Dernière tentative de vie: épisode 3
http://www.youtube.com/watch?v=n2lE5MzjmV8
Lewes Fuckin Club.
J’avais repris mes esprits quelques instants plus tard pour aller jusqu’au premier bar que je trouvais. Il était miteux et portait les stigmates d’un passé trèèèèèès loin de la gloire. Apparemment c’était le bar du club. Tout s’explique. Je suis entré et le barman a rigolé en me voyant. Je lui ai rendu son rire, sans comprendre pourquoi. Ensuite il m’a prit pour un con. J’ai repéré les deux hommes du terrain discutant à une table. Je me suis approché d’eux discrètement, en ayant peur. Je leur ai demandé de répéter ce qu’il m’avait dit il y a quelques minutes de là. J’ai alors sombré dans un énorme fou rire, ne pouvant plus m’arrêter. La confirmation et la tête ultra-sérieux du « chairman » me fit comprendre que ce n’était pas un putain de fake : j’avais été embauché comme mascotte du Lewes Football Club qui végète en Blue Square South, qui a des dettes monstrueuses, un stade dégueulasse, mais un charme certain il faut l’avouer. Mais merde mascotte ! Pourquoi bordel ?
Une semaine plus tard, j’étais là, sur le bord du terrain, avec un masque moche, un costume moche, une tête de gitan, une barbe de trente ans, et je faisais n’importe quoi. C’était très marrant. Finalement j’arrivais à exploiter tout mon potentiel artistique dans ce rôle. J’avais accepté le poste me disant « Why not », que ça pouvait être marrant et ça l’était ! Il fallait bien divertir les spectateurs et les détourner du spectacle affreux auquel ils assistaient. Mais après deux, trois cascades pour faire rigoler deux femmes au premier rang des tribunes, mon naturel en cours d’acquisition en Bulgarie, repris le dessus sur moi. Je gueulais à John-David de se replacer, à Sam de tacler à la gorge, à Francis de cadrer ses putains de frappes… Vraiment je ne souhaite à personne de voir ce que j’ai vu ce jour-là, de la putain de bullshit footballistique.
A la fin du match, terminé sur une pitoyable défaite 3-0, mes jambes m’ont accompagné vers le président. Je lui ai proposé de renommer le club en « Lewes Fuckin Club » en hommage au niveau de l’équipe. Il m’a regardé dans les yeux, au plus profond d’une montagne tibétaine et m’a dit : « Ecoute il y a personne pour coacher l’équipe. J’ai vu que t’avais une grande gueule sur la touche, je te laisse l’équipe, fais-en ce que tu veux, moi je suis désespéré, mais ne vient jamais me demander de l’argent. T’accepte Peter Taylor ? » Il m’appelait Peter Taylor car dans un élan de prudence, j’avais évidement donné un faux nom.
J’ai accepté immédiatement son offre. Après le Makedonska en première division bulgare, me voici au Lewes Fuckin Club en Blue Square South. C’était vraiment très cool. Pourtant je hais ce mot mais là c’était la jouissance la plus extrême. Le club a mis à ma disposition un petit studio dans la ville. Mon contrat était à mi-temps pour 760£/semaines. C’était parfait. Maintenant il fallait bâtir quelque chose ressemblant à du football, ça allait être dur. Je visais la montée en Premier League sur 6 ans. Un bon projet.
Putain de merde. La vie va quand même à une allure folle. Je n’ai toujours pas eu de nouvelles de Bulgarie. Maria a cessé de m’appeler. Ça me fait mal au cœur. Nikolay Galvchev est vivant lui aussi mais salement amoché. Quant à l’autre Nikolai, je m’en bats les steacks. J’espère juste qu’il est très loin.
J’étais assis là, sur la tribune du stade, une cannette de coca à la main, faisant le point sur ma vie. Finalement j’étais heureux. Je suis devenu encore plus heureux lorsque je vis une femme arrivée vers moi. C’était Liv. J’étais choqué de la voir. Elle se rappelait parfaitement de moi, de tous ce qu’on avait fait. Elle habitait dans cette ville et ce bar où je l’ai rencontré c’était ce même bar où j’avais accepté le job de mascotte. Et le champ dans lequel nous avons passé de merveilleux moment était en fait le terrain sur lequel je m'étais réveillé. C’était un signe. J'allais vivre de grande chose au Lewes Fuckin Club !
Nouvel épisode ce soir normalement
tout juste excellent , continue comme sa.
Merci ça me motive à continuer
L'ambiance est bien foutue, continue comme ça
Dernière tentative de vie: épisode 4
http://www.youtube.com/watch?v=r6TdnuEinSA
1 mois était passé depuis mon embauche. Des embrouilles, des conneries, des tirs dans les tribunes et de la putain de pluie, il y en a beaucoup eu. Je raconterai ça peut-être mais je préfère manger des Dragibus comme un petit con. J’étais assis au bar du club, je buvais du whisky, depuis mon retour de Bulgarie, j’étais devenu un alcoolique en construction. Mon ventre avait également grossit. J’étais là et je pensais comme un enfoiré. Je pensais au football, pas de tactique non, le niveau de mes chèvres était bien trop faible, simplement finance, talent et tout le fuckin fuck.
Dans ces moments de réflexions j’ai toujours des images qui n’ont rien à voir avec le sujet de départ qui me perturbe dans mon raisonnement. Ça me l’a toujours fait et ça me le fera jusqu’à la mort j’imagine. Je voyais ma composition d’équipe pour le prochain et bim, tout à coup je me voyais en train de parler à un dauphin. Alors bien évidemment, je me demande ensuite pourquoi je pense à ça. Et au final, je n’avance pas. Ceci dit, j’aimerais beaucoup parler avec un dauphin. Bref, on s’en tape.
J’avais pu remarquer durant ce mois que cette équipe avait énormément de défauts. Les joueurs étaient mauvais, la situation financière du club dégueulasse, et l’image absolument ringarde et pathétique. Il fallait que je change ça au plus vite pour faire progresser le club. L’équipe était majoritairement composé de jeunes du centre de formation et de nouveaux recrutés avant mon arrivé. Si dans les jeunes certains étaient intéressants, la plupart des nouveaux étaient surpayés et loin d’être excellent. J’ai voulu recruter des joueurs mais je ne pouvais pas à cause de cette bitch de masse salariale beaucoup trop élevé. Au final, cinq joueurs ont fait leurs valises début août et six sont arrivés ensuite fin août.
Concernant l’image du club, j’avais organisé avec Liv et le patron du bar, une soirée hommage au Lewes Fuckin Club à l’ouverture du championnat. J’avais également demandé au président de débloquer plus d’argent pour les jeunes du club. Il avait rigolé et m’a dit d’aller me faire foutre. Les présidents sont vraiment des assholes.
En pleine reconstruction, on avait démarré la Blue Square South avec difficulté. Après 7 matchs, on était 15ème avec 1 victoire, 4 matchs nuls et 2 défaites. C’est très moche. Cependant un seul match avait été effectué avec les recrues au complet, et ce match c’était notre seul victoire.
J’avais fini mon paquet de bonbons et j’attendais Liv. Je l’aimais bien cette fille. Elle était marrante, belle et naturelle. Mais dans un coin de ma tête, il y avait toujours Maria. Je voulais savoir ce qu’elle était devenue. J’avais une folle envie de prendre le premier téléphone qui passe et de l’appeler pour la faire venir. Mon cœur saignait en pensant à ça. J’en tremblais, j’avais peur. Il fallait que je le fasse. Mais je savais que c’était fini et qu’il ne fallait pas retourner en arrière. Je suis donc resté là, assis, pensant au football. Pas tactique non, je me refaisais la finale de la Ligue des Champions 1999 Manchester – Bayern.
Je check un vieux favori, et je retombe ici en voyant que tu as finalement continué. Bonne nouvelle, continues ainsi !
Continue
J'écris le nouvel épisode
Je viens de tout lire d'une traite
C'est génial bordel, j'avais déjà lu ta story avec les Féroés et là j'accroche encore plus Narration dantesque, quelques fautes d'orthographe mais bon
Très bon choix de musiques également
Vivement la suite
PS : "Quant à l’autre Nikolai, je m’en bats les steacks. J’espère juste qu’il est très loin."
Tu voulais dire Mikhail non ? (je dis ça car je confondais aussi Mikhail et Nikolai )
Top mec, ne t'arrêtes pas !
Merci ça fait bien plaisir
J'ai écris un début d'épisode tout à l'heure mais j'avais pas trop d'inspiration donc j'ai pas fini. Je vais le reprendre, j'ai des nouvelles idées depuis
Concernant les musiques pour moi c'est essentiel. Sans musique j'ai vraiment du mal à écrire. En fait, c'est comme si le son dictait ce que je devais écrire, je me base sur le rythme. C'est pour ça qu'avant faut que je trouve le fond parfait, je sais pas si vous le sentez comme ça aussi, mais pour moi c'est indispensable
Et oui bien sûr c'était Mikhaïl
Dernière tentative de vie: Episode 5
http://www.youtube.com/watch?v=WIwgWK3xnUo&feature=related
C’était une matinée de septembre. Il faisait plutôt chaud pour la saison, 18°C. Le ciel était assez dégagé même si quelques nuages venaient faire les malins. Les oiseaux volaient dans le ciel de façon circulaire. Comme pour annoncer un mauvais présage. Du stade, on sentait l’air de la mer venir nous palper les narines. La route derrière l’enceinte était silencieuse. Aucune voiture ne venait perturber ce moment à part. Le parking était rempli d’espace vide. Il y avait certes quelques 206 d’occasions, quelques scooters, mais rien d’excitant. La tribune du stade ressemblait à une grande poubelle, les bancs étaient crasseux et tagués. Les barrières blanches, garde du corps de la pelouse rouillaient. Les filets des buts allaient se craquer d’une frappe à l’autre. La pelouse était plus grasse qu’une peau d’ado. Il faisait plutôt chaud pour la saison, ouais.
Il y avait des cris. Des cris sauvages, des cris de souffrances, des cris de jouissances. Il y avait tout. Il y avait des muscles, beaucoup de muscles qui se chauffaient. Des ballons de football qui volaient, essayant tant bien que mal d’arracher un oiseau. Ouais, l’enfoiré qui vole de façon circulaire.
Nous étions là. Réunis comme une grande famille. Moi et les joueurs, les joueurs et moi. Nous avions commencé la séance par un footing dans les rues de la ville avant de revenir dans notre antre. Dans ce lieu, nous avions ensuite fait plusieurs exercices de frappes, techniques et physiques. Je menais tout ça comme un chef d’orchestre. Personne n’avait le droit de parler. J’étais un putain de dictateur. Mes joueurs étaient mes esclaves. Ils se déchiraient sur le terrain comme si leurs vies en dépendaient. C’était beau.
Il y avait Sam, Ryan, Cook et d’autres. Des jeunes, des plus vieux. Des moches, des beaux. Rien à foutre. Ensemble dans l’effort. Nous répétions notre ballet pour nous approcher de ce qu’on appelle le football.
J’avais pour coutume de répéter cette citation que me disait mon père : « Si tu avances tu meurs. Si tu recules tu meurs. Alors pourquoi reculer ? ».
Quand j’y repense putain, c’est de la connerie. Je n’ai jamais vraiment aimé mon padre de toute façon. Ce connard ne foutait rien. Il trompait ma mère avec une salope de son entreprise de stylo. Il nous battait avec sa ceinture lorsque mon frère et moi faisions une connerie. Non, vraiment je ne l’aimais pas. Je n’étais même pas là le jour de son enterrement. J’étais avec mon frère sur le toit d’un immeuble de Manchester à penser à la vie. J’avais 16 ans et j’étais déjà paumé.
Je répétais à Ryan cette citation « Si t’avances, tu meurs. Si tu recules, tu meurs. Alors pourquoi reculer ? », « Ok coach, j’attaque ! », « Putain mais Ryan t’es défenseur central, alors si t’attaques, je te savate bordel ! T’applique la citation inversée ! ».
Il m’avait regardé. Un regard vide mais déterminé. Il n’avait pas compris. Mais il allait comprendre. Je voulais le faire grandir ce petit con. A partir de maintenant je ne lâcherai plus d’une semelle.
C’était une matinée de septembre. Il faisait plutôt chaud. La pluie commençait à tomber et au Lewes Fuckin Club , on s’entrainait encore. Et encore. De façon circulaire. Comme les oiseaux.
Très bon (Je suis dans l'ombre. )
J'adore continue t'as un super style d'écriture
Je répétais à Ryan cette citation « Si t’avances, tu meurs. Si tu recules, tu meurs. Alors pourquoi reculer ? », « Ok coach, j’attaque ! », « Putain mais Ryan t’es défenseur central, alors si t’attaques, je te savate bordel ! T’applique la citation inversée ! ».
Yo
Comme vous avez pu le constater, la story n'a pas été mis à jour depuis plusieurs jours. Je n'ai pas d'inspiration pour continuer. Je voulais enchaîner sur un épisode fabuleux avec de l'action, de l'amour, de l'argent... La recette parfaite. Mais je ne sais pas quoi inventer. J'ai peut-être épuiser toutes les capacités d'inventions de mon cerveau
J'écris donc en ce moment même, le dernier épisode de la story. Je vais faire le maximum pour finir en beauté cette histoire auquel j'aurais pris beaucoup de plaisir à écrire et j'espère que vous en avez eu aussi.
Je posterai peut-être l'épisode ce soir ou demain à une heure d'affluence (je ne sais absolument pas quand...)
Peace
Je répétais à Ryan cette citation « Si t’avances, tu meurs. Si tu recules, tu meurs. Alors pourquoi reculer ? », « Ok coach, j’attaque ! », « Putain mais Ryan t’es défenseur central, alors si t’attaques, je te savate bordel ! T’applique la citation inversée ! ».
J'ai rigolé comme un con a ce moment la
NNNNNNNOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNN
Continue ta putain de story mec
J'aimerais vraiment mais je ne sais pas comment continuer
J'ai passé des douches entière (et des longues...) à réfléchir à la suite sans trouvé de scénario qui me donne envie de me défoncer dessus. Je préfère donc finir en beauté (j'espère que vous êtes bien accroché... J'ai encore plus de pression maintenant ) plutôt que de laisser la story à l'abandon, sans réelle fin