Moi aussi Boobz je flippe à chaque fois de faire de la bullshit, je te pardonne Le livre ça va être chaud
J'ai en tête le futur épisode, je le ferai sûrement ce soir, je suis sur un bon rythme
Enorme les derniers épisodes
OMG !
Je Suis
il est là ce soir le tombeur de ses dames
I'm here
Alors tu fais ce soir avec ta main tu écris ou bien ?
Wowowow tu vas te calmer
Je trouve une bonne musique, je me réveille un peu et je me lance. J'ai déjà tout dans la tête, c'est un bon départ
second degré mon vieux
Can't Wait
Ouais t'inquiète je sais
J'ai toujours pas commencé
Duuuuuuuuuuuuuuuuude
Je me suis rendu compte que j'ai pas poster mon passage sur cette story dantesque que je suis depuis le début.
Chose faite maintenant.
Merci beaucoup
Je commence à écrire. Rendez-vous dans 45min (si tout se passe bien)
Pareil que Basoul.
Bon, ce soir, j'arrive à rien, j'arrive pas à me concentrer c'est naze. Je ferai l'épisode demain
Peace et merci du soutien
je suis en manque
Je continue
Ahhh
Ah merde j'allais me pieuter enfoiré
Pas mal les derniers passages avec la gueuse qui ressurgit, j'ai eu une demie molle
Je lirai la suite demain par contre, bonne chance et surtout te presse pas, continue a te donner à fond sans te foutre la pression
Dernière tentative de vie: Episode 12
http://www.youtube.com/watch?v=dh3jFRvYvDE&feature=relmfu
- C’est toi John Wayne ou c’est moi ?
Je le regardais d’un air dubitatif. Mon dieu, qu’il était moche. C’était Andrew notre avant centre. Un brun avec des yeux globuleux et difforme. Il jouait au football en imitant le lapin. J’étais mort de rire, mais je me suis arrêté quelques secondes après. Il avait stoppé net sa course et me regardait comme un tueur fixait sa proie. Il était le lion, j’étais la chèvre.
- Je te fais rire c’est ça ? Je vais te faire bouffer tes reins tu sais…
- Non, non Andrew t’inquiète pas, c’est Alex qui m’a fait une blague… Tu sais celle du mec qui est jaune et qui attend… Jonathan ahah…
Alex c’était l’un des infirmiers avec qui je bossais. Il y avait également Henrik, un suédois.
Le jardin de l’hôpital psychiatrique était notre terrain. J’avais en tout 9 joueurs. Alex et Henrik m’ayant présenté les joueurs avant l’atelier, je savais à quoi m’attendre. Il y avant 5 psychopathes, 3 schizophrènes et 1 non identifié. Personne ne savait ce qu’il avait, personne ne savait ce qu’il foutait là.
Deux groupes s’étaient formés pour un petit match. L’occasion pour moi de mieux repéré les joueurs. En fait, ça ne servait à rien. C’était comme je m’y attendais, naze. La plupart courait sur la balle et se sautait dessus, d’autres parlaient dans leurs coins, certains parlaient tout seul aussi. J’essayais de rétablir tout ça.
- Votre attention s’il vous plait, merci. Je ne vais rien vous cacher, vous jouez comme des merdes…
- C’est Barack Obama ?
- Ta gueule Frank. Il n’y a pas d’océan en Afrique !
- Smithies ! Smithies ! Viens on démonte un paysan ?
- Euuh, excusez moi, je sens du pull. Ça serait possible de me le changer ?
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
- Are you talking to me?
- J’aimerais bien me faire une biche…
- Bonsoir, bonsoir, bonsoir à tous, bienvenue, bienvenue à vous Marshall, vous êtes schizophrène, vous avez perdu vos parents à 4 ans, marié de force à 3 ans, prostitué au Cameroun puis en Gambie, Marshall, comment ça va aujourd’hui ?
Je compris alors que la tâche allait être très difficile. Je les ai donc laissé jouer comme ils voulaient et je me suis installé avec Alex et Henrik pour discuter. Ils avaient l’air heureux. C’était très étrange comme s’ils étaient tous coupés du monde. Ils l’étaient certes, mais vivaient dans le leur.
J’ai alors pété un câble. J’avais besoin de me vider et de me déchirer. J’ai couru vers eux en criant, j’ai pris le ballon et je les ai dribblés un par un, crochetant John-David et Garry, passant en dessous du grand Andrew, j’étais Wayne Rooney. Ils couraient tous après moi en criant et je rigolais. Eux aussi, souriaient, comme si ils voyaient pour la première fois quelqu’un comme eux. J’envoyais mes problèmes loin d’ici en frappant dans le cuir, Maria, Liv, Elam, mon boulot, le psy. J’emmerdais le monde, j’étais heureux. Nous étions une bande de potes tarés qui jouaient et se faisaient plaisir avec un ballon. La recette même du football.
Je me suis arrêté lorsque j’ai senti mes poumons se vider, mon cœur battre comme un enfoiré et ma tête dégouliner de sueur. Alex et Henrik me regardait bizarrement. Je leur ai fait un doigt d’honneur et je suis rentré chez moi.
Ahah vivement Maria sur le pas de la porte