Musique d'ambiance: http://www.youtube.com/watch?v=ZfFKRmnfG1g&feature=related

J’ai toujours été un enfoiré. Enfin presque toujours, il fût un temps où j’étais un tout petit ourson tout mignon, tout con, disant oui à tout et se faisant entuber à tout va, héritage d’une enfance surprotégé.

J’ai grandi dans la banlieue de Manchester dans la classe moyenne. Mon père était employé dans une entreprise de stylo, ouais de stylo. Mon goût pour l’écriture vient sûrement de là. Bref on s’en tape, ma mère, elle, était institutrice. J’étais l’enfant sage et sérieux, intelligent, mignon, timide. Mon seul moment de gloire était lorsque je jouais au football avec mes potes, j’illuminais le terrain de mon génie footballistique. Malheureusement, je m’évanouissais à chaque fin de match. Une hospitalisation plus tard, j’avais de l’hypertension. Fuck off, le ballon c’est fini. Je redevenais l’enfant inoffensif et m’enfonçais un peu plus chaque jour.

Tous ses adjectifs, je les ai vomis un par un au moment de me construire en tant qu’homme. J’ai dépassé tout les stades pour arriver directement à celui d’enfoiré. Pourquoi ? Putain je n’en sais rien du tout, un déclic peut-être.

J’ai toujours pensé que j’avais des problèmes psychologiques. J’imagine que mon cerveau est sûrement la chose la plus complexe qui existe sur toute cette planète et même au delà. Se dire ça, c’est de la masturbation mentale.

Putain je n’ai jamais été pareil que mes potes. Moi aussi je voulais me taper des filles, me faire pomper dans les toilettes d’un bar, boire, me droguer pour oublier toute cette merde. Mais non, je n’y arrivais pas. Pas la faute d’être beau gosse en plus, non juste un blocage. J’ai passé des soirées incroyables avec des potes, ouais, mais merde c’était rare. J’ai eu deux, trois copines aussi, mais jamais la love story de Brandon et Shannon. Je préfère jeter des cacahuètes sur un bolivien en pancho.

Mi-dépressif, mi-psychopathe, j’ai avancé dans la vie sans jamais trouver ma voie, mon bonheur. J’ai avancé pour mieux régressé, allant de déception en déception et bullshit en bullshit. Jamais dans la tendance et jamais dans la bonne direction. Je suis là aujourd’hui à voyager n’importe où, là où mon cœur me dit d’aller pour vivre, juste vivre, peut importe ce qu’il m’arrivera du moment que ça se raconte, ça me va.

Aujourd’hui je suis en Bulgarie. J’écris dans ce cahier en attendant d’arriver à l’hôtel. Je me laisse un mois pour réaliser mes rêves : discuter avec un dauphin et nager dans une piscine de billets.

Je m’appelle Archie Kebbell et je t’emmerde déjà.

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N'hésitez pas à me donner vos impressions et surtout, suivez

Je kiff trop

Je suis

J'aime bien le style, je suis

J'adore

Je suis

SBB

Ca commence bien.

Je suis,j'ai carrément accroché

Génial

une vrai de vrai ça faisait un baille !!!!!

j'en suis !

Pas mal

bien bien!!

Vivement qu'il rencontre le dauphin

J'ai jamais compris l'intérêt de commencer une story comme ça avec aucun détail footbalistique, il faut attendre 100 000 ans pour que ça commence à devenir interessant

Mais sinon la narration est agréable Juste, du foot maintenant please

C'est justement le but d'une story
Bien écrit, je suis évidemment

_Wendel_ Voir le profil de _Wendel_
Posté le 18 avril 2012 à 20:35:23 Avertir un administrateur
Vivement qu'il rencontre le dauphin

+1

Pas mal écrit, et puis les Black Keys en bande son ça ne peut que bien démarrer

Toujours vivant Martin-Cardetti

LebohangJames
Posté le 18 avril 2012 à 20:39:23
J'ai jamais compris l'intérêt de commencer une story comme ça avec aucun détail footbalistique, il faut attendre 100 000 ans pour que ça commence à devenir interessant

Mais sinon la narration est agréable Juste, du foot maintenant please

Sois pas impatient bogoss, ça arrive

Oster_Lapwass
Posté le 18 avril 2012 à 20:41:54
Toujours vivant Martin-Cardetti

Plus fort que jamais

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La suite ce soir après le match J'ai tout dans la tête, j'écris et je poste

Tres peu pour moi mais bonne chance

Dernière tentative de vie: Episode 1

Musique d'ambiance: http://www.youtube.com/watch?v=awi14wDTxNw

Après 30min de taxi, je suis arrivé au lieu de rendez-vous. Un immeuble, très laid, se dressait devant moi. Je suis entré et une hôtesse horriblement sexy m'a ammené dans un grand bureau du style yougoslave des années 30, un truc affreux. Il faisait froid et trois hommes étaient déjà présent et me fixaient comme si j’étais habillé en latex. J'ai dit bonjour. Ils ne m'ont pas répondus.

Je me faisais ce jeu dans ma tête, trouver le nom et la personnalité de chacun de ces enfoirés. Le premier devait s’appeler Ivanov. Une bonne tête de l’est, blond, grand, taillé en brique, les cheveux plaqué en arrière et le style vestimentaire semi chasseur - semi gangster dont tu ne comprends ni le sens, ni le but. Le deuxième, et là j’en suis sûr, s’appelait Petrov. Il était gros et joufflu comme une boule. Il respirait la connerie. Le troisième avait l’air d’un petit sournois, fayot, traitre. Le type même de la taupe que t’as envie d’abattre d’une balle dans la cervelle. Son nom devait être Vasil, ouais Vasil ça sonne bien.

Cette distraction intellectuelle m’a fait du bien, ça faisait 10min que je me pissais dessus avec ces assholes en face… J’avais plus une pièce en poche à cause de cet enfoiré d’escroc de taxi, donc aucune possibilité de chantage.

J’attendais là, au milieu de la pièce que mon rendez-vous se ramène. On me proposait un travail tranquille dans un club de football obscur avec un bon salaire. Sur le coup, j’avais été excité, pensant trouver le job parfait mais là bizarrement tout à coup je le sentais moins.

Il est arrivé, Nikolay Galchev, le président. Mon dieu. J’ai ressenti mon cœur me mettre une bonne centaine d’uppercut tant j’ai eu peur. Il est entré par la grande porte en bois s’élançant dans son bureau avec un rire à faire glacer un panda. Il était accompagné de deux autres Gunther, armés et dressés. Les trois assholes se sont mis au garde à vous.

Il m’a demandé mon nom. « Archie Kebbell ? Ahah quel nom de merde ! ». Fils de phoque. « Alors petit, tu viens pour le job hein ? Ahah ! ». Son petit rire narquois à la fin de chaque phrase avait cet effet de rendre absolument minable, honteux celui à qui il été destiné. Malgré cela, j’ai pris mes cojones à quatre bras, et je lui ai répondu « Oui… monsieur. ». Il m’a fait signer un contrat. Mon cerveau m’a gueulé de partir le plus vite possible en courant, surfant, volant, conduisant, pilotant, s’évadant par toutes les frontières, le plus loin possible de cette merde. Fuck.

J’ai signé.

J’ai demandé en quoi consistait mon travail. « AHAHAH tu es le nouveau coach du Makedonska Slava petit ! ». Il s’est pris un énorme rail de cocaïne et j’ai lâché une larme chaude. Puis, je suis partie, sans rien comprendre.