C'est peut être tout srmplement un piéton lamba qui les suit.
Ouaip je pense que ce phénomène est persistant, que personne ne peut s'en débarrasser et d'aucune façon. Une fois qu'on la, c'est pour la vie et transmissible. C'est pour ça que le gars du début après l'avoir fait voit toujours la chose. Une connerie en fait la légende qui dit que si tu couches avec une autre personne ça lui donnera la malédiction à ta place.
Le 05 juin 2015 à 08:55:18 Defieur a écrit :
Je suis assez intrigué par la scène du géant que tout le monde qualifie comme mémorable en terme de peur / tension. Quelqu'un pourrait expliquer globalement ce qui rend cette scène si courte mais si pesante ?La figure du géant, le cadrage, son apparition, le fait qu'il soit aveugle, la musique associée etc.
Très surprenante cette scène. La meilleure séquence pour pour moi ; quand il passe par dessus la fille en sortant de l'obscurité. Très forte car elle désamorce complètement l'effet de surprise, le jumpscare pour faire ensuite surgir le géant de manière "sourde". C'est bien plus fort, surprenant et ça épouse parfaitement l'atmosphère globale du film, cette peur souterraine, sourde omniprésente.
Non, c'est normal que le mec du début la voit toujours, tant que la personne a qui il l 'a refilé ne la refile pas a son tour il la verra toujours.
chef d'oeuvre du genre.
ça parle tout-le-temps des "mauvais films" ça parle jamais des mauvais spectateurs.
pourquoi ?
Erf. Pour le coup j'ai été vraiment déçu. Pourtant j'étais sûr d'adorer mais ça a juste pas pris du tout. Petit à petit la tension est retombée, le film a désamorcé tous ces enjeux, j'ai fini d'y croire : passé quelques frissons au début, ça m'a laissé de marbre. Peut au delà du fait que j'arrivais pas du tout à m'intéresser à ce groupe d'amis (alors que Mitchell capturait si bien les relations dans The myth of the american sleepover ) que c'est parce que je trouve le "monstre totalement foiré" autant niveau design que mise en scène, surtout que les règles changent en permanence c'est gonflant.
Sinon bah la photo est super belle et les musiques dépotent.
Je dirais même d'ailleurs que les musiques m'ont mis une sacrée claque, je m'attendais pas à ce genre de compositions pour un film d'horreur et j'ai juste été happé par l'ambiance sonore, Disasterpeace a géré grave.
Je préfère Sciamma pour les relations adolescentes sur fond de musique électronique et de plans contemplatifs perso
Par rapport à the myth of the american sleepover ? Mais j'en ai parlé parce que c'est du même réal.
Non par rapport à It Follows aussi
C'est quand même très proche comme univers: pas d'adultes, musique électro, plans contemplatifs et des adolescents face à l'adolescence évidemment.
Ah.
J'ai plus pris ça comme un film d'horreur qu'un teen movie perso, c'était peut être mon erreur.
Je pense qu'il y a beaucoup du teen movie là dedans, rien qu'à cause de l'atmosphère du film très travaillée et qui ne sert que peu l'horreur.
Mais c'est parce que l'adolescence est une horreur
J'avais compris la métaphore quand même.
M'enfin même au niveau de sa représentation de l'adolescence j'ai trouvé le film très superficiel quand même. Ce qui m'étonne d'autant plus, encore une fois, étant donné le premier film du réal.
Ouais, c'est assez creux comme propos
Rha je voulais vraiment l'aimer lui.
le réalisateur du film nous fait passer un message:
"vous avez vu ? si je veux, je peux vous terrifier. mais j'ai été gentil, je vous laisse respirer. j'en suis qu'au debut de ma carrière"
Bah franchement j'ai trouvé les scènes "calmes" bien plus oppressantes que les scènes de tension, qui donnait vraiment l'air cheap et mal maîtrisées.
D'ailleurs Doug Walker a mentionné un défaut que je trouve très juste : le "monstre" a beaucoup trop de règles en tout genre qui le démystifient complètement, des règles que le film ne suit pas forcément en plus.
Je m'attends à ce que le prochain refn donne une bonne leçon d'horreur a It Follows quand même.
Elle Fanning
"D'ailleurs Doug Walker a mentionné un défaut que je trouve très juste : le "monstre" a beaucoup trop de règles en tout genre qui le démystifient complètement, des règles que le film ne suit pas forcément en plus."
Doug Walker est une gros con qui ne comprend rien et cette critique me gonfle au plus haut point. Les règles elles sont introduites au début pour lancer le film, raconter la menace. Et après le film peut comencer et le réalisateur peut faire son truc. Mais s'accrocher à ces règles comme si le film en dépendait est une belle erreur qui trahit un certains mépris pour le film et l'horreur en général. Forcément quand on bouffe des films comme Conjuring ou Paranormal Activity avec tous leurs codes qui les met dans des cases et les enferment dans un genre ça peut surprendre de voir un film ne pas trop se soucier de ces codes. Mais les meilleurs films d'horreur ont toujours été des drames avant tout, l'Exorciste ne passait pas son temps à expliquer le pourquoi du comment, c'était plus important de travailler l’esthétique et les thèmes du film.
It Follows c'est pareil, alors quand j'entends des gens dire "oh mais pourquoi y a le monstre qui reste debout sur le toit alors que la règle c'est qu'il marche tout le temps?" "pourquoi elle se barre pas en Thailande pour être tranquille" ces gens là manquent cruellement d'imagination et on une bien triste vision du cinéma. Les règles elles sont parfois ignorées parce que pour le réalisateur travailler les thèmes et faire des choix purement esthétique (la scène de la piscine marche pour les deux) c'est plus intéressant que faire des choix qui vont dans le sens de l'histoire. Et y a aucun mal ça, justement ça élève un peu le niveau du film d'horreur de pure exploitation qu'on se tape le plus souvent aujourd'hui. Des règles je parie qu'il y en a plein dans Insidious 3.
Bah non les règles ne sont pas simplement introduites au début, le film en rajoute constamment au fur et à mesure que le film avance, jusqu'à transformer ce "it" (qui est justement ultra menaçant car complètement un mystère, tellement qu'on ne lui donne même pas de nom) en un simple monstre invisible sur lequel on peut jeter une couverture (bonjour le retour sur terre...). C'est ultra gênant cette avalanche de règles. D'autant plus que ça a vraiment l'air d'être décidé en même temps que le film avance, puisqu'elle ne sont respectées qu'une fois sur deux.
Moi je respecte la suspension consentie de l'incrédulité, mais à un moment faut juste être cohérent. Quand le monstre décidé de faire une grimace effrayante à un moment du film alors que tout le reste du temps il reste de marbre, moi ça me détruit complètement le mythe, et je vois pas en quoi c'est manquer d'imagination.
Surtout que bon au delà de ça, je trouve la façon dont est filmée le monstre lors des scènes de tension assez maladroite et fait assez vite tomber ces scènes à plat, alors qu'au contraire quand la caméra ne se concentre pas sur lui et que c'est juste une silhouette au loin qui avance vers nous, il est beaucoup plus flippant.