Bon cette suite?

Ca viens ça viens.

J'ai un peu de retard, parce que je me suis blessé au niveau de la hanche en jouant au foot Vendredi, donc c'était un peu la galère.

Au pire, elle sera la que ce soir.

Chapitre 48 : Réunion

Rivebois, quelques heures plus tard.

Aerin observa silencieusement son reflet dans l’eau. Ses cheveux normalement coupé à ras recouvraient désormais le haut de son front, et une barbe naissante se dessinait sur ses joues. En constatant leur touché rugueux, Aerin plongea sa main dans la rivière, troublant la quiétude de ses eaux, et s’aspergea le visage. Il en but un peu, vaine tentative d’atténuer la douleur dans sa gorge. Le poison qu’il avait inhalé sur le pont avait laissé des traces.

Il trouvait la vallée étrangement calme, après l’enfer qu’il y avait connu. Le pont portait toujours les cicatrices de la bataille, le garde-fou côté ville étant complètement ravagé. Les balistes avait pilonné sans discontinuer l’édifice, et les réparations de fortune ne lui avait pas rendu l’aspect pittoresque qu’il possédait auparavant. La montagne où s’étaient tenues les catapultes nordiques était parsemée de cratères étranges, et des avalanches avaient secoué le haut de la montagne. Quant à la ville, on ne comptait que les doigts de la main les maisons qui n’avaient été que roussies par les flammes.

Laissant là ces tristes constatations, Aerin se leva et se dirigea vers la maison des gardes, qui hébergeaient désormais l’état-major des Lames. De nombreuses tentes avaient été installées par les soldats dans les ruines du village, mais les plus hauts gradés occupaient la bâtisse où Aerin avaient élaboré la défense de la ville. En apercevant les bannières brûlées, il eut un pincement au cœur.

Les deux gardes en faction devant la porte inclinèrent la tête à son passage. Sans leur prêter attention, il continua tête baissé, ruminant de sombres pensées. Il grimpa un escalier en vitesse, et pénétra dans le bureau de l’officier nordique qui les avait accueillis avant la bataille. En repensant à cet homme, Aerin remarqua qu’il n’avait jamais su son nom. Et désormais, il était mort.
-Ah, vous voilà, Aerin.

La voix du commandant Nowen le tira de ses pensées. Le vieil homme gardait toujours son aura imposant malgré le poids des années. Voyant qu’il le dévisageait, Aerin répondit en s’inclinant légèrement :
-Commandant.
-Vous avez récupéré ?
-Tant bien que mal. J’ai toujours la gorge en feu.

Nowen fronça un peu plus les sourcils, puis lui désigna la table :
-Venez, approchez-vous un peu, que je vous montre.

Au lieu de la carte de la région qui était déplié là lorsqu’Aerin était venu la première fois, une carte représentant toute la frontière et ses alentours entre Cyrodiil et Bordeciel était déployé. Nowen pointa son doigt sur une position un peu au sud d’Helgen, le fort situé à l’entrée sud de la vallée de Rivebois :
-Bien. Comme je vous l’ai déjà expliqué, les trois légions Pénitienne se sont repliées à notre approche. Ils ont perdu au moins deux milles hommes à Rivebois, la plupart abattu par les catapultes ou brûlé par le feu. Le point que je vous montre est l’endroit où nous avons réussi à rattraper leur arrière-garde. Encore un millier sous le coup de la surprise. Ensuite, trois autres milliers grâce aux différentes embuscades des forestiers Nordiques. Sur les trentes milles hommes qu’ils possédaient, les Pénitiens en ont perdu six milles.

Le vieil homme lui laissa le temps de réfléchir, et, voyant qu’il ne prenait pas la parole, continua :
-Mais au-delà des pertes matérielles, c’est leur moral qui est plombé. Ils doivent retraverser les Jeralls, ce qui ne sera pas une partie de plaisir, et subir l’ire de l’état-major à Cyrodiil après cette déconvenue. On a une bonne occasion de faire coup double.

Aerin haussa les sourcils, et son interlocuteur embraya :
-Des trappeurs Nordiques sont déjà déployés dans les montagnes. Ils vont harceler leurs troupes, réduire leurs effectifs, détruire leurs approvisionnements, et, par conséquent, plomber encore plus leur moral. Goldwine est déjà parti hier soir, vous allez le rejoindre et prendre…
-Non, le coupa Aerin.

Nowen écarquilla les yeux devant la soudaineté de la réponse. L’Optimien fut tenté de faire marche arrière quand les yeux du vieil homme envoyèrent des éclairs, et qu’il gronda entre ces dents :
-Pardon ?
-J’ai dit : Non.
-En vingt ans de commandement, personne n’a jamais refusé un de mes ordres.
-Il serait peut-être temps de commencer, alors, lâcha Aerin d’un ton agressif.

L’Optimien se surprenait lui-même en prenant un ton aussi dur. Il n’avait jamais été brouillé avec le commandant, l’avait toujours respecté. Mais il ne pouvait pas accepter cet ordre.
-Je suis votre commandant.
-Il n’y a que l’Empereur qui me commande, répondit sourdement Aerin.
-Mais il est mort !, hurla Nowen.
-Il m’a donné un ordre, continua l’Optimien, imperturbable.

Son interlocuteur s’apprêta à hurler, mais il se ravisa en entendant le dernière réponse. Il redevient calme d’un seul coup.
-Quoi ?
-Il m’a dit de protéger l’Empire.
-Mais…, l’Empire, c’est nous enfin.
-Il parlait de TOUT l’Empire. La rébellion n’avait même pas commencé.

Nowen fronça les sourcils, apparemment vexé :
-Nous ne sommes pas une rébellion. Ce sont ceux que vous avez combattu qui sont les rebelles. Que comptez-vous faire, si ce n’est pas indiscret ?
-Suivre Drell, il connait apparemment plus de choses qu’il n’y paraît. Pour lui, les Pénitiens et les Indorils ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
-Qu’est-ce qui vous dit que ce n’est pas un fou ? Un ancien Justiciar qui a failli se faire trucider au moins une centaine de fois….
-Peut être. Mais c’est tout ce que j’ai pour le moment.

Le commandant se caressa pensivement se barbe blanche. Il regarda la carte, puis releva la tête après quelques instants de réflexion :
-D’accord. Ça me tue de dire ça, mais je vous laisse suivre cet Elfe.
-Merci.
-Par contre, si ce que vous m’avez raconté, c’est du flan, je vous jure que je vous étripe, et je vous pends aux murailles de Solitude.

Aerin sourit comme s'il pensait que c'était une blague, mais il savait que les paroles lancées par Nowen n'était jamais lancées au hasard. Il espérait que Drell ne s'était pas trompé.

Blessé.. ... foot ...

C'est court ma j'aime bien

Blessé....foot...

Si tu continue, je poste plus jamais de suites. Non mais oh

Ouais, c'est un poil court, j'agrée.

Parfois mieux vaut faire court

Du bon, encore une fois !

Bon la suite! tu t'es casser les doigts en jouant au foot donc tu peux plus écrire?

Petite nature

Non non, j'avais juste du boulot là
Ce soir ou demain.

500, petits joueurs

DDB pour flood, baltringue, et incitation a la haine, jeune pomme

+comme vous l'avez remarqué, le rythme baisse un peu. Tout simplement parce que c'est l'été, et donc je sort plus, et que j'ai des exams, donc je bosse plus.

Chapitre 49 : La Honte d’Haemar

Cité Impériale, 7 Atrefeu au soir.

« Au Gouverneur Provisoire de l’Empire de Cyrodiil, Nelenius Nuccius

Rédigée le 5 Atrefeu au soir, par le Général Ancus Bride, chargée de l’opération Dragon Noir.
Gouverneur, je vous expédie ce message par corbeau pour vous informer des récents évènements en Bordeciel. Comme vous me l’aviez demandé, j’ai mené les trois légions que vous m’aviez confié aux travers de Jerall, jusqu’à Rivebois. Là, j’aurais dû continuer vers Blancherive. Mais l’ennemi nous attendait.

En faible nombre, mais dans une position très favorable, ils nous ont retenus, et par traîtrise, nous ont infligé de lourdes pertes. Quand des colonnes de renforts, qui devaient certainement appartenir aux trois légions des Lames, ont commencé à nous harceler, et malgré la retraite des défenseurs de Rivebois, j’ai ordonné à nos troupes de se replier.

Je vous écris depuis Helgen, alors que nos dernières troupes évacuent les ruines. Nous faisons route vers Bruma, pour renforcer nos troupes, qui ont perdu, au total, six mille cinq cents hommes, soit un cinquième de l’ensemble de nos forces.

En attente de vos ordres.
Général Ancus Bride »

-C’est une catastrophe, gronda Nelenius entre ses dents.

Le Pénitien s’appuya sur la table de bois qui se tenait devant lui, fermant les yeux. Il pensait avoir pris l’ascendant dans la guerre par cette attaque surprise, et désormais, il avait perdu six mille hommes, sans avoir conquis un objectif stratégique. Une voix lui fit relever la tête :
-Catastrophe, catastrophe…. Ils ne sont pas rentrés sur notre territoire. Et nous n’avons perdu…
-Quand j’aurais besoin de votre avis, je vous ferais signe, Crito, maugréa Nelenius.

Celui qui venait de s’adresser à lui eut une moue méprisante, mais le Gouverneur ne releva pas. Il avait l’habitude de l’arrogance de l’ancien Optimien. Mais il avait au moins le mérite d’exécuter les ordres avec zèle, et était d’une loyauté indéfectible depuis son retour de Longsanglot il y a quelques mois. Nelenius ne savait pas ce que les conspirateurs Dunmers lui avaient fait, mais ça avait le mérité de le rendre très efficace.

A côté de Crito se tenait un autre homme en armure, qui se racla la gorge. Le Gouverneur le fixa d’une œillade mauvaise, attendant ce qu’il allait dire. Voyant qu’il hésitait devant son regard peu avenant, il ordonna :
-Parlez Caldwyn.
-Et bien … Raxle a raison, Gouverneur. L’ennemi nous a infligé une sévère défaite, mais il n’a pris aucun avantage. Il est encore temps de …
-De rien ! Je ne bougerais pas tant que ces foutus Dunmers ne m’auront pas envoyés des soldats. Marre de partir en guerre alors que c’est leur roi qui s’est fait ouvrir en deux.

Ses deux interlocuteurs se regardèrent l’un l’autre, puis le dévisagèrent, préférant se taire en attendant ses ordres. Le Gouverneur fit les cents pas dans la pièce, et après quelques instants, se retourna vers les deux anciens Optimiens qui patientaient toujours :
-Il y a plus urgent. Il est impossible qu’autant d’hommes soient arrivés à temps pour repousser nos légions sans qu’ils aient été prévenus à l’avance. Elles étaient à des lieux de Rivebois normalement.
Caldwyn Marsh hocha la tête, la mine convaincu, tandis que Crito observait le Gouverneur avec méfiance. Celui-ci continua :
-Les Lames doivent avoir un espion parmi nous. Crito, je vous charge de le trouver. Caldwyn, vous l’assisterez. Rompez.

Les deux Pénitiens sortirent immédiatement de la pièce, laissant Nelenius seul, avec ses pensées.

~~~~

Au pied de la gorge du monde, deux heures plus tard

Les deux cavaliers s’engagèrent dans la passe rocailleuse, guidant leurs montures sur la route sinueuse, surplombés par l’imposante montagne de la gorge du monde. L’un d’eux se retourna sur sa monture, observant les alentours d’un air inquiet :
-Vous êtes sûr de votre route, Drell.
-Sûr de chez sûr. Il faut régler deux trois bricoles avant d’entre en Cyrodiil.
-Deux trois bricoles ?
-Vous croyez que les Pénitiens ne vont pas vous reconnaître ? Vous devez être l’un des hommes les plus recherché de la région. Je vous rappelle que vous avez enlevé l’Empereur, et que vous êtes soupçonné du meurtre de Luven Facian.

Aerin serra le poing en pensant à ce que venait de lui dire Drell. Il passait pour un traître à l’Empire et l’Empereur, alors que ces chiens de Pénitiens avaient tenté de l’assassiner. Tout à sa rage, il ne remarqua pas qu’ils approchaient d’une cavité sombre dans la paroi de la roche. Lorsqu’il vit enfin que l’Altmer s’en approchait, il demanda :
-Qu’est-ce que c’est ?
-La Honte d’Haemar. Ou, si vous préférez, l’un des repaires des adorateurs du Vil Clavicus.

La dernière fois qu’Aerin avait croisé des adorateurs du Vil Clavicus, il s’en était sorti avec un carreau d’arbalète dans le biceps, et une cicatrice sur la cuisse. Il avait eu le malheur d’éclabousser une statuette du prince Daedra avec le sang d’un meurtrier notoire. Du coup, au lieu d’un cadavre, lui et ses compagnons en avait eu vingt sur les bras.
-Ah. Génial… Et, qu’est-ce qu’on va y …?, commença-t-il.

Une voix sourde s’éleva depuis la cavité, coupant Aerin dans sa question.
-Ah, Drell, lança-t-elle. Mon maître m’avait averti de votre arrivée.

L’Optimien guetta avec appréhension l’individu qui s’approchait. Sa voix étrange lui faisait craindre l’apparition d’un drémora, créature d’Oblivion qu’appréciaient particulièrement les princes Daedras. Lorsqu’il sortit de l’ombre, ses yeux s’écarquillèrent sous la surprise.

Dat cliffhanger !

Je préviens tout de suite, c'est pas un énorme cliffhanger.

Yo, yo, yo !

J'ai tout rattrapé et un seul mot : SUPER !

Sincèrement, j'ai adoré ces derniers chaps, variant entre bataille épique ou suspense politique

Un seul point noir : le flood à la page 26
Cette fic perd de sa qualité...

Sinon, j'ai une question ; lors de la bataille de Rivebois, pourquoi les défenseurs n'ont t-ils pas simplement détruit le pont ? Ils auraient alors barré l'accès aux attaquants et avec les catapultes, ils les auraient massacrés plus facilement depuis l'autre rive.

Bah, un pont aussi gros, en pierre ?
J'y ai pensé, j'ai même commencé a écrire sur cette base, puis j'ai pensé qu'ils avaient peu de temps, et de moyen.

Plusieurs salves de balistes ont juste owned les garde-fou, et ils devaient évacuer la cité par ce pont, etc....
Et que pour que l'ennemi crame dans la ville, il fallait l'engager en combat rapproché, pour le fixer

Mais j'y ai pensé aussi

Arf, c'est logique

La suite alors! tu t'es casser les doigts ou quoi
Je veux savoir la fin moi

Chapitre 50 : Dans l’antre du Vil

Honte d’Haemar, le soir même

Aerin promena son regard le long de l’arc noir, posé contre le mur devant lui. La couleur sombre et mat de l’arme l’impressionnait, et il n’arrêtait pas de laisser plonger son regard dedans. Paradoxalement, cette couleur étrange l’aidait à échapper à la situation farfelue dans laquelle il se trouvait. En repensant au moment peu communs qu’il venait de vivre, son regard revint vers l’individu qu’il les avait accueilli au dehors.

Un chien…. Un chien !

La bête conversait avec Drell, qui se délectait actuellement d’une fiole de sang que le chien étonnant lui avait fait porter dès son arrivée. Autour d’eux s’affairaient des fidèles du Vil Clavicus, pour la plupart des Dunmers et des Bosmers, dans la sorte de « trou » qui se trouvait au centre d’une des plus grandes cavités de la grotte. La plupart de ses adeptes psalmodiaient dans leur barbe des paroles vides de sens pour Aerin, non initié aux prononciations gutturales de la langue Daedrique.

L’Optimien se releva, et s’approcha de l’Altmer, qui interrompit sa conversation avec le chien. Celui-ci releva son museau vers lui, et le renifla :
-Hmmm. Intéressant…. C’est avec lui que tu comptes réaliser ton plan ?
-C’est l’un des mieux placés pour cela.
-Et tu veux qu’on s’occupe de vous…. ?
-Aussi.

Le chien s’approcha d’Aerin, et lui tourna lentement autour, en reniflant abondemment. La bête posa sa patte sur sa cuisse, mais l’Optimien ne cilla pas. La pression sur sa cuisse s’accentua encore, les maigres griffes de la bête s’enfonçant dans le cuir de sa jambe, au point de lui entamer la peau. Il ne réagit toujours pas, les sens en alerte. Tout autour d’eux, les adeptes s’étaient arrêtés, et observaient d’un œil curieux. Lorsque l’un d’eux serra la dague qui se devinait sous sa robe, Aerin se prépara à dégainer son katana. Après un moment interminable, le chien retira sa patte.
-Au moins, il sait garder son sang-froid. Je ne compte plus le nombre d’abruti qui ont fini éventré par mes joyeux camarades parce qu’ils n’avaient pas supporté que je leur appuie un peu sur la cuisse, conclut-il de sa voix étonnement grave.

Drell eut un éclat de rire sonore, tandis que les fidèles autour d’eux reprenaient leurs tâches respectives. L’atmosphère s’était détendue d’un seul coup dans la grotte, à la grande surprise d’Aerin. L’humeur changeante des Princes Daedras déteignait apparemment sur celle de leurs fidèles. Se détendant un peu, il se rapprocha de Drell.
-Alors, c’est quoi le plan ?
-Et bien, j’interrogeai justement Barbas à ce sujet. Vous disiez ?

Le chien pencha sa tête sur le côté, et ses oreilles se dressèrent de nouveau. Il ferma un instant les yeux, puis reprit :
-Hmmm, comme je le disais, je n’ai aucune information sur des agissements d’adeptes d’un autre Prince. Mais, nous ne formons pas une corporation. Cela ne veut rien dire.

Drell acquiesça, la mine soucieuse. Après avoir trituré une mèche de ses cheveux, l’Altmer fouilla dans une de ses poches et en tira un papier griffonnée. Dessus s’étalait le visage d’un Dunmer, d’une quarantaine d’année, avec une barbe taillée en bouc, et une étrange marque sur son cou, très discrète. Il la montra au chien, et lui demanda :
-Et lui, tu le connais ?
-Non. Pas la moindre idée de qui ça peut être. Comment t’as eu ça ?
-L’un de mes indics à Longsanglot m’a envoyé ça il y a cinq mois. J’ai…
-Par contre, la marque, là, est très étrange. Cela ressemble un tatouage des vigiles de Stendarr.
-De quoi ?

Drell avait les sourcils relevés, visiblement peu convaincu de la réponse du valet. Il s’expliqua :
-D’après ce que je sais, ce gars est devenu l’un des Conseillers à Longsanglot. Pas le genre des Dunmers, et surtout des Indorils, et se trimbaler avec des tatouages des Vigiles, ennemis des Daedras et de leurs adorateurs.
-Que veux-tu que je te dise ? La marque est discrète, d’après ton dessin, et surtout, elle est peu commune. Et il l’a peut être effacé depuis.

L’Elfe se releva, et fit les cent pas autour d’eux. Aerin le regarda faire, pensif. Le chien, à ses pieds, se roula par terre, comme pour obtenir des caresses, mais l’Optimien ne se laissa pas attendrir, et resta de marbre. Constatant que ses tentatives étaient vaines, le chien se releva, et dit :
-Si tu veux en savoir plus, je ne vais pas pouvoir t’aider. Si cela avait concerné mon seigneur, encore… Mais les Dunmers gardent jalousement leurs secrets.
-Et ton maître ? Il ne peut pas…
-Certainement pas. J’ai déjà eu du mal à le convaincre de le te laisser en vie tout à l’heure, lorsque tu t’es pointé devant la grotte. Il n’a pas oublié l’affaire Umbra, tu sais…

Drell haussa les épaules, et prit un air amusé :
-Moi qui croyais que les Princes Daedras aimaient jouer.
-Seulement quand ils gagnent, et ils détestent se faire flouer.
-Pfff, il aurait dû le savoir. C’est lui qui avait détruit Umbra, jamais je n’aurais pu deviner qu’il me croirait.

Aerin les regarda échanger des piques pendant quelques instants, puis perdit patience :
-Et, sinon, concernant ce putain de plan, si ce n’est pas trop vous demander ?

Le chien et Drell tournèrent la tête vers lui, coupée dans leur élan. L’Altmer perdit son rictus moqueur, et redevint sérieux. Quant au chien, il poussa un grondement sourd pour marquer son mécontentement, et après avoir gratté le sol, s’éloigna sous les yeux courroucés d’Aerin.
-C’est malin, tu l’as vexé, fit Drell.
-J’espère qu’il s’en remettra, je m’en voudrais sinon, grogna-t-il pour toute réponse.
-Roooh, ça va, je croyais que tu connaissais un peu les adeptes des Daedras. Ils prennent vite la mouche.
-Et, sinon, on fait quoi du coup ? Vu qu’il ne nous a pas dit grand-chose, pour ne pas dire rien…
-On va à un endroit où il y aura du savoir, répondit Drell en s’étirant.

Aerin fouilla dans sa tête, commençant à s’habituer aux demi-réponses de l’Elfe. Quand il eut trouvé, il lâcha :
-Ah, tu veux dire…
-La Cité Impériale, oui. Et plus précisément la Bibliothèque de la Tour d’Or Blanc, acheva Drell, la mine sombre.

Effectivement, le cliffhanger n'était pas non plus énorme

En attendant, les pions s'avancent et petit à petit le puzzle se rassemble ( ), ça me plait de plus en plus !

Continue comme ça, c'est du bon boulot !