Je l'écouterais quand j'aurais l'occasion et open qui marchera.
De passage entre mes révisions pour te dire que ton travail est toujours aussi bon.
Certes je pourrais te reprocher de donner une trop grande importance aux Elfes, qui plus est des Altmers, mais ce serait tourner le dos à ce que j'ai ressenti en lisant ton écrit.
Bref, continue comme ça et, Suite !
Ah ouais, si t'aimes pas les Elfes, tu vas pas apprécier ces chaps.
Mais l’affrontement Pénitus-Lame reviendra bientôt au premier plan.
Avis à mes deux lecteurs (actifs, en tout cas )
J'étais chaud pour la suite ce soir, mais étant d'un tout autre registre que le chap précédent, une musique épique n'est pas là pour me transcender . Donc je suis plus lent.
Suite vendredi, demain, je pourrais pas.
Bon Ol je suis de retour et je vais rattraper mon retard ! Désolé de pas lire souvent mais je vais essayer de te mettre des coms dès que j'aurai fini de lire les chapitres.
Hey, Antios
Apprécie bien, mais n'oublie pas le travail sur ton livre
Désolé, pas de suite aujourd'hui.
Au risque de me répéter : très bon chapitre !
Loin de la "violence" des deux derniers, on en apprend un peu plus sur les ambitions des Altmers.
Même à travers des scènes qui peuvent paraître plates et ennuyeuses (ouais, la politique c'est pas mon truc), tu arrive à donner au lecteur l'envie de lire et de savoir si oui ou non Anyanan gagnera.
Comme d'habitude j'attends la suite avec impatience !
Merci beaucoup du soutien
J'aime pas le titre du chapitre
Taggle
Bon chap
Sinon, c'est quoi une roukerie ?
Et le nom d'Anyanan est... comment dire ? Anormal pour un Altmer.
Roukerie = lieu où l'on élève des corbeaux, dans GOT.
Comme je reprend le même type de système de communication, je reprend le nom.
J'aurais peut être du préciser.
Quand au nom, ... zut
Navré, j'étais bien parti pour une suite, mais en fait, trop crevé.
Demain
Chapitre 40 : Dans les sables mouvants
Morrowind, Longsanglot, 4 Atrefeu au soir.
Kalaïn contempla avec un goût saumâtre dans la bouche une patrouille Indoril le croiser dans l’un des couloirs du vaste palais de Longsanglot. Leurs armures dorées rutilantes, leurs crêtes ostentatoires, leurs faux masques en chitine, ainsi que leurs larges épaulières tranchaient, pour Kalaïn, singulièrement avec les lieux, qui avaient toujours représenté pour lui le pouvoir Hlaalu. Néanmoins, les Ordonnateurs ne faisaient que revenir à une place qu’ils avaient occupée pendant trois milles ans.
Les soldats Indorils le regardèrent fixement pendant qu’ils se croisaient. Dissimulés derrière leurs casques, leurs visages étaient masqués à Kalaïn. Ils imaginaient malgré tout sans peine leurs expressions méprisantes, leurs regards chargés de dédain. La plupart des Indorils se comportaient en parfait Cendrais, racistes et extrémistes jusqu’au bout des ongles, même si la plupart n’appartenaient pas du tout à cette peuplade venue de Vvardenfell.
Kalaïn jeta un regard vers ces deux gardes du corps. Lourdement vêtu de leurs armures écarlates, ils suivaient le général comme son ombre, la main constamment à proximité de leurs épées, prêt à abattre quiconque s’attaquerait à lui. Ils lui avaient juré fidélité, remplaçant ainsi leurs deux prédécesseurs, l’un mort contre les deux Lames, l’autre blessé. Deux guerriers Hlaalus surentrainés. Malgré cela, Kalaïn ne leur faisait pas confiance. Il ne faisait confiance à personne.
Depuis l’enterrement, les Indorils faisaient peu à peu main basse sur tout le pouvoir en Morrowind, à coup de vols, de corruption, de meurtres. S’ils camouflaient tout cela en pointant du doigt des agissements des espions Lames, Velnor n’était pas dupe. Et il ne souhaitait en aucun cas être le prochain sur la liste.
Il bifurqua dans un nouveau couloir, talonné par ces deux gardes. La salle de réunion du Conseil Provisoire n’était désormais plus loin, et le Dunmer saurait bientôt la cause de cette subite convocation. Pour la première fois, il allait faire face avec les trois Elfes qui dirigeaient Morrowind depuis la mort du Roi, et il comptait bien en profiter pour sonder leurs intentions, et leurs faiblesses. Il manœuvrait désormais avec une épée constamment suspendu au-dessus de sa tête, prête à l’abattre au moindre faux mouvement.
Il arriva enfin à destination. La fameuse salle n’était autre que celle qui servait auparavant de salle de réunion entre le Roi et ses conseillers, ainsi que son état-major. Le garde le salua, tandis qu’il y pénétrait. Les lieux étaient faiblement éclairés, uniquement par deux chandelles posées sur longue table, derrière laquelle se trouvaient les trois Conseillers. Ralyn Telarys l’Indoril, Zainat Farano le Telvanni, et Dranis Neleren le Hlaalu. Ce dernier l’accueillit avec un sourire, le genre qui donnait à Kalaïn l’envie de lui ouvrir les entrailles. Contenant tout son dégout, il se plaça devant eux, et constata qu’il n’était pas le seul à avoir été convoqué. Gilvas Nelodren, commandant des armées Indorils, était aussi là. Malheureusement pour les nerfs de Kalaïn.
-Bien, commença Dranis avec sa voix suave, bienvenue à vous deux.
Gilvas s’inclina lentement, alors que Kalaïn se contenta d’un bref signe de tête. Il était incapable de jouer la comédie au point de révérer ce conseil fantoche. Dranis lui lança un regard indéchiffrable, puis continua :
-Après de longues discussions, nous avons décidé de la marche à suivre concernant la guerre contre les Lames. Nos alliées de l’Empire vont avoir besoin de nous pour exterminer ces rebelles, c’est pourquoi nous allons vous envoyer, d’ici quelques semaines, voire quelques jours, en Cyrodiil, pour appuyer leurs troupes.
Le Conseiller laissa ses paroles faire leur effet sur les deux officiers, puis reprit :
-Toujours en accord avec mes deux autres confrères du Conseil, j’ai l’honneur de vous confier le commandement de nos troupes, Kalaïn. Toutes nos troupes, ajouta-t-il en insistant.
-Laisser mes Indorils à ce mollusque Hlaalu ? C’est hors de question !, protesta Gilvas, dont le teint avait viré au rouge noireâtre.
Kalaïn faillit lancer une réponse cinglante, mais Dranis le devança :
-Jusqu’à preuve du contraire, Gilvas, vous êtes sous NOS ordres. Pas sous les votres.
L’Indoril regarda son interlocuteur, le visage crispé, avant de lancer un regard furtif vers Ralyn. Celui-ci ne laissant transparaître aucune volonté de le soutenir, l’officier ravala ses paroles, puis acquiesça difficilement.
-Kalaïn, je vous connais depuis assez longtemps pour savoir que vous ferez votre devoir avec zèle. Le général Nelodren vous assistera lors de votre campagne. Une fois que vous aurez quitté cette salle, vous avez l’ordre de réquisitionner toutes nos troupes, et de vous tenir prêt à partir à notre ordre. C’est compris ?
Velnor acquiesça calmement, goûtant avec délice son maigre triomphe sur Gilvas. Mais il n’était pas dupe. Si le Conseil l’avait nommé à ce poste, c’était uniquement pour montrer au peuple comment Indoril et Hlaalu s’entendait bien. Et Gilvas devrait certainement avoir officieusement les pleins pouvoirs pour l’évincer de force s’il ne se montrait pas assez coopératif. Kalaïn se ferait en tout cas un plaisir de l’avoir comme subordonnée.
-Sachez néanmoins que l’ordre peut arriver aussi bien dans trois jours que dans un an. Il faudra vous tenir prêt le plus vite possible, et être tout le temps en position. De plus….
Dranis se tourna vers ses deux confrères, qui l’avaient interpellé à voix basses. Les trois conseillers se mirent à converser à voix basse, obligeant les deux officiers à les regarder faire. Kalaïn en profita pour tous les examiner
Il connaissait trop bien Dranis pour savoir que le Dunmer avait érigé autour de lui et de sa vie privée un bulle protectrice infranchissable pour qui ne détenait pas d’immenses pouvoirs. Il était donc inutile de chercher à trouver un moyen de pression chez l’ex-porte-parole Hlaalu, qui de plus, se méfiait surement de lui comme de la peste, malgré ses abords accueillants.
Quant à Zainat, s’il était vraiment ce que Kalaïn le soupçonnait d’être, il était vain de chercher une faiblesse chez lui. Le soi-disant Telvanni semblait trop malin et retors pour posséder la moindre faille à laquelle Velnor ne puisse se raccrocher. Restait donc Ralyn.
D’après ce qu’il connaissait de lui, l’Indoril était un Elfe habile en négociation, mais qui n’avait pas la réputation d’être un grand prudent. Il ne devait donc pas être aussi infaillible que ses deux autres confrères. De plus, il était connu pour être un fêtard, même s’il s’en défendait fortement. Un fêtard dont certains jeux dépassaient le cadre de la bonne conduite que l’on pourrait attendre de lui. Velnor tenait donc sa marionnette. A condition de se glisser entre les pièges qui l’entouraient. L’officier commençait à en avoir l’habitude.
Ce qui ne le rassurait pas pour autant.
Bien...
Tu lis extremement vite, dis donc
Mazette ...
C'est les vacances
Donc, une suite certainement dans l'après-midi.
Enflure, moi c'est la fin des vacances.
Héhé