En fait, j'avoue que j'ai fait une erreur sur le copier-coller de Word à JVC, et que j'ai fait sauté un p'tit paragraphe et une ligne de dialogue qui devaient réveler l'identité de Barbas.
D'où ce cliffhanger de merde
Chapitre 51 : Les serres sanglantes
13 Atrefeu, Porte nord d’Anvil, minuit.
La main sur son front pour soustraire ses yeux à l’éclat de du solei, Selwen observait avec une pointe de fierté la colonne de troupes qui défilait sous ses yeux, sortant par régiments entiers de la cité portuaire plongé dans une léthargie étrange. Chacun drapé d’une cape noire pour dissimuler l’éclat de leurs armures, les soldats du Domaine marchaient au pas cadencé, arborant au bout de longues piques l’Aigle déployant ses serres.
Le commandant Altmer leva la tête, observant une sentinelle sur le chemin de ronde, qui scrutait le ciel. Il avait demandé à être extrêmement vigilant concernant tout départ de corbeau depuis la ville, pour éviter que l’adversaire ne soit prévenu de ses plans. Il avait réussi à passer plus de d’une semaine sans que personne ne soit au courant de la chute d’Anvil, il souhaitait que cela continue jusqu’à ce qu’il commence à assiéger Kvatch.
Aucun mortel n’avait réussi à s’empare de l’imposante forteresse et sa cité, situé sur une proéminence de la région. Elle ne comportait qu’une seule porte, seul point faible de des fortifications, qui se trouvait au bout d’une route sinueuse qui montait à flanc de falaise. Les hordes de démons de l’Usurpateur Camoran et du prince Mehrunes Dagon étaient les seules troupes hostiles qui avaient fait tomber la ville. Avec quinze mille hommes, il espérait en faire autant. Voire plus.
Le dernier régiment quitta la ville, et les lourdes portes de chêne plaquées d’acier se refermèrent derrière eux. Selwen savoura leur bruit sourd au moment où elles s’entrechoquèrent, puis fit volter sa monture et remonta au trot toute la colonne de soldat. Il mit une dizaine de minute à s’exécuter. Quand il arriva au niveau du groupe de tête, il aperçut Do’Jarsha, qui menait l’armée, au côté de deux porte-drapeau.
Les gardes du corps de Selwen se déployèrent autour de lui tandis qu’il prenait la direction de la colonne. Une impulsion guerrière se répandit dans son corps. Il se sentait bien.
~~~~
Douze heures plus tard.
La ville n’était plus loin. Dans deux heures, ce serait l’aube, et leur progression rapide leur avait permis de boucler les trois quarts du chemin en une nuit. Ceux qui avaient eu le malheur de les croiser avait été capturé par les éclaireurs et était saucissonnée dans une charrette. Il ne semblait pas avoir été repéré, aucuns signes dans la nuit ne semblaient montrer que leurs adversaires ne les attendaient.
Devant eux se dressait la forêt des Loups, dernière étape avant Kvatch. On la nommait ainsi en raison de l’emblème de la ville, le Loup, et du fait que c’était le dernier obstacle naturel à traverser avant d’atteindre la cité. Elle s’arrêtait à un kilomètre de la cité, et la route qui la traversait faisait le tour de la colline pour prendre la route à flanc de falaise. Il était auparavant possible d’emprunter une pente douce qui montait de la forêt jusqu’aux remparts Est de la ville, mais l’endroit était rempli de pièges et, surtout, à découvert.
Confiant, Selwen attendit le retour des éclaireurs qui inspectaient les abords de la forêt. Toute son armée patientait derrière lui. Les cavaliers Altmers faisaient des allers retours à la lisière des bois, scrutant les ténèbres des arbres. Enfin, l’un d’eux, après qu’ils se soient réunis, cavala jusqu’à Selwen.
-C’est bon, mon commandant.
Il lui adressa un bref signe de tête, puis leva le bras, et donna l’ordre à son armée de le suivre, pour emprunter la route de la forêt.
Bien plus tard, il regretterait d’avoir fait confiance à ses éclaireurs.
Ils avaient fait deux cent mètres à peine dans la forêt quand les premières flèches fauchèrent ses hommes. Leur cris d’agonie arracha Selwen de ses rêves de gloire, et le ramena à la réalité. Il tourna la tête, et vit l’horreur.
Ses soldats gisaient déjà pour la plupart à terre, criblés de flèches, alors que des hommes en armes surgissaient de la forêt qui bordait la route pour les achever et tuer les derniers encore debout. Une flèche traversa la cuisse droite de Selwen et le cloua à son cheval, qui fit une ruade. L’Altmer s’agrippa tant bien que mal à sa monture, et lui fit faire demi-tour. Il s’élança au galop au milieu des cadavres, donnant des coups d’épée çà et là pour se frayer un chemin parmi ses adversaires.
Il aperçut Do’Jarsha devant lui, qui avait rassemblé une dizaine de cavaliers et venait à son secours. Il leur hurla de sonner la retraite, et une note sourde s’éleva dans la nuit. Partout autour de lui, ses hommes gisaient, mort ou agonisant, piétiné par des ennemis en fureur. Malgré leur embuscade qui témoignait d’une discipline remarquable, Selwen n’aperçut aucun signe distinctif sur ces soldats qui attaquaient ses troupes. Se laissant guider par son instinct de survie, il réussit enfin à quitter la forêt.
Partout, ses hommes tentait de fuir tandis qu’ils étaient assaillis de toute part, même hors de la forêt. L’herbe qui bordait la route était teintée d’écarlate, et des cris de rage et de douleurs s’élevaient de tous les côtés. Le cor ne cessait de sonner la retraite dans la nuit, mais n’arrivait pas à se faire entendre dans le vacarme apocalyptique qui régnait. Selwen hurlait à ses hommes de fuir, mais la plupart étaient éventré avant d’avoir pu faire cinq mètres. Maudissant leurs meurtriers, il se résolut à fuir lui aussi.
Il galopa avec Do’Jarsha et les autres cavaliers au milieu du carnage, tentant au passage de faire rompre le combat à ses hommes et d’en sauver certain. Finalement, les combats autour de lui se firent plus rares, et il ne galopait bientôt plus qu’au milieu d’Elfes qui se repliaient. Il tourna sa monture, et regarda derrière lui, là où l’embuscade avait eu lieu. Une plainte s’échappa de sa poitrine.
L’immense majorité de son armée venait de périr.
Wait...What ?!
J'avais même pas vu qu'un nouveau chapitre était sorti...
Bref ! Content que les "jaunes" prennent un peu cher
Malgré tout, je ressent une petite pointe de compassion pour ce brave Nelwenn et ce pauvre Do'Jarsha
Je regrette un manque d'information sur les hommes embusqués, et le "combat" se passe peut-être un peu vite et de manière trop brusque (le chaos arrive assez rapidement, beaucoup d'hommes meurent en peu de temps) mais ! Ça reste très bien, j'adore ton style d'écriture et ça fait plaisir de lire une fic qui n'est pas délaissée
En attendant la suite !
Je prend note pour la rapidité. J'essaierais d'allonger un peu la prochaine fois.
Je précise que le manque d'info sur les hommes masqués est normal, par contre, le reste que tu mentionne, ça, j'approuve.
Les Altmers sont dans la merde et tant mieux ! /
Chapitre 52 : L’autre
14 Atrefeu, Palais de Longsanglot
-Trois milles cavaliers venus de Blacklight, cinq milles fantassins venus de Coeurébène, et, quatre cents conjurateurs venus de Port Telvanis. En tout, nous avons…
-Cinquante mille soldats, ça va, je sais compter, soupira Kalaïn, coupant son aide de camp.
Celui-ci releva les yeux vers son supérieur hésitant. Le général Dunmer y lut une sorte de crainte, d’appréhension par rapport à ce qu’il allait dire. L’Elfe qui lui faisait face était bien trop timide pour être son adjoint. Il allait falloir en trouver un autre. Encore.
Entre ceux qu’il ne jugeait pas fiable, ceux qu’il soupçonnait d’être à la botte des Indorils, ceux qu’il ne pouvait tout simplement pas sentir, et ceux qui n’avait pas la carrure, Kalaïn avait renvoyé une vingtaine d’aide de camp en deux semaines, parfois plusieurs par jour. Néanmoins, cela avait le mérite d’ennuyer Dranis Neleren, qui vérifiait personnellement chacun de ceux qui côtoyait Kalaïn, et le général Dunmer ne crachait pas sur ce petit plaisir.
-Sortez.
-Pardon ?
-SORTEZ !
L’aide de camp tourna les talons précipitamment, et se rua dehors, claquant la porte au passage. Kalaïn récupéra le papier qu’il avait laissé chuter par terre, et le brula sur l’une des torches qui se trouvait sur l’une des murs de pierre verdâtre de son bureau. Ce qui restait du papier s’effrita en tombant sur le sol, répandant des cendres sur le tapis rouge.
Le général n’y prêta même pas attention, et s’effondra sur sa chaise, las de toute l’agitation qui régnait autour de lui. Depuis qu’il rassemblait l’armée Dunmer aux portes d’Almalexia, il était sans cesse sollicité par des sous-fifres du Conseil, de l’état-major Indoril, ou des diverses personnes concernées par ce mouvement de troupe, et leurs bavardages incessants sur des sujets futiles avaient terrassé en quelques jours sa patience. Heureusement, il allait pouvoir se changer les idées. Un mince sourire se dessina sur ses lèvres.
Quelqu’un toqua timidement à la porte du bureau, et sans même attendre de réponse, rentra dans le bureau. Kalaïn reconnut avec plaisir le visage du Conseiller Ralyn Telarys. Celui-ci, après avoir observé toute la pièce, la mine inquiète, s’approcha précipitamment de la chaise en face du bureau où était assis Velnor.
-Toujours aussi poli à ce que je vois, railla-t-il.
-Ne jouez pas les fiers, Velnor. Si on me voit traiter avec vous…
-Quoi ? Un Conseiller n’a plus le droit d’examiner le travail de l’un des généraux du royaume ?
Ralyn fit une moue inquiète. Kalaïn constata que le Conseiller était aussi lâche que ses mœurs étaient dissolues. Tant mieux. Il allait pouvoir le mener par le bout du nez pour savoir ce qu’il voulait.
-Alors … qu’est-ce que vous avez à me dire sur vos deux joyeux compagnons ?
Le Conseiller observa d’un œil louche les murs et la porte, puis rapprocha sa chaise du bureau, au plus près possible. Il posa ses mains sur sa table, agité de tremblements. Kalaïn crut qu’il allait faire un arrêt cardiaque devant lui. D’une voix blanche, le Dunmer commença :
-Et bien, concernant Dra… Dranis, je n’ai… rien.
L’Elfe baissa la tête piteusement. Son interlocuteur commença à s’étonner sérieusement de la lâcheté du Conseiller, et mit un peu de temps avant de réagir. Ralyn releva la tête, hésitant. Il eut juste le temps de voir le poing de Kalaïn lui percuter la bouche, et il bascula sur le sol. Il porta la main à sa blessure, et réprima difficilement une plainte. Le général Dunmer l’agrippa par le col de sa tunique.
-Que ce soit clair. Je ne peux pas trop vous abimer, ce serait suspect. Donc la prochaine fois, c’est la strangulation. C’est compris ? Ensuite, je vous conseille d’avoir d’autre chose à me dire sur Farano. Je vous écoute.
-Il.. il, commença Ralyn, vient de Port Telvanis. C’est un Telva… Telvanni, et … c’est lui qui domine au Conseil. Dranis ne cesse d’être d’accord avec lui, et moi…
-Vous êtes trop lâche, ou trop corrompu, pour protester, acheva Kalaïn. Ensuite ?
Les yeux de Ralyn roulèrent dans leur orbite. Il paraissait complètement terrifié par ce qu’il faisait, encore plus que par Kalaïn. Celui-ci, d’une pression sur le cou, l’invita violemment à continuer.
-Et bien… Il lui arrive de… disparaître... dans les sous-sols. Parfois, on le voit traverser la cour, et disparaître dans l’escalier des geôles, et impossible de le retrouver ensuite. Et… et Gilvas… est complètement à ses pieds. Il ne m’écoute même plus.
-Ca peut se comprendre. Rien d’autre ?
-Non… non, je vous jure.
Kalaïn le repoussa violemment sur le sol. Cet imbécile ne savait rien du tout, et était déjà terrifié de ce qu’il faisait. Sa seule source d’information ne lui apportait que des renseignements vagues, on incomplets, rien de probants. Pendant qu’il réfléchissait, Ralyn profita de son inattention pour quitter la pièce précipitamment.
Kalaïn se releva, découragé. Il allait bientôt quitter Almalexia, sans rien savoir de plus de ce qui se tramait. Ralyn était un lâche, Dranis et Farano demeurait insaisissable, et il ne pouvait compter sur aucun soutien. Il contempla la cour, au dehors. Des patrouilles de gardes sillonnaient l’espace, scrutant chaque recoin. La sécurité ne s’était toujours pas relâchée. Accaparée par son observation, il n’entendit pas la porte s’entrouvrir dans son dos, puis se refermer immédiatement. Un moment s’écoula, puis il se retourna.
Il repéra immédiatement le papier qui se trouvait juste devant sa porte. Il s’en approcha, curieux, les sens aux aguets. Sa main tremblait presque quand il saisit le papier. Il le déplia, et lut son maigre contenu, tendu.
« Kalaïn + Régicide
Pas si ennemis que ça.
Que donneront les Indorils pour savoir ça ?
L’autre »
L’autre. Kalaïn et le Régicide. L’auteur voulait sans doute parler de sa rencontre avec les deux Lames et Barenziah au sud de Veranis, lorsqu’il rentrait de Blacklight. Et l’autre… Pas Dranis, il aurait été trop heureux de lui expédier une trentaine de garde pour ramener sa tête. Non, l’autre, c’était le seul de ses gardes qui avait survécu.
Kalaïn sortit en trombe de son bureau.
Si je mets plusieurs jours à me rendre compte qu'un chapitre sort, ça va pas le faire
Globalement mon avis reste le même sur ton texte, j'aime ! Je peux pas dire grand chose de plus, je m'y connais pas trop en politique Dunmer (oui, je suis de ceux qui n'ont pas encore joué à Morrowind, chose que je rattraperais une fois les dlc de Skyrim terminé )
Continue comme ça, c'est très bon !
Oh, tu sais, ce n'est pas extrêmement compliqué.
En gros, Indoril,Telvanni, Redoran, Hlaalu sont les quatres maisons principales.
Les Hlaalus avaient le pouvoir, et sont plutôt favorable à l'Empire.
Les Indorils aiment pas trop l'Empire, pour diverses raisons.
Voilà
Chapitre 53 : Le Paria
Gêoles de Solitude, 15 Atrefeu
Un mince rayon de lumière filtrait à travers la maigre lucarne, découpé par des barreaux d’acier couvert de mousses et de pourriture. La cellule était plongée dans la semi-obscurité, et seul le mouvement paresseux de ce rayon au travers de la lugubre pièce au fil de la journée constituait les mouvements visibles. Une masse sombre était étalée dans un coin, immobile. Quoique, si on l’observait plus attentivement, un mince mouvement régulier l’agitait.
Un raclement métallique résonna dans la pièce, délogeant la chauve-souris qui dormait au plafond. Ne trouvant pas de sortie valable, elle se contenta de voler frénétiquement dans la pièce, tandis que la porte de celle-ci s’ouvrait dans un grincement suraigu. Une silhouette en armure rentra dans la pièce, observa celle-ci dans tous ses recoins, puis s’approcha de la masse sombre. Un ordre claqua, sans réponse. L’homme en armure donna alors un violent coup de pied sur la masse, qui s’ébranla tandis qu’un cri de douleur s’élevait, suivi de nombreux jurons.
-Il est réveillé, Commandant.
-Merci soldat, vous pouvez sortir.
Celui qui s’était ainsi exprimé rentra dans la lugubre salle, tandis que la porte se refermait derrière lui dans l’habituel raclement métallique sonore. Il s’approcha de la masse sombre, et l’observa d’un œil sévère. Elle s’anima lentement sous ses yeux, et leurs regards se croisèrent :
-Oh. Atticus.
-Andrean, répondit le nouveau venu d’une voix sombre.
Andrean se releva difficilement, s’appuyant aux murs de pierres rêches, pour se mettre au niveau du Commandant des Lames. Il manqua de chanceler, peu habitué à se tenir debout après les heures qu’il avait passé étaler dans le coin de cette cellule. Enfin, après quelques vacillations, il réussit à se tenir debout. Presque. Après avoir contemplé ces efforts, Atticus commença :
-Vous allez sortir d’ici. Je vous emmène avec moi en Cyrodiil.
-Vraiment ? Enfin, une bonne nouvelle, réagit Andrean.
-En tant que prisonnier destiné au billot.
-Un peu moins bonne, finalement, grogna le prisonnier en se laissant glisser au sol.
Après avoir cherché des yeux un support, Atticus se rendit à l’évidence, et se contenta de rester debout, tandis qu’Andrean était agenouillé au sol. Le vieil homme regarda le soleil par la lucarne à moitié condamnée.
-Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que vous réintégriez l’armée sans souci ? Si ?
-Vous n’avez pas de preuves de ma culpabilité…
-Et vous n’en avez pas de votre innocence, contra Atticus.
-Présomption d’innocence ?, tenta Andrean.
-Pardon ?
-Non, rien, je trouvais que ça sonnait pas mal.
Atticus s’approcha de lui, et s’agenouilla pour le regarder droit dans les yeux. La Lame déchue releva les yeux, attendant ses mots :
-Entre nous, commença le commandant, je ne pense pas que vous ayez tué le roi. Affaire de cran, de courage…
-C’est gentil, souffla Andrean entre ses dents.
-Malheureusement, la population dehors ne pense pas exactement pareil. Avouez que « Régicide », ça sonne fort, quand même.
Devant l’absence de réaction de son interlocuteur, le Commandant se releva, et se dirigea vers la porte. La chauve-souris qui ne faisait que voler en tournoyant au plafond se rua dehors quand le battant s’ouvrit. Atticus franchit le seuil, et fit un signe au soldat en faction de refermer.
-Attendez !
Le vieil homme se retourna, les sourcils relevés. Andrean se redressa, toujours difficilement, et s’approcha en claudiquant de la porte. Le soldat lui pointa sa lance sur le torse, l’obligeant à s’arrêter à quelques mètres de celle-ci.
-Cela fait deux fois que je me trouve dans une cellule comme celle-ci. Faire tout un trajet dans une cage ne me réjouit guère.
-Quoi. Vous voulez un carrosse ?
-Non, mais plutôt…Il peut s’en aller ?, demanda-t-il en pointant le soldat en faction.
Malgré l’air choqué du factionnaire, Atticus le congédia d’un geste au loin. En réprimant difficilement une exclamation outrée, il s’éloigna d’un pas rageur dans le couloir. Le Commandant dévisagea Andrean d’une œillade sévère.
-Continuez.
-Pourquoi pas une réintégration officieuse dans l’armée ?
-Vous rigolez ?
-Oui, j’ai un excellent sens de l’humour, comme vous le voyez.
Devant la face impassible de Nowen, Andrean préféra continuer tout de suite.
-Après tout, je ne peux pas aller bien loin. Les Pénitiens veulent me tuer, vous aussi, les Dunmers aussi, Lenclume se fera un plaisir de me livrer au plus offrant…. Je pourrais vous aider, j’ai bien connu les Pénitiens.
-Et votre ami Enquillus est chargé de la protection de la cité Impériale. C’est un bon argument…
-Vous pourriez aussi m’utiliser comme… chair à canon, qu’on envoie accomplir les sales besognes. Si je suis pris, ils me tueront de suite, personne n’imaginera que vous envoyez le « Régicide » en mission.
Atticus caressa pensivement sa barbe blanche, son visage tiré par la fatigue faiblement éclairé par la lumière blafarde et agité par des tics nerveux symptomatiques de sa réflexion.
-Il faudra quelqu’un pour prendre votre place…
-Vu le nombre de mendiant qui traine, il suffit d’en prendre un barbu et qui me ressemble. Il sera nourri, à peu près logé, et… pas blanchi, pas ça….
-Elisif m’a prévenu qu’elle tuerait un mendiant à votre place sur la place publique si jamais il y avait un problème avec vous, comme la mort, la capture, etc…
-Et ?
-Vous risquez d’avoir la mort d’un voire deux mendiant sur la conscience.
Andrean réfléchit un instant, puis soupira :
-Au point où j’en suis….
-J’aviserais, trancha Atticus. Je vous souhaite une bonne fin de séjour.
Enfin on revoit ce cher Andrean !
C'est pas que je n'aime pas les autres personnages, mais celui-ci me plait particulièrement
Sinon, que dire appart que ce court passage me plait beaucoup (bah oui, on parle quand même de la survie du pauvre bougre) et que j'aime toujours autant ton style...ah si ! Cette fois j'ai pas loupé le coche, j'ai pas mis trois jours à me rendre compte qu'un nouveau chapitre était sorti
Tu t'améliores
Très bon chapitre ! Perso, j'ai eu l'impression de voir la scène de Tywin Lannister en train de bolosser ses hommes dans le chateau d'Harrenhal /
Ca n'a quasi aucun rapport mais bon
Bon, comme vous l'avez vu, pas de suite depuis une semaine.
Normal, j'étais en vacance.
Néanmoins, je m'y remets a partir de demain, avec toute la trame posée et finie définitivement.
Cool ! Une suite
Je ne sais plus, mais une fois, tu as déjà mentionné cette fameuse légion Fantôme ?
Erf... non, me semble pas.
Pourquoi ?
Juste comme ça, j'ai cru me souvenir d'un passage où on mentionnait quelque chose de mystérieux qui passait par là et par là.
Sinon, bon chapitre qui installe une ambiance de mystère via le journal et qui inaugure une autre trame, plus axée sur l'infiltration.
C'est possible que je l'ai déjà évoqué, mais sous ce nom là, me semble pas.
J'vais bouffer, j'te dirais après.
ok, ok