Ah oui, tu parles de la Première Légion en général.
Oui, elle, j'en ai déja parlé.
Enfin, de sa disparition j'veux dire
Cool, une suite !
J'aime bien le mystère que tu mets en place à chaque fois, on se demande qui a pu faire ci ou ça, pourquoi est-ce que ça s'est passé, etc...
Par contre, je me permets de faire une petite remarque : Drell agit un peu trop comme une personne "moderne", il se la joue un peu trop cow-boy antihéros
Après, c'est peut-être que moi que ça dérange
Ah, et petite question : est-ce qu'il y aura des Argoniens importants ?
Vas-y, précise un peu sur Drell, que je vois exactement ce que tu veux dire, et que je vois ce que je peux corriger en détail, stp
Pour les Argoniens, peut être pas dans celle-ci, mais dans la suite, c'est sur.
Bah pour commencer, j'ai trouvé les quelques expressions qu'il utilise un poil moderne
Après, je l'imaginais plus en mec sombre et mystérieux, c'est sûrement pour ça que je trouve qu'il y a un truc qui colle pas
Cool, enfin des vrais personnages :troll:
En parlant de personnages, je me permets d'avouer un doute
J'ai l'impression que la plupart des persos ( Aerin, Drell,... ) sont... comment dire, transparents. En fait, j'ai l'impression que je peux pas les approcher encore plus, qu'il y a une sorte de mur de glace.
Peut-être est-ce dû au fait qu'on ne les connaît pas assez pour davantage les apprécier, je sais pas. Pourtant, on voit bien à travers leurs yeux. Comme si c'étaient des sortes de robots auxquels on se contente seulement d'assister à leurs actions.
Après, c'est pas une critique, juste une pensée que j'avais depuis quelques temps
Peut-être il faut les rendre plus " humains " ?
Genre neurone ?
Je vois ce que tu veux dire.
J'ferais un peu plus gaffe à l'avenir.
En fait, j'essaie de le faire mystérieux, mais pas vraiment sombre. Plus cynique. Mais c'est vrai que j'ai été un poil trop moderne.
Merci
Roch : Ca, c'est un peu normal. Maintenant que le bordel sans nom est passé, on va plus rentrer sur leur personnalité à eux.
Ils ont tous une fiche sur un fichier Word, avec leur BG.
C'est vrai que je le vois plus avec un côté cynique que provocateur
En passant, ta fic me donne envie d'écrire à nouveau !
Ah, d'accord, tu me rassures
C'est juste qu'en 55 chapitres avec pour l'instant 6 persos principaux, j'ai pas eu trop le temps.
Mais maintenant que chacun va va être plus... solitaire, je vais me charger de les étoffer.
C'est ça que j'aime surtout dans tes fics ; l'aspect stratégique, coordonnée des guerres que tu fais. Tu les présentes sous une dimension plus humaine et plus stratégique, à la manière d'un Total War.
Très bon chap, comme d'hab.
" son père, mort il y a des années de cela, lors de la bataille navale de Stros M’Kai. "
C'est Drell le père, hein ?
Hmmmmmm
Est tu sur de ce que tu avance, jeune padawan ?
Ah ah
Malgré le fait que je ne sois pas un grand fan des Altmers, l'état de ce brave Selwen le rend plus...humain ?
A côté de ça, on voit que tu maîtrise le sujet quand tu parle du déroulement de cette fameuse "Guerre du Régicide"
C'est fou comme un simple complot peut activer des dizaines d'engrenages
Bref, j'aime toujours autant suivre ton oeuvre, et j'attends la suite avec impatience (en espérant revoir Valerian ou Aerin ) !
Pour te répondre plus précisément Roch, relis le chap ou Drell apparaît pour la première fois, tu verras bien.
Merci Moulin
Chapitre 56 : Les Aieux .
Leyawiin, 19 Atrefeu
-Ouvrez les portes.
Un raclement métallique strident résonna sur l’eau, tandis que les deux lourds battants de la porte pivotaient lentement sur leur gond, accélérant le débit de la Niben et faisant légèrement reculer le vaisseau Altmer qui attendait devant. Une clameur s’éleva de son pont, tandis que les rames se dépliaient sur ses flancs et battaient les flots pour mouvoir le bâtiment. Une trompe sonna.
-J’ai fait ma part du travail. Faites la vôtre, désormais.
Nayliin observa d’un œil neutre l’Impérial qui lui faisait face. Positionné sur l’un des tours qui encadraient la porte qui venait de s’ouvrir, les deux hommes avaient une vue parfaite sur la file de navires de guerre qui s’étendaient sur des lieux depuis Leyawiin jusqu’à la haute mer. Un peu plus bas, sur le mur d’enceinte auquel appartenait la tour, une jeune femme faisait face au vide, une arbalète pointé sur le dos. Des larmes coulaient sur ses joues depuis ses yeux rougies, et elle tremblait de tout son être. Le Seigneur Altmer leva un bras.
L’arbalète s’abaissa, et la jeune femme se laissait tomber en arrière, laissant éclater les sanglots qu’elle avait retenu en arrière tandis qu’un soldat Elfe la rattrapait sur le chemin de ronde.
-Merci, lâcha entre ses dents l’Impérial.
-Vous avez fait votre devoir, Comte. Inutile de vous fustiger d’avoir ouvert deux portes alors que votre famille était sous ma menace, répondit Nayliin sans détourner le regard de ses bateaux. Je l’aurais de toute façon forcé, mais cela m’aurait pris au moins deux jours.
-Vous considérez que ma fille vaut deux jours ?
L’Haut-Elfe planta ses yeux d’acier dans ceux du Comte de Leyawiin, et observa un instant le visage dur et fermé de son ancien adversaire et désormais prisonnier.
-Aucune vie n’a de prix. Mais la gloire du Domaine non plus.
L’Impérial eut un rire nerveux, mais ne dit rien. Les deux hommes s’affrontèrent un instant du regard, puis deux soldats Altmers saisirent le comte par les épaules et l’emmenèrent loin du seigneur Elfe. Celui-ci se reconcentra sur le défilé de navires qui avaient lieu devant ses yeux, puis tourna la tête vers la cité.
Tout autour flottaient les étendards du Domaine, tandis que des patrouilles de soldats dorés parcouraient les rues et les chemins de rondes. La garnison, surprise, s’était rendu et Leyawiin n’avait pas constitué un véritable obstacle à son attaque. Mais Nayliin s’attendait à une autre paire de manche en assiégeant Bravil, qui ne tomberait certainement pas toute seule. Si Leyawiin barrait littéralement la Niben puisque construit à côté et par-dessus, Bravil constituait un obstacle stratégique majeur, pour une raison simple : n’importe quel navire passant sur la Niben au niveau de Bravil sans autorisation était impitoyablement coulé, sans aucun coup de semonce.
C’est pour cela que Nayliin partait avec une force terrestre pour prendre la ville par voie terrestre, et ouvrir la voie de la Cité Impériale à sa flotte. Un coup direct dans le cœur de l’Empire, qui ne pouvait rivaliser avec lui sur mer. Il espérait que, de son côté, Selwen parviendrait à prendre Kvatch. Il avait peur d’avoir confié une mission trop complexe à ce jeune Elfe qui n’avait encore jamais connu de guerre en tant qu’officier.
~~~~
Sentinelle, 26 Atrefeu au soir
-Vous en êtes sur ? Je veux dire…. aucun échec ne sera envisageable.
-Cessons de tergiverser. La majeure partie de la milice est avec nous. La population suivra sans problème.
-Penald n’est pas un idiot. Il comprendra vite que la ville se soulève.
-Il est déjà trop tard pour lui. Il n’a plus aucun soutien.
-Vous voulez dire que … ?
-Ne soyez pas naïfs. Pourquoi user de la dague quand l’or est là ?
- Bien… Allons-y.
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-Mon roi, mon roi !
Penald se réveilla, l’esprit encore à moitié plongé dans ses rêves de batailles âpres et glorieuses. Il entrouvrit difficilement les yeux, et sursauta en voyant le visage de son chambellan, terrifié, qui le secouait pour le réveiller. Il voulut d’abord le châtier pour tant d’impudence, puis pensa que ce trouillard ne ferait pas une telle chose si la situation n’était pas extrêmement grave. Il se redressa sur son matelat.
-Qu’y a-t-il, Azzan ?
-Regardez, toute la ville est…
Le chambellan pâlit encore plus encore plus en regardant par la fenêtre ce qu’il tentait de décrire. De là où il était, Penald, souverain de Sentinelle et du royaume de Lenclume, ne voyait rien, mais une lueur orangée se reflétait sur les murs de sa chambre. Il se leva d’un bond, et se précipita à la fenêtre.
De là où il était, la ville était en ébullition. Des feux brûlaient un peu partout, en particulier dans les quartiers riches de la ville, où vivaient la plupart de ses soutiens politiques. Les rues étaient envahies par une foule vindicative, qui progressait vers le palais, autour duquel était déployée une maigre ligne de fantassins.
-Où est la milice ?, demanda-t-il en continuant de fixer ce triste spectacle.
-Justement, sire, elle ne répond pas à l’appel.
Penald n’avait pas besoin de plus. Il saisit de quoi s’habiller, et s’empara de son épée et d’un fourreau. Néanmoins, la peur se lisait sur ses traits, et ses gestes étaient mal assurées. Il peinait à boucler son ceinturon, quand la porte de sa chambre s’ouvrit. Un Rougegarde en armure s’y tenait, les traits fermés. Avec un soupir de soulagement, le souverain reconnut son oncle, le commandant de la garde du palais et de la milice.
-Wayn, enfin.
-Votre Grâce, il vous faut fuir. Maintenant !
Penald ne pipa mot, et se précipita au dehors, planta là son chambellan pétrifié. Le roi marchait d’un pas précipité, suivit de près par Wayn et deux autres soldats Rougegarde. Leurs armures étaient recouvertes de draps rouges, et un observateur peu avisé aurait pu les croire vulnérable. Bien au contraire, les draps ne faisaient que cacher une armure de plate et un long cimeterre Alik’r.
-Nous fuyons par les souterrains ?, demanda Penald d’une voix tremblante.
Wayn lança une œillade méprisante à son neveu, ne supportant pas sa couardise alors qu’il se prétendait brave et courageux, rêvant sans cesse de batailles qui le couvriraient de gloire. Il reprit vite son masque de déférence lorsque le souverain se tourna vers lui, et répondit d’une voix calme :
-En effet. Les révoltés entourent la ville, excité par ces foutus Aieux.
-Je n’ai jamais pris les souterrains…
-Il y a un début à tout. Venez.
Le commandant Rougegarde saisit son roi par l’épaule, et le guida aux travers des couloirs envahis par des domestiques paniqués. Les rares gardes qu’ils croisaient se joignaient à eux, et le roi se trouva bien vite entouré par un groupe de soldats, ce qui le rasséréna complètement, et il bomba le torse, s’attirant un nouveau regard mauvais de son oncle. Enfin, ils arrivèrent devant un mur qui leur barrait la route, où trônait un large portrait d’un des ancêtres de Penald, Lhotun.
-Allez-y, Votre Grâce.
-Ah oui. Alors…
Le souverain prononça un mot incompréhensible, et le tableau s’ouvrit en deux, révélant un souterrain éclairé par une série de torches au mur. Classique. Le groupe s’y engagea, et le tableau se referma derrière eux, faisant disparaître les dernières traces de leur passage ici.
Ils marchèrent pendant plusieurs minutes, dans un silence de plomb. Enfin, ils débouchèrent dans une salle un peu plus sombre que le couloir. Les gardes se placèrent autour du roi, prêt à le défendre, tandis que Wayn se glissait derrière lui.
-Que se passe-t-il ?, demanda Penald, dont l’assurance avait largement baissé.
-Ce n’est pas normal, il devrait y avoir un groupe de soldats ici…
Alors qu’il s’exprimait, des guerriers sortirent de l’ombre, épée tirée. Les gardes du souverain tirèrent leurs cimeterres, et se placèrent en position défensive. Les deux groupes de soldats se firent face, tendus. Un homme en habit de notable s’avança vers le cercle de soldats.
-Je vous conseille de vous rendre, Roi Penald. La ville nous est acquise, tout comme la milice.
-Allez-vous faire foutre, connard d’Aieux. Un souverain Couronne ne courbera jamais l’échine devant un chien comme toi.
-Dommage.
Le Rougegarde recula derrière les guerriers, qui s’approchèrent un peu plus du cercle et du souverain de Lenclume. L’un d’eux cracha par terre, devant l’un des gardes, qui répliqua par un geste du doigt sans équivoque. Alors que l’affrontement était tout proche, Wayn hurla.
-Maintenant !
Penald eut un sourire en voyant ses soldats se mouvoir, pour le défendre lui. C’est alors qu’il ressentit une douleur au niveau des genoux tandis qu’il s’effondrait sur le sol. Devant lui, trois de ses gardes s’écroulèrent, non pas abattu par leurs adversaires, mais par leurs propres camarades. Une lame courbée se posa sur sa gorge.
-Wayn, que se passe-t-il ?
-Il se passe, Penald, que ton règne est terminé, fit celui-ci d’une voix sombre, tout en resserrant sa prise sur la gorge de son neveu.
-Mais, et eux ?, fit-il piteusement en désignant ses trois hommes aux sols puis les guerriers qui avaient désormais rangé leurs épée, tout comme ses propres gardes.
-Ils t’étaient fidèles. Dommage pour eux. Quant à ceux-là, ce sont des soldats Aieux, auquel je te livre. Bon courage, mon cher neveu.
Penald le contempla avec un regard horrifié, tandis qu’il était traîné sur le sol par deux de ses anciens soldats. Wayn le regarda s’éloigner dans l’ombre, implorant son pardon, puis se tourna vers l’un des gardes qui se tenait à ses côtés.
-Allez me trouver l’ambassadeur Pénitien, et signifiez lui qu’il a trois jours pour quitter la ville. Passez ce délai, je ne pourrais répondre de son sort.
Le Rougegarde acquiesça, s’inclina face au commandant, puis se précipita dans le couloir qu’ils avaient emprunté il y a peu, suivi de ses camarades, laissant Wayn tout seul dans la pièce sombre. Celui-ci eut un sourire mauvais, puis marcha lentement vers le palais.
Maintenant que j'y pense, c'est peut être pas très clair cette histoire, donc :
Aieux : http://lagbt.wiwiland.net/wikibiblio/index.php/A%C3%AFeux
Couronne : http://lagbt.wiwiland.net/wikibiblio/index.php/Couronnes