Ah, oh, d'accord.
Ca va me permettre d'illuster mes dires sur les lecteurs non-posteurs sur le Concerning.
Merci à toi aussi
Y a pas de quoi.
Seulement, si je devais commenter toutes les fics que j'ai lu, j'en aurai pour une demi-heure.
C'est vrai, je pense que ça tournerait aussi autour de cela, si je le faisais.
Parfois, quand je suis inspiré, je me lance dans un com. Mais fait vraiment que je sois inspiré
Bah c'est chiant de commentez des fois et puis pur dire quoi
Bon, allez, elle arrive bientôt.
Non m
E-E-E-Epic fail !
En fait, j'ai peur que si je me pointe avec un commentaire de deux lignes, on me prenne pour un kikoo qui n'a que faire de la fic et qui donne un avis comme ça car il n'a lu qu'à moitié.
Bon, la suite now.
Presque finie, vous inquiétez pas, elle est là dans maxi une demi-heure.
On attend.
On attend (trop)
Chapitre 42 : Intermède
Alinor, Salle du Concile, au même moment
Anyanan tapotait avec impatience sur la table de pierre circulaire, qui servait de lieu de réunion aux Conciliens. Il était seul dans celle-ci, et gardait les yeux fermés. La peau dorée de son visage était parfois agité par des spasmes nerveux, résultant de la grande réflexion qui se déroulait dans son esprit. Parfois, il ouvrait ses paupières, et grattait frénétiquement une série de mots sur une feuille griffonnée et raturée posée à plat devant lui. Puis il reprenait sa pose, et refermait calmement les yeux, comme satisfait de sa trouvaille.
Les portes de la salle s’ouvrirent discrètement, tirant le Concilien de sa méditation. Son aide Bosmer referma difficilement la lourde porte, puis trotta à petit pas vers lui. Ses joues joufflues déformée par son grand sourire indiquait clairement qu’il était lui aussi très fier de l’une de ses trouvailles. Anyanan nota avec amusement qu’il commençait sérieusement à déteindre sur lui. Encore quelques temps, et les rôles seraient inversés, pensa-t-il.
L’Elfe des bois s’approcha de lui, et s’assit sur le bloc de pierre qui lui était reservé. Il réfléchit un moment, puis commença à voix basse :
-Je crois avoir…
-Pas "je crois", le coupa Anyanan. Quand on veut faire valoir ses idées, pas de doutes. De la fermeté.
-J’ai trouvé un moyen de contrer l’amendement, se reprit le Bosmer, en insistant sur l’auxiliaire.
Anyanan fit un signe de la main, l’invitant ainsi à continuer. Toujours à voix basse, Aengvir s’exécuta :
-Son amendement n’est sujet à débat que si les renforts intègrent des soldats étrangers. Donc, oublions les soldats étrangers.
-Mmmmhhh, ce n’est pas sans fondements, mais…. On ne va pas envoyer que des Altmers sans bonne raison.
A ce moment, le sourire d’Aengvir s’étira à lui découvrir toute la dentition. Le Bosmer, les yeux pétillants, répondit :
-Oh oui, mais il se trouve qu’un soldat étranger Khajiit et un Bosmer ont malencontreusement avoué ce matin même avoir enfreint de multiples règlements avec certains de leurs camarades. De quoi remettre en doute la discipline au sein de ses corps d’armée, et donc leur participation immédiate à la campagne.
Anyanan eut un petit rire en entendant la phrase pleine de sous-entendu de son aide. Il se leva, et ébouriffa les cheveux du Bosmer :
-Attention Aengvir ! Tu deviens aussi fourbe que moi.
-La fin justifie les moyens, surtout en politique, répondit simplement l’Elfe des bois.
Une pointe de fierté se nicha dans le cœur d’Anyanan à ces paroles. Aengvir apprenait décidemment très vite, et surtout, appliquait ses enseignements avec zèle et efficacité. Il alla chercher une bouteille de vin Cyrodiilien dans le buffet mise-à-disposition des Conciliens pour les séances un peu longue, et remplit deux verres du doux breuvage sombre. Il en tendit un son aide, tout en précisant :
-Ne bois pas trop vite. Il serait dommage que tu sois saoul durant la séance.
Les deux Elfes sirotèrent tranquillement leur verres, en silence, jusqu’à ce qu’Elmar, le doyen du Concile, ne rentre dans la salle, suivi des autres Concilien qui arrivèrent au compte-goutte. Shra’Ni se présenta la dernière, talonnée par son aide qui tenait une liasse de papiers administratifs.
«La pauvre s’est chargée pour rien », pensa Anyanan en souriant intérieurement. Mieux ne valait rien laisser paraître à la Khajiit.
Une fois chacun des membres installé, Elmar prit la parole, et d’une voix troublée par une légère fatigue, commença :
-Bien, je déclare cette séance ouverte. A l’ordre du jour, l’examen d’un amendement déposée par la Concilienne Shra’Ni sur le décret traitant l’envoi de renfort au commandant Valerian, en attente à Anvil. L’amendement portait sur la répartition des rations alimentaires entra régiment Altmers et régiments étrangers. Qui souhaite s’exprimer le premier ?
D’une même voix, Anyanan et Shra’ni firent :
-Je demande la parole, Doyen.
Tous les Conciliens, Shra’Ni en tête, regardèrent Anyanan avec les yeux ronds. Elmar lui demanda, surpris :
-Mais… vous ne souhaitez pas entendre d’abord ce qu’elle a dire pour son amendement ?
-Oh si bien sûr, cela me passionne, comme vous pouvez l’imaginer, mais je tiens à dire quelque chose. Ce sera très court, rassurez-vous ma chère, finit-il à l’intention de la Khajiit qui le fixait, les yeux furibonds.
-Mmmhhh, si c’est court… allez-y alors, l’autorisa Elmar.
Anyanan fit un signe à Aengvir, qui s’avança, tout en lui expédiant un clin d’œil d’encouragement. Le Bosmer s’avança, un peu hésitant, mais son trouble s’estompa lorsque la main rassurante de son Concilien se posa sur son épaule. Une voix féline s’éleva alors :
-Un instant ! Depuis quand les aides peuvent-elles s’exprimer en séance ?
Anyanan posa ses yeux sur Shra’Ni, prenant un air faussement outré :
-Et bien ! Venant de quelqu’un qui prétend défendre les corps étrangers, empêcher un Bosmer de s’exprimer me semble assez singulier.
La réplique cloua la femme-chat, qui se rassit immédiatement, ne préférant pas faire d’autres vagues. Elmar, après l’avoir regardé d’un œil agacé, ce qui conforta Anyanan dans son sentiment d’avoir pris le dessus, invita le Bosmer à s’exprimer, tout en précisant :
-Que lui parle, ou bien le Concilien Anyanan, il en va de même.
-Merci, Doyen Elmar, fit Aengvir en s’inclinant. Je suis malheureusement porteur d’une triste nouvelle. Des soldats Bosmers et Khajiits ont avoué ce matin avoir enfreint de nombreux règlements martiaux avec certains de leurs camarades, au cours des derniers mois, et ce de façon régulière. J’ai ici le procès-verbal rédigé par leur officier supérieur.
Anyanan embraya immédiatement, souhaitant enfoncer définitivement le clou avant que son adversaire ne réagisse :
-Ceci met malheureusement en doute la fiabilité de ces régiments, et par la même occasion, leur droit à participer à sa campagne, où nous ne pouvons tolérer l’indiscipline dans nos rangs.
Un murmure d’approbation parcourut les Concilienns. Shra’Ni s’entretenait à voix basse avec son aide, visiblement prise de court. Elle se retourna, la mine cramoisie, vers Anyanan, triomphant. Celui-ci lui décocha un sourire moqueur. Elmar, désirant visiblement en finir vite, prit la parole :
-Bien, je crois que la cause est entendue. Concilienne Shra’Ni, toujours désireuse de prendre la parole ?
Le visage crispé, la Khajiit fit non de la tête, puis s’effondra sur son siège. Le Doyen continua :
-Bien. Le Concile revote le décret sur l’envoi de renfort au commandant Valerian, après examen de l’amendement sur la répartition des rations de nourriture entre régiments Altmers et régiments étrangers. Maintenant. Concilien Anyanan ?
Anyanan fit oui de la tête, imité par tous les autres Conciliens, exceptés encore Shra’Ni et ses deux soutiens. La Khajiit gardait la tête basse, et la mine défaite, ses oreilles félines pendantes. Elmar conclut alors :
-Bien. L’envoi de renforts au commandant Valerian est donc entériné. Concilien Anyanan, vous êtes en charge de l’organisation et la mise en place de ce décret. La séance est levée.
Pas mal.
J'aime bien la fourberie des deux Mers, qui l'emportent sur la Khajiit.
Dommage qu'on en apprend si peu lors de ce chapitre, mais bon, c'est pas important ( oui, c'est qu'un chapitre ).
Sinon, bulwide, bien de reprendre ma phrase ?
Les elfesconnards 1
La minou 0
Et oui je reprend les phrases et j'aime ça
Désolé de mettre tant de temps à poster la suite, mais je traîne une petite maladie assez chiante.
Demain, ou jeudi, je pense, pour la suite.
Chapitre 43 : Baroud d’honneur, partie 2
Rivebois, 5 Atrefeu, début de soirée.
Aerin contempla la colonne de soldat qui arrivait au loin. Des étendards flottaient au vent, des torches illuminaient la vallée qui était désormais privée de soleil en cette fin de journée, alors qu’en face ne se dressait qu’un pont faiblement fortifié et une centaine de soldats, épaulés de trois catapultes, pour les contrer. L’Optimien sera la garde de son katana. Jamais il ne s’était senti aussi faible.
Ils se trouvaient au milieu du pont, derrière une barricade formé de bois et gravat. Les soldats avaient placé de grandes planches sur les flancs du pont, avec de minces ouvertures, pour se protéger des tireurs ennemis. Mais si ceux-ci tiraient en cloches…. Aerin ne préférait pas y penser. Il espérait que les catapultes sèmeraient suffisamment la discorde au sein de l’armée ennemie pour éviter ce genre de contre-attaque.
Le pont reliait les deux rives de l’un des affluents de la rivière Blanche, le cours d’eau qui partait de Blancherive pour se déverser dans la mer des Fantômes au niveau de Vendeaume, qui se trouvait au fond de la vallée où ils étaient. Sur la rive droite se tenait Rivebois, et le pont partait du nord du village. La rivière, gonflée par les dernières pluies, étaient extrêmement agité, et rendait tout traversée par des soldats pratiquement impossible. Les défenseurs entendaient bien tirer parti de cela.
Repliée au niveau du pont, la centaine d’homme qui faisait face aux trois légions Pénitienne profitaient de l’étroitesse du passage pour contrer en partie la supériorité numérique de leurs adversaires. Les catapultes seraient chargées d’ouvrir le feu une fois l’ennemi pris au corps-à-corps, et de viser la ville, afin de couper en deux les légions. Ce qui impliquait malheureusement le sacrifice de la cité.
Néanmoins, l’ennemi ne serait pas indéfiniment stoppé, et les défenseurs seraient à un moment obligé de battre en retraite. Et là, les catapultes tenteraient de détruire le pont, ce qui semblaient assez compliqué vu la robustesse de l’ouvrage. Le but était donc de saigner le plus possible les légions, avant de décrocher vers Blancherive.
Devant lui s’étaient placés les lanciers, qui stopperaient la première charge adverse. Une fois cela fait, ils se replieraient, et laisseraient le champ libre aux épéistes, dont faisaient partis Aerin, Goldwine, et Drell. L’Haut-Elfe était impassible à ses côtés, et scrutait simplement le cortège d’adversaires qui approchait désormais de l’entrée sud du village. Leur avant-garde allait bientôt s’engager dans Rivebois, et disparaître au milieu des bâtiments, pour réapparaître ensuite au bout du pont.
Aerin lança un regard vers le versant de la montagne derrière eux, où étaient placées les catapultes, pour l’instant dissimulé. Il se demanda si les Pénitiens les avaient repérées, et s’ils n’étaient pas en train de régler leurs mires dessus. Rompu à ce genre de moment de tension, il éprouvait malgré tout une certaine peur. Bien sot serait celui qui n’en éprouverait pas. L’Optimien se demanda ce que retiendrait l’Histoire de cette bataille.
« Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’Histoire, pensa-t-il, et malheureusement, même si notre plan réussit, nous ne gagnerons pas. »
Des ordres claqués se firent entendre. Les Pénitiens s’approchaient d’eux. Ils devaient se trouver à l’extrémité nord de la ville, à quelques mètres du pont. Leurs pas rythmés sur le sol annonçaient leur arrivée imminente, et les défenseurs se crispèrent un peu plus. Aerin tira son katana hors de son fourreau, dans un doux chuintement, et les autres épéistes firent de même à sa suite. Drell dégaina calmement ses deux dagues. Le choc était imminent.
Les Pénitiens apparurent enfin au bout du pont. Leur vision frappa Aerin. C’était des légionnaires, arborant des blasons de l’Empire, des armures de l’Empire. L’Optimien eut une sensation étrange en apercevant le Dragon Impérial flottant sur les étendards de leurs adversaires. Seule la présence de l’Œil Griffé du Pénitus Oculatus sur la cuirasse de l’un des officiers qui menaient la troupe lui rappela que ceux qui s’avança face à lui était des adversaires, et non des alliés.
Les soldats adverses s’avancèrent sur le pont, toujours à la même vitesse. Ils n’avaient même pas essayé de négocier. Soit ils étaient trop sur d’eux, soit il paraissait évident que les défenseurs ne se rendraient pas. Un peu des deux sans doute. Un ordre claqua de nouveau. Les légionnaires Pénitiens avancèrent au pas de course, tout en conservant une discipline aussi remarquable qu’impressionnante. Leur première ligne accéléra encore jusqu’à ne plus se trouver qu’à quelques mètres de la ligne des défenseurs. A ce moment, les lanciers nordiques abaissèrent leurs armes, présentant un mur de lame effilée à la charge adverse. Lancés, les légionnaires Pénitiens allèrent s’empaler dessus, sauf certains qui parvinrent à éviter de justesse l’obstacle meurtrier.
« Trop sûr d’eux, pensa Aerin. C’est le moment d’en profiter. »
Alors que leurs lanciers se repliaient, les épéistes engagèrent le combat. Aerin empala l’un des légionnaires qui avaient réussi à passer les lanciers et enjamber la barricade, et se prépara à recevoir ses camarades. Ceux-ci, un peu refroidis par le spectacle de leurs camarades morts, chargèrent avec un peu plus de prudence. Ce qui n’empêcha pas l’Optimien de décapiter les deux premiers qui passèrent à portée de sa lame. Son katana trancha une carotide, sectionnaire une jugulaire, perfora un abdomen, et acheva sa course meurtrière dans la gorge d’un officier, qui contempla le tranchant d’acier dépassant de sa gorge ave un rictus douloureux. Le sang gicla lorsqu’Aerin dégagea sa lame.
La mélée était désormais confuse. Les lanciers avaient rejoint leurs camarades, abandonnant leurs lances au profit de d’épée courte. Goldwine couvrait les arrière d’Aerin, quatre cadavres encore chauds à ses pieds, et haranguait les soldats nordiques. Drell, lui, était aux prises avec deux légionnaires visiblement furieux du sort qu’avait infligé l’Altmer à l’un de leur camarade. L’un d’eux maniait une lourde hache de guerre, et essayait de surprendre le Justiciar par de violent coup de haut en bas. Sans se laisser impressionner par cette démonstration, l’Elfe réussit à atteindre le deuxième légionnaire à la jambe, et tandis que ce dernier hurlait de douleur, il lui ouvrit la gorge jusqu’aux oreilles. Mais cette attaque l’avait laissé déséquilibré, et son dernier adversaire en profita pour lui asséner un coup de hache monumental, que Drell n’avait aucune chance d’hésiter.
L’Elfe se contenta de relever ses deux dagues et de les croiser, l’une sur l’autre, sur la trajectoire de la hache. La hache heurta avec violence le tranchant de l’arme supérieur, et les deux lames volèrent en éclat sous la violence de l’impact. Le légionnaire contempla avec stupeur sa hache brisée, et ne réagit même pas lorsque l’Altmer lui saisit la tête et l’écrasa violemment contre le parapet du pont, dans un écœurant bruit d’os brisés.
Profitant d’un court moment de répit, Aerin regarda la progression des troupes ennemies dans la ville. Ceux-ci s’étaient complètement engagé dedans et commençait à s’accumuler au bout du pont. Malgré tout, une longue colonne d’ennemis s’étiraient encore au loin depuis l’entrée de la vallée, et l’Optimien s’interrogea encore sur leur nombre.
A ce moment, trois projectiles incandescents s’élevèrent dans le ciel, partant de derrière la ligne de défenseurs, et vinrent s’écraser dans la ville, dans une explosion de flammes. Des cris de douleurs résonnèrent, ainsi que des hennissements de douleurs insupportables. Peu après, trois autres projectiles s’élevèrent de nouveau, et s’écrasèrent dans le même vacarme.
La bataille était lancée.
Beau début de bataille mais je ne la trouve pas assez épique : y a pas de discours de guerre !
Mouerf, j'y ai pensé, mais je me suis abstenu.
En effet, qui pourrait le faire ?
L'officier ? L'a jamais connu la guerre.
Drell ? C'est un Justiciar
Aerin ou Goldwine? C'est des gardes du corps.
Donc, j'me suis dit que ce serait bizarre que des hommes de l'ombre ou des puceau de la guerre fasse un discour overclasse.
J'aime!! je veux la suite
Tout a un début, Ol
Ouais, tu as raison, faut bien commencer, mais j'avais un peu peur de faire de la merde, en tentant de retranscrire un discours stylé, mais où transparaît une certaine inexpérience.