Merde, suite retardée pour cause de pitite erreur.
Dans la soirée, je pense
Chapitre 41 : Baroud d’honneur, partie 1
Environ de Rivebois, après-midi du 5 Atrefeu
Trois jours. Aerin et ses deux compagnons avaient mis trois journées entières à traverser les Jerall, alors qu’ils avaient poussé leurs montures à les faire crever. Ils avaient parcouru des sentiers tortueux, évitant la route principale pour éviter de croiser des éclaireurs envoyés en avant par les trois légions Pénitiennes. Finalement, ils n’avaient croisé personne, autant des éclaireurs que des trappeurs.
Ils longeaient désormais la montagne des Gorges du Monde par l’Ouest, pour atteindre au plus vite l’avant-poste de Rivebois. Le paysage leur était caché par l’épaisse frondaison des conifères qui les entouraient, protégeant de leurs larges ramures les trois cavaliers solitaires. Çà et là, des petites étendues neigeuses venaient troubler la monotonie des lieux, et rappelait aux voyageurs qu’ils étaient bien en Bordeciel, l’une des régions les plus froides du continent.
Aerin ressassait dans sa tête les propos qu’avait tenus la veille autour du feu Drell. L’Altmer leur avait démontré que les trois légions passeraient certainement par Rivebois.
-Leur objectif est clairement Blancherive, avait-il dit. Si Epervine est plus proche, sa géographie permet à des petites troupes de leur infliger de lourdes pertes. Alors que Blancherive, en terrain dégagé, leur permet de pleinement profiter de leur avantage numérique. De plus, la route est certes plus longue, mais le seul avant-poste sur celle-ci est Rivebois, qui ne tiendra pas longtemps dans le cas d’une attaque surprise, et l’étendu d’arbres leur permettra de rester dissimulé sur leur trajet. Blancherive est ensuite une ville qui leur permet d’avoir accès à tout Bordeciel, sauf peut-être Markarth. Et enfin, vu qu’Helgen a été déserté après l’attaque draconique, et n’a pas été repeuplé depuis, ils peuvent en faire une forteresse rudimentaire qui couvrira leur arrière.
Aerin et Goldwine avait acquiescé, convaincu de la justesse du raisonnement du Justiciar, mais la conjecture n’avait jamais plus à Aerin. Rien ne valait du solide, du concret. C’est d’ailleurs pour cela qu’il n’aimait que très peu la magie. Le tranchant affuté de son katana lui semblait bien plus sûr que n’importe quel épée liée, ou bouclier magique.
Il perçut enfin une odeur de fumée, et des cris d’enfants. Il éperonna sa monture, planta là ses deux camarades, et fila vers le village au galop. Le vent filant sur son visage lui procura un immense plaisir. Il dépassa un petit campement de chasseur, et l’entrée du village se dévoila devant lui. Renforcé depuis l’abandon d’Helgen, l’avant-poste avait été pourvu de remparts en bois, peu élevé, mais suffisant pour protéger efficacement le village des dangers alentours. La Lame ignora les deux gardes qui gardaient l’entrée, et s’engagea dans la rue principale.
Le forgeron battait avec force une pièce en métal rougie, et la plongeait dans un seau d’eau, provoquant un fort dégagement de vapeur qui venait imbiber les poteaux de bois de la forge. Un jeune homme actionnait avec force un soufflet sur le brasier, chauffant à blanc un lame et soulevant des volutes de cendres. Derrière la forge, une femme s’acharnait sur un rondin de bois, puis, une fois celui-ci coupé, le jetait sur une pile d’autres pièces.
Un groupe de soldat s’approchait d’Aerin, intrigué par son armure des Lames. Leur meneur le héla :
-Une Lame, hein ? Qu’est-ce que vous faites ici ? Les vôtres sont passés il y a plusieurs jours déjà.
-J’ai fait un détour, avec deux compagnons, je suis porteur de graves nouvelles, répondit simplement l’Optimien.
-Ah.
Le visage de son interlocuteur se renferma. D’un signe, il ordonna à ses hommes de se disperser et de retourner à leur poste, tandis qu’il invitait Aerin à le suivre. Mais l’Optimien attendit que des deux autres compagnons rentrent dans la ville avant de le suivre. A le vue de l’Altmer et de ses yeux flamboyant, l’officier eut un mouvement de surprise, mais essayait de son mieux de ne rien laisser transparaître. En vain.
Une fois rejoint par Goldwine et Drell, Aerin suivi l’officier. Celui-ci les conduisit jusqu’à un bâtiment près de l’entrée nord du village, sur lequel flottait les insignes de l’Empire. L’Optimien contempla en passant le dragon impérial, avec une sensation étrange au niveau des entrailles.
Une fois arrivée dans une pièce à l’étage, l’officier Impérial s’assit derrière un bureau de bois sobre, et les invita à s’asseoir devant lui. Aucun des trois nouveaux venus ne bougea. Le nordique les dévisagea avec curiosité :
-Alors ? Qu’avez-vous à me dire de si imp….
-Trois légions Pénitiennes traversent en ce moment les Jerall. Ils vont certainement passer par ici.
L’officier le regarda avec une mimique mi- surprise, mi- inquiète. Il regarda un moment les rayures du bois sur son bureau, tapotant pensivement le meuble.
-Vous êtes sûr ?
-Plutôt, répondit immédiatement Drell. Nous les avons vu à Bruma, et nous avons failli les croiser dans les montagnes de Jerall.
-Je n’ai pas été prévenu d’une telle attaque. Comment savez-vous qu’ils nous attaquerons nous ?
Drell lui répéta les propos qu’il avait tenus avec Aerin et Goldwine. Au fur et à mesure que l’Elfe s’exprimait, l’officier semblait de plus en plus convaincu, comme le montrait sa mimique inquiète à la fin du discours de l’elfe.
-Même si vous avez tort, ça ne coute rien de s’y préparer. De plus, j’ai tendance à croire un rapport de deux Lames, dit-il enfin après un moment de réflexion.
Ceci étant dit, il déploya sur son bureau une carte de la région, et invita les trois hommes à le rejoindre. Il pointa Blancherive sur la carte :
-Il faut les prévenir par corbeaux au plus vite, tout comme Fort-Ivar et Epervine, qu’ils nous envoient des renf…
-Ils n’en auront pas le temps. Nous ne devançons ces légions que de quelques heures. Ils arriveront certainement cette nuit.
L’officier ravala sa salive, puis continua :
-Au moins, qu’ils soient prévenus. Je vais faire évacuer le village. Les réfugiés iront à Blancherive, mais avant, je vais mobiliser les plus d’homme possible. Dans cette vallée étroite, et vue que nous contrôlons le pont, on peut tenter de les retenir.
-Il faut faire mieux que ça, trancha Goldwine Les légions nous balayeront en quelques heures. Et il ne leur en faudra que quelques-unes de plus pour atteindre Blancherive.
-Qui, d’après ce que je sais, n’est défendu que par une légion.
-Alors il faut leur infliger le plus de pertes possibles, conclut Aerin. Et je crois avoir trouvé un bon moyen. Le pont est étroit. Autant se placer de l’autre côté, et fortifier la rive. Et on pourra se placer sur le versant de la montagne, pour pilonner la rive opposée.
L’officier hocha lentement la tête à l’écoute du plan. Drell regardait la carte, pensif, tandis que Goldwine tapotait l’épaule de son camarade, pour appuyer ses dires.
-J’ai trois catapultes en réserve. On pourrait les transporter là-haut, et placer des hommes…
Une demi-heure plus tard, l’alerte était sonnée dans toute la ville. Des soldats parcouraient les rues, ordonnant aux familles de sortir de leurs foyers et de quitter la ville, en réquisitionnant les hommes aptes à se battre au passage. D’autres hommes s’activaient à fortifier le pont et à amener les catapultes sur le versant de la montagne, au niveau d’une ancienne tour nordique qui surplombait la vallée.
L’officier et Aerin y étaient montés, observant la zone et les différentes particularités qui pourraient leurs être favorables. Alors que les catapultes venaient d’être installées, l’officier se pencha vers l’Optimien.
-Mais… si nous utilisons nos catapultes… Nous détruirons une partie de la cité, n'est ce pas ?
Aerin se tourna lentement vers lui, et dans un souffle, répondit tristement :
-Oui. Mais c'est malheu...
Il fut interrompu par un légionnaire qui fit irruption derrière eux, essouflé. Les deux hommes se tournèrent vers lui, appréhendant les nouvelles qui leurs apportaient:
-Monsieur, les trois légions ont... été repéré. Elles arriveront d'ici deux heures.
ce chapitre!
Un nouveau, ou tu es un autre pseudal de Moulin- Wesh ?
Dans tout les cas, merci beaucoup
Elle est où la poule ?
C'est leur arme secrète
Plutot d'attendre trois légions, pourquoi ne pas les prendre à revers avec la poule ?
Va falloir m'expliquer comment tu prend a revers quelqu'un dans une vallée étroite, même avec une poule
Fais voler la poule
Ca doit etre ça, je pense
Bon allez, si je suis un mec sympa, je balance la suite ce soir
Non, ce n'est pas un deuxième compte
Tu as bel et bien un nouveau lecteur, bravo
J'aime ce chapitre.
C'est tout ce que je peux dire pour pas me répéter
J'ai un nouveau lecteur
"J'ai 5 lecteurs !
Depuis le début jusque maintenant, le nombre a changé
Ouais, c'était la belle époque
Oui et depuis longtemps même mais j'avais la flemme de poster et puis hier complètement bourré j'ai mis des commentaires un peux partout sur internet et ta fic a été une de mes victimes ( et mon facebook aussi malheureusement mais ça je prefère pas en parler )
Enfin bref j'adore ton histoire et je veux la suite maintenant!
Ca va, t'avais pas l'air trop bourré
Je rédige en ce moment, mais je garanti rien pour ce soir.
+1 lecteur. J'en suis qu'au début mais ça e plais. Bravo à toi
Arrêtez, j'vais prendre la grosse tête
Merci elfrip
En fait, tu as bien plus de lecteurs que tu ne le crois. Seulement, une grande partie de ces lecteurs, dont moi, ont la flemmme de poster un big pavé louant la fic.
Sinon, cette fic est d'une très bonne qualité. Bravo et bonne continuation.
Sinon, j'attends la suite.
flemme*
Mon dieu ce fail.