Née quelques mois à peine après la sortie du légendaire Pouce-Pouce sauve le zoo, Pauline fait sereinement ses premières armes aux côtés d’une poignée de héros ludo-éducatifs ultra-charismatiques incluant Carmen Sandiego, Adibou et les Zoombinis avant de se briser brutalement les dents sur le premier niveau de Tintin au Tibet. Un jeu qu’elle décidera très vite d’abandonner, à contrario de sa passion croissante pour le jeu vidéo, qui s'épanouira particulièrement dans les expériences narratives, lesquelles rebutent la plupart du temps ses amis. En parallèle, puisque sa professeure de français lui accorde quelques bonnes notes en rédaction, elle s’imagine déjà une carrière dans l’écriture.
C’est ainsi que quelques années plus tard, après des études en langues, en journalisme puis dans un autre master au nom alambiqué que l’auteur de ce texte a oublié, les planètes s’alignent. Pauline intègre pour la première fois la rédaction de JV en 2018, d’abord en tant que stagiaire. Plutôt motivée à perdurer en ces lieux confortables, elle renouvelle son stage l’année suivante puis participe activement à l’écriture de papiers en tant que freelance. Et puisqu’elle est tenace, deux ans plus tard, on lui concède finalement un contrat à temps plein.
Pauline aime mener l’enquête comme dans Obra Dinn, explorer façon Outer Wilds ou juste discuter comme dans son jeu narratif préféré, Mutazione. Sa mission auto-désignée : trouver des jeux indés un peu obscurs qu’elle va pouvoir partager. C’est un « radar à pépites incomprises qu'on érigera en chef-d'œuvre après sa mort » dira même son collègue Panthaa qu’elle n’a pas du tout forcé à dire du bien d’elle. Elle s’anime aussi depuis quelque temps à raconter avec passion dans ses papiers quelques petites histoires de scandales ou autres récits fabuleux sur l’univers du jeu.
Mon GOAT : Mirror’s Edge, pour le génie de son level design et l’héroïne la plus stylée de l’univers.
Un jeu de mon enfance : Spy Fox Opération Milkshake, un grand cru du point’n click pour tous les enfants de ma génération.
Une licence : BioShock. Impossible de ne pas tomber amoureux de Rapture et de son atmosphère inoubliable. On aurait presque envie d’y vivre (non).
Une console fétiche : Team PC. Rien de mieux que rester affalée pendant des heures sur son siège en enchaînant les achats Steam pour engraisser son backlog douteux.
Un jeu multi : First Class Trouble pour létha mes collègues en ligne après une longue journée de travail.
Un plaisir coupable : Les mauvais jeux en FMV. Il faut qu’ils reviennent à la mode.
Un héros de JV : Harrier Du Bois de Disco Elysium, parce qu’il est complètement chaotique.
Une héroïne de JV : Faith de Mirror’s Edge. Se référer à la première réponse.
Un film : In the Mood for Love, le film parfait avec des acteurs parfaits, un script parfait et une mise en scène parfaite.
Une série : Lost, j’ai rarement connu une série dans laquelle j’ai eu autant de personnages préférés. Et elle a donné vie à Benjamin Linus.
Un manga : L'École emportée, une œuvre beaucoup trop méconnue de Kazuo Umezu que je recommande à tous ceux qui aiment l’horreur.
Un anime : Death Note. J’ai dû regarder 10 animes dans ma vie et c’est celui dont je me rappelle le plus.
Une plateforme de streaming (SVOD) : MUBI, parfait pour choper des refs sympas à ressortir en soirée pour se donner un petit air studieux.