La mort est ponctuelle et j'ai des amis qui reviennent en cours 1 semaine après la mort d'une mère par exemple, et font "comme si" tout allait bien.
Mais vivre après, toute sa vie, avec un souvenir qu'on veut à tout prix garder vif mais qui est submergé par la superficialité du quotidien, par les blagues pourraves de ton meilleur potes, par ta bonne note en examen, par un bon repas, une bonne soirée, par un putin de bon film, c'est ça le pire.
Quand le quotidien prend le pas sur l'intime, sur le réellement important, on sent qu'il y a un problème mais impossible de s'en dépêtre.
Quoi ?
Ou t'as vu que j'ai dis que ct pas important ?
"ces conneries de mémoire sont juste futiles."
Je vois pas quel autre sens y accorder.
Giga > Préviens tes profs de ne pas en parler si tu ne veux pas qu'ils le fassent.
Dans mon cas, on en avait parlé à mes profs, et l'une d'elle n'a rien trouvé de mieux que le dire à ma classe dans mon dos, quand je n'étais pas là.
Ca partait d'un bon sentiment, elles voulaient qu'ils soient gentils avec moi, mais j'avais vraiment pas besoin que certains de mes camarades viennent me poser des questions là-dessus par la suite.
Dsl, j'ai rien contre toi Vorpalx, mais je dis juste ce qui me dérange. Mais ce que je reproche, c'est que t'as tendance à trop délimiter le truc, tu fais comme si ct un truc mathématique, que tu résous avec une formule.
"On doit pas non plus en faire le centre de notre vie mais faut que ça nous accompagne en se focalisant sur l'intérêt de la personne"
Tu vois ce genre de truc calculé, c'est pas aussi facile à appliquer.
Certains sont déjà au courant mais je leur fais confiance.
Je vois pas quel autre sens y accorder.
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Justement, il n'y pas de mémoire.
"Tu vois ce genre de truc calculé, c'est pas aussi facile à appliquer. "
Euh ouais je vois.
Ceci étant dit après c'est très subjectif tout ça.
Il n'y a pas de mode d'emploi sur comment réagir et à quel moment souffrir je suppose.
Ca dépend de la personne.
"Bah non le plus important c'est de se détacher de la souffrance mais pas du souvenir de la personne quand même."
Pour ma part, je ne vois pas comment ça aurait été possible.
Tant que son souvenir était vif, je ressentais son absence, et c'est ça qui m'a fait le plus mal dans la période qui a suivi.
Je dis pas qu'il faut oublier.
Je dis juste que ça doit devenir un souvenir suffisamment lointain pour qu'on puisse y repenser de temps en temps, se souvenir, mais pas y repenser trois fois par jour, à chaque petit événement du quotidien, sinon, on ne vit plus.
Enfin, je l'avais ressenti comme ça.
Sinon je suis d'accord avec vous. Il faut s'en détacher, c'est d'ailleurs ce que je fais souvent mais se détacher ne veut absolument pas dire oublier car des choses comme ça tu auras toujours des pensées qui reviendront. Enfin, moi c'est mon cas.
C'est clair que chaque personne réagit différemment.
VorpalX fait une confusion normale entre l'être et le devoir être.
Disons simplement qu'en théorie on sait ce qui doit être pour que tout soit plus simple, on sait ce qu'on doit faire.
A la théorie vient se confronter la pratique, moins que "Que dois je faire ?" c'est "Que puis je faire ?"
Et malheureusement c'est le "Que puis je faire" qui conditionne le "Que dois je faire ?" dans la réalité.
"Il faut s'en détacher, c'est d'ailleurs ce que je fais souvent mais se détacher ne veut absolument pas dire oublier car des choses comme ça tu auras toujours des pensées qui reviendront. Enfin, moi c'est mon cas."
T'en fais pas, c'est mon cas aussi.
Et pourtant, ça fait presque dix ans.
A part ça, Giga, je te conseille de prendre 2-3 jours de congé, d'inviter des amis, cinéma, musée, lecture, change toi les idées, ça te fera du bien.
" ça fait presque dix ans."
Sa reste longtemps, ce genre de truc, mais je ne ressens plus vraiment de tristesse ou de chagrin.
"Tu vois ce genre de truc calculé, c'est pas aussi facile à appliquer. "
Ca n'est même pas applicable.
Je sais pas pour les autres, mais pour ma part, je n'ai pas le sentiment d'avoir appliquer quoi que ce soit, ou d'avoir "été fort".
J'ai simplement avancer, parce que c'était la seule chose à faire.
Enfaite débat à la con.
En tout cas, Maman de Gigatroid, puisse ton voyage anabatique se passer sans encombre et garder en son sein la fierté d'avoir mis au monde un enfant aussi agréable et sympathique que Gigatroid.
Perso je crois que je me souviendrais longtemps de ce topic.
Ma mère a fait transféré son CODEVI sur mon compte elle avait tout prévue. Et après je dois m'occuper de l'enterrement. Et j'en veux à ma demi soeur. Elle a été dégueulasse sur ce coup.
Je te donne l'exact contraire du conseil de ZeRabbit et je le justifie.
Si tu vu vas te divertir, le retour à la réalité se fera d'autant plus difficilement que tu aurais oublié pendant un temps tes problèmes.
Pendant ces divertissements tu vas reconstruire progressivement une certaine sereinité qui dès que tu seras sortis du cinéma sera brisée brutalement par le retour à la réalité, à la triste réalité.
Est ce pour autant que tu dois vivre avec ton chagrin, à proximité du chagrin, embrasser ta peur, embrasser la mort ?
Non, tu dois et tu peux dépasser ces deux extrêmes, et ce ne sera possible qu'après la mort de ta mère, quand tu pourras faire sereinement ton travail de deuil. Pour le moment tu es coincé.
Je pense que ça restera toujours.
Je ressens de moins en moins de tristesse.
Mais de temps en temps, ça revient, comme ce soir, en parler m'a rappelé tout ça...
Disons simplement qu'en théorie on sait ce qui doit être pour que tout soit plus simple, on sait ce qu'on doit faire.
A la théorie vient se confronter la pratique, moins que "Que dois je faire ?" c'est "Que puis je faire ?"
Et malheureusement c'est le "Que puis je faire" qui conditionne le "Que dois je faire ?" dans la réalité.
Cool... mais je vois pas le rapport avec tout ceci.
Selon la personnalité de chacun on peut faire de toutes façon tout les exemples qu'on a exposé donc bon.