Ferrari devrait ôter son F-duct
24 septembre 2010
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Le nuage d'interrogations qui entoure le F-duct s'étend bien au-delà de l'Italie : son utilisation avait dans un premier temps été jugée inutile à Monza, avant de s'avérer avantageuse. À Singapour, la Scuderia Ferrari fait face au même problème et devrait... finalement le retirer de sa F10 ce week-end.

À l'exception du faux pas de Fernando Alonso à la fin des EL2, Ferrari ne cède pas à la panique devant la domination des Red Bull. Les monoplaces rouges sont déjà dans les rythme des McLaren, avant de pourquoi pas aller plus haut.

Fernando Alonso : 11e (+1501') puis 4e (+1058')

J'ai freiné un peu tard au virage n°18 et terminé dans l'échappatoire : j'ai enclenché la marche arrière, mais lorsque j'ai sélectionné la première vitesse pour repartir, la voiture a stoppé. C'est dommage car j'ai perdu les vingt dernières minutes de la séance, alors que je devais rouler avec beaucoup de carburant. Lors du débriefing, les ingénieurs m'ont dit qu'une pièce expérimentale de la boîte de vitesses avait cassé. Ça peut arriver le vendredi, quand on essaye énormément de choses, certaines d'entre elles le sont même pour la saison prochaine. Nos chronos secteur par secteur n'ont pas l'air trop mauvais, en fait, on peut même dire qu'ils sont plutôt compétitifs, une fois comparés à ceux de nos rivaux. Nous avons essayé la voiture avec et sans F-duct et pour moi, la première option semble être la meilleure, mais nous devions étudier attentivement les données avant de prendre une décision. Les pneus durs se sont montrés constants et les tendres procurent plus de grip que prévu. Ce matin, je n'ai pas beaucoup roulé car la piste n'était pas assez sèche pour passer en pneus ' slick ' tandis que les intermédiaires auraient rapidement été détruits.

Felipe Massa : 19e (+3171') puis 7e (+1681')

Nous avons énormément roulé pour essayer des configurations différentes sur la voiture, en évaluant essentiellement ses performanes avec et sans F-duct. Je ne suis pas particulièrement satisfait de l'équilibre de la voiture et c'est une raison supplémentaire pour laquelle nous sommes restés très longtemps en piste pendant la première séance, même lorsque les conditions n'étaient pas idéales. J'avais un peu trop de survirage, surtout en pneus tendres. Il nous reste du travail à accomplir mais je pense que nous pouvons être compétitifs, même contre les Red Bull qui ont l'air très fortes. La piste était très glissante lorsqu'elle était mouillée, surtout les vibreurs et la partie qui a été resurfacée. Les pneus durs mettent du temps à monter à température, ce qui n'est pas le cas avec les plus tendres, mais s'ils se dégraderont surement un peu plus.

Le gros coup d'Alonso
25 septembre 2010
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Fernando Alonso a frappé un grand coup en s'adjugeant la pole position du Grand Prix de Singapour aux dépends des Red Bull, données favorites sur le circuit de Marina Bay. Le pilote Ferrari a résisté à Sebastian Vettel, deuxième à 67 millièmes. Avec Lewis Hamilton et Jenson Button, McLaren verrouille la deuxième ligne de la grille. Webber n'est que cinquième.

Dans la course au titre mondial, les points psychologiques ne sont pas comptabilisés en fin de saison mais ont une valeur toute aussi importante que ceux décernés à l'arrivée des Grands Prix. Ceux marqués par Fernando Alonso ce samedi à Singapour peuvent faire réfléchir ses principaux rivaux, notamment les Red Bull.

Meilleur temps des trois séances d'essais libres au programme, l'écurie de Milton-Keynes assumait jusqu'alors parfaitement son statut d'ultra-favorite du week-end sur une piste à priori favorable à la RB6. Mais la belle mécanique n'était plus aussi bien huilée au moment des qualifications.

Comme à Monza, Alonso a pris les commandes de la Q3 dès son premier tour chronométré. Et comme à Monza, cette première tentative a été suffisante pour lui permettre de signer la pole position. Le chrono de l'Espagnol a tenu bon devant les assauts de Vettel, parti le couteau entre les dents après un premier run manqué.

L'avantage colossal dont disposait les Red Bull vendredi a fondu comme neige sous les projecteurs. Outre Ferrari, les McLaren ont également réduit l'écart : Hamilton (3e) ne concède qu'un dixième à Vettel, deux à Alonso. Button confirme cette tendance même s'il est plus en retrait.

Mark Webber serait-il en train de ressentir le poids de la pression de la course au titre mondial ? Quoi qu'il en soit, le leader du championnat du monde s'est manqué et ne s'élancera qu'en troisième ligne !

Derrière les cinq candidats au titre, ce n'est ni une Mercedes ni une Renault mais la Williams de Rubens Barrichello qui pointe le bout du museau. Le Brésilien a relégué Nico Rosberg, septième, à deux dixièmes et à trois Robert Kubica, huitième.

Michael Schumacher et Kamui Kobayashi étaient également du voyage en Q3. Dixième de la Q2, le Japonais a profité du problème mécanique de Felipe Massa dès le début de la Q1. Car si Alonso est en pole, le Brésilien occupera la dernière position sur la grille sans signer le moindre temps après avoir été contraint d'abandonner sa F10 en plein milieu du circuit.

La place de premier éliminée réservée à Felipe Massa, la Q1 n'avait donc que que le classement des petites écuries. Les Virgin ont pris le pouvoir : sur son circuit fétiche, Timo Glock a pris le dessus sur la Lotus de Kovalainen.

La première HRT, celle de Christian Klien, pointe à plus d'une seconde de la Lotus de Trulli, 21e. Le pilote autrichien reléguant son coéquipier Senna au delà de la seconde.

Le départ du Grand Prix de Singapour sera donné à 14 heures.

Alonso enchaîne
26 septembre 2010
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Fernando Alonso a empoché à Singapour sa deuxième victoire en deux semaines et reprend encore de gros points à ses adversaires dans la course au titre mondial. Le pilote Ferrari n'a pas cédé malgré la pression constante de Sebastian Vettel, deuxième. Mark Webber termine sur la troisième marche du podium. Lewis Hamilton a abandonné.

Il n'y a pas 24 mais 23 monoplaces à prendre le départ depuis la grille, Jaime Alguersuari étant contraint de s'élancer des stands. Au signal du starter, Alonso parvient à contenir Vettel et s'engouffre en tête dans le double gauche devant le pilote Red Bull, Hamilton et Button. Webber est cinquième. Rosberg et Kubica grillent la politesse à Barrichello et le reste du plateau passe sans encombre.

Le calme au sein du peloton ne sera que de courte durée : Heidfeld arrache une partie de son aileron avant sur le train arrière de la Force India de Liuzzi. L’Allemand regagne ses stands au ralenti. Massa repasse également par les stands. Non pas pour y faire réparer sa Ferrari mais troquer ses gommes tendres contre des dures. Le Brésilien va tenter de boucler 60 des 61 tours de course avec le même train de pneus.

Au deuxième tour, Liuzzi, encore lui, doit renoncer, roue arrière droite endommagée. La voiture de sécurité intervient alors en piste pour permettre aux commissaires de dégager la monoplace du Transalpin. La surprise vient du leader du championnat Webber qui s'arrête et tente le même pari que Massa ! C’est la cohue dans la voie de stands mais l’Australien est le seul des ténors à tenter un tel pari.

En s’arrêtant dès le premier tour, Massa est déjà remonté au 15e rang. Heidfeld est repassé par les stands pour remettre des gommes dures. Webber est déjà 11e ! La voiture de sécurité s’efface à l’entame du sixième tour. Alonso est toujours en tête, Vettel 2e, Hamilton 3e, Button 4e et Rosberg 5e.

Webber se débarrasse rapidement de la Virgin de Glock et accède à la 10e place. Le pilote RBR fait de même avec Kobayashi et grimpe encore au classement. Michael Schumacher se dresse ensuite sur sa route mais il l'efface sans coup férir. Le voici 8e.

En tête, les leaders n'amusent pas la galerie. Alonso possède deux petites secondes d'avance sur Vettel. Les McLaren de Hamilton et Button sont un peu plus en retrait.

Dans le peloton, la lutte pour la.. 11e place fait rage. Glock se démène pour résister à Sutil, Hülkenberg et Massa.

Vettel garde le contact visuel avec Alonso et lui reprend d’ailleurs le meilleur tour en course. Les Flèches d'Argent sont irrémédiablement décrochées.

Sutil vient enfin à bout de Glock pour la 11e place et part alors à la poursuite de Kobayashi, qui en a profité pour s'échapper.

Au tiers de la course, Alonso prend ses aises en tête et possède près de trois secondes d’avance sur Vettel. Coincé derrière Barrichello, Webber perd beaucoup de temps sur le leader et lui concède près de quarante secondes, bien plus que la durée d’un arrêt aux stands.

Les deux pilotes McLaren souffrent de plus en plus avec leurs pneumatiques. Webber leur reprend des poignées de dixièmes par tour. À l'avant, Vettel n’a pas lâché prise et garde le contact avec Alonso.

Hamilton stoppe l'hémorragie et change de pneus au 29e tour, mais il est déjà trop tard : le Britannique repart derrière Barrichello et Webber. L’Australien est devant son plus proche rival pour le titre. Button devrait subir le même sort que son coéquipier. Les deux leaders s'immobilisent dans les stands au même moment, le 30e tour. Ils repartent dans le même ordre.

Dès la sortie des stands, Vettel part à l’abordage et se rapproche d’entrée de Fernando Alonso. L’Allemand est déchaîné !

Les arrêts successifs de Rosberg, Kubica et Barrichello permettent à Webber d’accéder à la troisième marche du podium, mais à distance du duo Alonso-Vettel.

La course est malgré tout loin d'être terminée ! Kobayashi tape le rail et détruit sa C29. Senna, qui arrivait sur les lieux de l'accident, se fait surprendre et ne peut éviter la monoplace du pilote nippon. Un accident qui sollicite une nouvelle fois la voiture de sécurité.

Cette deuxième intervention fait les affaires de Lewis Hamilton, qui recolle aux échappements de Webber. Le Britannique a surtout des pneus en meilleur état que son adversaire direct.

Le voiture de sécurite se retire à l'issue du 35e tour. Alonso et Vettel sont protégés par les deux Virgin, à un tour. Hamilton profite des difficultés de Webber à se défaire des monoplaces britanniques pour tenter un dépassement. L’Australien résiste à l’intérieur et accrochage le roue arrière gauche du Britannique qui abandonne ! Dans la foulée, la direction de couse annonce avoir ouvert une enquête sur l'incident entre le leader du championnat et son dauphin, avant finalement d'en rester là.

Au cœur du peloton, Schumacher et Heidfeld s'accrochent. Le pilote Mercedes arrache son aileron avant, Heidfeld abandonne après avoir tapé le mur de pneus. Schumacher doit rejoindre ses stands pour réparer.

Au 42e passage, Vettel jette ses dernières forces dans la bataille et améliore une nouvelle fois le meilleur tour. L’Allemand ne s’avoue toujours pas vaincu. La lutte est acharnée. Button peut également rêver du podium et revient dixièmes après dixièmes sur Webber.

Vettel se rapproche de plus en plus du leader ! L’Allemand revient à une seconde tout rond de l’Espagnol.

Kubica s’arrête une deuxième fois aux stands après avoir été victime d’une crevaison à l’arrière droit. Le Polonais repart hors des points et laisse Rosberg seul à la cinquième place.

La lutte en tête est intense. Les deux leaders du Grand Prix de Signapour se répondent du tac au tac à coup de meilleurs tours en couse. À dix tours de l’arrivée, Vettel est toujours à une seconde de Fernando Alonso.

Robert Kubica a repris la piste en 12e position et met une pression d’enfer sur Buemi. Le pilote Renault parvient enfin à ses fins à neuf tours de l’arrivée. Sa prochaine cible n’est d’autre que son coéquipier Petrov. Kubica double le Russe coupable d’une petite erreur et prend la 10e place.

Kubica poursuit sa remontée et déborde Massa pour la 9e place. Hülkenberg et Sutil sont désormais à sa portée. Le grand animateur de cette fin de course déboîte Hülkenberg et accède au 8e rang ! Il s’attaque ensuite à Sutil à l’extérieur et passe 7e !

En tête, Vettel aimerait bien faire de même mais ne parvient pas à combler les quelques mètres qui le séparent de Fernando Alonso. Le leader enfonce le clou à trois tours de l’arrivée en améliorant le meilleur tour en course.

Heikki Kovalainen part en tête-à-queue en tentant de résister à Sébastien Buemi. C'est en tentant de repartir que le moteur Cosworth du Finlandais prend feu. Heikki’immobilise dans la ligne droite des stands et se charge lui-même à l'aide d'un extincteur de circonscrire l'incendie.

Dans le dernier tour, Alonso et Vettel reviennent sur un groupe de retardataires. Mais l’Espagnol tient bon et s’impose pour la deuxième fois consécutive après Monza. Vettel se contente de la deuxième place et de ses dix-huit points. Webber a eu chaud mais limite parfaitement les dégâts avec la troisième position.

Button termine au quatrième rang, devant Rosberg, Barrichello, Kubica, Sutil, Hülkenberg et Massa.

Alonso gravit encore une marche et accède au rang de n°2 mondial, à 11 points de Webber, qui franchit le cap de 200 points (202). Hamilton est à 20 points de l'Australien, Vettel à 21. Bien qu'il ait vu l'arrivée, Button décroche et concède 25 points.

Au classement des constructeurs, la bonne affaire est pour Red Bull Racing qui, avec ses deux pilotes sur le podium, possède désormais 24 points d'avance sur McLaren. Ferrari est troisième avec 67 points de déficit.

Reprise de la course au titre dans deux semaines au Japon, à Suzuka.

Alonso reste serein
8 octobre 2010
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La démonstration des Red Bull vendredi matin à Suzuka a fait cogiter Fernando Alonso mais ce n'est pas pour autant que le double champion du monde s'avoue vaincu. À Singapour, déjà, les monoplaces autrichiennes avaient dominé les essais libres, avant d'être coiffées sur le poteau en qualifications puis en course.

Le pilote espagnol se refuse à tirer des enseignements chronométriques de sa journée et attendra demain pour évaluer ses perspectives... surtout si les qualifications se sont entre temps disputées sur piste humide.

Fernando Alonso : 13e (+1584') puis 4e (+0897')

Ce n'est que vendredi, les chronos ne signifient donc pas grand chose. Nous devons toujours garder à l'esprit que la hiérarchie peut changer significativement selon les circuits que nous visitons : vous n'avez qu'à regarder McLaren qui était très forte à Spa et Monza, mais assurément moins à Budapest et Singapour. Je dirais donc que c'est mieux d'attendre jusqu'à demain avant de rendre un jugement sur la situation à Suzuka. En théorie, Red Bull semble imbattable ici, comme elle l'a toujours été, à l'exception de Monza et il y a eu plusieurs courses où elles ont été battues, c'est une autre raison pour attendre avant de tirer des conclusions. Aujourd'hui, nous n'avons pas réalisé le tour parfait, il y a donc de la place pour faire mieux. Nous devons analyser les données pour voir comment y parvenir, mais les autres feront évidemment de même. Les prévisions annoncent de la pluie pour demain : si cela se produit, nous devons nous concentrer pour ne pas commettre d'erreurs, qui peuvent vous couter énormément sur le mouillé. Il faudra alors s'en remettre à la chance, c'est celui qui sera au bon endroit au bon moment avec les bons pneus. L'objectif pour les qualifications est d'être dans le top cinq et nous verrons ensuite ce qu'il adviendra en course. Je souhaite la bienvenue à Sergio Perez dans la Ferrari Driver Academy. Je suis certain que, comme moi, il se sentira chez lui dans la famille Ferrari aux côtés des autres membres du FDA. Je les connais tous et je peux dire que la culture latine commune va l'aider comme elle m'a aidé pour ma première année à Maranello.

Felipe Massa : 11e (+1344') puis 5e (+1054')

Je pensais que les Red Bull seraient très fortes et elles le sont peut être encore plus que je ne l'imaginais. Ceci dit, il est probable que les qualifications se disputent sur le mouillé, donc tout peut arriver : nous devons nous tenir prêts et essayer d'exploiter le maximum de la situation qui se présentera à nous. L'objectif reste le même, que la piste soit sèche ou humide, à savoir se qualifier du mieux possible. La piste est assez exigeante avec les pneumatiques du fait des nombreuses courbes rapides, c'est la raison pour laquelle il sera important de les gérer correctement durant la course. Nous utiliserons le F-duct car il apporte assurément un avantage sur ce tracé en termes de performances. Il reste la place pour faire mieux avec la maniabilité de ma voiture, mais nous ne pouvons pas nous attendre à de gros changements du côté de la performance.

Alonso quitte Suzuka la tête haute
10 octobre 2010
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Fernando Alonso quitte le Japon avec le plaisir du devoir accompli : le pilote Ferrari s'était fixé comme objectif après les qualifications de doubler Robert Kubica pour terminer sur le podium. Le double champion du monde n'a même pas eu besoin de tenter quelconque manœuvre, profitant des déboires du Polonais. C'est son troisième podium d'affilée.

L'Espagnol, qui a lâché trois unités à Mark Webber, possède désormais autant de points d'avance sur Lewis Hamilton qu'il n'en a de retard sur le leader du championnat : 14 !

En revanche, la situation se complique chez les constructeurs. Les quinze points inscrits ce week-end sont bien pâles face au 43 marqués par Red Bull, qui s'échappe au sommet de la hiérarchie. Felipe Massa n'a pu ramener la moindre unité après avoir été victime d'un accident dans le premier virage.

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Fernando Alonso : 3e

En tout état de choses, ça a été une journée très positive pour nous. Sur un circuit qui semblait être fait pour mettre en valeur les qualités des Red Bull, nous avons réussi à terminer sur le podium, et n'avons perdu que trois points sur le leader du championnat. Nous avons eu un peu de chance car l'abandon de Kubica mettait un rival hors-course. Je n'ai pas pris un départ idéal, en particulier à cause d'un problème avec l'embrayage. En première partie de course, nous étions sur la défensive, essayions de garder les McLaren à distance, en particulier Jenson, qui avait une stratégie différente de la nôtre. Puis nous avons ensuite réalisé qu'il ne constituait plus une menace et nous avons essayé de mettre les Red Bull sous pression, mais il n'y avait rien à faire. Ici, elles étaient parfaites et quand ça arrive, elles sont très dures à battre. Néanmoins, l'expérience a montré ce n'est pas toujours ainsi sinon, elles auraient déjà remporté le championnat. Nous devons essayer d'exploiter le maximum de chaque opportunité. Nous tentons d'améliorer la F10 à chaque course : ici, par exemple, nous avions une nouvelle huile de la part de Shell et d'autres évolutions aérodynamiques mineures. Nous aurons de nouvelles pièces lors des prochaines courses, peut être pas aussi importantes mais bout à bout, elles pourraient nous faire gagner quelques dixièmes, ce qui est toujours utile. Nous sortons de ce week-end avec la tête bien haute, en sachant que nous devons battre Webber lors des prochaines courses pour réduire l'écart.

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Felipe Massa : abandon - accrochage

Je pense que j'ai vraiment été maudit aujourd'hui ! Ce matin, en qualifications, je n'ai pas pu me qualifier en Q3 à cause du trafic. Cet après-midi, pour la course, je ne suis même pas parvenu à passer les deux premiers virages. Au départ, Rosberg, qui était devant moi, est très mal parti et j'ai tenté d'aller sur la gauche, mais Sutil arrivait. Je suis donc allé sur la droite, mais je me suis retrouvé dans l'herbe et sur le vibreur. À cet instant, la voiture a décroché d'elle-même, je n'ai pas pu tourner dans le premier virage et j'ai eu un contact avec la Force India de Liuzzi. C'est dommage car comme Fernando l'a montré, notre monoplace avait un bon rythme de course et j'aurais pu me battre pour les points. Le problème reste les qualifications : j'ai une nouvelle fois eu des difficultés, même si le trafic a joué un rôle. En course, la situation est meilleure mais nous savons à quel point il est difficile de dépasser. Ces deux dernières courses ont été frustrantes mais nous avons vu de nombreuses fois cette saison que la situation pouvait évoluer rapidement. Je ferai de mon mieux pour les trois courses restantes.

Alonso compte sur Massa
13 octobre 2010
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La lutte pour le titre pilotes est une affaire d'équipe. C'est en ce sens que Fernando Alonso espère recevoir le soutien Felipe Massa la semaine prochaine en Corée pour s'intercaler entre ses rivaux et ainsi les priver de précieux points.

À trois courses de la fin, l'Espagnol est à 14 longueurs au leader du championnat Mark Webber. Pour lui reprendre du terrain, il faudra venir à bout de Red Bull à la régulière, ce qui ne sera pas simple.

« En Corée, il faudra attaquer parce que nous devons désormais réduire l'écart qui nous sépare de Webber. » annonce le double champion du monde. « Perdre d'avantage de terrain rendrait la situation encore bien plus compliquée. »

« Je continue de penser que la lutte pour le titre reste ouverte pour cinq pilotes ; nous avons vu trop de fois cette année quelqu'un revenir dans la partie alors qu'il en semblait écarté - et ça pourrait facilement se reproduire. »

« Ceci dit, le seul qui peut peut-être se permettre un mauvais week-end est Webber ; pour tous les autres, ça signifierait peut être abandonner toute chance, en particulier ceux qui sont un peu derrière. »

Le pilote Ferrari concède qu'il pourra difficilement venir à bout seul du leader du championnat du monde. Son partenaire de garage Felipe Massa aura donc un rôle primordial.

« Pour moi, il sera également important de pouvoir compter sur Felipe, » indique-t-il « Je sais qu'il veut vraiment se rattraper après deux résultats négatifs et il a toutes les capacités nécessaires pour revenir sur le podium. »

« Il sera également très important de travailler ensemble pour découvrir tous les secrets du nouveau circuit afin de préparer nos monoplaces de la meilleure des manières. Dans des moments comme celui-ci, chaque détail compte pour accomplir nos objectifs. »

T'aider ? Ok mais faut-il encore que ça concrétise en course derrière.

Domenicali intrigué par ses rivaux

Comment vont-ils gérer leurs pilotes ?

lundi 18 octobre 2010 - 08h09, par Franck Drui

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Ferrari aborde les trois dernières courses avec une pression en moins, celle de ne pas devoir gérer une lutte interne entre ses pilotes pour le titre, contrairement à ses écuries rivales, Red Bull et McLaren. Le directeur de la Scuderia, Stefano Domenicali, est déjà intrigué de savoir comment ces deux équipes vont gérer les rivalités.

"Nous sommes dans une situation dans notre équipe où seul Fernando peut viser le titre. Dans les deux autres, elles ont deux pilotes qui vont se battre, d’une manière sportive bien sûr. Nous verrons bien comment elles vont gérer cette situation. Je pense qu’il sera très important de voir comment chacun de ces pilotes vont aborder les dernières courses mentalement, à l’intérieur de chaque équipe mais aussi contre les autres pilotes, c’est quelque chose qui intrigue mais qui sera très intéressant," commente Stefano Domenicali.

Fernando Alonso est le seul pilote Ferrari en course pour le titre, Felipe Massa ayant déjà été cantonné de manière claire au rôle de soutien du pilote espagnol depuis Hockenheim.

A contrario, chez Red Bull, Mark Webber et Sebastian Vettel ont encore toutes leurs chances et leur équipe par la voix de Christian Horner a promis de ne pas interférer dans leur bataille. McLaren est dans une position similaire mais Lewis Hamilton et Jenson Button comptent déjà beaucoup plus de points de retard et le titre, toujours possible, semble inexorablement s’éloigner pour les deux Anglais.