Je veux la suite. Allez. Envoi-la ! Alleeeeeeez !
: p plus tard.
Ouais, j'ai déjà pensé à faire publier l'assassin sans nom que j'ai réecrit et refait, un prof d'université avait été plutot embalé et m'avait proposé de m'aider à trouver un éditeur. Le prob c'est que j'utilise sans permission des personnages et le monde crée par Betesha Softworks. Donc sauf si j'envisage une publication à très très grosse echelle, dans quel cas je devrais contacter Betesha pour demander des droits et la permission de le faire ce qui me couterait du pognon (et j'y tiens pas tellement pour le moment :/) ça vaut pas la peine que je le fasse.
Effectivement ta fic étant lié à Oblivion tu va avoir du mal, mais franchement, ça vaudrait bien le coup de tenter !
Si un jour je trouve tout ça à l'achat d'une manière ou d'une autre je serai bien tenté ^^'
(Au moins ton prof est ouvert, j'en connais peu qui m'encouragerais à faire le récit d'un tueur sadique =p)
Vraiment dommage que tu ne puisse pas publier ta fic adlm
Sinon toujour aussi bien,toujour super,toujour.....bon j'arrete c'est parfait
Armand Christophe était toujours là, fidèle au poste, à attendre que de nouvelles recrues potentielles se présentent. Certes, mon antécédent dans la guilde des voleurs ne donnait pas une image très glorieuse de moi, mais l’appât du gain leur ferait certainement oublier leur haine à mon égard, comme je devrais calmer mes désirs de vengeance sur leur guilde et son chef. Un éclair retentit et une pluie torrentielle se mit à déferler sur la ville, si bien que le flambeau d’Armand restait difficilement allumé.
Je m’approchai de lui, avec la distance, il ne me reconnût pas tout de suite et me sourit, mais au fur et à mesure que la distance entre nous deux s’amincissait, les traits de son visage s’obscurcissait jusqu'à ce que je sois arrivé en face de lui. Il me regardait avec un visage dur et stoïque, même si il m’était facile de remarquer qu’il était mort de peur.
Avant que je n’aie eu le temps de dire quoi que ce soit, il prit la parole d’un ton sérieux et dramatique.
- Vous. Je savais que ce jour viendrait, je savais que vous voudriez vous venger de notre guilde tôt ou tard. Vous penser que me tuer va changer quelque chose ? Vous pensez que ma mort ferait perdre de la puissance au renard gris ?
Un peu surpris par la déclaration d’Armand, je lui dis que, aussi surprenant que ça puisse paraître, je me présentais à lui sans la moindre agressivité ou envie de revanche, et que je voulais simplement discuter un peu d’une affaire qui pourrait l’intéresser.
- Discuter ? DISCUTER ! C’est la meilleure ça ! A peine je vous aurais tourné le dos que vous m’aurez tué comme un chien ! Je sais ce que vous avez fait au receleur de Skingrad, espèce de monstre ! Je n’en ai plus dormi pendant des semaines !
Il marquait un point, mais je tentais de calmer le jeu en lui demandant simplement une minute d’attention, si ma proposition ne l’intéressait pas, je partirais sans que le moindre mal ne lui soit fait.
- Sans que le moindre mal ne me soit f… ça suffit, assassin ! Ecoutez moi bien, si vous voulez me tuer, il va falloir que vous veniez me chercher d’abord !
je voulus lui dire qu’il n’était pas nécessaire d’en arriver la, mais il me frappa avec son flambeau, et bondit sur le toit d’une des cahutes présentes dans cette zone des quais.
J’essuyai mon visage, le plus dur allait être de ne pas le tuer.
Je bondis sur le mur et en prenant mon élan en m’appuyant dessus, je rejoint Armand sur un des toits. Nous nous regardâmes quelques instants, puis il tourna les talons, accéléra et se mit à sauter de toits en toits pour m’échapper. J’avais failli oublier que j’avais à faire à un voleur, il ferait tout pour éviter le combat direct mais pourrait me jouer de sales tours. Je pris mon élan et je me jetai à ma poursuite.
Nous passions de toits en toits à une vitesse folle, si bien que tout autour de nous semblait se mouvoir et agir au ralenti, les gouttes d’eau qui se fracassaient sur mon visage devenaient presque douloureuses.
Alors qu’il venait de bondir, je tentai de l’attraper à l’aide d’une de mes chaînes de combat, mais il se retourna au vol, attrapa la chaîne et me tira vers lui brutalement à ma grande surprise. Une fois que je fus arrivé à sa hauteur, il sortit une dague émoussée recouverte de somnifère comme celle qu’avait Tyrodiil en son temps. Alors que nous étions toujours dans les airs, il tenta de me frapper avec son arme, mais je contrais tous ses coups avec ma lame de malheur, à chaque frappe contrée une nuée d’étincelles jaillissait. Je me défendais et j’essayais simplement de le calmer ou le fatiguer. Notre chute libre touchant à sa fin, nous tombâmes les deux dans une flaque de boue qui nous salit les deux de la tête au pieds. Nous nous relevâmes instantanément et je lui demandai si ça lui suffisait et qu’on pouvait enfin discuter.
Sans se calmer le moins du monde, le rougegarde donna un coup de pied dans le sol ce qui eut pour effet de m’envoyer au visage de la boue liquide qui me fit perdre la vue temporairement, il en profita pour me donner un coup de dague dans le bras et je me sentis tout de suite très fatigué.
- Je vais appeler la garde impériale, vous aller passer le reste de vos jours en pris…
Les vieux trucs étaient toujours les meilleurs, je m’entaillai le bras pour expulser un maximum de somnifère et pour que la douleur me tienne éveillé.
Armand marqua une petite grimace de dégoût et ferma les yeux brièvement, avant de les rouvrir et de me fixer dans les yeux d’un regard perçant.
Je regardai ses pupilles brunes sans trop comprendre ce qu’il faisait, je voulus lui demander si c’était une manière de me dire qu’il était résigné à m’écouter, mais je n’arrivais plus à parler. Je regardai autour de moi pour essayer de comprendre ce qui se passait, et je vis des tentacules qui sortaient de la boue en s’enroulant autour de mes jambes tout en remontant vers mon cou. Il me fallut quelque secondes pour réaliser que j’avais en face de moi un autre utilisateur de l’école d’illusion, et lui aussi très doué. Sans succomber à la panique et en calmant au maximum mon rythme cardiaque pour garder contact avec la réalité, je lui rendis son regard, et ses yeux bruns furent confrontés à mes yeux rouges. Alors que le cadavre mort vivant de Tyrodiil s’agrippait à sa tunique en gémissant, Armand restait lui aussi immobile pour ne pas perdre sa concentration, alors que les illusions et hallucinations que nous nous envoyions devenaient de plus en plus terrifiantes.
Nous étions debout et immobiles sous la pluie battante, et même si le combat que nous nous livrions dans nos tête était terrible, vu de l’extérieur, la scène aurait pu avoir l’air incompréhensible, un rougegarde et un dunmer trempés et sales se dévisageant et étant crispés et tendus.
Mon cœur commençait à s’emballer, dans notre refus de laisser notre adversaire gagner du terrain, nous risquions nos vies. Si les choses continuaient ainsi, nous mourrions les deux d’une attaque cardiaque ou d’un arrêt cérébral. Du sang commençait à couler de nos yeux, le premier de nous deux qui cliquerait des yeux ou qui reprendrait son souffle serait écrasé par l’autre et perdrait la raison.
Pendant quelques secondes, je n’entendis plus rien autour de moi, je ne sentais plus rien du temps excepté les tentacules de chair qui m’étouffaient et m’empêchaient de respirer. Le seul bruit que j’entendais était les battements de mon cœur, qui devenaient de plus en plus faibles. Mon adversaire était dans le même état que moi et nous allions mourir tous les deux.
D’un seul coup, la foudre éclata si violemment que notre concentration fut brisée en même temps. Armand Christophe n’avait probablement jamais vu la mort d’aussi prêt, et au lieu de le calmer ou le mettre dans un état plus propice à une discussion, cela le fit redoubler d’ardeur à m’échapper.
Il se redressa et se mit à courir en direction des remparts, je le suivis immédiatement et notre course folle reprit. Je pensais qu’il allait devoir s’arrêter ou faire demi tour, mais Armand se mit à courir verticalement contre les remparts dans le but d’en atteindre le sommet, je le suivis dans sa course verticale sur les immenses remparts. Quand il vit que je le suivais, il me jeta plusieurs dards d’acier que je contrai à l’aide de ma lame de malheur, en bas des fortifications, sur les quais, je voyais les gens regarder notre duel complètement épatés et admiratifs.
Une fois arrivé tout en haut, Armand essaya de m’arrêter en me jetant sa dague émoussée, je l’évitai en sautant en avant et en faisant en spirale sur moi même dans les air.
J’arrivai enfin moi aussi au sommet des remparts, Armand était essoufflé. L’homme n’était plus tout jeune, c’était la seule chose qui jouait en sa défaveur ici, il n’avait pas volé sa haute place dans la guilde des voleurs.
Il poussa un cri de guerre qui fut couvert par le bruit du tonnerre et il se jeta sur moi poings en avant. Il était véloce et ne laissait que peu d’ouvertures, je me laissai frapper plusieurs fois au visage en attendant le bon moment pour agir.
Il me donna deux crochets dans le visage et un coup dans le ventre qui me fit me plier en deux, il voulut m’achever d’un uppercut, mais je me ressaisi, lui pris le bras et lui tordis dans son dos tout en mettant une dague sous sa gorge.
Chassez les vieilles habitudes, elles reviennent au grand galop, je rangeai ma dague et tenais Armand par une clef à la nuque. Je lui demandais encore une fois toute son attention.
- Va te faire voir en Oblivion, pourriture d’assassin !
Il glissa dans son armure et je me retrouvai à tenir une armure de cuir vide dans le bras. A ce moment là, mon adversaire fit un petit bond en arrière et sortit de ses poches une épée courte qui semblait tout à fait normale, elle. Il s’apprêtait à poignarder dans les côtes, cela me fit paniquer et je l’arrêtai d’un coup de pied latéral dans le visage. Armand perdit complètement l’équilibre, tituba et glissa dans le vide.
Je l’attrapai alors par le bras, il s’y accrocha avec toute son énergie et jeta son épée pour mieux s’agripper à moi. Je n’arrivais pas à croire ce que j’étais en train de faire.
A une centaine de mètres du sol, la chute n’était pas tolérée, même pour un maître en acrobaties.
- Vous… vous me sauvez ?
Je faillis féliciter Armand pour avoir posé une question dont la réponse était aussi évidente, mais je m’abstint. Je lui dis que, au cas ou ne l’avait pas encore compris, je ne voulais pas de violence et je n’étais pas venu avec de mauvaises intentions, je voulais juste parler un moment avec lui. J’ajoutai que je pouvais aussi le laisser tomber à l’instant même si il n’avait pas quelques minutes à me consacrer.
- D’accord ! D’accord ! remontez moi s’il vous plait ! Je vous écouterais !
Ravi d’arriver enfin quelque part, je tirai Armand hors de danger. Il s’allongea sur les remparts trempés quelques instants en respirant sourdement.
La pluie tombait toujours aussi fort et je lui proposai d’aller se mettre dans un endroit à couvert pour que nous puissions parler tranquillement.
- Hein ? Oui, bien sur, laissez moi juste boire une gorgée d’hydromel pour me remettre de mes émotions, j’espère que la bouteille est intacte.
Armand commença à farfouiller dans ses sacoches, maintenant que j’avais eu ce que je voulais, je n’allais pas le presser ou l’angoisser d’avantage, je devais l’avoir dans mon camp. Monsieur Christophe sortit enfin une bouteille d’Hydromel, il en but plusieurs gorgées avant de me la tendre.
- Vous en prendrez bien un peu ?
Ce n’était pas de refus, je tendis les mains pour prendre la bouteille, mais il me la fracassa sur le crâne en criant, avant de se lever et de se remettre à courir sur les remparts.
J’étais resté assis, en état de choc, les bras toujours tendus vers la bouteille qu’il allait me donner. Un petit filet de sang coula de ma tête et mes cheveux trempés tombaient sur mon visage.
D’accord.
J’estimai avoir fait preuve de toute la patience dont j’étais capable, il était temps de faire les choses comme je le sentais.
Sans me lever, je jetai deux couteaux de lancer sans même regarder ou je visais, ils touchèrent Armand dans le bas des jambes et cela lui fit perdre l’équilibre. Il cria et se mit à ramper en utilisant ses mains. Quelle comédie, je n’avais touché des points que très peu sensibles.
Je me levai tranquillement en sifflotant et marchait sans aucune hâte vers Armand qui rampait aussi vite qu’un escargot, bien que l’escargot soit silencieux, lui.
Je lui laissais volontairement un peu d’avance pour qu’il aie l’impression qu’il allait y arriver par la force de ses bras, de temps il en temps il tentait de se lever mais chutait aussitôt. Les comédies jouées au théâtre de la cité impériale ne me faisaient pas autant rire. Puis, épuisé, Armand s’effondra sur le ventre. Je me plaçai à côté de lui et le retournai en utilisant mes pieds, quand il me vit ainsi, le regardant avec derrière moi un ciel déchaîné, mes yeux rouges le brûlant du regard, il fut beaucoup moins fanfaron et tenté de continuer à fuir.
- T… tout compte fait mon ami je v… veux bien e… ec… écouter ce que vous avez am… ame… a me di…
Je me penchai et farfouillai dans les sacoches d’Armand Christophe, je dénichai une bouteille de Cocnac de Cyrodiil, j’en bus quelques gorgées, lui demandai si il n’en prendrais pas un peu, et lui fracassai sur le visage.
- AAAAAAH ! Mais vous êtes complètement fou !
Je lui dis ironiquement qu’il savait à présent ce que ça faisait de se faire casser un bouteille sur la tête, et que c’était très douloureux. Je pris enfin une aiguille de coma simulé dans mon sac et lui plantai dans le cou. Il s’endormit immédiatement comme un bébé.
Ça avait été une soirée plutôt divertissante, et la suite allait certainement l’être aussi. Au diable les dialogues calmes et sans conséquences, notre discussion à venir allait se dérouler selon mes termes. Si tout se passait bien, assassins et voleurs travailleront main dans la main l’espace d’une mission. Une vraie union contre nature, mais c’est celles qui réservent le plus de surprises.
J4ai adoré
Décris bien toute la scène de torture s'il te plaît
Premier + suite
la suite
je plussoie, je n'aurai pas attendu si longtemps pour rien
la meilleure fic du forum!
Ah, et maître (ah, ok ) ma fic que vous aviez commentez est finis et attends votre jugement
Spadaaaaaaaaaaaaaa...
Sinon, concernant cette publication, il suffit de changer les noms et lieux et hop, plus de droits d'auteurs. Evidemment il faudrait du ocup rajouter des descriptions etc... car ceux qui ne jouent pas ne comprendront pas mais bon... le plus gros reste fait ^^
Sweetshadow, si seulement c'était aussi facile que ça...
C'est superbe,continue
Je peux pas plus développer que ça
Certes, ça demande du boulot et quelques modifications e l'histoire, mais c'est faisable d'enlevr tous les élléments copyrightés.
Ca pourrait même rendre ton récit plus prenant. Rien que le fait de trouver un autre nom à la confrérie Noire et de la modifier très légèrement pourait être très trs sympa. D'autant plus que ça serait alors ta confrérie et pas celle de Bethesda, ce qui ferait que tu le posséderais bien plus.
Quelques sources d'inspiration si jamais ton imagination faillissait :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thug
http://pagesperso-orange.fr/taran/off_assassin.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Niz%C3%A2rites
Pis aussi les assassins de DII qui peuvent être sympas.
Sinon pour le chapitre lui-même tu sais c'que j'en pense ^^
Armand Christophe ouvrit enfin les yeux, il avait dormi pendant plusieurs heures et je ne l’avais pas réveillé pour ne pas trop le bousculer, étant donné que je devais m’en faire en allié, du moins dans la limite du possible.
Il regarda dans tous les sens et reconnu le plafond de sa petite maison sur les quais, il était allongé sur son lit et ne prit pas la peine de se lever immédiatement.
Il respira quelques instants, puis, réalisant qu’il avait une petite faim, il voulu se lever pour aller chercher quelque chose à manger dans sa cuisine, mais là, il réalisa qu’il était attaché et que seule sa tête était libre d’attaches.
Il redressa sa nuque pour voir le pétrin dans lequel il était fourré, il était complètement enchaîné a son lit, corps, mains, jambes, si bien qu’il ne pouvait que remuer le cou.
A ce moment là, je sortis de la pièce voisine, une petite cuisine, avec une assiette et une chope à la main. Je m’étais réchauffé un petit repas et je m’étais préparé un bon grog chaud. Je m’assis sur une chaise à côté du lit en mangeant. Je n’avais fais que réchauffer un plat qu’Armand avait déjà préparé pour lui et je me régalais, d’autant plus que lui était absolument affamé et assoiffé. Il faisait semblant de dormir encore mais je le voyais bien saliver et envier lorsqu’il sentait le fumet du gibier avec des pommes de terres et le parfum du grog parfumé au miel.
Cela dura pendant une bonne heure, lorsque enfin j’eus terminé mon repas, je dis à mon hôte que je m’étais régalé, et qu’il n’aurait eu qu’a me demander pour que je lui en donne.
Armand ouvrit les yeux d’un seul coup et parla d’un ton ironique et exaspéré.
- Ca, c’est le bouquet ! Je suis prisonnier dans ma propre maison, attaché à mon propre lit et vous mangez mes propres provisions !
Je lui dis qu’il avait bien compris la situation, et que cette fois ci, il allait m’écouter qu’il le veuille ou non.
Comme je m’y attendais, Armand se drapa dans sa dignité et fit mine de ne pas faire attention à ce que je disais.
Nous allions bien nous entendre lui et moi, mais il fallait que je tente de ne pas y aller trop fort avec lui.
Je soupirai, regardai autour de moi et remarquai une petite horloge, je la pris et la posai sur la table de chevet de monsieur Christophe, juste à sa droite à côté de moi. Ensuite, je lui dis de faire bien attention à cette horloge.
- Ha ! Vous menacez de briser mon horloge ? Quelle menace, je suis mort de peur je…
Sans faire attention aux remarques d’Armand à qui je devais concéder un certain courage, je commençai à lui expliquer comment nous allions faire.
L’horloge était assez vieille, dès que l’aiguille des secondes atteignait un des quarts du cadran, un petit bruit très audible retentissait, cela convenait parfaitement à l’usage que je comptais en faire même si Antonetta préférait se servir de métronomes.
Je dis à Armand que les règles de la conversion était les suivantes : nous allions parler tout à fait normalement, mais toutes les quinze secondes, lorsque l’horloge ferait un petit bruit, j’allais faire un point de l’état de la discussion dans ma tête, et si j’estimais que mon interlocuteur n’avait pas été sérieux, ne faisait pas assez attention ou se rendait volontairement plus stupide qu’il ne l’était, voire essayait de changer le sujet de notre dialogue, il subirait des blâmes exponentiels. J’attendis enfin quelques secondes avant de pouvoir tout commencer.
Tic.
Armand n’avait pas fermé la bouche et était absolument outré de ce que je lui faisais subir (et il n’avait encore rien vu), il tenta de remuer quelques instants, puis me houspilla sans cesser de gigoter.
- Des blâmes exponentiels ? Des blâmes exponentiels ?! Pour qui tu te prends, à ton âge parler comme ça à un adulte ! Tu crois que j’ai peur de toi espèce de…
Tic.
En un peu moins d’une seconde, j’avais saisi le petit doigt d’Armand et je l’avais brisé, je l’avais fais tellement vite qu’il ne s’en rendit pas compte tout de suite et continua à parler dans le vide, mais quand il le réalisa, il se mit à crier et tenter de bouger encore plus.
- ARRGH ! Ca fait atrocement mal ! Arrêtez, je parlerai, je dirai tout ce que vous voulez, je…
Tic.
Je pris le pouce de sa main droite et le brisai lui aussi.
Armand poussa un autre cri, mais il commençait à comprendre le pétrin dans lequel il s’était fourré, et qu’il ne s’en tirerait pas si il n’acceptait pas mes termes, et que ce que j’étais capable de lui infliger avant qu’il ne meure l’amènerait aussi loin que ce que le receleur de Skingrad avait subit.
Il se tut enfin, et me regarda dans les yeux ce qui me fit comprendre que j’avais toute se attention. Il jetai des regards nerveux à l’horloge régulièrement, et avant même que je n’aie commencé à parler, il ferma les yeux lorsqu’il vit que l’aiguille des secondes atteignait le quart, effrayé par ce que je pourrais lui faire.
Tic.
Il rouvrit les yeux quand il comprit que je n’allais rien lui faire, et que cela durerait tant que je serais satisfait.
Je lui demandai si il pouvait me dire, si cela ne le dérangeait pas trop, ce qu’il savait de la banque impériale de Cyrodiil. J’étais très décontracté, poli et calme, ce qui tranchait radicalement avec ce que je lui avais fais quelques instants plus tôt.
- La banque impériale de Cyrodiil ? Qu’est ce que ça peut vous faire, assasssin ? Ca ne vous regarde pas, je ne peux rien dire à ceux ne faisant pas partie de la guilde.
Il me regarda d’un air satisfait de sa répartie, mais subitement, son sourire disparût immédiatement et il reprit sa tirade en parlant très rapidement.
- Non pardon ce n’est pas ce que j’ai voulu dire excusez moi ces chaînes me font mal ! Je… écoutez, je vais tout vous dire.
Tic.
Je lui enfonçai une fourchette dans le bras, complètement sous l’effet de l’adrénaline, Armand n’y fis même pas attention et continua sur sa lancée.
- La banque impériale de cyrodiil reste un des deux plus grands rêves du Renard gris, il souhaite la dévaliser, et s’emparer d’un parchemin des anciens, c’est deux choses qu’il convoite depuis bien longtemps.
Voler un parchemin des anciens ? Personne n’était capable de réussir un coup pareil en Tamriel, pas même le Renard gris lui même. Pendant que je réfléchissais, Armand regardait son bras en grimaçant.
Je lui demandais si la guilde des voleurs avait déjà tenté des choses contre la banque du quartier du sanctuaire.
Tic.
- Si ça n’avait été qu’une seule chose… nous avons étudié le système de sécurité de banque, du moins à l’extérieur, nous ne savons pas ce qui se trouve dans la salle des coffres, mais nous saurions ouvrir la seconde des deux portes, nous avons aussi réfléchi à un plan pour que la garde impériale ne nous pose pas souci, mais la règle ancestrale de la guilde des voleurs nous empêche de tuer et cela rend les choses infiniment trop difficiles ! Nous sommes assez nombreux, mais il nous manque quelque chose !
Il parlait si vite qu’il avait récité toute sa tirade en un rien de temps.
Je lui demandai ensuite si le Renard gris avait déjà envisagé de demander de l’aide ailleurs.
- … Pourquoi aurait-il fait une chose pareille ? La guilde des voleurs ne travaille que avec elle même pour elle même vous devriez savoir ç…
Tic.
Je pris la fourchette et lui fis faire un tour complet dans le bras d’Armand, qui, intelligent, se retint de crier en serrant les dents, même si des larmes coulaient de ses yeux.
- Oh, par les neufs, par les neufs… Oui, je vous ai mentis, il a pensé à demander de l’aide à la compagnie de Boinoir, à la guilde des guerriers, mais personne n’a accepté sa proposition. J’ai formé une équipe de quatre excellents voleurs spécialement pour s’occuper de cette banque, mais cela fait deux ans que le vol est en suspens, faute de certitude quand à sa réussite.
Enfin, nous arrivions quelque part.
Tic.
Je lui qu’il fallait qu’il m’écoute et qu’il devait considérer le moindre de mes mots. Il se trouvait que j’avais moi aussi un intérêt à cambrioler la banque impériale, et que je ne prendrais pas un centime du moment que j’avais la certitude que la guilde pourrait faire disparaître toute trace de l’or de cette banque. C’était pour cette raison que je lui proposais de rompre cette vieille guerre et cette haine mutuelle l’espace d’une mission qui pourrait largement nous profiter à nous deux, car nous avions besoin les uns des autres pour qu’une telle réussite soit possible.
Complètement ébahi par ce que je venais de lui dire, Armand Christophe semblait sur le point de bondir de joie et avait oublié la situation dans laquelle il se trouvait.
- Assassins et voleurs ensembles le temps d’une mission ? Pourquoi ne m’avez vous pas dit ça plut tôt ? Vous êtes sérieux ?
Je perdis mon calme, arrachai la fourchette de son bras et le poignardai plusieurs fois sur le torse et profondément en lui demandant si j’avais vraiment l’air de plaisanter, et que c’est ce que je me tuais à lui dire depuis le début.
Tic.
Dans la volée, je plantai la fourchette et le couteau de cuisine dans les jambe d’Armand avant de me rasseoir.
Je m’excusai de ce bref saut d’humeur et lui commençai à lui expliquer comme je voyais les choses, mais je remarquai avec horreur qu’il avait perdu conscience.
Je poussai un gros soupir, sortis une aiguille contenant de la drogue du soldat, lui plantai dans le cou, et je lui retirai ses chaînes. Après quelques secondes, Armand rouvrit ses yeux et se redressa d’un seul coup, il paraissait en forme comme il ne l’avait pas été depuis des années. Il regarda autour de lui et tâta ses muscles.
- Bon sang ! Je me sens tellement bien ! Je pourrais courir un marathon et je ne sens plus rien du tout, que m’avez vous donné ? J’en voudrais encore s’il vous plait !
Je lui répondis que ça ne le regardait malheureusement pas, secret de fabrication.
En vérité, la drogue du soldat s’injecte sous la peau avec des aiguilles comme la plupart des autres drogues. Elle stimulait au maximum le rythme cardiaque tout en favorisant la circulation du sang, ce qui, dans les grandes lignes, empêchait la personne de mourir dans la limite du possible tout en lui donnant une sensation de bonne santé. En outre, elle accélérait sensiblement la cicatrisation des blessures et oxygénait le cerveau ce qui permettait de rester parfaitement éveillé. Elle donnait en plus une grande sensation d’euphorie et de plaisir. Cela dit, elle provoquait une grande addiction et à forte dose, elle provoquait un vieillissement prématuré du corps, des tremblements, des convulsions et des maladies cérébrales. D’après Taleandril, autrefois les soldats se gavaient de cette substance avant de se rendre au combat ou même après, d’ou son nom.
Euphorisé et dopé, Armand devenait bien plus à mon goût.
- Je suis tellement navré mon ami, si j’avais su que vous me proposiez quelque chose ainsi, si vous voulez tout savoir, j’ai toujours pensé m’adressé à la confrérie noire, mais je ne savais pas ou chercher, vous êtes des fantômes ! Et l’incident récent à quelque peu contrarié le Renard gris à votre sujet.
Je lui répondis que rien ne l’obligeait à prévenir le Renard gris, il fallait juste qu’il me mette en contact avec l’équipe qu’il m’avait mentionnée plus tôt. Lorsque la banque serait vidée, je disparaîtrais et il lui et son groupe auraient tout le mérite.
Armand était délirant, son organisme n’était guère habitué au substances pourtant fréquemment utilisées à la confréries et frétillait d’excitation, il avait complètement oublié que j’utilisais ses propres couverts de cuisines pour le torturer quelques minutes plus tôt.
- Vous feriez ça ? Ah, je me vois déjà, ramenant le trésor au Renard gris grâce à l’équipe que j’ai formée avec tendresse, je ne me joindrais pas à vous, j’ai à faire à la cité impériale, une recrue très prometteuse oui, bizarre mais très prometteuse. Mais qu’en est-il de vous ? Pourquoi feriez vous ça ?
Je lui répondis que c’était une affaire personnelle, et lui demandai de me mettre en contact avec son équipe dans les plus brefs délais pour que je puisse voir les détails avec eux.
- D’accord, je ferais ça immédiatement, je les appellerai d’urgence à la cité impériale sur l’heure, soyez demain matin à l’aube à l’auberge du roi et de la reine à la place Thalos, vous les reconnaîtrez bien assez tôt, et je suis certain que l’idée de dévaliser cette banque avec votre aide les enthousiasmera autant que moi !
Je le remerciai, m’excusai pour tout le dérangement et commençai à quitter sa petite maison en rangeant mes chaînes dans mes manches.
Tic.
Armand se retourna vers son horloge en poussant des cris de guerre et la fracassa à coups de poings jusqu'à ce qu’il n’en reste plus grand chose.
- Ouf… Au fait, vous n’avez pas dit votre nom ?…
Je lui souris et lui dis qu’en effet, je ne le lui avais pas dis.
Je quittai la maison, laissant un Armand en train de s’activer pour joindre son équipe et lui faire aller à la cité impériale en quelques heures, ou qu’elle soit.
Armand Christophe… Si j’en avais l’occasion, je m’occuperais de lui plus tard, il n’était pas dans mes habitude de laisser en vie ceux que j’interrogeais.
Je m’autorisai une petite nuit de sommeil de trois heures au Bol flottant avant de me rendre à l’auberge du roi et de la reine, un établissement propre et bien fréquenté.
Sauf ce jour là, vraisemblablement.
A peine entré, je vis assis sur des tables à l’intérieur de l’établissement et en train de prendre des petits déjeuners quatre bosmers portant les tenues de cuir de la guilde des voleurs, l’un d’eux me remarqua tout de suite.
- Ah, chef, le voilà !
- Je vais lui dire deux mots, venez.
Trois d’entre eux se levèrent et celui qui avait été nommé chef resta assis, ils se collèrent presque à moi et avaient l’air menaçant.
Les trois elfes que j’avais en face de moi étaient bien différents les uns des autres, l’un d’entre eux était très grand, balafré et musclé, et la teinte foncée de son visage me fit penser qu’il était à moitié nordique, le second était plus petit et frêle et avait, fait rare, des cheveux noirs, enfin, la dernière était une belle demoiselle elfe ordinaire, si l’on exceptait ses yeux noirs et oranges d’orques. Une belle équipe d’hybrides raciaux comme moi.
Le grand s’adressa à moi
- Alors tu es l’assassin avec qui on doit travailler ? Tu empestes le sang ! Tu n’as pas honte de prendre des vies comme ça ?
Je demandai en retour au grand elfe si lui n’avait pas honte de voler l’or de ceux ayant travaillé dur toute leur vie pour nourrir leur famille dans le but de le donner à des mendiants bons à rien n’ayant jamais rien fait de leur vie. J’ajoutai que lui empestais l’or et la corruption.
- Espèce de misérable petit…
La bosmer au regard noir eut l’air exaspérée.
- Malthor, calme toi, on devait juste faire connaissance, on va collaborer avec lui Ecoutez, excusez Malthor, il est très à cran et...
- Collaborer ? Avec ce monstre ? Regardez le ! Il nous égorgera dans son sommeil, sa parole ne vaut rien !
Je lui demandais si la parole d’un voleur valait quelque chose, elle. J'ajoutai qu’il avait certainement volé les dents en or de sa pauvre mère pour pouvoir entrer dans la guilde. Je l’invitai aussi à ce taire sans quoi tout cela finirait très mal sans que nous ayons de chance de discuter.
Le petit Bosmer aux cheveux noirs ne disait rien alors que la tension montait, les rares autres clients présents si tôt observaient ce qui allait peut-être tourner en rixe.
Le grand bosmer sortit une petite dague d’ébène et se mit à jongler avec elle.
- Qu’est ce qui te fais croire une seconde que tu pourrais me vaincre, tueur ?
Je lui décochai un coup de poing dans la mâchoire, il tourna sur lui même et tomba en arrière, pris de cours. Je lui dis à ce moment là que moi, quand je voulais attaquer, je ne parlais pas autant que lui.
L’elfe aux yeux d’orques bandit son arc et plaça la flèche à quelque centimètres de mon visages tandis que le Bosmer au cheveux noirs dégaina sa dague de verre pour la coller contre mon cœur, alors que moi j’avais sorti mes deux lames et je les avais collées sous les gorges des deux elfes qui me menaçaient.
Nous nous regardions les trois sans bouger, au premier geste, il y aurait des morts.
Autant pour l’entente entre les voleurs et les assassins.
Malthor se releva en se tenant la mâchoire.
- Misérable buveur de sang d’assassin de…
- Assez.
Le quatrième personnage se leva enfin, il était un peu plus grand que moi et était un bosmer tout à fait normal, il était grand, beau et ses longs cheveux blonds paraissaient gorgés de lumière. Il avait un visage adulte et bien formé ce qui me laissa penser qu’il avait vingt cinq ans ou plus.
Il marcha calmement vers nous et ses deux compagnons baissèrent leur armes en le voyant arriver, je fis de même et les rangeai.
Il s’arrêta quelques instants à la hauteur de Malthor.
- Tu te ridiculise ! Met tes sentiments de côté, bon sang !
Malthor marmonna des excuses tandis que le chef vint se placer en face de moi.
Il me sourit en haussant les épaules, et je fis un signe exaspéré avec ma tête.
Nous nous regardâmes en silence quelques instants sans la moindre animosité et en souriant calmement dans le silence embarrassé de l’auberge.
Il me tendit lentement sa main droite avec une certaine gêne et l’arrêta en face de moi pour que je la lui serre.
Je regardai sa main, puis son visage, et tendis enfin ma main à mon tour. Je pris la sienne, et il fallut quelques secondes avant que nous commencions vraiment à nous les serrer et les secouer lentement avec un certain respect.
Un assassin sanguinaire et sans pitié de la Confrérie noire servant une sombre divinité et un voleur sans scrupules ou morale au service d’un homme ayant atteint le stade de demi dieu. Une union contre-nature.
D’une poignée de main, les tabous et les interdits de nos deux clans étaient brisés. La barrière était franchie et les ennemis jurés qui s’étaient promis de ne jamais vouloir avoir à faire aux autres se rassemblaient autour d’une simple poignée de main amicale, qui promettait de grandes choses dans un avenir très proche.
Les alliances les plus inattendues peuvent donner les résultats les plus incroyables.
Une union contre-nature.
prem's
Que dire ? Encore une fois c'est parfait ^^
Rien a dire,si,ça
superbe,magnifique,sublime,extraordinaire
Etc.....
Donc,continue
Suite
Maitre, vous n'avez pas répondu à mon appel de détresse concernant ma requête si vos humbles yeux pouvaient se poser sur ma fic ><....
Je la lirai en entier quand j'aurais le temps, parole : p