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Sujet : Fan fic: Spada

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lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
25 juillet 2008 à 13:38:06

Maiiiiiis eeeeeuuuuuh , c'est pour le remettre en premiere page , c'est tellement bien , ce qu'il ecrit !!!

darkness-stone darkness-stone
MP
Niveau 10
25 juillet 2008 à 15:37:17

C'est pas parce que la fic est en première page que la suite va arriver :hum:

Et arrêtez de spammer la fic, ça va pourrir le 'pic

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
25 juillet 2008 à 17:05:43

ok , j'dis plus rien .

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 01:11:58

Mes nouveaux compagnons et moi nous étions déplacés dans une maison abandonnée des quais qui semblait leur servir de repaire. L’intérieur était richement aménagé même si l’extérieur était complètement délabré.
Nous nous assîmes autour d’une table. Malthor monta quelques instants à l’étage et revint avec une bouteille de vin de Tamika, il l’ouvrit et nous servit un verre à tous.
Le goût de ce vin était absolument exquis et largement au dessus de tous les autres, cela devait être une vieille cuvée et son prix devait certainement comprendre plus de quatre chiffres. Il ne me semblait pas nécessaire de demander comment les voleurs avaient obtenus un tel trésor qu’un amateur de bon vin aurait volontiers échangé contre ses enfants.
Le chef du groupe de bosmers but une gorgée, la savoura quelques instants dans sa bouche avant de commencer à parler.

- Bienvenue dans notre repaire, nous ne manquons de rien ici. Demandez ce que vous voudrez et vous l’aurez rapidement et à coup sûr. Commençons par les présentations, je m’appelle Valens, et je suis en quelque sorte le chef ici.

Le nom de Valens m’était familier. Je lui demandai si par hasard il n’était pas celui que la Gazette impériale, du temps de son existence, appelait « l’insaisissable ombre » ou le « fléau invisible » depuis le vol d’un trésor de famille du conte de Skingrad lui même, entre autres vols extraordinaires.
Cette allusion sembla rappeler de bons souvenirs à Valens.

- Effectivement, c’est bien moi. J’aimais beaucoup me faire entrevoir ou laisser des indices sur les lieux de crimes pour me forger une grande réputation. Oui, je vous l’accorde, ce n’est pas très professionnel, mais j’étais très bon, je voulais que Cyrodiil connaisse mon nom et sache de quoi j’étais capable. C’était il y a longtemps, ma foi.

J’avais tendance à oublier que les elfes des bois vivaient bien plus longtemps que les autres races et vieillissaient plus lentement. Celui ci devait tout de même être assez vieux, et si les légendes à son sujet étaient vraies, alors j’avais en face de moi un allié extrêmement talentueux.
Je lui demandai par acquis de conscience pourquoi il n’avait pas continuer à œuvrer comme voleur à la guilde.

- Bonne question. La réponse est simple, j’ai tenté de prendre la place du Renard gris. Surprenant n’est ce pas ? Ne vous trompez pas, je respecte le Renard gris, mais il manque d’audace et est toujours en retrait, il n’a jamais le courage de faire les choses lui même et si j’étais à sa place je…

Le regard de Valens qui était doux et calme avait changé radicalement et son visage respirait la colère au point qu’il en devenait presque effrayant, l’atmosphère de la pièce qui était détendue avait changé brutalement. Il se calma pourtant assez rapidement sous le regard de ses comparses.

- … mais la question ne se pose pas, avec des « si » on pourrait reconstruire le monde entier. On m’a envoyé ici pour me donner une mission adaptée à mes capacités, mais je sais que c’est dans le seul but de me tenir tranquille. Bref, ce jeune homme aux cheveux noirs n’a pas vraiment de nom, il est muet, voyez vous. On l’appelle « Loup », ce qui à l’air de lui plaire. Un vrai génie, Loup, il compense milles fois son manque d’aptitudes physiques par sa capacité à envisager toutes choses. Je maîtrise le mysticisme et il peut s’exprimer à travers mes pensées. Il vous salue et se dit enchanté de vous rencontrer, en passant.

Je rendis son salut au Loup. Il était un peu plus petit que moi mais était très frêle et fin. La pâleur de sa peau laissait indiquer qu’il sortait très peu j’aurai pu le briser de milles façons différentes sans même le vouloir. Ses cheveux noirs indiquaient clairement qu’il était un hybride, certainement d’impérial et de bosmer, cela avait peut-être engendré son mutisme.
Je lui demandai pourquoi lui aussi c’était retrouvé bloqué dans cette situation, et d’ou il tenait son pseudonyme.

- Loup dit qu’il avait eu le malheur de faire tenter un plan un peu trop audacieux au Renard gris dans le but de capturer des membres de la confrérie noire… sans vouloir vous vexer bien sur ! Le plan s’est soldé en désastre, il y a eu des dizaines de victimes touchés par un poison abominable dont nous n’avons pas trouvé de remède. Le Renard gris lui même a été blessé à l’épaule.

Je me donnais beaucoup de mal pour paraître aussi surpris que possible et ne pas dire que c’était grâce à moi et ma sœur préférée qu’il s’était retrouvé à ne plus rien faire.

- Loup est certain que si le Renard gris n’avait pas autant sous estimé la confrérie noire, tout ce serait passé comme prévu et ce désastre n’aurait pas eu lieu. D’une manière générale, ses plans étaient jugés trop dangereux et risqués par les hauts dirigeants de la guilde, même si pour ma part, je les trouve réalisables avec une équipe variée et efficace.

Mes compagnons me plaisaient de plus en plus, ils étaient des éléments perturbateurs de la guilde des voleurs qui voulaient plus que tout les tenir sous contrôle pour éviter un malheur. La frontière entre eux et la confrérie noire était bien mince, mais ils ne s’en rendaient pas compte.
Malthor finit un deuxième verre de vin et parla.

- Malthor. Je suis à moitié nordique. Ma manière de faire était jugée trop violente pour la guilde des voleurs. Excusez moi pour plus tôt mais j’ai des raisons de haïr la confrérie noire bien au delà de ces préceptes stupides que l’on nous à appris. Elle a tué mon meilleur ami, Tyrodiil, savez vous qui l’a tué ? Je cherche à le venger depuis que j’ai appris sa mort.

Après quelques secondes de réflexion, je lui dis que son assassin avait été capturé par la garde impériale, et était mort pendant une séance de torture. Il s’appelait Morgaroth Alhon et je ne l’aimais pas. Malthor me regarda quelques instants et sembla céder à une vive émotion.

- Mince alors, vous voulez dire que… Par les neufs, Tyrodiil repose enfin en paix… J’avais lu l’article dans le journal je ne pouvais pas me douter que, enfin… Merci de m’apprendre ça, merci. Je vais enfin pouvoir tourner la page. Vous ne l’aimiez pas non plus ? Les ennemis de mes ennemis sont mes amis !

Je m’étais fait de cet imbécile un allié beaucoup plus facilement que ce que je pensais, d’autant plus que Tyrodiil était mort avec ma dague empoisonnée enfoncée profondément dans son cœur.
Je pris mon verre et commençai à en boire une gorgée alors que la seule demoiselle du groupe commençait à parler. Elle était très gracieuse et jolie, mais ses yeux d’orques étaient inquiétants.

- Mon nom n’a pas vraiment d’importance.

Je restai immobile et en suspens pendant quelques instants, entendre cela de la bouche de quelqu’un d’autre m’avait pris complètement de cours.

- Je pense sincèrement que tu peux lui dire, qu’est ce que ça peut faire ? Il y a des noms bien plus disgracieux que ça, tu sais.

Encouragée par son chef, l’elfe reprit son souffle et se préparer à parler. Sans m’attendre à grand chose d’exceptionnel, je bus une gorgée de vin et me préparai déjà à faire semblait d’être surpris et à la réconforter chaleureusement après coup.

- … Bon, d’accord. Je m’appelle Groelandril, mais appelez moi Landril. Comme vous devez vous en douter, je suis en partie orque. Je n’ai jamais connu mes parents, j’ai été trouvée devant une maison à Cheydinhal avec comme seule indication mon nom. Je suis ici car j’ai tué quelqu’un dans le cadre d’une mission, depuis l’idée de faire couler du sang moi même me terrorise. Une sorte de feu brûle en moi, une sorte de rage et d’envie de meurtre. Je me fais peur moi même.

La jeune femme tremblait lorsqu’elle mentionnait ce meurtre qu’elle avait commis et sa peur de ses pulsions incontrôlables. Loup lui fit une tape amicale dans le dos et elle répondit d’un sourire.
Subitement, je lâchai mon verre qui tomba comme au ralenti en direction du sol, je venait de réaliser quelque chose qui venait de me frapper comme un mur de briques.
Des amis d’enfance, une complicité surprenante entre ces deux frère et sœur noirs, l’histoire de Taleandril et ses sous vêtements.
Cheydinhal, des pulsions meurtrières inexplicables, mi elfe, mi orque et de parents inconnus. Groelandril. Gro-bolmog, Taleandril.
J’avais horreur de cette expression, mais par Sithis, que le hasard peut délicieusement bien faire les choses de temps en temps. Pris de cours par cette surprenante découverte, j’oubliai totalement l’endroit ou je me trouvai et me demandai ce qu’avaient bien pu faire de passionnant mes frères et sœurs noirs ces jours ci.

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 01:14:09

J’étais réveillée depuis le petit matin, j’avais d’abord dû faire des courses pour le repas de ce soir, puis à peine rentrée j’avais commencé à fabriquer des poisons et autres accessoires que nous utilisions pendant nos contrats.
Bon, je dis ça, mais depuis quelques temps nous étions vraiment inactifs et la plupart d’entre nous restaient au sanctuaire toute la journée faute de travail à faire.
Pourquoi ? C’est une bonne question, je ne connais pas vraiment la réponse en fait. J’imagine que c’est dû aux crises internes dans la main noire, même si je ne savais pas plus de détails que ça et qu’Ocheeva et Vincente en savaient plus qu’ils ne le disaient.
En parlant de ces deux là, ils disparaissent de temps en temps et allaient je ne sais ou voir je ne sais qui, allez savoir.

- Bonjour sœur Taleandril, comment allez vous aujourd’hui ?
- Bien et vous frère Teineeva ?

Je travaillais dans nos quartiers, je croisais ainsi souvent des membres de la famille, mais dans ce cas de figure, Teineeva, qui ne cessait de me surprendre par sa discrétion, venait chercher du matériel.

- Je vais très bien, merci… Ecoutez, je voudrais, si c’est possible, un moyen de provoquer des attaques cardiaques facilement et à un grand nombre de personnes en un minimum de temps, ce serait possible ?
- Je dois avoir ça, suivez moi.

Teineeva me suivi dans la réserve cachée ou était entreposé notre matériel je réfléchi quelques instants à ce qui pourrait le mieux faire l’affaire, et lui donnai une dague et une aiguille.

- Vous connaissez le poison du syndrome d’affaissement ?
- Parlez m’en, ma sœur, je vous prie.
- Un poison assez récent et peu utilisé, s’il en est. Il contient, pour faire court, de l’aloe vera et de la sujumma, une goutte dans le sang et le cœur bat si vite qu’une attaque cardiaque s’ensuit instantanément. Si vous devez tuer des jeunes ainsi, faites en sorte de les fatiguer avant de leur inoculer le poison ainsi. La lame de la dague en est gorgée ce qui vous permettra de provoquer quelques arrêts cardiaques en plein combat, si vous voyez ce que je veux dire, mon ami.
- Que ferions nous sans vous, ma sœur ? Que Sithis veille sur vous et à bientôt… Oh, bonjour vous, comment allez vous ?
- La nouvelle recrue. Bien le bonjour mon frère et bravo pour le meurtre de Baenlin, je viens de le lire dans le journal.

Le nouveau et récent membre de la famille nous passa devant comme un fantôme sans même nous répondre pour aller directement voir Vincente. Au début ça nous surprenait mais nous nous étions habitués à ses drôles de manières. Il ne répondait jamais aux salutations et ne communiquait jamais, sauf quand il était exactement en face de nous. Et encore ! Il avait un je-ne-sais-quoi qui faisait qu’on comprenait tout de suite ce qu’il voulait dire bien qu’il ne prononçait jamais un mot. Il avait toujours un gros journal sous le bras et notait absolument tout ce qu’il faisait dedans, cela allait du contrat à la prise d’une pomme ou encore l’apprentissage d’un nouveau sort. En parlant d’un nouveau sort, je n’avais jamais vu un tel concentré de talent pur depuis… depuis notre précédent frère mystérieux sans nom. Celui ci aussi était un vrai génie et je me demandais souvent qui gagnerait si les deux venaient à lutter, même si notre frère anonyme nous était tous bien plus agréable et sympathique, malgré le fait qu’il ait été impossible à comprendre et discerner. Quoi qu’il en soit, ce serait un combat qui secouerait tout Tamriel.
Cette nouvelle recrue qui s’appelait, euh… je l’avais en tête mais son nom m’a échappé, ne semblait aspirer qu’a une chose, devenir plus fort et avancer, encore et toujours. Jusqu’ou monterait-elle et à-t-elle vraiment des limites ?
Alors que j’étais en train d’enchanter une flèche, la nouvelle recrue en question se rapprocha de moi et se tint immobile derrière moi à me regarder. Je me retournai instantément, et compris instantanément ce qu’elle voulait me demander, aussi fou que ça puisse paraître (aucun d’entre nous ne se l’expliquait mais c’était ainsi).

- François Motière vous dites ? Oui, le poison de Vin de langueur me semble parfaitement adapté, vous avez l’antidote qui va avec ? Bon ! Je vous souhaite bonne chance alors mon frè… Des rumeurs ? Euh… non, pas à ma connaissance.

Il tourna les talons et quitta les sanctuaires. Les échanges verbaux avec lui se tenaient à une petite question sur le contrat en cours et une demande sur les rumeurs, il ne faisait aucun effort pour communiquer avec nous ou pour nous connaître. Je me méfiais un peu de ce personnage, il ne m’inspirait pas confiance pour une raison étrange, mais j’étais bien la seule à le penser et à y prêter attention. Qu’aurait dit mon frère sans nom si il n’était pas devenu le silencieux de Lucien Lachance et était toujours au sein de notre famille ?
Subitement, Ocheeva fit irruption à son tour, et parla en regardant la direction ou était parti le nouveau membre de la confrérie noire.

- Regardez moi ça, sœur Taleandril. Moi qui pensais que nous n’aurions jamais un meilleur tueur que notre assassin sans nom, et voilà que Sithis nous envoie ceci, avec un tel talent, il fera changer des choses j’en suis sûre et certaine. Apres ce contrat, je m’occuperai personnellement de trouver des travaux à la mesure de ses compétences.
- C’est vrai qu’il est très fort, mais ne placez vous pas votre confiance en lui un peu trop hâtivement, ma sœur ?
- Absolument pas, pensez vous ! Vous êtes la seule personne qui… enfin pas tout à fait, mais… enfin…

Ocheeva chercha ses mots, un peu comme si elle allait dire une chose qu’elle n’était pas supposée dire. Ça arrivait très souvent et ça en devenait très bizarre.

- … Bref ! J’ai reçu ce contrat de l’annonceur Lucien Lachance , et il n’y a que vous pour vous en occuper. Vous devrez vous rendre dans un fort et éliminer son possesseur, un homme puissant et très bien protégé. Vos talents de tireuse seront mis à rude épreuve, mais vous êtes toujours la meilleure d’entre nous en ce qui concerne le meurtre de précision. Cela vous conviendrait-il, ma sœur ?
- Avec plaisir, ma sœur.

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 01:14:48

8. La dernière chasse de la tireuse.

Cela faisait depuis longtemps que je n’avais pas chassé, ça me ferait le plus grand bien de me remettre à l’action après cette longue interruption, même si je n’avais pas perdu mon temps à concevoir toutes ces drogues et ces poisons.
Ocheeva était vraiment tout simplement incroyable, elle récitait avec grâce et dynamismes de longs discours sur les contrats et avait un charisme surprenant. D’ou tenait-elle toutes ses informations et comment les apprenait-elle ? Cela resterait certainement un mystère perpétuel.

- Alors… Voilà, oui. Il se trouve que le commanditaire de ce contrat s’intéresse fortement à un endroit nommé fort Farragut, ce nom vous dit-il quelque chose ?
- En toute franchise, ma sœur…
- Vous n’avez pas à avoir honte, c’est ce genre d’endroit ou l’on ne peut aller qu’on les connaissant à l’avance. Le fort se trouve au nord est de Cheydinhal. La personne ayant émis un souhait de mort désire prendre possession de ce fort, mais ses occupants pourraient poser problème. C’est pourquoi votre rôle sera vider les occupants de ce fort méthodiquement.
- Pardonnez moi cette question, mais pourquoi ne pas faire appel à frère Gro Bolmog, à la nouvelle recrue ou à sœur Marie Antoinetta si il est simplement question de meurtre au contact?
- J’y viens, ma sœur, j’y viens. Le propriétaire de ce fort, qui vient directement de Morrowind, s’appelle Ombrae Rédoran. C’est un homme de nature paranoïaque et il ne se déplace jamais sans une escorte de quatre lames noires très doués chacun dans une école de magie, ce qui limite fortement la possibilité de combat à la mêlée sans danger. Il ne sort jamais de son fort et des messagers lui apportent de la nourriture. Il sait se battre et ne le sous estimez pas. Ce sera à vous de trouver un moyen de le faire sortir de sa tanière pour qu’il soit à la portée de vos tirs, qui, je sais, ne ratent quasiment jamais leur cible. Je vous souhaite bonne chance ma sœur.
- Les jours d’Ombrae Rédoran sont comptés. A bientôt.

Ocheeva me laissa seule et je profitai de ma présence dans la réserve pour prendre tout ce dont j’avais besoin. Je n’utilisai pas la moindre arme de mêlée sur moi, uniquement des armes à distances et plusieurs types de flèches, comme celle de combustion, de foudre ou de décomposition. Leurs noms parlent d’eux même et il ne me semble pas vraiment nécessaire de m’attarder sur leur utilité.
Une fois équipée, je me dirigeai vers la sortie du sanctuaire, sur le chemin, je croisai Gro Bolmog qui me fit un énorme sourire que je lui rendis. Lui et moi étions des amis d’enfance, peut-être que si les choses avaient été différentes et que nous n’étions pas fous, nous aurions pu être une petite famille heureuse ? Merci Sithis de m’avoir fait folle dans ce cas !
Je vis aussi sœur Marie Antoinetta (même si tout le monde l’appelait Antonetta) assise dans un coin en train de lire le journal.

- Tout va comme vous voulez, ma sœur ?
- Oh, bonjour à vous ma sœur chérie. Oui je vais bien, merci.

Elle me regarda quelques instants de ses beaux yeux. La pauvre avait perdu sa beauté et le charme qui faisaient d’elle une séductrice en grande partie. Son beau visage fin et gracieux avait forci et d’une manière générale elle avait pris beaucoup de poids. Elle ne prenait plus la peine de se maquiller et de se pomponner comme avant et elle s’était coupée les cheveux très courts sans aucune finesse. Elle avait aussi perdu beaucoup de sa légendaire gaieté et restait tristement au sanctuaire. Pauvre Antonetta, si jeune et déjà un chagrin d’amour. La séductrice briseuse de rêves avait eu le cœur brisé.
Je quittai le sanctuaire après avoir tapoté l’épaule d’Antonetta et me dirigeai vers fort Farragut. Il était être aux alentours de neuf heures du matin quand j’étais arrivée aux alentours du fort en question. Il n’avait qu’une seule entrée et était entouré de remparts, même si il ne montaient pas très haut.
Un des gardes du corps d’Ombrae Rédoran était capable d’utiliser du mysticisme logiquement et d’après ce qu’Ocheeva avait expliqué, ce qui faisait que je devais garder une distance assez respectable pour ne pas être repérée et que mon tir sur Ombrae ne soit pas dévié immédiatement. Un expert en mysticisme était capable de détecter la vie jusqu'à cinq cent mètres autour de lui, il fallait donc que je me place à au moins un kilomètre pour espérer le toucher, mais ça, ce n’était pas un problème, je pouvait tirer jusqu'à deux kilomètres avant moi, après, c’était une question de qualité du matériel que j’utilisais. Si j’utilisais des flèches de bois moisi, elles ne feraient même pas deux cent mètres qu’elles perdraient de la vitesse et de la puissance, en bref, du bon équipement était nécessaire si on voulait réussir de bons tirs (ce qui me semble logique ceci soit dit)
Je m’installai donc au sommet d’une tour déserte et abandonnée située à un peu plus d’un kilomètre de fort Farragut. L’escalade n’était pas mon fort et je n’étais plus toute jeune, cela me mit un peu plus de temps que prévu. Une fois arrivée au sommet, je m’allongeai sur le ventre et me plaçai de manière à avoir l’entrée du fort dans ma ligne de vue.
La, j’imaginais déjà frère Mjarj Dar me regarder d’un air sceptique en déclarant qu’il était impossible de voir clairement jusqu'à un kilomètre à contre jour et encore plus difficile de tirer en tenant compte du vent, des éléments, mais comme j’avais tenté de l’expliquer à mon frère anonyme un jour avant d’être interrompue, en tant qu’elfe, mes yeux étaient capables de voir plus loin que la norme et mes pupilles pouvaient se dilater ou se rétracter à ma guise pour que je voie plus ou moins bien de loin comme de prêt. Poussé à l’extrême, cela veut dire en faisant court que je ne verrais plus rien de prêt mais qu’a deux ou trois kilomètres, je verrais parfaitement bien. Pour ce qui est de l’arc, qui est tout de même la base, j’en utilisai un d’ébène dans ce cas de figure. La ou le profane commun considère qu’un arc de verre ou d’ébène ont exactement la même puissance, je réponds qu’ils n’ont rien à voir ! L’arc d’ébène avait une corde particulièrement dure et une base solide et robuste, tandis que celui de verre était plus souple et maniable. Pour des tirs à longue portée, celui d’ébène était un bien meilleur choix.
Enfin, pour les flèches, lors de tirs à une telle distance et en cas de vent, mieux vallait utiliser des flèches intégralement métalliques, elles fendaient mieux l’air mais demandaient une grande expérience dans le maniement de la corde de l’arc pour avoir l’effet voulu.
Je bandai mon arc, concentrai ma vue sur l’entrée du fort et commençai à respirer plus lentement, la partie de la chasse que j’aimais le plus commençais, l’attente.
Oui, l’attente. Un petit quelque chose que la plupart des mes frères et sœurs noirs détestaient, mais que j’affectionnait. Savoir patienter jusqu'à l’extase lors de la mort tant attendue de sa cible, savoir se saouler de la chute d’un corps touché par une seule flèche. Dans ma jeunesse, j’avais du attendre une semaine sans bouger, je buvais de la neige qui fondait sur moi, je ne dormais pas et je ne me nourrissais pas, je me demandais si j’aurais été capable d’en faire autant aujourd’hui.
La rosée du matin se dissipait progressivement et une petite brise soufflait continuellement sur moi, une légère brume donnait au paysage un petit quelque chose d’onirique combiné au chant des oiseaux. Je ne clignai pas des yeux, je guettais le moindre mouvement qui aurait pu me donner une idée de quoi faire.
Contrairement à, par exemple, Antonetta, je n’allait pas chercher les informations et les idées, elles venaient à moi d’elles même avec un peu de patience. Et l’idée en question se présenta six heures plus tard sous la forme d’un homme sur un cheval noir avec des sacoches qui se dirigeai vers l’entrée de fort Farragut.

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 01:16:39

C’était certainement un des livreurs de nourriture. Le cheval était absolument superbe, et se déplaçait extrêmement rapidement, je devais anticiper ses déplacements en visant plusieurs mètres devant lui.
Je pris une grande bouffée d’air et retint mon souffle, et la le cours du temps autour de moi ralentit. Ah, pour l’anecdote, cet effet de ralenti était très courrant chez les gens ayant d’excellents réflexes. Lors de la concentration, le cerveau des individus en question travaillait si vite que les facultés motrices et mentales du corps augmentaient dramatiquement pendant quelques instants, si bien que tout autour d’eux était comme au ralenti. Très peu de personnes savent cela mais l’utilisent tout de même, volontairement ou pas. Plus les réflexes de la personne étaient importants, plus la sensation de ralenti était poussée, si bien qu’un excellent combattait aurait l’impression que le temps est figé autour de lui. En abuser était tout simplement éreintant et je ne pouvais plus le faire aussi longtemps que pendant ma jeunesse, en contrepartie, je maîtrisais parfaitement le phénomène et une simple bouffée d’air me permettait d’entrer dans cet état.
Je suivis pendant quelque secondes qui parurent interminables les mouvements du cheval, et lâchai enfin la corde de l’arc. Tout s’arrêta alors que ma flèche transperçait l’air en sifflant avant de se planter dans une des pattes du cheval qui se cabra brutalement, ce qui eut pour effet de faire tomber son maître dans la boue.
Le gros nordique barbu se releva, furieux, et voulu donner un coup dans le museau du cheval pour se calmer. Il leva la main, mais une flèche s’y planta, l’impact avec la vitesse de la flèche fut si violent que son bras fit tiré en arrière et brisé. Je ne supportai pas la violence contre les animaux. La faute à mes origines elfes j’imagine.
Avant même qu’il n’aie eu le temps de comprendre ce qui se passait, une flèche transperça son mollet droit puis son mollet gauche, ce qui le fit tomber à genoux.
Il commença à crier à l’aide, mais certainement pas assez fort. Je cherchai dans mon carquois une flèche enduite de poison de douleur et la tirai en visant son torse. Il ne bougeait pas et ce n’était pas ce qu’on pourrait appeler une proie intéressante,
Fait amusant : les oiseaux chantaient en même temps qu’il braillait, ce qui donnait un son plutôt intéressant, mais cela ne m’amusa pas longtemps et je finis par le faire taire. J’étais navrée d’avoir dû tirer sur le cheval, mais j’avais visé un point peu sensible et cicatrisant rapidement.
Je me remis à respirer normalement et ne bougeai plus d’un millimètre ni ne clignai des yeux, j’attendais une réaction de la part des occupants du fort, la réaction en question eut lieu bien assez tôt, la porte s’ouvrir lentement et un gros gardien passablement ivre fit quelques pas à l’extérieur pour voir ce qu’il se passait. Quand il vit le cadavre, il appela quelqu’un à l’intérieur. Je n’entendais rien à cette distance mais je pouvais m’amuser à essayer de lire sur leur lèvres, ce que je faisais plutôt bien.

- Le-li-vreur-est-mort-viens-voir-ca.

Il avait bien sur accompagné cette petite phrase d’une bordée de jurons qu’il ne me semble pas tout à fait nécessaire de mentionner. Un deuxième lascar, lui aussi un misérable sous-fifre gros, alcoolique et mal payé, sortit à son tour en suivant le premier.

- Des-flè-ches ? Qui-a-fait-ca ?
- Tu-vois-quel-qu’un ?

Je coupai court à la conversation en tirant une flèche spéciale en visant le torse du plus gros des deux. Je n’avais pas réalisé qu’il y avait un peu de vent et mon tir dévia légèrement sur la gauche, heureusement, il atteint tout de même ma cible dans les côtes, je devais faire plus attention bon sang.

- aie-rah-d’ou-ca-vient ?
- sei-gneur-re-tire-la-vite-c’est

deux, un, zéro. La flèche explosa déchira le corps en plusieurs morceaux et le second serviteur fut recouvert d’organes et de chair brûlée. Petit fait amusant, il s’écoula une très longue seconde ou il resta parfaitement immobile et tétanisé avant qu’il réalise qu’il n’était recouvert des restes de son ami et qu’il commence à hurler et de rentrer dans le fort. Je le voyais déjà respirer ou vomir en s’appuyant contre la porte ou remercier les neufs. Eh non, pas de neufs présents ici, si j’avais voulu qu’il meure alors il serait mort.
Je pensais qu’il y aurait une réaction immédiate, mais rien ne se passa de toute la nuit, excepté le vol de petits oiseaux. Cela faisait vingt-quatre heures que j’étais éveillée et active et je me portais encore bien. Une pluie très légère commença à tomber et je pus me désaltérer un peu, même si on bon hydromel aurait été plus appréciable.
Ce ne fut qu’aux alentours de midi qu’il se passa enfin quelque chose, la porte s’entrouvrit légèrement, et une jambe émergea de derrière elle. C’était une simple vérification, « Cette chose qui à tué le message et mon ami est-elle encore là ? Je vais lui montrer ma jambe pour en être sûr ». Allez savoir quelle est la logique dans tout ça, mais Rédoran ne voulait pas encore se montrer pour si peu. Je tirai une flèche exactement dans sa cheville, la flèche avait une pointe très large et son pied fut arraché sur le coup. Le pauvre sous fifre rentra les restes de son moignon sanglant à l’intérieur en oubliant de fermer complètement la porte. J’en profitai pour sortir une flèche d’impact lumineux (les boules d’impact lumineux sont très connues, les flèches suivent le même principe mais l’explosion lumineuse brûle les yeux tant elle est intense, une flèche superbe si il en est) et la tirai en la mettant légèrement de travers. Elle ricocha sur le mur et rentra dans le fort comme je l’avais prévu. Même depuis là ou je me trouvais la lumière failli me faire cligner des yeux. Instantanément, un drôle de personnage sans pied sortit du fort en criant avec des yeux en sang, en sautillant à l’aveuglette, je mis rapidement un terme à ses souffrances et envoyai une flèche dans le fort sur laquelle se trouvait une petite note disant « Tous ceux sortant dans l’heure à venir vivront, les autres mourront. »
La réaction ne se fit pas attendre, une demi douzaine de mercenaires quittèrent le fort d’abord méfiants, puis rassurés la queue entre les jambes. Seule la mort de la cible importait, les autres pouvaient continuer à vivre leur misérable vie si ça leur faisait plaisir, si je ne pas les tuer me facilitait les choses, alors je ne les tuais pas, c’était aussi simple et facile que ça, même si Gro Bolmog et Mjarj Dar n’étaient jamais de cet avis, ils devaient tous mourir d’après mes deux fréres.
Pendant deux jours, il ne se passa absolument rien, ils ne bougaient pas, ils ne tentaient rien, il me semblait tout à fait correct de penser qu’ils s’imaginaient que j’allais me lasser ou me fatiguer, mais si ils savaient, les pauvres fous.
Enfin, la porte s’ouvrir d’un seul coup, et Ombrae Rédoran en émergea, entouré de ses quatre gardes du corps. Leur armure était entièrement noire et ne laissait pas apparaître la moindre parcelle de peau. Elle était un savant mélange de tissu et de métal avec un casque étrange fait de verre fumé et d’acier. Je n’en avais jamais vu de pareilles, c’était certainement de la manufacture de Morrowind.
Je pris une grande bouffée d’air, visai la tête et tirai en direction de Rédoran. Malheureusement, le vent s’en mêla et ma flèche fut dramatiquement ralentie, un des gardes du corps remarqua la flèche, et Ombrae réussi à l’arrêter à mains nues. Il regarda ma position avec sourire narquois et je pus lire un du mouvement sur ses lèvres.

- tu-ez-la.

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 01:17:41

Les quatre guerriers disparurent aussitôt. Ils étaient très rapides et j’avais du mal à les repérer sans me concentrer. Je me levai instantanément et je vis un de mes adversaire en train de courir verticalement sur le mur pour me rejoindre, quand il vit que je le regardai, il composa quelques signes et se rendit invisible. Je fouillai dans ma sacoche et lançai une sphère contre la paroi de la tour, elle explosa et le mur se recouvrit d’un liquide poisseux. Les pieds du garde du corps maîtrisant l’illusion furent pris dans la cire de dreugh et il fut cloué au mur, à ce moment la, je lui sautai dessus à pied joints, le choc lui brisa les deux pieds et nous commençâmes à tomber ensemble. J’utilisai son corps pour amortir sa chute, sa colonne vertébrale fut brisée et moi j’étais juste secouée. Je dus me jeter au sol pour éviter un éclair qui brûla légèrement ma capuche. Je bondis sur un arbre et me mis à sauter de branche en branche alors que mon adversaire se mit à me suivre en me bombardant de boules de feu. Lors d’un saut, je sortis mon arc, le bandai, et visai la branche sur lequel mon ennemi était sur le point d’atterrir, elle se brisa et me adversaire fit une chute de quelques mètres et s’écrasa au sol. Je préparai une seconde flèche mais un autre des gardes du corps m’avait rejoint dans les airs et m’avait retiré ma flèche et mon carquois. Il me donna un coup de dague que je contrai en utilisant mon arc et attaquai jusqu'à ce que nous touchions le sol. Il n’était pas aussi agile que moi et perdit son équilibre quelques instants, je lui donnai des coups au visage avec mon arc, ce qui le surprit complètement, enfin, je pris mon arc par la base et lui enfonçai dans la gorge comme si il s’agissait d’une épée. J’avais appris ce truc à mon frère sans nom, il lui avait beaucoup plu si mes souvenirs étaient bons. Mes ennemis ne me laissent pas le temps de souffler et j’atteignait mes limites, et jus utiliser le corps du garde à qui je venait de vider la gorge pour me protéger des salves de glace de l’utilisateur de destruction qui avait récupéré tous ses moyens. Le quatrième garde, qui avait invoqué un daedroth, se rapprochait dangereusement.
J’avais eu de la chance, mais si je restais à la mêlée plus longtemps j’étais morte. Je jetai une boule d’impact lumineux au sol en fermant les yeux. Mes adversaires furent éblouis et je voulu saisir cette occasion pour jeter une aiguille contenant du poison du sourire sur l’invocateur, mais sa créature se jeta devant lui et reçu l’aiguille à sa place. Vu son métabolisme, cela ne lui ferait rien. Je tournai mes talons et me mis à courir dans la forêt, il fallait que je prenne de la distance. Dans le feu de l’action, je ramassai mon carquois en donnant un coup de pied dedans, cela le propulsa en l’air et je pus l’attraper et le remettre sur mon dos. Mes ennemis me suivirent accompagnés par Ombrae Rédoran qui jonglait avec la flèche qui était un tir raté.
Sans m’arrêter de courir, je sortis de mes poches une petite sphère métallique que je jetai en l’air, elle explosa et une centaine de billes d’acier tombèrent au sol, l’utilisateur de destruction bondit pour éviter mon piège, mais l’invocateur, trop occupé à garder le contrôle de sa créature tomba dedans. Il perdit l’équilibre et tituba, j’en profita pour lui jeter un dard entre les deux yeux, il tomba raide mort et son monstre disparu.
Je n’eus pas le temps de me réjouir que je subissais une électrocution violente, je tentai de sortir mon arc, mais l’éclair eu raison de moi et je tombai à genoux.
Rédoran s’approcha de moi, il me donna un coup de pied au visage qui me fit tomber sur le dos et pratiquement perdre conscience. Il s’appretait à mon plonger ma propre flèche dans la tête, l’ordure. Il la brandit fièrement en parlant, mais j’étais trop sonnée pour comprendre ce qu’il disait, c’était rageant de penser que dans ma jeunesse, j’aurais pu me prendre des coups bien plus terribles que ça et continuer à me battre.
Mais là, Ombrae commença à secouer la main pour essayer de lâcher la flèche, rien à faire, elle était comme collée à sa peau. Il paniqua et courra vers son garde du corps pour qu’il la retire rapidement.
Deux, un, zéro.
La flèche explosa et arracha une bonne partie du corps de cette ordure de Rédoran tout en assommant son dernier protecteur. En rassemblant mes dernières forces et en profitant de la fumée, je lançai mes chaînes dans les pieds du gardien, elles s’enroulèrent, les serrèrent et il tomba en avant jusqu'à ce que son visage rencontre la pointe d’une de mes flèches.
Ha ha ! Est-ce bien la peine de dire que Ombrae ne faisait plus du tout le malin ?! Il rampait alors que je rapprochai de lui.

- Bon sang mais que me voulez vous ?! Vous voulez le fort ? Il est à vous ! Vous voulez de l’or ? Ma fortune est à vous ! Votre mission est accomplie non ? Alors partez et appelez de l’aide !
- Ma mission n’est pas tout à fait terminée
- Que voulez vous ? Vous aurez ce que vous voudrez si vous me laissez en vie ! Le fort et la fortune !
- Ce qu’on va faire, c’est que je vais prendre le fort, la fortune, et vous tuer en plus.
- PITIE !

Hah, je ne me lassais jamais des petite phrases avant les meurtres. Je l’achevai d’une flèche dans la tête nette et sans bavures, après quoi je tombai dans l’herbe, épuisée.
Il était bien loin le temps ou je n’avais besoin que de mon arc et de quelques objets.

- Tout ça n’est plus vraiment de ton âge, ma pauvre Taleandril.

Je me parlai à moi même pour me calmer et récupérer. L’avenir appartenait aux plus jeunes, je m’en tiendrais à la fabrication de poisons et aux courses à l’avenir. Mais dans l’immédiat, je devais faire une petite sieste.
Je me réveillai à cinq heures du matin, j’avais pratiquement dormi quatorze heures. Je me relevai, un peu courbaturée, et décidai que j’allais aller à la cité impériale me changer les idées et manger un petit déjeuner très copieux.
Je me rendis au quartier de la place Thalos à l’auberge du roi et de la reine, un établissement normalement calme et bien fréquenté. Sauf peut-être ce jour là, pour mon plus grand malheur.
Quatre bosmers étaient aussi présents dans la salle et l’un deux parlait en faisant un boucan de tous les diables, il était furieux contre un invité qui n’était pas encore arrivé ou quelque chose comme ça. Je voulais manger dans le calme et je choisis alors de retourner au sanctuaire, je préparerai quelque chose pour toute ma famille, ce serait beaucoup plus plaisant, et il fallait que je profite de sa présence.
Que pouvait bien être en train de faire mon frère sans nom ? Comment était la vie de silencieux ? Je me demandais ce qu’il avait bien pu faire de passionnant ces jours ci. Peut-être était-il plus près de moi que ce que je pensais. Les premiers rayons de soleils apparaissaient, une nouvelle journée commençait, et quelque part, peut-être très loin d’ici, il préparait quelque chose d’incroyable.

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 02:59:52

excellent ! Juste quelques petite fautes de frappes par ci par la ...
Mais je n'ai malheuresement pas compris les dernieres lignes ... Spada est il dans la taverne ?
Continue sur cette pente , et bethesa te contactera d'elle meme pour t'embocher ! Tu est tellement bon ! "Les personnes maitrisant trois ecoles de magie restent a ce jour tres rares "
et ben les ecrivains comme toi , ca l'est encore plus ...

Bon , je vais faire mon relou , desole ... :hum:

La suiiite ! :gni:

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 03:07:44

PS : la DERNIERE chasse de la tireuse ... ca sent la l'approche de la purification , tout ca ...

ssj4gogeta2 ssj4gogeta2
MP
Niveau 6
27 juillet 2008 à 03:54:06

et on peut pas la connaître, l'histoire des sous-vetement de Taelenedril? :doute:
Non je rigole c'est toujours exellent (et l'homme au journal quo ne parle que de rumeurs^^)

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 14:13:49

Ouais , moi , je rigole pas :gni:

watcha_68 watcha_68
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 15:00:37

Que dire, que dire ?

Encore un fois, c'est parfait etc...

newforumeur newforumeur
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 15:28:21

Comme dit watcha,que dire de plus,a par que c'est parfait .
Ah si,il reste un truc a dire :d) une suite :ange:
Et tous mes encouragements.

darkness-stone darkness-stone
MP
Niveau 10
27 juillet 2008 à 16:31:15

Ya une petite faute qui m'a un peu gênée

Je ne sais plus exactement où, mais à un moment ça fait "il courra" :mort: ... Mieux "couru" :-p

Mais sinon, parfait, et j'attend la suite

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
28 juillet 2008 à 03:04:57

La faute à l'armeé, je manque un peu de temps, la suite devra attendre quelques jours.

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
28 juillet 2008 à 10:01:09

T'es dans l'armée ?

newforumeur newforumeur
MP
Niveau 10
28 juillet 2008 à 10:04:06

lemou :d) :peur: T'as pas compris que c'est une expression qui veut dir qu'il a pas beaucoup de temps,comme si il était a l'armée :(
Ou alors J'AI pas compris et je viens de passer pour un Gobelin accro au skooma :-(

Pseudo supprimé
Niveau 10
28 juillet 2008 à 12:21:45

:bave: c'est génial, la suite :bave:

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
28 juillet 2008 à 12:54:30

En ce m$oment j'baigne pas trop dans mon skooma , puisque j'viens juste de rentreer ...

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