J' ai toujours détesté les assassins, les tortionnaires, les tueurs sadiques...Autant que les dévots, bigots, zélotes et thuriféraires de tout poil, toute religion, et idéologie! Le Diable, si il existe, sait combien j' en ai croisé, tout au long de ma chaotique existence...Dans ce monde, comme dans d' autres!
Une chaine sans fin, de malfaisants sans âme, ni honneur, toujours prêts à occire, pour une pute, et quelques drachmes, pesos, ou rondelles dorées, l' innocent, comme le coupable, le faible, plutôt que le puissant...Dame, il faut bien faire bouillir la marmite!
Et la Confrérie Noire, est du lot: un ramassis de tristes psychopathes, ni frères, ni noirs, tout juste gris, les soirs de paye, et au service des intérêts mesquins, et, soi-disant, d' une déité vaguement maléfique, échappée de l' Oubli...Je les avais croisé, pour la première fois, en Morrowind, où j' incarnais, pour le compte d' un empire finissant, et ma liberté, les mânes d' un général-héro, comme de bien entendu, de son peuple, bien que trahi, et assassiné!
Assassiné, je devais l' être, à peine sorti du rafiot qui m' avait conduit sur cette île inconnue...Bien sûr, il n' en fut rien, malgré un nombre considérable de tueurs, dont la seule qualité fut de me pourvoir en armure de qualité, et de quelques subsides, dans les temps, toujours difficiles, de la découverte...!
Je devais, un peu plus tard, rencontré le commanditaire de ces minables tentatives...Il s' agissait d' un roitelet de pacotille, qui, prétendait-il " avait pensé ", ou " croyait ", je ne sais plus...N' eut été sa charmante mère, je l' aurais donné aux rats qui hantaient les sous-sols de cette ville sinistre: Longsanglot, la bien-nommée...Le fief d' Almalexia, déesse traître, meurtrière, parjure, folle...Et nymphomane!
Ce qui fait beaucoup, même pour un de ces petits dieux que la crédulité, et l' angoisse du trépas, des populaces, amènent à prospérer...Celle-ci vivait, du temps de sa flamboyante jeunesse, en trio, avec Vivec, un reître doté d' humour, ce qui est rare, chez les reîtres, comme chez les dieux, et avec un mage, Sotha Sil, bougon et, pour ce que j' en sais, retors, mais sympathique!
Plus tard, j' eu, de nouveau, affaire à ces clowns qui, excusez du peu, tentèrent de m' intégrer dans leur, maigre, rang...Je devais, à ce qu' il m' avait été dit, massacrer, ça et là, pour des sommes dérisoires, d' illustres ( Ou pas, le plus souvent! ) inconnus, pour la gloire d' une toquée, encore une, qui vivait dans un égout...Ou quelque sordide trou, dans un autre...De province, celui-là!
Il semblerait, à lire leur publication publicitaire, qu' ils aient, quelque peu, changé leurs méthodes de recrutement...On a droit, à présent, aux aventures ubuesques, d' un assassin, aussi doué à refaire l' histoire, qu' à se mettre en avant, avec la verve d' un sergent recruteur de la Légion...!
- Ne cherchez pas, cette Légion-là vous est étrangère et elle ne dépend pas, ou plus, à vrai dire, de l' Empire...Et je ne peux que vous souhaiter de jamais la rencontrer...Ses armes sont, définitivement, d' une qualité supérieure, à toute la magie dont vous pourriez disposer...Vous ne perdez rien, d' ailleurs, c' est un monde triste, insalubre, où...Comment dire...Les daédras sont élus: vous voyez le genre!? -
Pour ce qui est de Spada, j' espère ne pas l' avoir occis dans un égout de Cyrodil...Avouez que ce serait cocasse, encore que désolant, pour ceux qui pensent avoir droit à quelque happy end!
Carpe diem...Comme aime à dire un mien pote poète, et rital, qui plus est: on choisit pas sa vie, hein!
Message édité le 28 septembre 2015 à 09:48:56 par bebert-le-chat