Un bac S en poche depuis 2013, Charles-Antoine (ou Charlan, il préfère qu’on l’appelle comme ça) s’oriente en école d’ingénieurs avec prépa intégrée. Une voie qu’il emprunte sans conviction…D’autant qu’elle est mise en avant par ses parents : ils constatent l’absence d’un intérêt particulier pour quelque chose, si ce n’est les jeux vidéo “auxquels il joue beaucoup trop” selon eux. Faut dire que son passe-temps existe depuis qu’il a trois ans, en témoigne une photo de lui avec une game boy et Pokémon Rouge entre les mains !
Pas enchanté à l’idée de calculer le champ magnétique des poêles à son école (et bien trop occupé à jouer à World of Warcraft), Charlan décide de se réorienter en journalisme à la suite d’un déclic obtenu grâce à une émission de radio. Il intègre alors l’ESJ Paris et valide un mastère 1 “Professionnalisant tous médias” et un mastère 2 de “Journalisme Web”. À l’heure de valider son cursus, il décide de chercher un stage dans deux domaines qu’il affectionne et dont il se sait enthousiaste : le tennis et les jeux vidéo. Il arrive donc une première fois dans la rédaction de jeuxvideo.com / JV en 2019, après avoir pu faire quelques papiers pour Game Reactor et l’Équipe. Une collaboration qui porte ses fruits puisqu’elle est aujourd’hui toujours d’actualité. Après avoir bossé plus d’un an en tant que freelance avec JV, il rejoint en interne la rédaction en 2023.
S’il est considéré comme un touche à tout par ses collègues, il affiche quand même des préférences. C’est autour de Nintendo et Blizzard que tournent ses spécialités. C’est donc souvent lui qui sera l’auteur des tests de ces deux éditeurs, même s’il ne reste pas surprenant de le voir sur complètement autre chose. Il tient un calendrier bien rempli de toutes les sorties vidéoludiques à venir et il y a toujours un truc qui lui fait de l’œil ! Pour ce qui est de la culture, c’est aussi Charlan que l’on retrouvera derrière l’animation japonaise (hormis, entre autres, Dragon Ball que certains de mes collègues apprécient bien plus que moi) avec des critiques des derniers épisodes des séries populaires.
Petit dernier d’une famille de quatre enfants, Charlan a pu mettre la main dès son plus jeune âge sur les consoles de ses frères et sœurs. C’est donc logiquement, avec des produits Nintendo qu’il grandit et avec lesquels il va faire son éducation vidéoludique : Game Boy, Nintendo 64, Gamecube, Game Boy Advance, DS et Wii… Aucune console ne lui résiste et la majorité des grosses licences de la firme japonaise est sienne. Il a été joueur professionnel sur Smash Bros, Mario Kart, Mario Strikers et a longtemps exercé ses talents de stratège Pokémon sur des plateformes dédiées. Depuis le lycée, c’est aussi en faisant les raids difficulté maximale qu’il cultive sa passion pour World of Warcraft
Grandir avec une fratrie plus âgée que lui lui a permis de toucher à tout tout en développant ses propres goûts. S’il ne refuse jamais de découvrir un excellent jeu vidéo quel qu’il soit, c’est surtout du côté du pavillon de Nintendo et de Blizzard que l’on pourra le retrouver : c’est normal, c’est aussi avec ces développeurs là qu’il a grandi. Chaque jour, il pleure l’absence d’une annonce pour Fire Emblem 4 et celle de Kaas de Zelda Tears of the Kingdom.
Outre les jeux vidéo, ce sont les animés qui composent souvent l’emploi du temps de ses semaines. Il a une appétence naturelle pour les shônen puisqu’il a grandi avec Olive et Tom, Naruto,One Piece ou encore Détective Conan. Les séries animées japonaises font partie intégrante de sa vie et il ne se passe pas un seul jour sans qu’il n’en regarde pas une, quel que soit son genre. Son dernier coup de cœur ? L’histoire d’amour de The Dangers in my Heart.
Mon GOTY : The Legend of Zelda - Ocarina of Time, parce qu’il a révolutionné le monde du jeu vidéo avec son aventure que je trouve, encore aujourd’hui, sans défaut. Octopath Traveler 2 pour 2023 ; FF7 Rebirth pour l’instant pour 2024.
Un jeu de mon enfance : Fire Emblem - The Sacred Stones, car c’est probablement l’expérience la plus marquante que j’ai faite durant mon enfance. Musique, difficulté, écriture et gameplay… C’est le seul jeu que je m’autorise à refaire chaque année
Une licence : The Legend of Zelda, parce que c’est la seule licence d’aventure dans laquelle je ne vois pas le temps passer. Et parce qu’elle le meilleur thème de tous les temps (presque à égalité avec celui de Fire Emblem)
Une console fétiche : Game Boy Advance, parce que c’est elle qui disposait, avant la Switch qui est une GBA améliorée, du meilleur catalogue de Nintendo. Et de très loin.
Un jeu multi : World of Warcraft, parce que c’est le jeu a une aventure épique. C’est le seul jeu qui me donne vraiment l’impression d’être un héros.
Un plaisir coupable : World of Warcraft, parce que comme tous les MMO, il est affreusement chronophage. Je mets le petit doigt dedans et hop, ce sont deux semaines de ma vie qui sont parties.
Un héros de JV : Geralt de Riv, parce qu’il a un charisme de dingue loin des stéréotypes des héros de JV. Il est sûr de lui mais ça ne l’empêche pas d’avoir des vulnérabilités humaines.
Une héroïne de JV : Tifa, pour les mêmes raisons que Geralt. Elle est sûre d’elle mais ça ne l’empêche pas d’être fragile. Son thème musical, mon préféré pour un personnage, est très beau en plus de coller à l’héroïne.
Un boss : Dettlaff (The Witcher 3 : Blood & Wine), parce que le combat final de The Witcher 3 est décevant. Le combat contre Dettlaff, c’est le best of de tout Blood & Wine avec un méchant charismatique, une mise en scène folle et un gameplay subjugant.
Un film : The Machinist de Brad Anderson pour le jeu grandiose de Christian Bale et sa réalisation atypique mais accessible.
Une série : Chuck, parce qu’il y a tout dedans. Action, histoire d’amour et scènes d’humour… Je peux regarder Chuck en boucle et aucune série ne pourra lui prendre sa place de numéro 1.
Un manga : Grand Blue, parce que je me suis dit qu’il ne fallait pas que je mette ni One Piece ni Berserk. Mais aucun regret avec Grand Blue, qui me fait rire comme aucun autre manga ne m’a jamais fait rire.
Un anime : Your Lie In April, parce qu’il m’a marqué à vie. Il aborde de nombreux thèmes très intéressants en plus d’avoir une bande-originale sublime.