Présentation et caractéristiques du MSI Optix MPG321UR-QD

Ce nouvel écran MSI Optix est haut de gamme à plus d’un titre et mise sur une très grande versatilité. Il propose en effet une généreuse diagonale de 32 pouces en 16:9 et une définition Ultra HD (3840x2160). Autre bon point : son taux de rafraîchissement est élevé, surtout pour un écran 4K, puisqu’il monte à 144 Hz. Avec en plus une connectique très complète, un rétroéclairage de type Quantum Dot, et un temps de réponse à 1ms, nous sommes face à un écran parfaitement taillé pour le jeu vidéo, que ce soit sur PC ou consoles de salon.

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Construction, design : sobre et futuriste à la fois

Facile à monter à la sortie du carton, grâce à un pied qui se fixe très facilement à l’arrière du panneau, le MSI Optix MP32 jouit d’un design aussi sobre qu’efficace. À l’avant, on apprécie son pied large, mais pas trop, qui maintient parfaitement l’ensemble. Le poids est conséquent (14kg) mais l’ensemble reste fixe et solide une fois installé sur un bureau. La construction est entièrement en plastique, mais celui-ci est de bonne qualité et on ne doute à aucun moment de la résistance du panneau et du pied. Sur ce dernier, un léger regret vient de l’absence de support pour poser un casque, comme c’est parfois le cas sur des moniteurs dédiés au jeu vidéo.

Toujours à l’avant, le MSI Optix MP32 profite d’un cadre particulièrement fin sur les côtés et le dessus et à peine plus large au-dessous. Un très bon taux d’occupation de la dalle, qui met particulièrement bien en valeur l’image.

À l’arrière, le panneau est un poil plus “futuriste”, avec des traits un peu plus agressifs et, surtout, une petite bande d’éclairage en RGB, qui se pilote via l’OSD du moniteur. On bénéficie également d’un effet “strié” plutôt réussi et du logo MSI légèrement cuivré, pour un résultat là encore efficace et plutôt sobre.

Ce modèle 32 pouces est par ailleurs plutôt “mobile”, avec un panneau qui pivote à droite et à gauche jusqu’à 30°, une inclinaison allant de -5° à +20° et la possibilité d’ajuster la hauteur sur 10 cm. Il est en revanche impossible de le faire basculer en mode “portrait”, ce qui est logique étant donné la grande taille de la dalle.

Côté connectique, le MSI Optix MP32 est un véritable champion. En matière de sorties vidéo, vous allez pouvoir sans souci brancher un PC et deux consoles en même temps, grâce à un DisplayPort 1.4a et deux HDMI 2.1. Il supporter donc sans souci la 4K à 144 Hz et vous profiterez d’un rendu optimal sur une PlayStation 5 et une Xbox Series X.

Ce modèle est par ailleurs bardé de ports USB avec trois sur le côté et 5 en dessous (dont un port USB-C compatible DisplayPort. On apprécie également la présence d’une prise jack pour un casque et d'une entrée "micro". À noter que cet écran n’est pas doté de haut-parleurs intégrés, ce qui est regrettable étant donné sa catégorie de prix.

OSD : un système de navigation “via joystick” ultra efficace

À l’instar du Samsung Odyssey G9 ou du Predator X35, le MSI Optix MP32 utilise un petit joystick à l’arrière pour l’accès et la navigation dans son OSD. Un excellent choix qui permet de très facilement modifier la tonne de réglages disponibles au sein de cette interface.

Les options sont en effet très nombreuses, presque un peu trop, et on regrette un manque général d’explication. L’accès aux bons profils colorimétriques n’est par exemple pas vident, puisqu’il faut activer la section “Pro” pour découvrir les meilleurs réglages d’images. Mais nous y reviendrons.

Ceci étant dit, il faut reconnaitre la grande souplesse du système et la possibilité d’activer plusieurs options d’amélioration de l’image, ainsi que le PIP/PBP (“Picture in Picture”/”Picture by Picture). Ce dernier permet d’afficher deux sources différentes en même temps, en plaçant soit une image en miniature au sein de l’image principale, soit en affichant les deux images côte à côte. Vous pouvez par exemple avoir votre jeu PS5 dans un coin de l’écran et votre interface Windows 10 sur le reste de dalle, ou inversement. L’option est très pratique et fonctionne impeccablement bien. Son activation est de plus très simple grâce à ce système de joystick.

Qualité d’image : après quelques réglages, c’est le pied

Bien construit et très pratique à utiliser, le MSI Optix MP32 se doit aussi d’offrir une qualité d’images à la hauteur, surtout vu son prix. Sur ce point, il faut reconnaitre que notre premier contact avec l’écran a été compliqué. Il faut en effet préciser que, par défaut, les quelques profils colorimétriques accessibles offre un rendu très vif, mais à la fidélité aux fraises. Quelques profils sont proposés via le menu “jeux”, que du très classique : FPS, RPG, RTS, Course… et également un mode “utilisateur” qui, par défaut, offre un rendu relativement correct, mais loin de ce qu’on attend d’un écran à ce tarif.

Les modes "jeu" par défaut offrent un rendu très décevant.

Rappelons que nous avons affaire une dalle de type IPS, qui offre des angles de vision de 178° et profite de la technologie “Quantum Dot” sensiblement identique au QLED des TV Samsung ou TCL. Il s’agit ici d’un système de rétroéclairage de la dalle beaucoup plus précis et efficace, qui va offrir un pic lumineux plus élevé

Le profil “RPG”, par exemple, est catastrophique en matière de fidélité des couleurs, faisant monter le Delta E à 19 (alors que l’on vise les 3 et moins pour un résultat jugé satisfaisant) et ne permet pas de dépasser les 720:1 de contraste. Seule la température des couleurs (équilibre entre les teintes chaudes et les teintes froides) reste bonne, avec 5476K.

Avec le profil “utilisateur”, c’est un peu mieux, mais loin d’être vraiment satisfaisant : le Delta E descend à 6 (ce qui reste élevé) et le contraste monte à 930:1. On peut dire que l’on arrive à un rendu acceptable, mais, là encore, c’est une déception par rapport au positionnement haut de gamme du produit.

Heureusement, le menu “Pro” dans l’OSD, une fois activé, donne accès de nombreux nouveaux réglages d’images, dont le salvateur sRGB. Une fois activé, avec la luminosité réglée au maximum, c’est le jour et la nuit : nous obtenons un Delta E à 2, un pic lumineux (hors HDR) 410 cd/m2, un taux de contraste de 990:1 et une température de couleurs à 6473K.

Le profil "sRGB" offre une excellente colorimétrie.

Si ces chiffres ne vous parlent pas plus que ça, sachez que cela permet d’avoir une image lumineuse et bien contrastée, avec en plus un rendu des couleurs équilibré et fidèle. Un rendu idéal pour faire de la retouche d’images ou du montage vidéo, mais aussi pour jouer. Vous profiterez ainsi de toute la direction artistique sur votre AAA préféré. Que ce soit sur PC ou consoles, le rendu avec le profil sRGB est vraiment très bon. Le plaisir de profiter d’un jeu en 4K, avec une très belle netteté, à plus de 60 FPS si votre configuration tient la route, est tout cas indéniable.

Il est en revanche dommage que les profils “jeux” activables par défaut soient aussi mal calibrés. À noter qu’il est possible de calibrer l’écran avec une sonde, mais que cela reste déconseillé, car vous perdrez alors en luminosité maximale.

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Conclusion