Nous pouvons enfin lever le voile sur la mystérieuse Series S. Capable de tenir dans n’importe quel sac à dos, la console next-gen vendue à 299,99 euros a comme promesse de délivrer des expériences tournées vers le futur sans les afficher en ultra haute définition.
Un positionnement qui peut interpeller les core gamers autant qu’il a l’opportunité de séduire le grand public. Encore faut-il que le système parvienne à tenir son engagement initial : donner le frisson de la nouvelle génération en ne faisant l’impasse que sur la 4K.
Pour la sortie officielle de la Xbox Series S, nous mettons à jour notre avis originellement diffusé le 5 novembre 2020. Nous rappelons que certains éléments de la console peuvent encore changer avec de futures updates.
En terrain conquis
Lors des minutes qui suivent le premier allumage de la petite console, rien ne semble distinguer à l’écran la Xbox Series S de la Xbox Series X. La configuration initiale nécessite les mêmes étapes, l’interface est identique et les options ne bougent pas. Les deux systèmes sont pourtant très différents, à commencer par leur form factor. À l'instar de la Xbox One S, la nouvelle machine d'entrée de gamme de Microsoft revêt une robe blanche qui absorbe efficacement les traces de doigts. Sa façade laisse apparaître une grille noire arrondie couvrant le ventilateur. Ce design, qui devrait s’intégrer dans la plupart des intérieurs grâce à sa discrétion, rappelle celui de la manette adaptative. 60 % plus compacte que la Series X, la Series S jouit de dimensions passe-partout (27,5 cm x 15,1 cm x 6,5 cm) pour un poids la rendant facile à transporter (1,9 kg, contre 4,45 kg pour le modèle premium). Si les manettes Xbox One fonctionnent bien sur la machine, Kinect n'est pas reconnu. Les softs utilisant l'accessoire ne peuvent donc pas être lancés, sauf si ces derniers possèdent un mode jouable sans le capteur, à l'image de D4 .
Privé de lecteur optique, le système est avant tout pensé pour celles et ceux qui n’ont aucun problème avec le téléchargement de jeux. En d'autres termes, un public prêt à s'adonner aux joies du Game Pass et du xCloud (qui pourrait arriver prochainement sur le système). Grâce à sa sortie HDMI 2.1, ses trois ports USB 3.1, son port Ethernet ainsi que son port d’extension pour le stockage SSD NVMe externe, la machine dispose de la même connectique (en façade comme à l'arrière) que la Series X. Attention cependant, le câble HDMI fourni dans le carton est en 2.0, contrairement au 2.1 livré dans la boîte de la Series X. Si vous souhaitez bénéficier du Variable Refresh Rate sur votre téléviseur compatible, il faudra donc penser à vous dégoter un autre câble. Le cordon d’alimentation est, quant à lui, strictement identique à celui de la Series X (d'une longueur de 150 cm). Enfin, la manette Xbox Series proposée dans le carton arbore un joli blanc de saison. Contrairement à ce que nous avions connu avec la One en 2013, aucun micro-casque n’est inclus dans la boîte. Pour rappel, la Xbox Series S est pensée pour bénéficier des avantages de sa grande sœur drapée de noir, comme les temps de chargement raccourcis et les fonctionnalités bienvenues liées au Quick Resume.
Xbox Series S | Xbox Series X | |
---|---|---|
Temps de boot (après une mise hors tension) | 21s | 19s |
Temps de lancement de Forza Horizon 4 (jusqu'à l'écran d'accueil) | 18s | 20s |
Temps de lancement de Gears Tactics (jusqu'à l'écran d'accueil) | 15s | 16s |
Temps de lancement de Gears 5 (jusqu'à l'écran d'accueil) | 42s | 40s |
Temps de lancement de The Falconeer (jusqu'à l'écran d'accueil) | 14s | 12s |
Temps de lancement de Dirt 5 (jusqu'à l'écran d'accueil) | 16s | 20s |
Temps de lancement de Sea of Thieves (jusqu'à l'écran d'accueil) | 19s | 21s |
Temps de Quick Resume The Falconeer > Gears Tactics | 14s | 14,5s |
Temps de Quick Resume Gears Tactics > Gears 5 | 7,5s | 9s |
Les temps calculés dans le tableau ci-dessus comprennent le moment où l'on appuie sur l'icône du jeu jusqu'au moment où l'on arrive sur l'écran d'accueil (en passant les écrans d'introduction lorsque cela est possible).
Petit mais costaud ?
Vendue sous la barre des 300 euros, la Xbox Series S n’embarque pas dans ses entrailles la même technologie qu’une Series X vendue 200 euros plus cher. À la différence d’une PlayStation 5 Digital Edition qui ne voit que son lecteur optique disparaître au profit d’un prix plus doux, la petite next-gen de Microsoft coupe aussi dans la puissance de son GPU et dans la capacité de son disque SSD NVME interne. Ce dernier ne possède que 364 Go utilisables, contre 802 Go utilisables pour celui de la Series X. En d’autres termes, vous pourrez installer entre 7 et 11 “AAA” sur votre console (ou 2 Call of Duty : Black Ops Cold War ), si vous ne craquez pas pour l'onéreuse carte SSD NVMe externe 1To vendue à 270 euros. Les éditions Xbox Series S de plupart des jeux du lancement bénéficient néanmoins d’un poids allégé par rapport aux versions Xbox Series X.
Xbox Series S | Xbox Series X | |
---|---|---|
Assassin's Creed Valhalla | 46,8 Go | 48,7 Go |
DiRT 5 | 44,2 Go | 72,5 Go |
Forza Horizon 4 | 72 Go | 82,5 Go |
Gears 5 | 55,7 Go | 72,4 Go |
Gears Tactics | 28,1 Go | 28,1 Go |
Sea of Thieves | 17 Go | 46,6 Go |
The Falconeer | 1,6 Go | 1,6 Go |
Watch Dogs Legion | 42,7 Go | 42,7 Go |
Yakuza : Like a Dragon | 37,2 Go | 74,3 Go |
La promesse de la Xbox Series S est d’apporter “la même expérience next-gen et les mêmes fonctionnalités que ce que permet la Xbox Series X, avec seulement une résolution inférieure” d’après Jason Ronald, une des têtes pensantes du projet. La machine de Microsoft aurait en effet pour objectif d’afficher du 1440p (à 120fps maximum) à défaut de 4K native (2160p). L’option d’affichage 4K demeure sélectionnable dans les paramètres : l’upscaling se contente d’étirer l’image dans le but d’afficher le contenu en plein écran. Les médias, eux, sont visualisables en UHD. Un jeu comme Ori and the Will of the Wisps donne tout de même l’opportunité de contempler de la 4K sur Xbox Series S.
Équipée d'un CPU Zen 2 8 cœurs (tournant à 3,6 Ghz et 3,4 Ghz) très proche de celui de la Series X, la Series S préfère mettre de côté la puissance graphique brute. Le GPU de la Series S ne délivre que 4 Teraflops, contre 6 Teraflops pour la One X et 12,15 Teraflops pour la Series X. Sur le papier, la configuration est apte à supporter les fonctionnalités RDNA 2 telles que le Ray Tracing. Le Sampler Feedback Streaming, technologie qui permet de calculer seulement ce qui est utile à l’écran, est également fonctionnel. Le seul soft de ce lancement intégrant du Ray Tracing n’est autre que Watch Dogs Legion. Dans les rues de Londres, les objets et personnages se reflètent dans les flaques d’eau, les carrosseries, les vitrines. Le défi est donc remporté : la Series S et bel et bien capable de produire des effet next-gen coûteux.
Caractéristiques techniques | Xbox Series S | Xbox Series X |
---|---|---|
CPU | 8 coeurs AMD Zen 2 CPU @ 3,6GHz 3,4GHz avec SMT activé | 8 coeurs AMD Zen 2 CPU @ 3,8GHz 3,6Ghz avec SMT activé |
GPU | AMD RDNA 2 GPU - 20 CUs @ 1,565GHz | AMD RDNA 2 GPU - 52 CUs @ 1,825GHz |
Puissance du GPU | 4 TFLOPS (fréquence constante) | 12,15 TFLOPS (fréquence constante) |
SoC | 7nm (custom) | 7nm (custom) |
RAM | 10GB GDDR6 RAM - 8GB @ 224GB/s - 2GB @ 56GB/s | 16GB GDDR6 RAM - 10GB @ 560 GB/s - 6GB @ 336 GB/s |
Stockage | 512GB PCIe Gen 4 NVME SSD, 364 Go utilisables - 2,4GB/sec en non compressé - 4,8GB/sec en compressé | 1TB PCIe Gen 4 NVME SSD, 802 Go utilisables - 2,4GB/sec en non compressé - 4,8GB/sec en compressé |
Stockage externe | Carte Seagate 1TB. Disque dur USB | Carte Seagate 1TB. Disque dur USB |
Sortie HDMI | HDMI 2.1 (câble HDMI 2.0 dans la boîte) | HDMI 2.1 (câble HDMI 2.1 dans la boîte) |
Lecteur optique | Aucun | 4K UHD compatible Blu-Ray |
Wi-Fi, USB | Wi-Fi 5, USB 3.1 Gen 1 | Wi-Fi 5, USB 3.1 Gen 1 |
Malgré les propos rassurants de Jason Ronald quant aux capacités de la machine, nos tests montrent des différences qui ne touchent pas seulement la résolution. Dans Gears 5 tout d’abord, les scènes cinématiques sont en 30 images par seconde (contre 60 sur Series X), les ombres sont moins précises tandis que le Level of detail (LOD) est plus perceptible. En ce qui concerne Forza Horizon 4 , l’optimisation Xbox Series S permet d’atteindre le sacro-saint 60fps. Sauf qu'ici, les ombres projetées ont été retirées quand tombe la nuit. La version Xbox Series S de l'œuvre de Playground ressemble en fait à l’édition Xbox One S en beaucoup plus fluide. Cela n’a rien d’étonnant puisque la firme de Redmond a confirmé que les jeux rétrocompatibles One tournant sur Series S s’appuyaient en fait sur les éditions One S des jeux, jouissant tout de même de différentes améliorations (texture filtering amélioré, meilleur framerate, chargements raccourcis, HDR). Sea of Thieves fonctionne très bien en affichant des batailles navales en 60fps, tandis que The Falconeer brille de mille feux en 120fps/1080p (ou 60fps/1800p).
- Assassins Creed Valhalla (Smart Delivery)
- Borderlands 3 (Smart Delivery)
- Bright Memory 1.0
- Cuisine Royale (Smart Delivery)
- Dead by Daylight (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- Devil May Cry 5: Special Edition
- DIRT 5 (Smart Delivery)
- Enlisted
- Evergate
- The Falconeer (Smart Delivery)
- Fortnite
- Forza Horizon 4 (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- Gears 5 (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- Gears Tactics (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- Grounded (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- King Oddball (Smart Delivery)
- Maneater (Smart Delivery)
- Manifold Garden (Smart Delivery)
- NBA 2K21
- Observer: System Redux
- Ori and the Will of the Wisps (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- Planet Coaster (Smart Delivery)
- Sea of Thieves (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- Tetris Effect: Connected (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- The Touryst (Xbox Game Pass + Smart Delivery)
- War Thunder (Smart Delivery)
- Warhammer: Chaosbane Slayer Edition
- Watch Dogs: Legion (Smart Delivery)
- WRC 9 FIA World Rally Championship (Smart Delivery)
- Yakuza: Like a Dragon (Smart Delivery)
- Yes, Your Grace (Smart Delivery)
Bien que nous insistions sur les graphismes et la fluidité, les temps de chargement réduits améliorent grandement l’expérience générale. N’avoir à patienter que 19 secondes au lieu de plus d'une minute pour partir en mer dans Sea of Thieves est fort appréciable. Nous aurions aimé avoir accès à plus de jeux pensés pour la Xbox Series S, à l'image d'Assassin’s Creed Valhalla et de Watch Dogs Legion , plutôt que des titres rétrocompatibles disposant d’une simple optimisation. Nous avons tout de même pu faire quelques missions sur Gears Tactics , le seul titre first party de ce lancement à ne pas être déjà sorti sur Xbox. Il faut reconnaître que le travail effectué par The Coalition est remarquable : il n’est pas aisé de trouver de différences entre les deux versions. Bien sûr, le genre du titre a tendance à amoindrir les disparités avec sa caméra éloignée de l’action. Nous avons également perçu des différences de framerate, ce qui est plus gênant. Assassin’s Creed Valhalla passe par exemple de 4K/60fps sur Xbox Series X à une définition inférieure en 30 images par seconde sur Xbox Series S. Au sujet de la rétrocompatibilité, Blair Witch de la Bloober Team tourne en 60 images par seconde. Une prouesse que n'arrivait à accomplir ni la One S, ni la One X. Le constat n'est pas le même pour Sekiro Shadows Die Twice et sa version rétrocompatible Xbox Series S semblable à celle de la One S.
Malgré un matériel embarqué moins performant que celui de la Xbox Series X, la Xbox Series S dégage une chaleur à peu près équivalente au niveau de sa grille de ventilation. Après plusieurs heures de jeu, nous avons enregistré une chauffe montant jusqu’à 61°C, ce qui est correct. Le reste de la console est étonnamment froid (27°C en moyenne) à l’exception de la partie qui cache le GPU (45°C). En ce qui concerne le bruit, la console est aussi silencieuse que la Xbox Series X.
Une console pour qui, pour quoi ?
Sur les premiers jeux testés du lancement, nous avons bel et bien noté des différences notables avec ce que la Xbox Series X propose. Force est de constater qu’un jeu en 4K native relié à un bon écran change l’appréciation que nous avons de “la next-gen”. Oui, la netteté de l’ultra haute définition apporte un confort visuel qu’il est difficile de minimiser lorsque deux écrans branchés à une Xbox Series différente exposent le même jeu, côte à côte. L’upscale ne fait pas de miracle : un contenu qui n’est pas UHD mais qui est diffusé sur un téléviseur 4K affiche logiquement des textures plus floues et des arêtes alliasées. Pourtant, sur certains softs tels que Gears 5 et Gears Tactics, l'illusion de jouer sur Series X est bien là. Vous l’aurez compris, si vous n'avez pas de moniteur dernier cri, si vous ne souhaitez pas vous en procurer un à moyen terme, ou encore si vous faites partie des joueurs et joueuses qui privilégient la fluidité plutôt que la définition, cette Xbox Series S peut être un point d’entrée envisageable dans la nouvelle génération. Sa petite taille en fait une machine qui peut être emmenée facilement au bureau, à brancher sur un écran 1440p.
Cependant, malgré le support total de l’architecture RDNA 2 brandi par Jason Ronald et ses équipes, les doutes ne sont pas tous dissipés. Plusieurs développeurs ont déjà fait entendre leurs interrogations quant à cette machine d’entrée de gamme aux caractéristiques techniques inférieures à celles du duo Xbox Series X - PlayStation 5. À l’aube du lancement des nouvelles consoles, nous savons que Devil May Cry 5 : Special Edition ne proposera pas de Ray Tracing sur Series S, contrairement aux versions Series X/PS5. Quant à Fortnite , il ne sera qu'en 1080p/60fps malgré sa technique assez basique. De quoi se méfier des réelles capacités du système à faire tourner des titres imaginés pour une toute nouvelle génération sans faire l'impasse sur des techniques de calcul complexes ou sur la fluidité.
Après plusieurs heures passées en compagnie de la Series S, nous sommes plutôt conquis par la proposition full HD de Microsoft, à partir du moment où nous acceptons de voir des jeux moins nets et/ou moins fluides. Il sera toutefois nécessaire d’attendre l’arrivée de The Medium , exclusivité Xbox Series X|S repoussée au 28 janvier 2021, pour connaître l’étendue des différences sur des softs qui ne sont ni crossgen, ni rétrocompatibles. Il faudra également observer comment les éditeurs tiers optimiseront leurs œuvres sur ce hardware d'entrée de gamme. Pour le moment, nous observons du bon (DiRT 5) comme du moins bon (Assassin’s Creed Valhalla en 30fps).
Xbox Series S : le trailer de présentation.
Conclusion
Points forts
- Petite, silencieuse et moins chère que les autres
- Comporte certains avantages de la Series X (Quick Resume, rétrocompatibilité, Ray Tracing, etc.)
- Assure le 60fps sur plusieurs titres du lancement
Points faibles
- Un espace de stockage de seulement 364 Go utilisables
- Parfois, le framerate souffre lui aussi, en plus de la définition et des graphismes
Note de la rédaction
Petite, abordable, facile à transporter, la Xbox Series S est une machine étonnante capable de délivrer de la full HD ou du WQHD en 60 images par seconde sans sourciller, tout du moins sur une majorité des titres du lancement. Elle atteint même l’ultra haute définition avec Ori and the Will of the Wisps. Si nous étions sur PC, nous dirions que cette console est conçue pour faire tourner les créations de demain en "medium", parfois avec une excellente fluidité, parfois avec des effets spéciaux gourmands. Sur un téléviseur UHD, le rendu est forcément moins convaincant que celui affiché par la Series X, bien que le résultat soit tout de même remarquable sur The Falconeer, Sea of Thieves, Gears 5 et Gears Tactics. Ceci étant dit, les jeux crossgen et “optimisés” accessibles n’aident pas à dissiper tous les doutes. Si Watch Dogs Legion affiche bien un Ray Tracing impressionnant, Assassin’s Creed Valhalla divise son framerate par deux tout en perdant en définition pour entrer dans la boîte. L'architecture RDNA 2 de la machine devrait lui permettre – en théorie – de faire tourner les jeux de ces sept prochaines années, quand bien même ces derniers seraient privés de différents effets ou d'une excellent fluidité. L'œil averti du technophile remarquera certainement le crénelage sur les arêtes ainsi qu'une fréquence d'images chancelante. Le tout venant, lui, pourrait se satisfaire d'éditions moins rutilantes de ses franchises favorites disponibles sur un hardware à 300 euros. Encore faut-il que les studios arrivent à tirer le meilleur de cette console couleur pâle, moins chère mais également moins performante qu'une PS5/Series X. Un numéro d'équilibriste qui pourrait réserver de très bonnes comme de mauvaises surprises à l'avenir. Tester la Xbox Series S aujourd'hui équivaut finalement à évaluer une Early Access : les ambitions sont bonnes, les premiers résultats sont encourageants, mais il est encore impossible de s'assurer du respect de la promesse initiale sur la longueur.
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