Le 26 août 2017 à 17:37:07 AloneSkill a écrit :
Avec noud Haiko sera un détraqué
Vu qu'on aura tous un brin de folie différent, il sera équilibré d'une certaine façon donc ça va
Le 26 août 2017 à 17:37:07 AloneSkill a écrit :
Avec noud Haiko sera un détraqué
Il va mal tourner le gamin.
Comme du lait périmé.
Ca va Thaminouille est saine dans sa tête, elle s'occupera du petit.
("Tellement saine qu'elle n'a absolument aucun sens du bien et du mal, tu parles pour éduquer un p'tit.
-Chuteuh toi.")
Sinon ma mission arrivera sûrement avant vendredi prochain, je ferais de mon mieux o/
Et voici la première annexe concernant le chaton Haiko, et merci à Pomme d'avoir pris le temps de lire pour corriger quelques erreurs d'interprétation de ses personnages de ma part ^^
Le chaton chez les dragons
Après avoir fait mon rapport au patron sur ma première mission, je suis allé dans ma chambre, sur le chemin j’ai vu un type attaché la tête à l’envers, je crois que son nom c’était Six-Faces… ou un truc dans le genre, j’ai pas encore bien retenu les noms de tous mes collègues. Ce devait probablement être une blague, du coup je voulais pas risquer de passer pour un rabat-joie et l’ai laissé là, j’espérais juste qu’il ne m’en voudrait pas trop, même si j’ai cru l’entendre me traiter de connard après que je sois passé devant lui… Bah, il n’était sûrement pas rancunier.
Je suis rentré dans ma chambre, ai enlevé mon armure et ai lu un bouquin parlant des esprits, enfin, il parlait aussi d’autre choses, les esprits n’étaient pas le sujet principal du livre, d’ailleurs il n’avait pas vraiment de sujet, ce qui ne me dérangeait pas vraiment. L’histoire que m’avait raconté Edea ne devait pas parler d’un esprit à proprement parler, vu que les esprits, les vrais, n’ont pas l’air de manifester d’émotions… Enfin, l’histoire de Fylk est un conte, donc j’imagine que c’est normal de ne pas y retrouver la même logique que dans le monde réel. C’était pas le livre le plus intéressant que j’ai lu, mais il a rempli son rôle, m’endormir.
Le lendemain, dans les prés à côté de l’élevage de pégases, je vis Haiko, le fils de Keelyn (j’avais retenu leur nom vu qu’ils étaient venus me parler, je n’ai pas encore eu l’occasion d’avoir une conversation seul à seul avec les autres), il n’était pas en compagnie de Keelyn cette fois, mais d’une autre laguz aux cheveux roses et aux yeux bleus, j’aime bien les gens aux yeux bleus, avec la sclère (le “blanc” de l’oeil), ça donne aux yeux les couleurs du ciel, bon la pupille perturbe un peu ce mélange harmonieux mais on ne peut pas tout avoir. Au vu de son gabarit, ce devait probablement être une chatte. Lacie était prête à décoller, mais je vis que le chaton allait vers moi, donc je décida de rester un peu. Après tout, ce ne serait pas très poli de fuir un enfant.
“Fyl? Lie? dit-il d’un ton hésitant.
-Non, Fylk et Lacie.
-Fyl et Lie!”
J’ai pas trop l’habitude des enfants… du moins pas d’aussi petits, s’il avait été de l’âge d’Edea, j’aurai peut-être su comment m’y prendre avec lui, mais je suppose qu’il doit pas encore pouvoir parler correctement… Je regardai la laguz qui n’avait pas dit un mot.
“Je ne crois pas avoir eu le plaisir de faire votre connaissance.
-J-Je m’appelle Kimea, c-c’est vous Fylk?
-C’est bien moi… quelque chose ne va pas? Vous ne m’avez pas l’air bien...
-N-Non, c’est bon, tout va bien… Haiko, ne t’approche pas de la wyverne!”
Haiko s’était approché de Lacie, probablement pour la caresser comme font tous les enfants avec les animaux, pas de quoi en faire tout un drame, je m’empressa de rassurer la demoiselle.
“Ne vous en faites pas, Lacie a l’habitude des enfants.
-C-Comment ça, vous a-avez des enfants?
-Disons que c’est une très longue histoire, une trop longue histoire.
-Je ne pensais pas que vous seriez père, vous avez l’air un peu jeune…
-Je ne suis pas père… Vous savez s’il a le vertige?
-Hein? Euh… j-je n’en sais rien…
-Alors autant le découvrir, Haiko, tu veux voler?
-Oui!
-Attendez, Fylk, je ne suis pas sûre que ce soit t-très prudent de…
-Détendez-vous Kimea, Lacie n’a jamais laissé tomber personne.
-Tout de m-même, si sa mère l’apprend, je ne suis pas sûre qu’elle soit…
-Alors cela restera notre petit secret, hein?
-Euh… oui.”
Je savais que le petit en parlerait forcément à sa mère, mais bon, il ne risquait rien tant que j’étais avec lui, et puis Lacie savait quand il fallait faire attention, de plus même s’il le disait à sa mère, elle n’en voudrait qu’à moi… ou alors en voudrait-elle aussi à Kimea? Et puis c’était pas mon problème. J’ai pris Haiko par la taille et l’ai posé sur le devant de la selle, puis suis monté avec lui. J’ai enroulé mes bras autour de son ventre pour être sûr qu’il ne fasse pas de mouvements brusques. Je m’apprêtais à décoller quand Kimea m’interrompit:
“J-Je viens aussi! Ne le prenez pas mal mais madame m’en voudrait si je laissait Haiko seul avec vous…
-Très bien, viens.
-Va falloir aller chercher un pégase, je reviens!
-Pas besoin, Lacie peut nous porter tous les trois.
-Vous êtes sûr qu’on ne sera pas trop l-lourds?
-C’est pas deux minous qui vont casser le dos de Lacie. Les dragons ne sont pas aussi faibles que les pégases. Il n’y a rien à craindre.”
Kimea n’avait pas du tout l’air rassurée, mais elle monta tout de même derrière moi, enroula ses bras autour de mon ventre comme je l’avais fait avec Haiko, sauf que cette fois, c’était pour qu’elle ne tombe pas, l’idée de voler à trois ne la plaisait pas du tout. En plus, elle rougissait, probablement gênée de devoir être aussi proche physiquement de quelqu’un qu’elle ne connaît que depuis quelques minutes.
On décolla sans problème, le petit était plutôt agité, mais je le tenais assez fermement pour qu’il ne tombe pas, et Kimea resta silencieuse, la peur de voir le petit tomber l’a sûrement rendue muette.
“C’est ‘oli…
-Ouais, ça change de voir les nuages d’en haut, hein?
-Oui!
-T’as pas peur?
-Non, ‘amais!
-Jamais? T’as de la chance, moi j’ai tout le temps peur…
-Faut ‘as! Moi ‘rotéger toi!
-C’est gentil. Mince, j’ai oublié… J’ai dit à des amies que j’irai les voir à cet heure...
-Amies Mama?
-Non, mes amies. Tu verras, elles sont très gentilles.
-Quoi?! V-Vous ne comptez pas nous y emmener?! questionna Kimea.
-Y en a pas pour très longtemps, et puis ça les rassurera de voir qu’y a pas que des brutes au comptoir des mercenaires.
-M-Mais…
-De toute façon, Lacie va devoir se reposer un peu, alors autant le faire là-bas vu que c’est plus proche que le comptoir des mercenaires.
-Bon… d-d’accord…”
C’était une maison un peu à l’écart de la ville pour que je n’ai pas à effrayer tout le monde quand je me pose avec Lacie. Stella l’avait choisie spécialement pour ça, cela devait faire une ou deux semaines qu’elle et sa fille avaient emménagé ici, je toqua à la porte. Stella m’ouvrit la porte, regarda Kimea et me dit:
“Qui c’est celle-là?
-Elle s’appelle Kimea, c’est une amie. Et la politesse voudrait qu’on dise bonjour.”
Kimea avait l’air surprise que je dise qu’elle était mon amie, mais la surprise fit place à la peur quand elle vit Stella la fusiller du regard, j’ai dû dire autre chose au plus vite pour détourner son attention vers le chaton:
“Et lui c’est Haiko, le fils d’une de mes collègues.”
Le plan avait fonctionné à merveille, Stella l’énervée céda sa place à Stella la mère lorsqu’elle vit le petit, j’étais sur le point de demander où était Edea quand je reçus un coup de bâton sur la tête, je me retourna pour voir qui était l’auteur de ce crime diabolique et l’annoncer à mes deux nouveaux camarades:
“Je vous présente Edea.
-Non, il faut faire mieux que ça les présentations, Fylk! Je vais te montrer: je suis la grande Edea, maîtresse des lames et calamité céleste!
-C’est moi la calamité céleste…
-Tu as perdu le droit de te faire appeler ainsi au moment où je t’ai porté un coup à la tête!
-Alors il n’y a qu’un seul moyen de régler ce conflit…
-Je ne te le fais pas dire…”
On se regarda pendant quelques secondes, Kimea avait l’air d’avoir très peur, tandis qu’Haiko semblait fasciné par cette confrontation, Stella en revanche était plutôt lassée vu qu’elle avait vu cette scène se produire une bonne vingtaine de fois. C’est alors que je sortis une pièce:
“On fait comme d’habitude? Pile, je gagne, face, tu perds!
-D’accord!
-...
-...
-Face, tu perds!
-Mince, je sais pas comment tu fais, mais je suis sûre que tu triches!
-C’est pas bien d’accuser les gens sans preuve…”
Le truc, c’est de le dire assez vite pour que l’enfant n’ait pas le temps de réfléchir à la condition qu’il vient d’accepter. Edea m’avait rendu mon titre, mais elle m’avait en plus tiré la langue, disons que c’était un bonus comme un autre.
Il y avait une chose qu’Edea aimait bien entendre: les histoires où il y avait des combats. Du coup, je n’ai pas pu échapper à la fameuse question:
“T’as fait ta première mission, Fylk?
-Oui Edea.
-Raconte!
-Si tu y tiens, j’ai dû enquêter sur un meurtre.
-Qui était la victime?
-Des vaches.
-Tu n’es pas sérieux?
-Si, certaines avaient carrément disparues, d’autre étaient retrouvés avec des traces de morsures énormes, le patron a donc pensé que le coupable serait un dragon, c’est pourquoi il m’a confié la mission.
-T’es l’expert en dragon du groupe?
-J’imagine qu’on peut dire ça. Au final les coupables étaient bien des dragons, mais pas des sauvages, juste des chevaliers dragons qui nourrissaient leurs montures à l’oeil. Ils étaient trois, j’ai dû en mettre deux hors combat avant que le troisième ne juge bon de se rendre.
-On voit les résultats de mon entraînement!
-Tu veux dire mon entraînement… rétorqua Stella pour embêter un peu sa fille.
-C’est elle qui vous a appris à vous battre? demanda Kimea d’un air étonné.
-Oui, c’est grâce à Stella que j’ai pu devenir un mercenaire décent, elle n’en a pas l’air mais c’est une épéiste hors pair.
-Mais… C-Comment est-ce qu’une épéiste peut apprendre à q-quelqu’un à manier une hache?
-A l’ancienne.
-C-Comment ça?
-On se battait, quand je perdais je recommençais.
-Vous avez mis combien de t-temps à gagner?
-J’ai jamais battu Stella, du coup on s’est beaucoup entraîné, on faisait pratiquement que ça.
-Ouais! Il était tellement mauvais que même moi je le… cria Edea pour avoir l’attention de nos invités.”
Je mis ma main devant la bouche d’Edea pour l’interrompre car elle s’apprêtait à raconter quelque chose, probablement un mensonge. Mais ça n’était pas important.
Edea était allé jouer avec Lacie et Haiko dans le petit jardin, Kimea les surveillait, j’étais resté à l’intérieur pour discuter un peu avec Stella:
“Tu m’as toujours pas répondu, c’est qui celle-là?
-Je te l’ai dit, une amie.
-...
-Tu as l’air en colère.
-Evidemment que je le suis, tu ramènes des inconnus chez nous!
-J’ai proposé au petit de voler, Kimea voulait pas me laisser seul avec lui, donc elle est venue, ce n’est qu’en plein vol que je me suis rappelé que je t’avais dit que je passerai.
-T’aurais pas pu leur dire d’attendre ailleurs?
-Ca aurait été très mal élevé, et puis que veux-tu qu’il nous arrive avec miss peureuse et le chaton?
-On ne sait jamais, je ne suis pas sûre que les parents d’Haiko soient d’accord pour qu’il reste ici.
-Comment tu as su que Kimea n’était pas sa mère?
-Une mère digne de ce nom ne te ferait pas confiance.
-Bien sûr que si, tu en es la preuve.
-Et je n’aurais pas dû, maintenant j’ai deux gamins pour le prix d’un.
-Je ne suis pas si terrible que ça!
-...
-Bon, peut-être un peu. Enfin bref, pas de problèmes avec le voisinage? Ou la maison en général?
-Non, Edea s’est tenue à carreau, sauf une fois où elle s’est perdue, et tu ne devineras jamais ce qu’elle a répondu à un inconnu lorsqu’il lui a demandé qui étaient ses parents pour la ramener chez elle.
-Aucune idée.
-Elle a répondu: “Stella et Fylk”.
-Sérieusement? Pourtant elle ne m’a jamais appelé papa, c’est bizarre.
-Je ne sais pas, peut-être qu’elle a répondu sans réfléchir, c’est vrai que tu es peut-être l’homme qui se rapproche le plus de ce rôle pour elle…
-Qui sait… enfin, je vais pas vous déranger plus longtemps, faut bien que je ramène un jour les minous.
-Au fait, tu t’entends bien avec tes collègues?
-J’ai pas encore eu l’occasion de parler avec tout le monde, mais j’imagine qu’on peut dire que ça se passe pas trop mal…
-Parle-moi d’eux.
-Comme tu veux, il y a la mère d’Haiko, Keelyn qui me traite de gamin alors qu’elle a mon âge.
-Les laguz chats vivent plus longtemps que les Beorc,donc si ça se trouve elle est bien plus vieille que toi.
-J’avais oublié ce détail… Mais il n’empêche que ce n’est pas la meilleure chose à dire lors d’une première rencontre. Et puis je me suis vengé en l’appelant minette.
-Se venger, c’est bien une attitude de gamin…
-T’es pas censé être de mon côté?
-Change pas de sujet, t’as dû en voir d’autres.
-Eh bien, j’ai vu Six-Faces qui était suspendu la tête en bas.
-Pourquoi?
-Sûrement une farce.
-Tu l’as aidé?
-Pour quoi faire?
-Pour te faire bien voir?
-Non, je me suis dit que si c’était une farce des autres, ils me prendraient pour un rabat-joie.
-T’avais une occasion en or de marquer des points auprès d’un de tes collègues et tu l’as laissé filer? T’es vraiment bête quand tu t’y mets…
-Sinon y a Natalia, une mage de foudre, je lui ai jamais parlé donc je ne pourrai pas t’en dire beaucoup plus. Ensuite, il y a Silver, un beorc qui aurait grandi parmi les laguz, des loups plus précisément, il sait jouer de la lyre, je ne m’attendais pas à ça venant de quelqu’un élevé par des loups. Il y a aussi Meyu, une archère borgne.
-Pardon?
-Oui, moi aussi j’étais étonné, mais apparemment elle arrive à bien viser, même avec un oeil. Ensuite il y a Halnael, une laguz faucon dont la meilleure amie est une dragonne nommée Zelcher.
-Lacie pourrait t’aider à faire ami-ami avec elle!
-On dirait une mère qui veut que son fils se fasse des amis le jour de la rentrée…
-Tu l’avais préparée celle-là, avoue.
-Oui, sinon il y a Arkim, un laguz, je pensais que c’était un tigre vu à quel point il était grand mais non, c’est bien un chat, j’ai juste croisé son regard une fois, et j’ai déjà pu sentir qu’il m’aimait pas.
-Tu te fais sûrement des idées.
-Espérons-le… Sinon il y a Rena, une laguz corbeau, j’ai rien entendu de particulier sur elle. Après, il y a Thamina, elle viendrait elle aussi d’une famille noble de Begnion…
-Mais tu n’aimes pas vraiment parler de cette époque.
-En effet, sinon il y a Marina, la fille qui s'occupe des pégases que les mercenaires peuvent prendre pour partir en mission, elle est avec le patron.
-Et ce fameux Mylos? Qu’en penses-tu?
-Je ne sais pas trop quoi en penser, d’un côté mon instinct me dit de me méfier de ce type, qu’il a l’air trop parfait pour vraiment l’être, mais de l’autre ma raison me dit que tout indique qu’on peut lui faire confiance.
-Fais très attention à ne pas l’énerver, selon les rumeurs il est très fort.
-Tant qu’il ne fait rien à toi, Edea, Lacie et moi, alors ça devrait bien se passer.
-C’est gentil de dire ça, mais tu sais très bien que je me débrouille bien mieux en combat que toi, donc ce serait plutôt à moi de vous protéger.
-C’est vrai que j’ai une tête de demoiselle en détresse.
-Bien sûr, sinon Lacie serait jamais tout le temps près de toi pour te sauver la peau.
-Bon, je vais vraiment y aller cette fois.
-Reviens dans une semaine, j’aurais quelque chose pour toi. Et si tu pouvais éviter d'amener d’autres inconnus, ça m’arrangerait.
-Qu’est-ce que c’est?
-Une surprise.”
Quelque chose pour moi? J’espérais juste que c’était rien de comestible, parce que la cuisine de Stella était… comment dire… pas mauvaise non plus, mais juste mangeable.
Je suis allé dans le jardin pour appeler les chats:
“Haiko, Kimea, faut y aller!
-’éjà?
-Oui, déjà.”
Kimea semblait heureuse de partir, contrairement à Haiko qui avait l’air de bien s’entendre avec Edea. Cette dernière me dit d’attendre une petite minute, rentra dans la maison, dévala les escaliers avec autant de discrétion que si ça avait été Lacie, puis revint. Elle me tendit un objet:
“Tiens!
-Qu’est-ce que c’est?
-Un pendentif, je l’ai fait pour toi, il te portera bonheur pour que tu sois un jour aussi fort que moi!”
Elle avait taillé un morceau de bois en forme de coeur et l’avait attaché à un fil pour en faire un pendentif. C’était peut-être pas grand chose, mais ça m’a tout de même fait très plaisir.
“Merci Edea, j’en prendrai soin.
-T’as intérêt! J’ai mis du temps à le faire.
-Ca se voit, il est très joli.”
Elle avait beau se montrer agaçante parfois, elle savait tout de même faire comprendre aux gens quand elle tenait à eux. Elle souriait, le fait que j’apprécie son geste avait l’air de la rendre heureuse.
Et on est reparti dans la même configuration que celle dans laquelle on était venu, Kimea avait l’air d’avoir moins peur et Haiko un peu moins enjoué que lorsqu’on est parti. Je décida de parler au petit:
“Tu t’es bien amusé, Haiko?
-Oui, mais ‘zarre, Edea sentir Thea…
-Qui?
-Amie, mama.”
Une marquée dragon? Je ne pensais pas que pendant sa courte existence, il en aurait déjà croisé… Enfin, j’imagine que ce n’est pas important.
Cette fois-ci c’est Kimea qui me parla, je pensais que le voyage aérien la stresserait trop pour qu’elle n’ose dire quoi que ce soit:
“Les autres vont se moquer de vous.
-Hein?
-Le chevalier dragon avec sa hache encore tâchée de sang… et son mignon petit collier avec un coeur.
-Je vois ce que tu veux dire, mais je m’en fiche un peu à vrai dire. Edea me l’a confié, alors je le porterais, c’est pas plus compliqué que ça.
-Si vous le dites... je ne pensais pas que vous aimeriez autant les enfants.
-Quel genre de monstre n’aimerait pas les enfants?
-Ils sont bien plus nombreux qu’on pourrait le croire.
-Les enfants… même quand le désespoir et la tristesse se sont installés dans leurs coeurs… Si tu leur tiens la main, ils s’accrocheront. Ces petites mains glacées par la peur et l’effroi… vont se réchauffer à nouveau. Cette chaleur, une toute petite étincelle au fond d’eux, peut leur redonner la joie de vivre. Parce que les enfants ont cette détermination à survivre.
-C’est dans quel livre?
-Hé, j’essayais d’être sérieux.
-Désolé, désolé.”
Une fois atterri, Kimea me dit:
“M-Merci.
-Qu’est-ce que j’ai fait?
-Ca a fait du bien à Haiko de voir un autre enfant, il vit presque dans un monde d’adulte… Je suis contente que vous nous ayez emmené les voir.
-C’est pas comme si je l’avais prévu.
-Si je puis me p-permettre, vous faites un assez m-mauvais menteur.”
Je sentais légèrement plus d’assurance, bon on a encore du boulot avant qu’elle ne me tutoie, mais je sentais qu’elle commençait un petit peu à me faire confiance… la proximité du vol a dû l’aider un peu. Mais c’était pas important, ce qui l’était, c’était qu’elle arrivait à voir clair dans mon jeu, j’aurais jamais oublié un rendez-vous avec Stella et Edea. Elle m’interrompit dans mes pensées après quelques secondes:
“Elles ont l’air de beaucoup compter pour vous...
-... Je leur dois tout, sans elles je serais mort, elles m’ont appris tant de choses… même le sentiment d’avoir une véritable famille.
-Hé hé hé…
-Quoi?
-Vous rougissez…
-Je ne te l’avais pas fait remarquer quand t’es monté sur Lacie à l’aller, tu sais…
-N’importe qui de s-sensé aurait été gêné à ce moment là!
-Fyl, tu viens? Je vais te montrer Orion! cria Haiko.
-Orion?”
Kimea m’expliqua qu’Orion était un petit pégase… d’ailleurs comment ça s’appelle du coup? Les pougases? Les pélains? Les poulains céleste? Les petits poneys qui volent? Il sorti fièrement des écuries sur le dos d’Orion… Je tenta de m’approcher, mais Orion semblait me fuir…
“Il n’a pas l’air de m’aimer… Enfin, je peux pas plaire à tout le monde.
-C-Ce n’est pas grave…
-Fous-moi la paix...”
Je savais qu’elle essayait de me réconforter, mais ce genre d’attitude m’énervait au plus haut point, néanmoins j’ai assez vite regretté ces paroles, elle avait l’air effrayé… Bah, de toute façon elle a peur toutes les deux minutes alors ça ne la marquera sûrement pas.
Haiko semblait attristé de voir qu’Orion avait peur de moi, mais je n’y peux rien, les pégases ne m’aiment pas. Je n’ai jamais trop compris pourquoi, pourtant je ne leur veux aucun mal, peut-être que je m’y prends mal? Mais bon, c’était pas important, je suis allé m’entraîner un peu, maintenant que j’y pense, j’aurai dû le faire avec Stella. Mais juste quand j’allais le faire, je sentis des petites mains m’attraper la jambe:
“Fyl?
-Je dois aller m’entraîner, Haiko.
- ‘lus vouloir jouer avec ‘oi?
-J’adorerais rester avec toi, mais malheureusement, il faut que je m’entraîne un peu si je veux pas décevoir mes camarades, je pense que ta mère n’a pas envie d’être mêlé à des incompétents en mission.
-Incon quoi?
-Des nuls.
-Ah! ‘accord…”
Le petit avait tout de même l’air triste, je suis reparti chercher une épée d’entraînement, cette fois c’est Lacie qui m’interrompit:
“(Rugissements)
-Non, je compte pas rester avec les minous toute la journée, pourquoi?
-(Rugissement)
-Mais non, le petit sera pas triste, et puis je dois m’entraîner de temps en temps, si je veux survivre.
-(Rugissements)
-Quoi? Mais non, Stella ne m’en veut pas, tu penses bien… Si elle m’en avait voulu, elle me l’aurait fait savoir, tu la connais… Non, elle était un peu énervée au début mais maintenant c’est réglé.
-(Rugissements)
-Quoi? Tu penses qu’elle aurait préféré que je reste avec elle plutôt qu’ici?
-(Rugissements)
-C’est possible, mais j’arriverai mieux à m’intégrer avec mes collègues si je passe du temps ici, et je préfère les connaître un peu mieux, surtout si je dois partir en mission avec eux. De plus, j’ai besoin de faire le point…
-(Rugissements)
-Parce vu mon métier, je pourrais mourir demain, alors je suis pas sûr qu’être plus présent dans leur vie leur rendrait vraiment service.
-(Rugissements)
-C’est justement parce que je les considère comme ma famille que j’ai pas envie qu’elles souffrent, d’autant que même si je survis à toutes mes missions… je ne vivrais tout de même pas bien longtemps comparé à elles, je ne suis pas sûr que les quelques décennies que j’ai à leur offrir vaille le coup de leur point de vue.
-(Rugissements)
-Eh, calme-toi! Pas besoin d’en venir aux insultes. Et puis si t’es pas contente, tu peux toujours aller te la couler douce chez Stella.
-(Rugissements)
-Ouais, c’est vrai que d’un côté, je serais moins utile pour mes collègues sans toi.
-(Rugissements)
-Si tu le dis, enfin faut bien que je m’entraîne, alors fous-moi la paix.”
Je pris une épée d’entraînement, je donna des coups dans le vide, je ne maniais certes pas l’épée, mais cette exercice était excellent pour se vider la tête, probablement aussi pour l’endurance et le renforcement musculaire. Je resta ainsi à taper dans le vide pendant des heures. J’ai également réfléchi à propos de cette journée… Mais surtout à propos de ce que m’a fait remarquer Lacie, m’éloigner était vraiment la bonne décision?
Voilà voilà, j'espère que ça vous aura plus, pour ceux qui se demandent, les fautes dans les noms de quelques mercenaires sont voulu puisque Fylk n'a pas encore assimilé le nom de tout le monde.
"Une mère digne de ce nom ne te ferait pas confiance."
POPOPOOOO LE CLASH BIEN GRATUIT !!!!
Sinon le reste était cool ! J'ai bien ri pour la relation entre Edea et toi.
(hrp : MA MAMAN M'A DIT QUE MON ANNEXE ÉTAIT CUTE. )
Annexe spécial Haiko : 1
Le soleil brille fort malgré la saison automnale, l’air n’est ni trop chaud et ni trop froid. La température encore idéale pour une bonne journée. Les feuilles mortes orangés ornent le sol herbu, certains arbres se sont presque dévêtis mais d’autre persistent encore. Le silence est encore d’or à cet heure-ci, étonnement.
Un jeune petit garçon qui a fièrement ses deux années, gambade joyeusement dehors sous le regard serein de sa nounou. Le petit blond à la mèche d’or se roule par terre en riant innocemment. Ses oreilles et sa queue d’ébène s’agitent de gauche à droite en montrant sa joie et son enjouement. Un peu plus loin se trouve la nounou Djira qui veille sur l’enfant, assise sur l’herbe douce. La brise vient lui caresser le visage et faire flotter ses cheveux légèrement grisé en laissant dévoiler son visage moitié brûlé. Ses yeux d’un vert estival regardent avec douceur le sourire pur du jeune Haiko. Un jeune laguz plein d’énergie et de joie de vivre.
Il aime énormément faire un gros tas de feuille morte pour se jeter en plein dedans et les faire pleuvoir. Mais il s’arrête immédiatement dans son petit jeu individuel attiré par une odeur familière. Il regarde autour de lui intriguer avec les oreilles qui se tendent. La sage Djira remarque le comportement singulier du jeune enfant.
- Qu’y a -t-il Haiko ? demande-t-elle curieuse.
Le petit Laguz ne répond pas à la question. Il se lève et se met à poursuivre l’odeur qui l’intrigue. Djira se lève pour le suivre, interrogative. Est-ce un nouveau jeu du chaton doré ? Elle ne le sait pas mais décide de ne pas lui en demander plus. Soudainement, le jeune félin semble avoir repéré sa cible puis se met à courir comme il peut vers elle. L’ancienne le suit en marchant doucement derrière lui. Brusquement, le petit garçon à la mèche d’or attrape les vêtements d’une personne et le tire légèrement.
- Bonzour !
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Comme chaque matinée, je me lève très tôt pour pouvoir partir loin des autres dans un lieu un peu isolé. C’est ma façon de me retrouver et de ne pas à croiser les autres. Car je m’enferme dans une solitude en me coupant des autres volontairement. Cette journée-là, rien ne change. Le ciel reste toujours aussi fade et ennuyant. Le silence est pesant et l’atmosphère froide. Est-ce le temps qui est toujours mauvais ou moi qui le vois toujours aussi morne ? Je l’ignore bien malheureusement.
Je compte retourner dans ce vieux jardin. Rares sont ceux qui viennent pour se reposer, depuis, j’en ai fait une deuxième maison où je peux chanter plus librement ou faire d’autre de mes activités. J’espère que ce lieu ne sera pas envahi par d’autre personne car je serais forcée d’en trouver une autre. Alors que je rêvasse et songe, je sens quelque chose me tirer sur ma manche, Je me retourne brusquement mais ne vois que le petit que j’ai rencontré plutôt. Je passe d’un regard de travers à mon expression habituel : vide.
- Qu’est-ce qu’il y a gamin. lui demandé-je assez brièvement.
- Tu peux chanter enco’e ? me demande-t-il en plongeant ses yeux bleus abyssales dans les miens.
J’hausse un de mes sourcils et trace mon chemin sans lui donner de l’attention. Je pense qu’il doit avoir compris ma réponse mais je l’entends me suivre derrière. Il ne semble pas vouloir lâcher l’affaire et me court derrière pour arriver à côté de moi. Il me regarde de ses grands yeux et semblent insister.
- Écoute petit. Va plutôt retourner chez ta mère et reste loin de moi. Tu risques de t’ennuyer.
Je le dis sans le regarder pour qu’il comprenne mon message. Je le vois s’arrêter de marcher et ne plus bouger. Persuadée d’avoir réussie à l’avoir fait abandonner, je continue mon chemin. J’utilise ma route habituelle puis j’arrive dans le petit jardin reculé et isolé. Le lieu est petit mais les sapins sont denses. Une petite source habite ce lieu et les seules fleurs qui s’y trouvent ne sont que des champignons ou encore les feuilles mortes. Ce n’est pas très seyant mais cela me suffit.
Je fixe le ciel bleu terne. La brise rend visible mon œil de verre… Ou l’œil de la honte. Mes cheveux au bout fourchus et négligés se font traîner en l’air. Je ferme les yeux pour me sentir disparaître, comme si je m’envole dans un autre monde. Plongeant petit à petit dans le vide, j’entends une mélodie qui me revient en boucle, celui d’une boîte à musique rouillée.
https://www.youtube.com/watch?v=DJF2h0veDCk
Je me laisse bercer ou hanter par la mélodie. Ce son qui a annoncé la fin et le début à la fois. Le vent me frappe le visage un peu plus fort mais ça n’est pas désagréable. Au fond de moi, je ne ressens rien de spécifique, je me laisse juste porter par les bruits qui m’entourent.
Mais je me fais immédiatement arracher de mes rêveries lorsque je sens quelque chose tomber d’un sapin. Je me retourne immédiatement prête à riposter mais je baisse ma garde en voyant clair la situation. Je soupire exténuée lorsque je vois qu’il s’agit du gamin de tout à l’heure. Un tas de feuille morte a amorti sa chute, je m’approche de lui irritée. Il se nettoie le visage puis me regarde.
- Oh. ‘e zuis tombé.
Je croise mes bras pour effectivement confirmer son affirmation. Mais il se lève immédiatement hors du tas de feuille orangés pour se nettoyer ses vêtements et marcher devant moi plus que déterminé. Il serre ses poings et sautille.
- Z’il te plaît, tu peux chanter ? insiste-il.
J’ignore qu’est-ce qu’il n’a pas compris dans « Non » mais je ne risque pas de céder à son caprice. Je ne montre aucune tendresse et empathie à son égard pour qu’il assimile le fait que je ne me laisserai pas berner par son jeune âge. Après avoir vu que je me montre ferme, je le vois se mettre en forme bestial. Sa queue et ses oreilles sont cendrées tandis que le reste de son pelage est doré.
- Zi je réuzis à te mettre par terre, ‘e veux que tu chantes !
Sans avoir reçu mon consentement, il se rue vers moi et tente de se battre avec ma botte. J’ignore comment il peut penser une minute qu’il réussira à me mettre à terre alors qu’il n’est pas plus haut que trois pommes sous forme animal mais il garde espoir et détermination. Je n’ai pas bougé pendant cinq minutes et il s’acharne toujours à essayer de me faire tomber. Je soupire et m’accroupie pour l’attraper par la peau du dos et le soulever.
- … Gamin, rentre auprès des autres. Tu n’y arriveras p-
Je n’ai pas pu terminer ma phrase qu’il se jette sur mon visage et me fait perdre l’équilibre. Je bascule en arrière pour atterrir dans un petit tas de feuille morte. J’ignore comment j’ai pu faire preuve d’un sang-froid exemplaire, mais j’ôte le chaton de mon visage et le dépose par terre. Ce dernier explose de joie car il a réussi son défi et moi-même je n’aurais jamais cru me faire avoir aussi simplement mais…
- Écoute moi petit. Je n’ai jamais accepté ton défi alors tournent tes pattes et rentre chez toi.
Je casse brutalement sa joie et il me regarde presque déboussolé. Les bras croisés, j’attends qu’il fasse demi-tour et quitte ce lieu isolé mais malheureusement, le résultat n’a pas été celle que je souhaitais. Son menton s’est mis à trembler et ses yeux se sont humidifiés.
- « Oh seigneur, tout sauf ça. » me suis-je dit.
Il commence à faire de gros sanglot chaud et à pleurer fortement. Apparemment, il n’a pas aimé le fait que j’ai dit non. Je ne sais pas comment réagir à cette situation et je déteste les pleurs. Déstabilisée, je sors un mouchoir en tissu brodé et lui nettoie le visage en lui intimant de se calmer.
- J’ai compris gamin ! Arrête de pleurer, je chanterai juste cette fois et promets-moi de partir après.
Arf, j’ai cédé mais ça a le mérite d’avoir arrêté ses larmes. Il nettoie le reste de ses petites perlées de pleurs et s’assoit en attendant et en reniflant. Je soupire exténuée et me mets face au vent, dos à lui. Je ferme les yeux et prends une grande respiration. Lorsque le cœur l’a souhaité, j’ai fini par chanté une mélodie.
https://www.youtube.com/watch?v=o-ntxaXHIWo
Mon chant danse à travers les brises et les bruits aux alentours semblent s’être dissipée comme pour écouter d’un oreille curieux la mélodie. Même les rares oiseaux de ce jardin se sont tût en regardant la scène. J’ai l’image d’un ange déchue dans cette douce musique. Ce chant m’apaise et me libère tout en m’enfermant à la fois. Même si en général, j’ai l’impression de vivre menotté et emprisonné et pourtant je n’essaye pas de m’échapper. Je suis un oiseau qui chante dans sa cage rouillée et déplorable sans vouloir y sortir.
- « Ikenariri asti ii yo… »
Lorsque je termine ma mélodie, je me retourne pour ordonner au petit de partir dès à présent mais je me surprends à le voir endormi sur l’herbe et les feuilles morts. Je pousse un soupire et m’approche de lui pour le porter dans mes bras. Il semble faire un rêve apaisant d’ailleurs. Je marmonne tout en m’apprêtant à sortir d’ici :
- Gamin, fais-moi plaisir. Ne revient plus ici.
J’ignore s’il a entendu mais je ne le pense pas. De toute façon, même s’il a ouï ce que j’ai dit. Il reviendra certainement à la charge pour me soutirer des chants encore et encore. Mais… Honnêtement, j’envie l’insouciance et la pureté des enfants. Ils n’ont aucune idée malveillant ou mauvais derrière leur vision innocente. J’imagine que c’est pour cela que je ne hais point les enfants.
Soudainement, je ressens une présence se lever devant un vieux sapin, cachée dans l’ombre. Je ne l’ai pas du tout remarqué tellement sa discrétion était haute et je me mets immédiatement sur les gardes. Mais l’aura bienveillant que dégage la femme âgée me calme tout de suite même si je reste tout autant méfiante. Ses cheveux qui commencent à se griser flotte et découvre son visage. Ce qui m’interpelle est la brûlure qui semble avoir consumé la moitié de sa figure même si son sourire reste chaleureux. Ses oreilles et sa queue bougent de façon solennelle et elle s’approche de moi.
- Bonjour jeune demoiselle. J’espère que le jeune Haiko ne vous a pas tellement dérangé même s’il s’est bien amusé pendant ce court laps de temps. Je peux m’en occuper si vous le voulez bien. me dit-elle en tendant ses bras.
Dans le silence, je lui donne l’enfant pour qu’elle puisse le porter et le garde. Je commence à me demander si elle n’était pas là pendant tout ce temps sans que je m’en rende compte. Le soleil frappe son visage calme et radieux donnant un trait pur à cette vieille femme. Elle me sourit sans préjugée et avant de partir, elle me confie sans comédie :
- Oh, et puis vous avez une voix bien angélique et pure. Vous savez que le chant peut refléter l’âme de la personne ?
Je la regarde sans expression. Le silence court entre nous deux mais cassé par les ronronnements du gamin dans les bras de Morphée. Je tourne la tête vers la source d’eau d’un bleu azur avant de répondre brièvement.
- Qui sait.
Voyant que j’ai coupé court la conversation, elle m’affiche un doux sourire avant de quitter les lieux. Les paroles de cette chanson résonnent dans ma tête. Au final, je suis peut-être une déchue mais à la différence que… Je l’étais dès la naissance.
- Quelle tristesse.
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La doyenne avance en bordant l’enfant dans ses bras. Le jeune Haiko semble profondément endormi et apaisé. Cette dernière sourit au petit laguz chat puis parle à voix basse, tout en caressant les petits cheveux blonds
- Et bien jeune enfant… Vous savez que c’est vilain de simuler des larmes. chuchote-elle d’une voix calme.
Puis elle rit tendrement en continuant son chemin avec le blondinet dans ses bras chaleureux.
https://docs.google.com/document/d/1Jvji4AzPZAlGYZrP3zJTS0Vd5QAQjsL_aNTbiZwPjYw/edit?usp=sharing
Les annexes avec Haiko
GROA Nah mais un tigre on aura tout vu
C'est doublement sympa ces deux annexes
Le 28 août 2017 à 20:20:34 Lidema a écrit :
GROANah mais un tigre on aura tout vu
Ecoute on meuble comme on peut pour que le topic soit pas vide le temps que certains écrivent leur mission, je ne vise personne
Le 28 août 2017 à 21:06:09 Ximnart a écrit :
Le 28 août 2017 à 20:20:34 Lidema a écrit :
GROANah mais un tigre on aura tout vu
Ecoute on meuble comme on peut pour que le topic soit pas vide le temps que certains écrivent leur mission, je ne vise personne
Heureusement que tu vise personne mais vraiment qui sont ces gens qui mettent du temps à écrire des missions ?
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MAJ n°2
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<u>Mise au point :</u>
Bah globalement … Rien. A part que je rappelle que c’est Mylos qui file les récompenses
Aussi, je rappelle que selon comment est effectuer la mission, votre nombre d’écus a gagné pourra être modifié. Exemple, Syfal a reçu plus d'écus que prévu car sa mission n’était que de déranger le camp, pas l’extermination global, la ou Keelyn en a perdu, car l’employeur est mort.
Nous sommes désormais en Novembre à Flaguerre, le temps devient froid, le vent de plus en plus forts, et les premières neiges arrivent dans la vallée …
Roue de l’infortune :
Des petits défis, ça vous dit ?
Alors votre mission si vous vous l’acceptez, le plus possible de vos dialogues vous devrez faire rimez.
Pour une récompense encore non décidée, évidemment, sinon ça ne serait pas marrant;
Sachez simplement que des piécettes supplémentaires, vous en recevrez plus de Quatorze, et … Merde, qu’est ce qui rime avec quatorze déjà ?
Les missions :
Mercenaire : Keelyn, la sauvage muette
Classe : Laguz chat archer
Arme : Griffe ( rang D ), Arc spécial ( rang E )
Mission n°2
Argent : 15 écus
Mission : J’ai pu parler à la jeune fille que tu as ramenée … tu as le chic pour ramener les trucs les moins probables, n’empêche. En tout cas, les rossignols sont tacitement protégés par le roi, tu as bien fait de les laisser s’enfuir …
Serenes, c’était quand la dernière fois que tu t’y es rendue ?
Ma tante requiert notre aide.
Elle n’as rien précisé de plus, tu verras sur place mais cela semble être des difficultés internes. Par ailleurs, remet lui cette lettre s’il te plaît.
Et au fait … Méfie toi d’Idriss. Il avait beau être fidèle à Raghar, il semble bien moins content d’avoir à considérer une de ses anciennes subordonnée comme sa supérieure. Et il me hait. Il pourrait te mettre des bâtons dans les roues, et croit moi, l’avoir en ennemi est une très mauvaise chose pour l’espérance de vie, globalement.
Récompense : 25 écus.
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Mercenaire : Silver, Coeur de loup
Classe : Cavalier Lyrode
Arme : Arc acier ( rang D )
Mission n°2
Argent : 10 écus
Mission : Tu connait la fameuse route marchande passant par Flaguerre, j’imagine ?
Un convoi partant de Melior arrive bientôt, et semble bien s’ennuyer sans barde, apparement.
Ils en requièrent un, armé si possible, un garde du corps en plus de ceux qu’ils ont engagés ne serait pas de trop, les groupes de bandits ont tendance à pulluler récemment.
Le convoi passera par Telgam, Seliora pour finir à Culbert, puis fera le chemin inverse, tu en aura sûrement pour deux trois semaines.
Récompense : 25 écus
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Mercenaire : Fylk, calamité celeste
Classe : Chevalier dragon
Arme : Hache fer ( rang E )
Mission n°2
Argent : 30 écus
Mission : Mission complexe pour toi …
L’armée de Begnion à enfin réussi à capturer un des élèves de Galahad et le garde sous très haute sécurité. Sauf qu’il doit être transféré jusqu’à Nevassa puis remis aux mains du grand cavalier Dallawel, Ça sera surement le seul moyen de le faire parler. Le général Kalsto à donc détaché un des petit régiment de dragonniers prometteurs pour le transporter sans attirer l’attention. Et il suspecte un traître dans ses rangs. Ta mission est simple, tu te mêle aux quatres autres cavaliers dragons ( ne t’inquiète pas, tout est prévu pour ) tu t’assure que le prisonnier est bien livré, et si il y a un vraiment un traître, tu le capture. L’armée de Begnion se fera une joie d’en faire un exemple public, pfff ...
Récompense : 30 écus
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Mercenaire : Lyfas, Anomalie vivante
Classe : Dément
Arme : Dague acier ( rang D ), hache fer ( rang E ).
Mission n°2
Argent : 35 écus
Mission : Dis moi, les marchés noirs, tu connais, non ? Les autorités de Nox, à Daien, veulent démanteler un réseau souterrain de reventes d’objets volés … et surtout juger les responsables.
Donc pour le coup, faudra que tu fasse attention à tes cibles.
Et il te faudra surtout capturer les têtes de l’affaire.
Un espion du gouvernement s’est infiltré dans le réseau, ca sera ton contact pour rentrer dans l’affaire sans suspicion.
Récompense : 25 écus.
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Mercenaire : Nathelia, Coeur de l’orage
Classe : Assassin mage
Arme : Tome Éclair ( rang D ), Dague spécial ( rang E ).
Mission n°2
Argent : 25 écus
Mission : Et bien, Marina est plutôt ravie de tous ces poulains, pour le coup c’est bien jouer.
Tu m’avais parlé d’un symbole, c’est bien celui ci … Calme toi, calme toi …
Je ne sais pas si tu a un passé avec ce groupe ou je ne sais pas, mais nous avons reçu une demande provenant de l’état de Begnion lui même. Ils leur faut le plus d’informations possible sur ce réseau, base principal, noms des dirigeants, et surtout la taille du réseau. Des ducs les couvriraient également.
Après pas besoin de preuves formelles, l’infanterie de Begnion n’est pas connu pour s’enticher de ce genre de chose depuis la tragédie.
Récompense : 30 écus.
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Mercenaire : Meyu, la borgne errante
Classe : Archer
Arme : Arc ( rang E )
Argent : 25 écus
Mission : Bien, une autre mission de chasse pour toi, enfin si on peut dire ça …
Dans les alentours de Gebail, les filles de fermiers ont reportées avoir été approchés par … Une Licorne. Oui, je sais, ça paraît impossible, mais ils payent, alors …
L’existence d’une potentiel licorne ne serait pas étonnante, tout comme celle de beaucoup d’étranges créatures. C’est simple, il faut simplement savoir si elle existe vraiment ou non.
Elle n’existe pas, tant pis, on infirme et on a l’argent. Elle existe, tant mieux pour elle, on confirme, l’accès à la forêt est interdite aux femmes adultes et on a aussi l’argent. D’ailleurs, si elle existe, ne la tue pas, évidemment, un animal aussi rare, ça serait du gâchis.
Et par précaution … tu sais ce que les légendes disent sur les licornes, j’imagine ...
Récompense : 15 écus
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Mercenaire : Halnael
Classe : Laguz Faucon
Arme : Serres
Argent : 20 écus
Mission : je sais que les affaires des beorcs ne t’intéresse pas, mais tu va devoir faire exception. Le Duc de Mugill, un des rares à ne pas être présent pendant la tragédie, à des grosses suspicion sur le nouveau Duc de Persis, ancienne ville au mains jadis de Galahad.
Il veut une bonne vieilel séance d’espionnage, si tu vois ce que je veux dire. Toutes les informations qui te semble importantes tu les notes, tu lui ramène. Simple et en même temps plutôt dangereux, je doute du fait que tu sois la seul à l’oreille fine dans Persis et un Duc qui n’aurait pas pris d’assurance contre ce genre de cas serait un idiot fini ...
Récompense : 25 écus.
Voilà j'ai pas fait trop long finalement, car je voyais pas l'intérêt
Myros j'ai essayé de plus ahéré, mais j'ai l'impression que maintenant c'est trop aéré, donc dis moi
Je me suis pas relue aussi me jugez pas
Et dites moi ce que vous en pensez
Tain Haiko ce vandale
Sinon Myros à la fin de la mission 2, le plus pauvre aura 35 écus théorique et le plus riche 60. Je porte plainte
la ou Keelyn en a perdu, car l’employeur est mort.
C'était un connard Keelyn l'aurait étranglé de ses propres mains
- Ne mange pas la bouche pleine Haiko, et tiens. Thea tendit un bout de tissu. Sers toi de ça pour t'essuyer.
Dis-donc Eno t'en demande des choses bien compliquées à un gamin de deux ans
- Surtout Haiko, ne dit pas à tes parents qu'on l'a volé d'accord ? J'imagine pas ce que me ferait Keith s'il l’apprenait...
Je sais pas qui de Halnael ou Thea dit ça, mais dans les deux cas elles ne connaissent pas Keith enfin c'est qu'un détail c'était vraiment cool Haiko futur voleur
Le 28 août 2017 à 22:33:47 Anthiese a écrit :
Tain Haiko ce vandaleSinon Myros à la fin de la mission 2, le plus pauvre aura 35 écus théorique et le plus riche 60. Je porte plainte
J'avais dit que Artiste impliquant des recompenses souvent plus petites, hein
Mais tout de même, je suis censé être promu comment moi si en plus de me tirer des balles dans le pied la paye suit pas ?
Bon bon bon. On en parle que je dois voir si une putain de licorne existe ou non ?
Mylos je sais pas ce que t'as fumé mais tu as mis le paquet dis moi !
SINON J'AI FAIT UN ORGASME EN VOYANT LA MAJ OWI.