Ah non ! C'est son amie imaginaire. Comme elle est toujours seule, elle s'est crée une amie imaginaire. Ce n'est pas vraiment de la schizophrénie car à aucun moment il y a eu une vraie discussion entre les deux et à aucun moment elle a répondu à haute voix.
oui elle est schizophréne ne vous laissez pas berner
Menteur ! Ne l'écoutait pas ! Meyu n'est à 100% pas schizo ! Tout le monde a une voix dans sa tête qui lui dit des choses brefs non ?
Moi en tout cas, tout les jours je parle avec Shasha'.
Désolé pour le manque d'aération, j'étais sur mobile ça sera mieux la prochaine fois m'sieur l'agent
Et merci Aki mais c'est Lyfas aussi pourquoi il est sur le toit aussi
Sinon ta mission était très cool à lire
Merci Enonos ! Hâte de faire une mission avec toi sinon !
Boom la chepakombientieme mission
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Mercenaire : Silver, Coeur de loup
Classe : Cavalier Lyrode
Arme : Arc acier ( rang D )
Argent : 0 écus
Mission : Tiens Silver, il parait que tu t’es mis à la harpe ? Ça tombe bien, Roger, le tenancier de la taverne des voyageurs, cherche quelqu’un pour animer ses soirées, son barde précédent ayant décidé de prendre le large après que Félicia ait repoussé ses avances, apparemment. Tu verras, l’ambiance est sympa là-bas, n’ait pas peur. Et si tu as peur qu' Oru fasse mauvaise impression, ne t'inquiète pas, ils se sont habitué aux manières des loups depuis un bail, ça risque même de leur faire plaisir d’en revoir un passer le bout de la queue. Passe mes amitiés a Roger et aux jumelles !
Récompense : 10 écus
Lyre, une lyre ! Enfin, après avoir retrouvé ses anciens compagnons, Silver et Oru partirent donc pour rejoindre le centre de Flaguerre, laissant Mahzer à l'écurie.
-Tu vois, je t'avais dit qu'on ne ferait pas que tuer des gens !
-C'est bon j'ai compris ! Pas besoin d'en rajouter !
Oru semblait légèrement aigrie de se retrouver parmi tant de beorcs. Mais elle est forcée de constater, depuis le temps que les deux voyagent ensemble, que tout les beorcs n'étaient pas des brigands ou des assassins. Dorénavant elle était l'élève, Silver le maître. "Maître" de quoi en revanche, certainement pas grand chose, les relations avec les autres n'étant pas toujours son point fort. Mais quand même, il n'avait aucune crainte des beorcs contrairement à Oru qui gardait toujours un peu ses réserves.
Ils arrivèrent à la place du marché, centre névralgique de la ville, où autour de la statue du père de Mylos circulaient les foules et se multipliaient les échanges. Suivant les indications que Mylos avait donné, le duo marchait sur les rues pavées vers la taverne des voyageurs, toute proche de la place. Le bâtiment était simple mais restait accueillant. Il semblait y avoir un étage ou deux, peut-être un grenier, aux rembardes des fenêtres, des pots de fleurs, et des lierres grimpantes à quelques endroits sur la facade. L'édifice était de pierres et de poutre en bois, et semblait très bien entretenu.
À peine Silver toucha la porte d'entrée qu'elle claqua presque devant lui. Une jeune chatte aux cheveux blond platine et coupé court, yeux verts, en tenue de serveuse, sortait en hurlant "je vais chercher ça tout de suite !", et manqua de trébucher sur un pavé dans sa précipitation avant de reprendre sa course.
Le cavalier poussa finalement la porte. Il aperçu bien vite la scènette sur laquelle il allait jouer, au fond du bâtiment. Il y avait aussi un grand comptoir, derrière lequel un homme d'environ 50 ans nous dirons, cheveux et yeux bruns, servait une bière à un client, et un peu plus loin, une femme ressemblant trait pour trait à la précédente, mis à part sa tenue vestimentaire ainsi que ses cheveux plus long, lavait les verres.
-Entrez jeune homme, bienvenue dans notre taverne ! Asseyez vous, vous prendrez bien quelque chose ? Oh, et la jeune femme derrière vous aussi bien entendu !
Les deux s'approchèrent donc et prirent chacun un siège.
-Non désolé, je ne prendrai rien pour le moment...
-Je veux un jus de pomme msieur !
Visiblement amusé des manières de la louve, l'homme revient avec le verre pour la demoiselle.
-Cela faisait longtemps que nous n'avions plus accueilli de loup, tiens ! D'où venez vous messieurs dames ?
Alors en choeur, plus par hasard que volontairement, les deux répondirent "Hatary, msieur !"
-Vraiment? Vous avez fait tout ce chemin pour venir ici ?
-Alors en fait, je commençais un voyage, puis mon amie m'a rejoint, mais on va rester dans le coin un moment... nous sommes du comptoir des mercenaires.
-Ah je me disais aussi, un homme qui vient ici et ne prend rien à boire c'est peu commun ! Vous êtes?
-Silver, et mon amie se nomme Oru. Nous venons pour rendre service, je joue un peu de lyre et donc le boss a estimé que je serais à même de vous aider.
Oru l'interrompit, alors qu'elle était en train d'avaler une gorgée.
-"Un peu" ? Tu joues carrément bien de la lyre, et puis tu as eu la meilleure prof !
-Oui si tu le dis, perso j'en doute !
-Hey !
Coupant Silver dans son rire elle lui claqua l'arrière de la tête en rigolant.
-Eh bien nous acceptons avec joie votre présence parmi nous ! Je suis Roger, et la jeune femme que vous voyez là bas qui ne vous as pas adressé un regard se nomme Kathelin.
-Je suis occupée, je peux pas tout faire à la fois...
Mais elle finit par se retourner vers Silver et Oru. Elle avait exactement les même yeux verts que l'autre...
-Pardonnez mon manque de politesse. Bienvenue...
-Vous êtes toute pardonnée.
Roger reprit donc après cette timide salutation.
-Ne faites pas attention, elle est toujours un peu craintive devant des étrangers.
-Je t'ai entendu !
-Mais c'est aussi une belle fille, vous apprendrez à l'apprécier j'en suis certain !
À ces paroles, les oreilles pointues de la féline bougèrent. Elle devait sûrement être contente d'entendre ça?
-Et donc elle a aussi une soeur jumelle que vous avez peut-être croisé dans la rue, qui court un peu partout. Elle se nomme Felicia.
-Ah alors c'était sa jumelle ! Je me disais aussi on dirait presques les mêmes! Enfin presque, l'autre semble plus active.
Et Oru finissa son verre sur cette phrase, avant d'en redemander.
-Oru, va falloir payer après, n'en prends pas trop !
-Rah c'est bon ! Ne me donne pas d'ordre compris ?
Roger partit donc remplir le verre de la louve.
-Vous savez, vous ne jouerez pas tout le temps... alors en attendant, vous pouvez nous aider à tenir le bar !
-Mais euh, nous ne serons pas toujours là non plus hein, nos missions nous enverrons peut-être bien loin...
-C'est pas bien grave! Et tout travail mérite salaire n'est ce pas ? Par exemple, la demoiselle ici pourra de temps en temps, je répète, de temps en temps ! prendre un verre gratuitement...
-J'accepte!
-Oru... bon, je suppose que j'accepte aussi.
-Quoi ? Il faut pas tout le temps une raison valable pour aider les gens non ?
Visiblement la louve s'y ait fait assez rapidement à la compagnie des beorcs. Elle revêtit donc aussi une tenue de serveuse, à savoir un haut volant vert, et une jupe brune lui arrivant à mi cuisse. Cependant, Oru étant plus grande que les deux félines, elle se retrouva un peu serrée dans cet accoutrement. Ça se voyait... dans sa démarche, c'est ça.
-Dites, pour la prochaine fois, vous pourriez fournir à mon amie une tenue adaptée à elle ?
-Effectivement cette tenue est assez désagréable... ma queue est complètement ébouriffée ! Enfin bref... je vais aider... Kathelin, c'est ça?
-C'est mon nom. De l'aide serait pas de refus, merci.
Roger prêta aussi à Silver un tablier, qu'il enfila.
-Quant à toi tu serviras les clients avec Felicia, quand elle sera revenue !
-Bien msieur !
Même si cela ne réjouissait pas vraiment Silver, contrairement à Oru qui essayait de faire amie-amie avec l'autre laguz (sans grand succès pour l'instant), au moins ça faisait passer le temps. Felicia revenit presque immédiatement après que Silver ait commencé à servir.
-Voilà papa, j'ai ce qu'il te faut ! Oh tu as recruté des nouveaux ? Bonjour, je suis Felicia, là bas c'est ma soeur Kathelin-
Qui l'interrompit assez vite.
-Les présentations ont déjà été faites.
-Moi c'est Silver, et la louve là bas est mon amie Oru.
-C'est notre nouveau barde qui vient de la guilde de Mylos.
-Ooh ! Bienvenue bienvenue ! J'espère que vous vous plairez ici ! Et n'essaye rien avec moi le dernier ne s'en est pas remis ! Et aussi ! Vous lui direz bonjour de notre part !
-Oui d'ailleurs, lui aussi vous passe le bonjour.
Beaucoup plus énergique, c'était sûrement du goût d'Oru mais pas tellement de celui de Silver, qui préférait le calme...
La journée passa, Silver et Oru avaient continué de travailler avec les autres en échangeant les rôles, pour se familiariser d'abord avec les lieux et les filles, ainsi que Roger.
Globalement les clients étaient agréables, mais bien sûr il y avait deux trois personnes qui essayaient de voir ce qu'ils n'ont pas à voir sous la tenue trop serrée de la louve. Alors ces personnes là en général se faisaient bien vite repérer par Silver, qui les réveillait de leur attirance hormonale par un bon poing sur la table et un regard meurtrier. Même le plus balèze de ces gens là, qui avait osé tenir tête à Silver, finit par partir la queue entre les jambes, après que le cavalier lui ait cassé le nez et craqué l'oreille.
-Tu sais Silver, ce n'est pas très bon pour les affaires de traiter les clients ainsi...
-Si vous tenez tant à ce que des ivrognes viennent mater vos filles, vous n'avez qu'à transformer votre taverne en maison close.
-Hey Silver, pas besoin d'être agressif tu sais... je peux gérer ça seule ! Je n'ai pas besoin que tu me protèges.
Le jeune homme soupira, Oru avait raison, il avait peut-être été trop impulsif. Il s'excusa auprès de Roger, qui lui pardonna sans problème. Au moins cela fera fuir les mal intentionnés.
Le soleil commençait doucement à disparaître du ciel, envahissant de sa lumière crépusculaire la ville. Les gardes de jour qui finissait à cette heure ci commençaient à affluer dans la taverne. Les chevaliers aux armures luisantes ornées des emblèmes du pays ou en cottes de mailles se rassemblaient en ce lieu où ils riaient bruyamment et buvaient à grande gorgée leurs bières, ou se reposaient juste de leur journée. Bien évidemment ils avaient remarqués la présence des deux nouveaux.
-Alors Roger je vois que tu nous as trouvé de nouveaux serveurs ?
-Un nouveau barde et son amie, qui vienne tout deux du comptoir de Mylos !
-Un barde ? Venant de cet endroit de mercenaires à moitié fou ? J'aurai pas pensé ça possible !
Silver se sentit alors obligé de prendre la défense de ses coéquipiers.
-À moitié fou, ouais enfin la plupart se sont soignés entre temps !
-Qu'importe, tant qu'ils font leur boulot !
Roger proposa alors à Silver de jouer un morceau pour ses clients, ce qu'il accepta volontiers vu que de toute façon c'était le but de sa mission.
Il prit place alors sur l'estrade et glissa un tabouret sous lui pour s'asseoir. Ce n'était pas sa première fois, mais le lyrode n'était pas non plus habitué à jouer devant des gens. Il posa une jambe sur l'autre, ouvrit son carnet et le mit sur sa jambe puis sortit sa lyre pour jouer.
https://youtu.be/MBEdmu_1pL8
Les soldats fixaient les doigts de Silver se baladant sur sa lyre, jouant cet air joyeux plein d'entrain. La salle s'était tut, écoutant la mélodie. À la fin de celle ci, quelques autres soldats avaient rejoint la taverne. Dont deux personnes, un vieillard mais semblant toujours être dans la garde, accompagné d'une ravissante jeune femme, aux cheveux blonds attachés en chignon assez négligé, et ornés d'une tiare blanche gravée d'une rose. Elle portait une armure très légère, les bras nus, avec des gants blancs à ses mains. Elle portait un noeud bleu à son cou, au dessus de la partie métallique protégeant sa poitrine. Son haut se finissait par une jupe à volant, et ses jambes étaient presque entièrement couvertes de ses jambières. Son armure toute blanche et sa peau l'étant tout autant rendait sa présence remarquée et rayonnante. Mais, un détail dérangeait... elle gardait toujours sa glaive-guisarme à la main. Le vieillard prit la parole.
-Regarde Roger qui je nous ramène! Je te présente Einheria, la seconde de la garde de la princesse !
Elle répondait avec une voix grave et autoritaire, peut-être malgré elle.
-Salutations. Je suis ici juste pour voir si l'intégration des mercenaires en ville se passe bien.
-Eh bien bonjour à vous mademoiselle! Laissez moi prendre votre arme, vous en aurez pas b-
-Hors de question ! Si j'ai besoin d'embrocher quelqu'un dans l'immédiat, je me dois de pouvoir le faire.
Un gros blanc se faisait ressentir. C'est sûr que malgré son apparence, elle n'avait pas l'air super commode en fin de compte.
-Je rigolais abruti ! Allez sers moi ton alcool le plus fort !
Elle déposa son arme sur le comptoir, toujours à portée de sa main, et une fois qu'elle fut servie, elle vida son verre cul-sec avec un descente formidable.
-Encore !
-Vous êtes sûre mademoiselle ? Une dame comme vous ne de..
-Au diable ! Je tiens bien plus l'alcool que n'importe qui ici !
-Si vous le dites... Silver, tu nous joues un autre morceau pour nos invités?
-Compris !
https://youtu.be/RpOjbrrsalU
Lorsque le jeune homme jouait, encore une fois la salle ne faisait plus aucun bruit. Cependant la femme elle ne semblait pas vraiment apprécier ce moment... elle commençait à poser sa main sur sa lance en descendant sa boisson de l'autre, en fixant Silver, et plus particulièrement sa lyre. Elle attendait que Silver finisse de jouer...
-Arrêtez moi ce type, il possède un trésor de ma famille ! IMMEDIATEMENT !
Les gardes se levèrent alors tous et encerclèrent le jeune homme qui ne savait pas ce qu'il avait fait de mal. Oru et le reste furent aussi immobiliser. Même si la louve se débattait comme une furie, elle ne pouvait se défaire des gardes qui l'entravaient.
-Qu'est ce qui se passe à la fin ?!
-J'emmène votre barde en prison. On a des choses à se dire...
-Je savais que vous ne supporteriez pas l'alcool, vous êtes complètement s-
Einheria prit alors sa lance d'une main et fit un large arc de cercle, tranchant les fleurs d'un pot qui se déposèrent doucement au sol. Elle avait placé la lame de sa lance à quelques millimètres de son cou.
-Si j'étais bourrée vous seriez mort décapité actuellement. Allez on y va ! Veuillez m'excuser pour le dérangement, ce n'était point prévu. Au plaisir !
Elle partit avec les gardes qui tenaient Silver, et laissa le reste à la taverne. Enragée, la seule chose qui retenait Oru de faire un massacre était la raison de Roger et des filles. Cette femme était tout de même en relation avec la princesse et tout le reste, si elle s'en mêlait elle s'attirerait des gros ennuis, mais elle crevait d'envie de libérer Silver. Elle réfléchit à ce qu'elle pouvait faire et après réflexion, elle partit chercher un ami à Silver, à Serenes, qui poirrait peut-être les aider, même si cela ne réjouissait pas la louve.
Dans sa cellule de pierre froide et humide, Silver attendait. La femme avait prolongé son séjour pour des raisons inconnues. Le ciel n'était pas visible d'où était le jeune homme et ça l'angoissait. Il n'avait ni son arme ni sa lyre pour se détendre, mais au moins il lui restait le foulard de sa mère. Une ou deux nuits étaient passées, jusqu’à ce qu'on l'appelle hors de sa cellule.
-Bouge toi, vite. Mademoiselle Einheria t'attends.
Ce lieu était gris et sale. On entendait les gardes dans la salle d'à côté râler. Les pierres étaient froides, et le lieu puait, entre la moisissure dû à l'humidité des pierres et l'alcool des gardes. Celui qui s'occupait de Silver le poussait de force jusqu'à un bureau de fortune dans une pièce à part, où se trouvait la jeune femme.
-Détachez le.
-Mais mademoiselle...
-Faites ce que je vous dis. Je n'ai rien à craindre.
Le soldat détacha alors les liens du jeune homme.
-Sortez à présent. Et vous Silver, asseyez vous. Nous devons discuter.
-De quoi ? Pourquoi? Vous me voulez quoi ?
-JE pose les questions. Compris ? Bien. Où as-tu eu cette lyre ? J'ai fait des recherches durant longtemps sur ce qu'elle était advenue, et voilà que je la retrouve dans les mains d'un barde inconnu.
-Pourquoi je répondrais ? Vous êtes qui ?
Einheria se leva alors et adopta une posture fière la main sur sa poitrine et la lance droite dans l'autre.
-Je suis Einheria DeRosa, de la maison du même nom, et seconde de l'ordre de chevalerie des cavaliers pégases criméens au service de la princesse de notre royaume, Elincia... mais je n'ai pas à me présenter devant vous ! Vous, qui êtes vous !
-Silver, enchanté.
Le regard déconfit de la jeune femme devant le manque de tenue de son prisonnier laissa planer un moment de silence vide et pesant.
-et c'est tout ? Ce trésor familial qu'est cette lyre se retrouve en possession d'un homme sans nom ?
-Là où j'habitais nous n'avons pas de nom. On se reconnaît à l'odeur.
-Et vous habitiez... ?
-À Alasor mdame. Dans le désert, la capitale d'Hatary. Et peut-être la seule ville du pays aussi quand on y pense...
-Je me fiche de savoir ça! Qui sont vos parents ?
-Ma mère se nomme Hamara, c'est une louve !
-Tu es un marqué?
-Moi ? Non. Et vous ?
-J'ai bien une tâche de naissance dû à ma lignée mais de là à ce qu'il s'agisse d'une marque je n'en sais r... FERME LÀ! Qui sont tes vrais parents alors si tu n'es pas un marqué?
-Des anges peut-être. Ils sont morts.
Einheria soupira longuement et se rasseya.
-Voilà qui va nous aider...
-Désolé de vous poser cette question mais... pourquoi tenez vous à récupérer cette lyre?
-Pourquoi devrais-je vous le dire ?
-Pour savoir si je dois effectivement vous laisser ce qu'il me reste de mes vrais parents.
-.... Comment ça?
-Mon amie louve qui était à la taverne l'autre jour, c'est elle qui m'a recueillie. On m'a pas tout raconté mais apparemment, dans le désert ma famille et son groupe s'est fait décimé par un groupe de bandits, j'en suis le seul survivant. Et dans la diligence dans laquelle j'étais, sûrement avec mes parents, il y avait cette lyre, et le carnet qui lui, a du rester à la taverne vu la précipitation dans laquelle vous m'avez embarqué. Et ces deux objets m'ont donc été confiés, comme il s'agit sûrement d'objets de ma famille.
-Un carnet ? Celui-ci que j'ai récupéré l'autre jour en y retournant ?
Elle déposa le petit bouquin sur la table. C'était bien lui, il y avait la même marque de rose sur la couverture.
-Celui là même.
-Mh. Si ce que tu me dis s'avère vrai, cela expliquerait beaucoup de choses. Cette lyre et ce bouquin possèdent la même marque de ma famille, qui a donc aussi donné notre nom depuis des générations. Tu l'auras deviné, enfin je l'espère, notre marque de naissance a la forme d'une rose. Mais passons.
-Comment pourrais-je vous croire ? Je ne la vois nulle part. Montrez la moi.
-Hors de question, je ne découvrirai aucune parcelle de peau supplémentaire devant un civil de ton genre !
-Dans ce cas je ne vous crois pas.
-Tss... sale petit paysan...
Einheria posa donc sa lance et enleva la partie métallique de son buste, pour descendre la lanière sur son épaule et découvrir à peine une partie un peu en dessous de son cou, sur la droite de son buste. Effectivement la marque de rose était présente.
-Vous semblez très pudique pour refuser de montrer votre épaule...
-Ferme la, compris ? Bref.
Elle remit alors son armure. Einheria détestait montrer quoi que ce soit de son corps, à part ses bras.
-Bon, tu n'as pas d'autre choix que de me croire, je continue. Feu ma chère mère avait fait faire cette lyre et ce carnet, étant le registre de ses musiques, pour l'offrir à sa meilleure amie jusqu'à la fin, Madame Valjeta Magnolia. Son mari était joailler, ses bijoux étaient très prisés chez les nobles, et on les retrouvaient parfois même au cou de la princesse et des plus hauts noble. Elle, Valjeta, était musicienne.
-Était?
-... Oui. Et c'est là que ça devient... particulier. Aux dernières nouvelles de la familla Magnolia, qui remonte à une vingtaine d'années à présent, ils étaient partis dans un désert. Le mari avait eu vent de pierres rares venant... d'Hatary. Et... la famille Magnolia avait eu un fils, quelques années avant de partir. Je ne me souviens plus de son nom, malgré le fait que j'ai toujours été proche des Magnolia, contrairement à mon père. Et ensuite, on ne les as jamais revu. Tu comprends ce que cela voudrait dire, ce que tu me racontes?
Silver réfléchissait longuement, pendant qu'Einheria le dévisageait. Cela devait forcément être une coïncidence... mais ça semblerait si irréaliste que c'en soit une. Oru n'as pas pu mentir, ses objets étaient bel et bien dans la même diligence que lui...
-En revanche, je me souviens des yeux de Madame Valjeta. Et j'ai beau regarder les tiens... je ne peux contredire le fait... qu'ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau aux siens.
-Ce n'est pas possible hein ?
Silver avait toujours voulu savoir qui étaient ses parents biologiques. Mais de là à... se retrouver héritier d'une grande maison... il ne voulait pas y croire. Einheria aussi semblait perplexe et désemparée.
-J'étais encore jeune à cette époque... 6, ou peut-être 7 ans. Ma mère me laissait souvent en compagnie de Madame Valjeta. Et de son fils nouveau né, avec qui je jouait beaucoup. C'est quand madame Valjeta est partie que ma mère s'est éteinte. J'ai du me débrouiller seule ensuite... mais ne m'égare. Tu dégages... enfin, je n'en sais rien, mais je crois que... on ressent la même gentillesse que Madame Valjeta avait.
-Arrête tes conneries deux minutes ! Et puis de toute manière, je ne pourrai pas sortir de nulle part et proclamer être cet héritier dont tu me causes.
-Et pourtant c'est le cas. Nous irons voir quelqu'un pour s'en assurer... écoute, je le fais uniquement car ma mère l'aurait voulu. Mais je prendrai soin de t'inculquer une éducation noble.
Silver devait s'y résoudre. La femme avait fait venir un marqué héron pour s'en assurer, eux qui pouvaient pressentir des choses. Il s'avéra effectivement que comme le marqué le pressentit, il était descendant des Magnolia.
-Sois fier Silver. Tes parents sont arrivés là par leur propres moyens.
Il restait silencieux, mesurant le poids qu'il devait à présent porter sur ses épaules.
-Je te laisse donc la lyre et le carnet. Quant à moi... je vais m'installer dans un des manoirs de ma famille à proximité. Tu me rendras visite chaque jour. Par contre, il ne sera pas en bon état, je te préviens. On ne pourra pas compter sur mon père pour que tu trouves la place qui t'es due, surtout qu'à présent il a mis la main sur toutes les possessions de ta famille. Mais moi, je suis de ton côté. Bon retour, Silver Magnolia.
Elle hésita un long moment. Puis elle posa sa lance et s'approcha de Silver pour le prendre dans ses bras. La tête du jeune homme ricocha contre l'armure de la jeune femme.
-Mademoiselle! Deux loups tiennent à s'entretenir avec vous !
Elle relâcha précipitamment Silver en le jetant presque et repris sa lance dans sa main.
-Ah ? Faites les rentrer !
Lorsqu'Oru passa le pied de la porte, le cavalier se releva le visage souriant. En revanche elle, ne souriait pas vraiment...
-Silver, t'es sain et sauf ! Fais le taire à présent j'ai du le supporter tout le long !
Un jeune laguz, loup aussi, beau garçon, les cheveux argentés mi longs à la coiffure soignée et réfléchie, des yeux fins, verts, dont l'un était recouvert par ses cheveux, entra alors dans la pièce.
-Eh bien qui voilà! Salut Silver. Qui est la charmante jeune femme à tes côtés? Je ne peux pas croire que ce soit celle qui t'as fait enfermer ici... Ma rose des sables-
Il se prit une claque à l'arrière de sa tête.
-Oru donc, m'a fait venir pour que je t'aide. Mais il n'y a pas l'air d'avoir beaucoup de soucis...
-Qui êtes vous ?
-Moi ? Je m'appelle Del, Mademoiselle. Je suis un des amis de Silver avec vous ici présent. Pourriez vous m'expliquer ce qu'il fait dans un lieu pareil ?
Silver prit alors la parole. Il s'était remis de ses émotions.
-Asseyez vous, c'est assez... enfin, écoutez.
Ils prirent alors place -Del bien sûr aux côtés d'Einheria- et écoutèrent le cavalier et la jeune femme.
-Eh bien ! Prends pas la grosse tête Silver, tu restes mon petit frère!
-Ne t'inquiète pas Oru, je compte pas oublier où j'ai été élevé! Je vais peut-être devoir reprendre cet héritage... mais jamais je me séparerai de toi, ou de la tribu.
Oru semblait bien prendre la nouvelle, presque sans étonnement... peut-être que juste le fait que Silver n'ait rien lui suffisait. Del lui, n'en avais pas grand chose à faire, il avait d'autres ambitions.
-Parfait ! Bon sortons maintenant, avant que Del ne s'en prenne à... comment vous vous appelez déjà?
-Einheria DeRosa, de la maison DeRosa, et seconde de l'ord-
-Enchantée, moi c'est Oru. Je suis en charge de ce gars, si on veut, alors s'il fait des conneries ou vous pose problème, -
-Oru arrête t'es pas ma mère!
-Je le sais abruti, je préviens juste Éh... Unh... la demoiselle, que tu n'es qu'un gamin !
-Je suis peut-être plus jeune mais moi je suis parti avant toi de la tribu !
Ils commencèrent alors à se disputer joyeusement.
-Ne faites pas attention à eux, mademoiselle. Nous ne sommes pas tous comme ces deux enfants vous savez...
-N'essayez même pas, Del. Votre jeu marche peut-être avec les autres, mais ce n'est pas mon cas.
Il ouvrit grand les yeux puis grinça des dents. Deux, deux femmes lui résistaient ! Pourtant les gardes qu'il avait approché tout à l'heure étaient tombées sous son charme!
-Silver, Oru, arrêtez votre chamaillerie. Nous partons maintenant.
-Quoi, ça n'a pas marché avec Einheria? Ça doit te changer de d'habitude, Del !
-C'est bon, remue pas le couteau ! Finalement je suis venu pour rien c'est ça?
-Mais nan, reste avec nous ! Un allié intelligent comme toi sera forcément utile. À plus tard Einheria... je serai à la taverne, donc on se retrouveras là bas !
-Pas de problème Silver. J'y serai souvent aussi !
La petite troupe partait. Einheria, elle, se rasseya en soupirant. Elle espérait quelque part, qu'elle pourrait devenir amie avec eux, même si elle n'osait pas l'exprimer. Elle était quand même contente qu'il reste quelqu'un de la famille qui était proche de sa mère. La jeune femme pourra aller rassurer sa mère sur le sort des Magnolia la prochaine fois qu'elle ira déposer des fleurs et espérer qu'elle se libère de ce qui la tourmentait avant qu'elle rende son dernier souffle.
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Et vouala
Le deuxième texte du timeskip de Silver arrivera prochainement lui aussi.
Bordel mais c'est la fête. Tout le monde poste rapidement sa mission.
Je li !
Sympa les référence Silver
-Si vous tenez tant à ce que des ivrognes viennent mater vos filles, vous n'avez qu'à transformer votre taverne en maison close.
BORDEL CETTE PUNCHLINE !!!
MAISMAIS CE CHEF-D'OEUVRE.
EINHERIA QUI RESPECTE RIEN.
SILVER QUI SEMBLE PRESQUE S'EN BATTRE LES REINS.
C'EST AGRÉABLE À LIRE EN PLUS.
JE DIS OUI.
T'en a encore dans le coin de la bouche Aki
Le 15 août 2017 à 16:53:23 Anthiese a écrit :
T'en a encore dans le coin de la bouche Aki
Je retire ce que j'ai dit. C'est de la merde. J'ai pas aimé.
Merci bokou
Merde j'ai fait une mission avec Oru sans la décrire quel con
Prenez ça en attendant la 3eme partie du timeskip où elle sera décrite en couleur :
Boum tir groupé ! en fait j'ai rien à critiquer, toutes les missions sont superbes L'arrivée de Del
Le lendemain, je vins à sa rencontre, dans le domaine de sa famille, elle avait une robe rouge, simple mais plutôt joli, je ne saurai pas bien vous la décrire parce que j’ai un peu plus prêté attention à son visage qu’à sa tenue. Elle avait de longs cheveux noirs attachés en queue de cheval et des yeux noisettes, son regard était attendrissant, il me rappelait ma mère.
“Elise, je présume?
-Et vous devez être Fylk.
-En effet.
-Votre père m’a raconté bien des choses sur vous, il m’a dit que vous étiez quelqu’un de très intelligent et que vous saviez également vous défendre.
-Disons juste que je sais par quelle bout tenir ma hache, je n’ai pas le talent de mon père à l’arc. Dire que je sais me défendre n’est pas exagéré, mais cela fait généralement penser que je me bats très bien, ce qui est loin d’être vrai. Mais parlez-moi un peu de vous.
-Et bien…”
Et c’est à ce moment qu’elle me déballa sa biographie complète, elle n’a pas dû entendre le “un peu”, ça m’intéressait pas de savoir sa couleure préférée, à quelle heure elle se lève, etc…
“Et c’est à peu près tout, mais assez parlé de moi, il y a quelque chose dont je voulais m’assurer…
-Mais je vous en prie.
-Des rumeurs racontent que vous passez plus de temps avec un dragon qu’avec vos propres parents, est-ce la vérité?
-Et bien, j’adore voler sur le dos de Lacie, je suis certain que vous aimeriez également.
-Voyons, vous n’avez tout de même pas l’intention de garder une bête aussi hideuse après notre mariage, si?
-...
-...
-Ha ha ha! Mais bien sûr que non, qui voudrait être avec cette monstruosité quand on peut être en votre compagnie, ma chère?
-Vous m’avez fait peur, j’ai cru que votre silence était désapprobateur.
-Ai-je omis de dire que j’étais un excellent acteur?
-Vous avez également omis d'évoquer votre sens de l’humour!
-Il semblerait que ma mémoire me fasse des tours… Enfin, ce fut une rencontre forte agréable.
-Vous partez déjà?
-Hélas oui, mais croyez bien que dans quelque temps, nous aurons tout le reste de notre vie pour nous connaître plus en détail. Je vous souhaite une agréable fin de journée, mademoiselle.
-Vous de même.”
Une conversation des plus inintéressantes, elle n’a fait quasiment que parler d’elle, et elle m’a énervé lors du seul moment où elle a parlé de moi, ou plutôt de Lacie. Je suis rentré au manoir tout de suite, mon père ne s’attendait pas à me voir rentrer si vite.
“Fylk? Tu es déjà rentré? Ca s’est mal passé?
-Ca s’est très bien passé, je vais écrire mes voeux de mariages.
-Déjà?
-Vous savez, c’est le genre de chose auquel on doit s’attarder tout de suite pour ne pas être pris au dépourvu, une chose pour laquelle la procrastination est un fléau.
-Euh… d’accord, comme tu voudras.
-Je savais que vous me comprendriez, Père.”
J’ai donc passé à peu près une heure sur mes prétendus voeux, puis j’ai pris ma bourse, et suis monté sur le dos de Lacie. Je partis pour Daein, sans rien dire ni à mon père ni à ma mère, avec Lacie pour seule compagnie. Comme on peut s’en douter, ce que j’écrivais n’était pas mes voeux de mariages, mais une lettre d’adieu à l’attention de mes parents, je suis un peu vieux pour faire une fugue, mais passons, je devais trouver un travail pour nous nourrir, Lacie et moi.
Je connaissais les bases du combat à la hache, donc je me décida à devenir mercenaire, tout ce qu’il me fallait c’était une arme et une armure, je vis une marchande ambulante qui avait l’air d’avoir ce que je cherchais.
“Bonjour, mademoiselle, j’aimerais… cette armure là-bas… et cette hache.
-Mais bien sûr, ce sera tout?
-Non, je me demandais si vous aviez de l’équipement pour dragon.
-C’est pour celui qui se fait prendre pour cible par les brigands?”
Je tourna la tête vers l’endroit où j’avais laissé Lacie, et effectivement, des brigands avaient l’air de vouloir me la voler, la marchande me dit:
“Cela va vous faire des économies, au moins.
-Qu’est-ce que vous racontez? J’aurais pas le temps d’enfiler l’armure, mais laissez-moi vous acheter la hache que j’aille apprendre à ces types qu’on ne maltraite pas mon amie impunément.”
Je paya la hache et alla vers les brigands pour les éloigner de Lacie (qui n’a pas pu s’envoler parce qu’un brigand lui est monté dessus et lui a mis un sac sur la tête).
“Tout doux, mon beau, on va pouvoir te vendre à un bon prix, tu m’as l’air en très bon état!
-Belle, répondis-je presque par réflexe, on ne traite pas les femmes de cette manières, voyons! Je vous laisse une chance, soit vous partez et j’oublierais cette histoire, soit vous restez et je devrais vous enterrer.
-Mais c’est qu’il est drôle le snob. Excusez-nous, messire, mais on ne prendra pas la peine de vous enterrer!”
Ils se battaient presque tous à la hache également, je ne savais pas pourquoi cette arme était si populaire chez les brigands… Enfin, il porta un coup à la verticale pour me trancher la tête, je l’avais vu venir, mais à l’époque je n’étais pas assez rapide pour riposter, donc je me contenta de parer. Je me débrouillais plutôt bien, enfin si on omet le fait qu’ils étaient cinq contre un. L’un d’entre eux me donna un coup de poing dans le dos, ce qui me mit à terre.
“C’est pas souvent qu’on a l’occasion de s’amuser, et à mon avis, un pourri gâté comme toi pourrait bien valoir une fortune si on sait à qui demander la rançon, alors tu seras gentil de nous dire ton nom!”
Ils avaient deviné, probablement à cause de ma tenue, que j’étais issu d’une famille aisée, mais je préférais mourir que de revenir chez moi… cela aurait été bien trop humiliant de revenir quelques jours après ma mise en scène. J’entendis la voix de la marchande…
“Bon, les gars, vous vous êtes suffisamment amusé pour aujourd’hui au dépend du jeune homme.
-Si tu veux t’amuser avec de vrais hommes, ma jolie, on s’occupera de toi plus tard! Hurla le bandit, comme si le fait d’être un homme avait quelque chose à voir avec le volume sonore de ses paroles.
-De ce que me laisse voir votre pantalon percé, vous êtes à peine la moitié d’un homme, répliqua-je comme si la répartie allait me sauver la vie.”
Cela fit rire les amis du brigand, ces rires attirèrent l’attention du demi-homme, j’en profita pour donner un coup dans sa moitié de virilité et repris ma hache pour la lui planter dans le coup, je me retourna pour voir qui voulait être le prochain, pour me rendre compte que la marchande avait déjà eu le temps de les faire fuir en donnant quelques coups qui ne leurs seraient pas fatal. Elle donna un coup dans le vide pour retirer le sang de la lame de son épée, la rangea dans son fourreau et me regarda, son regard… Je ne sais pas comment une telle chose était possible, mais je sentais une énorme gentillesse en émaner, elle ne souriait pas avec sa bouche, mais c’est comme si ses yeux souriait à sa place, alors que l’iris de ses yeux étaient rouge sang, ce qui aurait dû me glacer le sang, mais son regard me rassurait, comme si rien ne pouvait m’arrivait quand elle était tout près… Elle avait des oreilles un peu pointues, portait une tenue noire sans manche et un simple pantalon de la même couleur avait des mitaines marrons. Et ses cheveux, ils lui donnaient la beauté du ciel, ils étaient longs, détachés, blancs comme les nuages mais avec de légers reflets bleus comme si l’on voyait une portion du ciel à travers ses cheveux. Ses cheveux étaient les cieux eux-même, la longueur et le fait qu’ils soient détachés me rappelaient l’immense sentiment de liberté qui me parcourait lorsque j’étais sur le dos de Lacie à parcourir les cieux.
“Alors, vous êtes convaincu par mes marchandises?
-...
-Eh, on dirait que vous venez de voir un fantôme, ressaisissez-vous!
-Est-ce que je suis mort?
-... Vous êtes bizarre, vous êtes peut-être tombé sur la tête, je vais voir ce que je peux faire pour vous.
-Peut-être, excusez-moi, pendant un instant j’ai cru voir un ange, mais ce devait être mon imagination.
-Vous avez vraiment dû vous faire très mal à la tête, venez, je vais voir ce que je peux faire.”
Elle m’avait fait venir chez elle, normalement, je ne fais pas confiance aux inconnus, mais je lui devais la vie et elle émettait un je ne sais quoi qui me réconfortait. Je dus laisser Lacie dans une espèce d’écurie locale car la maison de la demoiselle n’était pas adaptée à accueillir un dragon. Lorsque nous arrivions, je vis une petite fille qui devait avoir sept ou huit ans courir vers elle pour venir dans ses bras, vu qu’elle lui ressemblait traits pour traits, j’en déduis que ce devait être sa petite soeur, du moins c’est ce que je pensais avant de l’entendre dire:
“Maman, qui est ce monsieur? Il fait peur…
-Voyons Edea, ce ne sont pas des manières de traiter les invités!”
Je n’aurais jamais pensé que cette femme pouvait être la mère d’un enfant aussi vieux, elle avait l’air d’avoir à peine plus de vingt ans, elle se retourna vers moi et me dis:
“Je vous prie d’excuser Edea, elle n’a pas l’habitude de parler à des étrangers, alors les accueillir chez nous… D’ailleurs maintenant que j’y pense, je ne vous ai même pas demandé votre nom.
-Fylk, et vous?
-Stella, et bien Fylk, il aurait été dommage de laisser un esprit du vent mourir alors qu’il a à peine entrepris sa quête de liberté!
-Je vous demande pardon?
-Fylk est le nom d’un esprit du vent dans un vieux conte, ne me dites pas que vous ne connaissez pas cette histoire?
-Malheureusement, mon éducation ne portait pas vraiment sur ce genre de choses…
-Je vois. Edea, tu veux bien lui raconter cette histoire?
-Oui, maman! Alors Fylk était amoureux d’un autre esprit du vent, et cette amour était réciproque. Malheureusement, cet esprit perdit la raison à cause des sentiments négatifs des mortels et devint une menace pour ces derniers, Fylk essayait d’empêcher la folie de sa bien-aimée de faire trop de dégâts, mais il lui arrivait souvent de prendre beaucoup de coups avant de pouvoir la calmer. C’est alors qu’il rencontra un esprit de la terre qui était maudit, pour mettre fin à ce maléfice, il devait obtenir le coeur d’un esprit condamné à la folie. L’esprit de la terre essaya de s’en prendre à la raison de vivre de Fylk, mais Fylk parvint à la sauver à chaque fois, chaque fois il demandait à l’esprit de la terre:
“Pourquoi tuer tout le temps? Tu ne penses qu’à ça! Je t’empêcherai de lui faire du mal, même si tu dois vivre pour toujours avec ta malédiction!
-Ce n’est pas moi qui suis maudit… lui répondit l’esprit de la terre.
-Tout le monde mérite de vivre, et ce n’est pas toi qui lui ôtera ce droit!”
Fylk ne comprenait pas ce que son interlocuteur voulait dire par là… les deux esprits continuèrent de se battre, jusqu’à ce qu’un jour où Fylk se fit repousser et mettre à terre par le démon qu’était devenu sa bien-aimée, l’esprit de la terre lui posa une question:
“Est-ce que tu as l’impression de vivre en ce moment?!
-... Je ne te laisserais pas lui faire de mal!
-Ressaisis-toi! La mort est le seul salut qu’elle peut trouver!
-Non, arrête! Si tu fais ça, jamais je ne te le pardonnerais!
-Je sais…”
Fylk ne comprenait pas, comment pouvait-on vouloir tuer quelqu’un en prétendait vouloir le sauver? Il assista impuissant aux derniers instants de ce qui était autrefois sa raison de vivre… Mais l’esprit de la terre n’avait pas pris le coeur du démon avant que ce dernier ne disparaisse, alors que cela aurait mis fin à la malédiction.
“Pourquoi n’as-tu pas pris son coeur? Demanda Fylk.
-Ce n’est pas moi qui suis maudit, il fallait que tu t’en rendes compte par toi-même.
-Les sentiments négatifs qui avaient fait d’elle un démon… ta malédiction les a attiré sur toi… tu connaîtras probablement le même sort, alors pourquoi?
-Chaque être vivant doit pouvoir être maître de sa destinée, ces sentiments négatifs l’enchaînait, et toi, tu te privais de vivre pour ce qu’il restait d’elle. La mort peut être une forme de salut.”
Cela lui faisait mal à entendre, mais Fylk savait que l’esprit de la terre avait raison, et lui a donc demandé:
“Et toi, tu as une raison de vivre comme j’en avais avant?
-Oui, une soeur, enfin nous, esprits, n’avons pas de famille, mais je m’en occupe comme tel.
-Ecoute-moi bien, je me vengerai, mais j’attendrai que la folie t’emporte comme elle l’a fait avec ma compagne, pas avant, et je te promets que je prendrai soin de ta raison de vivre.
-Merci.
-De quoi? Je viens de dire que j’allais te tuer.”
Il le dit avec un sourire malicieux, ils devinrent les meilleurs amis du monde, pendant mille ans, leur amitié avait subit bien des épreuves, mais la pire d’entre elles venait d’arriver, Fylk dut tenir sa promesse, cela ne lui faisait pas plaisir, mais il devait le faire. C’est pourquoi aujourd’hui, les parents donnant le prénom Fylk à leurs enfants espérent qu’ils tiendront toujours leurs promesses, qu’ils auront la force de caractère pour faire ce qui est nécessaire et qu’ils tiendront des leçons de leurs erreurs passées.”
Je fus surpris, cette petite fille a raconté cette histoire d’une traite, aucune hésitation ne se faisait ressentir dans son discours, il était fluide et clair pour son âge. Stella se leva et examina mes cheveux, pour voir s’ils ne cachaient pas une blessure à la tête. Après une ou deux minutes d’examen, elle me fit son diagnostic:
“Il n’y a rien, vous allez bien.
-Très bien, donc je vais y aller!
-Désolé ça ne va pas être possible, monsieur Fylk…
-Pardon?
-Vous laisser repartir alors que vous ne savez pas vous défendre serait comme si je vous tuais moi-même, surtout à Daein…
-Je sais me défendre!
-Je suis sûre que vous ne pourriez même pas battre Edea!
-Je ne vais pas faire du mal à une petite fille de huit ans!
-Elle en a sept.
-Raison de plus!”
Cette partie de l’histoire n’est absolument pas intéressante, je céda et passa les trois mois suivants à m’entraîner auprès d’elle, et ce n'était absolument pas parce que je m’étais fait battre par une petite fille de sept ans. J’avais même bricolé une petite cabane pour Lacie dans le jardin de Stella, bref ce n’était pas si mal comme vie, après ces trois mois, je pus enfin devenir mercenaire, mais après encore deux autres mois, Stella dut s’absenter. Cela lui arrivait souvent depuis que j’étais là, je pouvais garder sa fille pendant qu’elle acceptait quelques contrats de mercenaire, ce qui rapportait bien plus que ses activités de marchande.
“Oncle Fylk, il n’y a plus rien à manger!
-C’est pas grave, on va aller acheter à manger.
-Ouais, t’as de la chance que je sois là pour te protéger!
-Eh! Je sais me défendre, maintenant, j’ai rien à voir avec le snob que j’étais il y a quelque mois.
-Bien sûr que si, ta technique à la hache n’est pas encore suffisante pour que tu puisses espérer rivaliser avec moi!
-Si tu le dis, mets ton manteau, il fait froid dehors.
-Oui…”
On marcha, j’avais ma hache dans le dos au cas où, mais les bandits avaient peur d’Edea, et je les comprenais, cette fille était une vraie terreur. Lorsqu’on entra chez le marchand, la petite coinça sa manche dans la porte, elle tira dessus, je lui donna un conseil:
“Il vaudrait mieux que tu rouvres la porte pour te décoincer…”
Elle ne m’écouta pas et tira encore plus, ce qui arracha toute la manche gauche de son manteau, je m’attendais à cette situation, c’est pourquoi j’avais pris une cape, pour pouvoir lui donner et éviter qu’elle n’attrape froid. Mais sa manche arraché révéla une petite partie de son épaule et je vis une partie de ce qui semblait être une marque… Edea était une marquée, je la couvris immédiatement avec ma cape. La plupart des marqués vivent aujourd’hui au grand jour, mais Daein est la patrie ayant le plus d’antécédents avec les laguz, ceux qui les haïssent se font rares de nos jours, mais on ne sait jamais, et il suffit de ne pas aimer les laguz ou les beorc pour ne pas aimer le fruit de l’union des deux: les marqués. On prit de la nourriture et on s’en alla assez vite. Une fois rentré, je lui demanda:
“C’est quoi cette marque?
-Je sais pas… maman m’a dit que c’était une tâche de naissance.
-Ta mère l’a aussi?
-Non.”
Visiblement, elle ne savait pas grand-chose là-dessus, mieux valait que je demande à Stella… Edea m’interrompit dans ma réfléxion:
“Je peux aller jouer avec Lacie?
-Hein? euh, oui bien sûr.”
Stella et Edea avaient rapidement gagné la confiance de Lacie, je me demandais si cela avait un lien avec le fait qu’Edea soit une marquée… Je me dis au départ que soit le père devait être un laguz, soit Stella devait elle aussi être une marquée… Puis je me rappela que Stella avait les oreilles un peu pointues. Un seul type de laguz était assez similaire aux beorc avec pour seule particularité physique des oreilles pointues: les laguz dragons. Ce qui expliquerait pourquoi Lacie s’entendait si bien avec elles… Vu que ce serait en quelques sorte des congénères... Lorsque Stella rentra, elle me donna une petite tape sur la nuque.
“Je serais un ennemi, tu serais mort. Tu devrais faire plus attention.
-Je l’ai vu.
-De quoi tu parles?
-La marque sur l’épaule gauche d’Edea.
-...!
-Je ne m’attends pas à ce que tu me dises la vérité… à vrai dire, je pense que si tu ne m’as rien dit, c’est que ça ne me concerne tout simplement pas. Je sais que tu es une déchue, une ancienne laguz dragonne… Je me demande ce qui a bien pu te pousser à quitter Goldoa. Tout ce que je veux te dire, c’est que je me fiche de savoir tout ça, toi et Edea avez pris une place importante dans ma vie, et moi et Lacie serons toujours là pour vous parce que vous avez été là pour nous. Si un jour tu as envie de m’en parler, sache que je t’écouterais, mais si tu préfères ne rien me dire, alors je respecterais ton choix.”
Stella et moi ne nous parlions presque plus lors de la semaine qui suivit, je commençais à regretter d’avoir parlé de cette marque, ce jour-là, Stella et moi ne travaillions pas, Edea était allé jouer avec Lacie. Nous restâmes dans la salle à manger, silencieux pendant plusieurs minutes, je ne savais pas quoi lui dire, pourtant je voulais qu’on se parle, elle me devança:
“Son père a abusé de moi.
-Comment?
-Ne me fais pas le répéter, c’est déjà assez difficile d’en parler.
-Pardon…
-Il n’y a rien de particulier à dire, il m’a droguée et en a profité.
-C’est horrible…
-Je n’ai pas besoin de ta pitié. Au départ j’étais allé en dehors de Goldoa pour voir le monde. Tout le monde me mettait en garde, chez nous l’histoire de Fylk l’esprit du vent sert aussi à mettre en garde les plus jeunes dragons, à leur faire comprendre que notre don de quasi-immortalité nous condamne à voir les beorc et même les autres laguz mourir, et cela peu importe à quel point on tient à eux. Mais je m’en fichais, je me disais que peu importe à quel point les autres seraient éphémères là où j’irai, ils vivraient toujours à travers moi. Ensuite, j’ai rencontré le père d’Edea, il m’a drogué pour abuser de moi, je me suis vengé en le tuant. Ensuite je donna naissance à Edea, ce fut difficile, mais je me suis occupé d’elle du mieux que j’ai pu, après tout, elle avait le droit d’avoir une mère. Mais je me suis mise à haïr les beorc.
-Alors pourquoi ne pas être retourné à Daein?
-Les dragons sont de très vieilles créatures, ils ont donc parfois une vision un peu démodée du monde, c’est pourquoi mes parents n’aimaient pas les beorc, et encore moins les déchus et les marqués. Par conséquent, je n’eus d’autre choix que de rester dans un pays rempli de beorc, vu que les laguz ne font pas de bons clients pour un marchand d’armes. Cependant, je ne les appréciais nullement, jusqu’à ce que je te vois.
-Qu’est-ce que j’avais de spécial?
-Ton comportement avec Lacie.
-Mais je me comporte normalement avec elle.
-C’est justement parce que tu la traites normalement que tu es spécial, tu la traites comme ton égal et pas comme ta monture. Je ne comptais pas intervenir au début, mais je me suis demandée pourquoi n’aiderai-je pas quelqu’un qui se fiche de la frontière des espèces, quelqu’un comme… moi. Puis ensuite, le fait de parler avec toi m’a rappelée que tu es une personne avant d’être un beorc. Merci Fylk, merci d’être toi.
-Tu m’as aidé quand j’en avais besoin, je suis ton débiteur et non l’inverse.”
J’étais parvenu à mener une vie tranquille, si l’on oubliait le fait qu’un mercenaire risque sa vie à chaque mission. En parlant de mission, sept mois après, lorsque je revins chez Stella après une mission, je retrouva la maison en flammes, Edea pleurait devant ce qui était autrefois sa demeure, Stella la tenait dans ses bras. J’accourus vers elles:
“Que s’est-il passé?
-Je l’ignore… Nous étions allé faire les courses et quand nous sommes revenues…
-On ne peut plus rester à Daein, on s’en va.
-Tu as raison.”
Aussitôt dit, aussitôt fait, on voyagea sur le dos de Lacie, mais porter trois personnes la fatiguait bien plus vite que lors de nos voyages où elle ne portait que moi. On se reposa sur le flanc d’une montagne, Lacie dormait pour récupérer. Stella tenait à dire quelque chose à Edea:
“Ecoute-moi, si jamais on tombe sur des gens peu recommandables, je veux que tu te caches.
-Mais Pourquoi? Je sais me battre!
-Il y a une différence entre être prêt à se battre et être prêt à tuer. Je ne veux pas que tu aies à prendre la vie de quelqu’un, même si c’est une horrible personne, cela reste difficile psychologiquement.
-Mais je peux vous aider! Dis-lui Fylk!
-Je suis d’accord avec ta mère, tu ne devrais pas avoir à faire ça, tu es trop jeune.
-Vous comprenez jamais rien!”
Edea s’en alla, vu que j’avais mon armure, j’étais pas des plus agiles, contrairement à Stella qui était rapide comme l’éclair. Lorsque je les rattrapa, je constata avec horreur qu’Edea était entre les mains de bandits. Sans réfléchir, je sortis ma hache je me fichais de qui était ces types et de combien ils étaient: ces types allaient crever pour ce qu’ils ont osé faire. Mais leur chef m’interrompit:
“Je ne te conseille pas, à moins que tu ne veuilles voir cette fille s’éloigner et descendre très vite de cette montagne.
-Qui es-tu?! demanda Stella avec une rage que je n’avais encore jamais vu sur son visage.
-Tout doux, ma douce, en voilà des manières de traiter l’oncle de ta fille.
-Si tu es venu te venger, tu ferais mieux de sauter du haut de cette montagne, tu souffriras moins.
-Mais c’est qu’elle ne manque pas de mordant, la dragonne… Tu ferais mieux de me parler sur un meilleur ton si tu veux revoir ta fille en vie! A moins que tu ne veuilles qu’elle finisse comme ta maison.
-Alors c’était toi…
-En effet.
-Qu’est-ce que tu veux?!
-Ta vie en échange de la sienne, et je laisserai même repartir ton ami au dragon. Ce n’est qu’un juste retour des choses, après tout, tu as pris la vie de mon frère.”
Ce type tenait Edea au bord du chemin, s’il la poussait ne serait-ce qu’un peu, elle tombait. Il valait mieux jouer son jeu si on voulait qu’Edea survive, mais si on jouait son jeu, je perdais Stella et ça je ne pourrai jamais me le pardonner… C’est alors que je vis dans le ciel la silhouette de Lacie. Je décida de faire comprendre à Stella qu’il n’y avait plus rien à craindre:
“Tu as confiance en moi?
-Ce n’est pas le moment, Fylk…
-Stella, as-tu confiance en moi?
-Oui!
-Alors, tranche-leur la gorge.
-Comment?
-Je croyais que tu me faisais confiance?
-Cessez ces messes basses! Cria l’oncle d’Edea.
-Tu ferais mieux de savoir ce que tu fais, Fylk!”
A ce moment précis, Edea fut lâchée dans le vide, Lacie fondit sur elle pour tenter de la rattraper, je n’avais plus qu’à espérer qu’elle y arrive. Je trancha deux têtes d’un coup de hache tandis que Stella avait tranché trois gorges d’un coup. Ne restait plus que l’oncle, ce spectacle macabre auquel il venait d’assister l’avait fait trembler de peur, il ne tenait même plus debout. Je regarda en bas pour espérer apercevoir Edea sur le dos de Lacie, mais rien, je ne voyais pas Lacie et encore moins Edea, j’avais échoué, j’avais trahi la confiance de Stella. Je ne pus empêcher mes larmes de couler… lorsque j’entendis une voix derrière moi:
“Pourquoi tu pleures, oncle Fylk?”
Je me retourna, c’était bien la voix d’Edea, je n’avais pas vu que Lacie l’avait remonté avant même le moment où je regardais en bas. Je la serra dans mes bras et lui dit:
“Ce sont des larmes de joie, idiote, je suis heureux qu’il ne te soit rien arrivé.
-Evidemment, t’avais pas confiance en Lacie?
-Bien sûr que si, qui ne lui ferait pas confiance? Juste que parfois, je suis un peu idiot. Mais je pense que ta mère aimerait qu’on la laisse un peu seul.
-Pourquoi?
-Elle te l’expliquera un jour, ne t’en fais pas.
-Mais je suis une grande! Je veux savoir!
-Tu le sauras quand tu seras assez forte pour ne plus te faire attraper par les premiers bandits venus.
-Mais euh…”
Je l’emmena un peu plus loin sur la route avec l’aide de Lacie, je pensais que Stella aurait aimé se venger sans qu’on soit là. Edea me posa une question:
“Est-ce que tu aimes maman?
-Hein? comment ça?
-Bah comme des amoureux.
-C’est personnel Edea, tout ce que tu as à savoir, c’est que je serai toujours là pour vous deux, vous êtes ma famille, sauf que j’ai pas l’intention de vous abandonner comme ma précédente famille…
-Très bien, je garderai ça secret, si tu veux!
-Mais j’ai rien dit!
-Tu rougis beaucoup trop pour ne pas être amoureux!”
Je décida de ne rien dire, quand Edea avait quelque chose en tête et que j’essayais de lui dire qu’elle avait tort, cela ne faisait qu’empirer la situation. On eût pas à attendre longtemps avant que Stella ne revienne, les mots étaient inutiles, je me doutais bien de ce qui était arrivé à ce type. J'espérais seulement que le passé de Stella ne reviendrait plus jamais la hanter.
Le reste du voyage se déroula sans encombre, on vécut à Crimea pendant un peu plus d’un an, Stella et moi avions pu reprendre nos métiers respectifs sans souci, la petite est toujours aussi adorable… Et en plus je suis parvenu à rembourser Stella pour l’hébergement dont j’ai pu profiter. J’entendis ensuite parler de la nouvelle guilde des mercenaires, où je rencontra des gens… comment dire? Originaux.
Mais c'est la journée des textes aujourd'hui !
Je lirai !