Le 09 août 2017 à 17:47:55 Drozap a écrit :
Je propose le bûcher pour ces trois personnes
Tu demanderas au juge
Donc comme convenu j'ai modifié la manière dont Fylk règle l'affaire:
"De ce que j’ai cru entendre, le patron serait à moitié loup… je vais donc faire confiance à son jugement concernant les loups de Serenes. “Hé Lacie, lève-toi espèce de fainéante!” J’avais apparemment crié un tantinet trop fort, le reste du groupe me dévisageait et n’avait pas l’air d’apprécier ma façon de parler, pas que je m’en soucie de toute façon. Le rôle d’un mercenaire est de remplir ses missions, pas d’être ami avec n’importe qui, alors j’ai fait comme si de rien était et me suis empressé d’enfiler mon armure (d’une couleur écarlate du plus bel effet) et de partir en mission. D’ailleurs tu parles d’une mission de mercenaire… je dois aussi faire le détective! En plus c’est à Begnion… enfin, au moins personne ne devrait me reconnaître vu que ma famille habite Sienne, la capitale et qu’ils ne sont pas assez influents pour que ma situation soit connu à travers toute la nation… je ne suis même pas sûr que ne serait-ce qu’un quart de la capital soit au courant. J’y suis allé en volant sur le dos de Lacie, plus j’y réfléchissais plus je me disais que si les villageois avaient d’autres informations, ils en auraient déjà fait part au patron...
Quand on eut Miscale en vue, Lacie s’apprêta à se poser. “Non, Lacie, je ne pense pas que les villageois pourront nous aider, on va plutôt observer les principaux suspects, on va aller voir cette montagne là-bas.” De ce que j’ai pu observer de plus haut, il y avait effectivement un grand nombre de dragons présents sur ces montagnes, nous tenons peut-être bien nos coupables.
“-Grr…
-T’as faim?
-Grra!
-Regarde, il y a des loups au pied de la montagne, va te servir.” J’ai eu à peine le temps de finir ma phrase qu’elle était déjà partie chasser, elle me ramena également un loup entier, je la remercia mais lui dit qu’aucun Beorc ne pourrait manger tout ça d’un coup, donc Lacie fit de la moitié du loup son dessert. Au moins j’avais de la chance d’avoir un dragon sous la main pour cuire la viande, ce qui fait que je n’ai jamais eu à manger de viande crue, même ces deux dernières années où je n’étais plus chez les nobles.
On attendit un peu, les dragons de la montagne prirent leur envol pour s’attaquer à des loups en bas de la montagne. Les dragons n’ont pas l’air de manquer de nourriture, et les villages ne sont certes pas très loin d’ici, mais les meutes de loups et autres proies potentiels le sont encore moins… Et il n’y a pas l’air d’avoir de territoires de dragons plus près des villages, ce qui innocente les dragons sauvages… tant mieux, ça m’aurait fait de la peine de devoir mettre fin à leurs jours. “Lacie, il semblerait que les dragons soit innoc… Quoi?!” Des silhouettes correspondant à des dragons apparurent dans le ciel, il y en avait trois, le soleil était sur le point de se coucher donc j’aurais du mal à les suivre si j’attendais un peu plus longtemps, je décida donc de les poursuivre sur le dos de Lacie, comme je le redoutais, ces dragons se dirigeaient bien vers le village… merde! Dragons ou pas, c’est ma mission, j’ai dit au patron que je l’accomplirais, et un homme digne de ce nom ne revient pas sur sa parole, alors désolé les gars. J’avais de la chance, la lune éclairait suffisamment mes cibles pour que Lacie puisse les suivre, ils se posèrent non loin d’une ferme comme on pouvait s’y attendre, lorsque je me posa à mon tour, je remarquais que les dragons n’étaient pas sauvages, mais qu’ils portaient des chevaliers dragons de Begnion, je décida dans un premier lieu de tenter une approche diplomatique.
“-Ecoutez, les gars, vous savez les villageois en ont marre que vous veniez nourrir vos dragons à l’oeil, alors vous allez gentiment me suivre vers les villageois qui décideront de votre sort…
-Qu’est-ce qu’on en a à faire que des péquenauds soient pas contents? Ils préfèrent peut-être laisser nos dragons mourir de faim? me rétorqua sèchement l’un des trois chevaliers...
-Votre poste est suffisamment bien payé pour que vous puissiez payez ce que mange vos dragons, de plus vous avez une prime spécialement pour ça!
-Fais pas le malin, tu crois qu’on a que ça à faire de dépenser notre fric durement gagné pour ces lézards puants!
-Aucun doute, vous êtes des idiots…
-Tu veux te battre, c’est ça?!
-Je ne me bats que pour gagner, et je ne vois pas l’intérêt de me battre si la victoire m’est déjà assuré.
-Comment?!”
Les trois chevaliers sortirent leurs haches, pendant ce temps, Lacie essayait tant bien que mal de retenir les autres dragons avant qu’ils ne s’en prennent au bétail des villageois. Je devais vite neutraliser ces trois idiots avant que Lacie et ses congénères n’en viennnent aux griffes… les trois radins foncèrent tous sur moi, une erreur de débutant si vous voulez mon avis, on voit qu’ils ne sont pas habitués à se battre sur la terre ferme, moi non plus me direz-vous, mais ça ne m’empêchera pas de m'occuper de ces incapables. Le premier qui arriva jusqu’à moi tenta de s’attaquer directement à ma gorge, ce qui pourrait être efficace s’il était au moins cinq fois plus rapide, j’ai eu largement le temps de lui couper le bras d’un coup sec à l’aide de ma propre hache. Je n’ai pas pu résister à montrer un de mes tours à un de ses camarades:
“Je sais ce que tu vas dire: “Comment oses-tu démembrer mon pote?! Espèce d’enfoiré!”
-Comment oses-tu démembrer mon pote?! Espèce d’enfoiré! … Hein?!”
A quoi ça servait? A les perturber et à légèrement flatter mon ego, mais je dois avouer que ce tour-là ne marche qu’une fois sur dix environ, ce qui est bien dommage… Enfin bref, j’ai l’impression que Lacie a énervé les autres dragons, et qu’une course poursuite aérienne vient de démarrer, comme je m’y attendais, le manque de considération de leurs maîtres est réciproque, les dragons sont peut-être pas bien futés, mais même eux peuvent sentir lorsque l’on ne tient pas à eux, c’est pourquoi ils n’eurent aucun remord à laisser leurs maîtres dans le pétrin. Il me restait donc deux chevaliers à abattre puisque le premier avait l’air de beaucoup trop souffrir pour venir m’attaquer de nouveau et, bien qu’il s’agirait de légitime défense, je préfère que ce soit les villageois qui décident de leurs sorts, je peux donc les blesser mais je vais éviter toute attaque létale. Ils n’avaient pas l’air décidé à venir, rien de mieux qu’une provocation pour pallier à ça.
“Ce serait pas de la pisse que je sens?
-Répète un peu!!! hurla ma deuxième victime”
Parfait, ils sont vraiment aussi bêtes que je le pensais, il courut vers moi, en tendant bien sa hache vers le haut, me laissant l’embarras du choix tellement le nombre d’ouvertures était grand… Au dernier moment, il s’apprêtait à abattre sa hache, je m’avança et lui trancha le ventre, l’entaille allait du flanc droit jusqu’au nombril, ce qui suffit à le mettre à terre. Le dernier avait l’air terrorisé, je lui laissa donc une chance:
“Lâche-ça si tu veux rester entier.” Il lâcha son arme, probablement le plus intelligent des trois. Je dis au seul qui était encore debout d’aider ses amis à se relever, qu’on allait devoir aller à Miscale pour voir quel sort leur réservaient les villageois. Lacie revint après quelques minutes, il semblerait qu’elle ait semé ses poursuivants, ce qui n'avait pas l'air bien difficile vu qu'ils avaient été chargés comme des mules contrairement à elle. Miscale n’était pas très loin d’ici, je mis les deux blessés sur le dos de Lacie pour les y emmener, le troisième chevalier et moi-même faisions le chemin à pied pendant que Lacie nous suivait de haut.
Des gardes de la ville voyant qu’un dragon s’était posé près de nous sur la place du village avec deux blessés nous demandèrent ce qu’il s’était passé, j’ai dû leur expliquer la situation, ils sont allé chercher le maire du village qui n’était pas très content d’avoir été réveillé.
“Mais enfin que se passe-t-il ici? Qui sont ces hommes?
-Ces hommes ont voulu nourrir leurs montures à vos frais, lui répondis-je.
-Je vois… vous faites partie de cette nouvelle guilde de mercenaires, je présume?
-En effet.
-Je vous remercie d’avoir capturé ces hommes, ils seront jugés pour leurs crimes, merci infiniment, voici les 30 écus comme promis! Messire…
-Fylk.
- Messire Fylk, nous vous devons beaucoup, nous regrettons de ne pouvoir vous donner plus de 30 écus mais l’économie du village a beaucoup souffert de cette incident, alors vous comprenez…
-Vous m’avez récompensé de manière adéquat à l’effort que j’ai fourni, c’est tout, maintenant je dois y aller.
-Et encore merci!”
30 écus c’était déjà pas si mal, Lacie avait l’air plus heureuse que moi qu’on ait eu notre première récompense et que notre première mission se soit déroulé sans trop de soucis. Lacie et moi sommes partis à la recherche des dragons pour voir s’ils n’étaient pas trop proches des humains, ils seraient faciles à reconnaître avec leur équipement qui les distingue des dragons sauvages, ils étaient dans la montagne où demeurent les “premiers suspects”, ils avaient l’air d’avoir vite oublié leurs anciens possesseurs, ce que je pouvais comprendre, j'espérais juste qu'ils se réhabitueront assez vite à l'état sauvage. Les dragons ne représentaient plus un danger, j’ai livré les criminels et j’ai reçu ma récompense, parfait. Je suis ensuite rentré à Flaguerre et ai fait mon rapport au patron."
Thite qui va rendre les pegases géniaux et les wyvernes attardés dans sa fic. Bravo le biais qui déforme l'univers de Tellius
Le 09 août 2017 à 19:54:12 Coussicoussa a écrit :
Thite qui va rendre les pegases géniaux et les wyvernes attardés dans sa fic. Bravo le biais qui déforme l'univers de Tellius
A Tellius, les pégases sont des créatures intelligentes fortement lié a la magie pouvant vivre plus d'une centaine d'années
A Tellius, les dragons sont des créatures moyennement intelligentes, disposant d'une énorme force, et dont l'age maximale est de plus de 400 ans, sachant qu'il n'y en a jamais beaucoup a cet age la, leurs cotés territoriales les poussant a s'entre tuer. Et les plus vieux crachent du feu OKLM.
Ca te va ?
D'ailleurs, pas de vieilles wyvernes autorisés
Et donc, le forum JV a été crée !
http://www.forumjv.com/forums/0-3011337-0-1-0-1-0-rp-fire-emblem-radiating-hope-arc-2.htm
et Un discord aussi
https://discord.gg/QpWWT
Viendez
Soulevons nous contre la discrimination des wyvernes
Nom : Kia
(*)Prénom : Meyu
Titre : La borgne errante
Âge : 19 ans
(*)Race-Classe : Beorc
(*)Arme : Arc
(*)Physique : Des cheveux bruns très négligés et courts avec bout fourchus. Ses franges cachent son œil de verre droite qui est très très blanche et pure. Son oeil fonctionnel est vert-émeraude mais vide. Elle possède d'énorme cerne sous les yeux. Son visage est un peu pâlot. Elle est très petite et mince (1M59) mais c'est davantage un atout puisqu'elle est agile et furtive.
Elle a l’habitude de porter un corset serré avec de la dentelle avec un porte-jarretelle (pour le style sisi). Une chemise blanche à manche très courte presque inexistante qui relie des mitaines amples et confortable. Elle porte également un petit short minimaliste, des bottines en cuir serré par une ficelle coriace et de chaussette blanche fine. Elle porte également un pendentif musical qui diffuse une douce musique.
Puis elle cache une morsure d’un loup solitaire au niveau du bras gauche. La vilaine blessure a mal cicatrisé d’ailleurs et elle n’est pas très jolie à voir. C’est d’ailleurs un miracle qu’elle ait encore le contrôle de son bras gauche car elle n’était pas loin de se le faire arracher.
Je me demande pourquoi je me casse les steacks à vous l'expliquer alors que je peux vous montrer directement les dessins pour que vous compreniez.
(*) Personnalité : Très silencieuse et glacial comme la neige. Discrète comme la mort, elle est redoutable en tant qu'archère. Elle ne montre aucune expression sauf celle du néant. Elle ne communique avec personne et on la voit souvent errer sans raison. Ce qui lui vaut son nom de la borgne errante. Pourtant au fond elle, elle est beaucoup plus chaleureuse et possède un cruel manque d'affection. On pourrait la qualifier d’aigre-douce. Il est très difficile de savoir ce qu’elle pense.
Elle possède un petit couteau d'ailleurs. Certains pensent que c'est pour se défendre, d'autre pour aiguisé ses flèches. En réalité, elle aime beaucoup utiliser son couteau pour dessiner des motifs simples sur les arbres ou ailleurs. Elle décore même ses flèches avec de petites fleurs pour les rendre plus joli. Un comportement enfantin qu'elle ne fait qu'une fois seule et à l'abri des regards.
Son autre "passion" est de chanter. Elle a une voix très belle, délicat, pure mais également froide comme un flocon blanc. Elle ne chante pas des chansons mais plutôt des mélodies. Souvent, elle le fait le soir très loin de quiconque pour pouvoir s'égosiller la voix ce qui contraste avec le fait qu'elle ne parle jamais. Au passage, elle aime beaucoup collectionner les boîtes à musique.
Passé : Elle vivait avec ses grands-parents. Elle a bien un père et un frère mais pas de mère. Nous savons juste que son père l'a confié au parent de sa mère décédée. Elle n'a pas tellement eu de soucis avec ses grands-parents mais l'ambiance était vide et elle a du passer son enfance et son adolescence seule.
Lorsqu’elle a trouvé un vieil arc assez simpliste dans la cave de sa demeure, elle a fini par s’évader dans la forêt d’à côté sans que personne le sache et elle s’est découverte un petit talent dans le maniement de l’arc. Puis elle s’est améliorée au fur et à mesure même si elle n’a pas été très loin de se faire tuer plusieurs fois par coup de méchante griffe ou croquer tout crue.
D’ailleurs à son premier gibier abattu, qui est un faon égaré, elle n’a pas ressenti de la peur, de l’excitation ou autre. Elle a rangé son arc tout vieillot et a traîné le gibier qui se vidait et agonisait dans le sang. Elle était indifférente vis-à-vis de sa mort et n’a pas changé d’expression. Cela n’a pas changé pour les autres qui ont été abattus.
Ce qui l’a rendu redoutable est l’effrayante silence qu’elle arrive à émaner autour d’elle, tout en bandant l’arc. Ce qui donne l’impression que la flèche sort de nulle part. Même si elle a un peu de difficulté à bien viser à cause de son œil droit.
Si vous lui dites pourquoi elle s'est engagée dans la mercerie, elle vous répondra qu'elle doit des dettes à ceux qui l'ont hébergé mais nous pressentons qu'elle ne dit pas toute la vérité.
Très mystérieuse, elle semble cacher beaucoup de chose refoulé et beaucoup d'émotion.
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C'est bon ? Je dois rectifier quelques choses ?
C'est bon vous pouvez circuler
DATS MA GURL
BOOM texte surprise, ça se passe juste après l'arc 1
Cela faisait quelques jours que le groupe des mercenaires que Silver avait rejoint s'était dissout. Regardant le ciel dans une diligence piteuse qui l'emmenait à la première destination de son voyage, le cavalier ayant laissé sa fière monture dans une écurie de Telgam s'impatientait de retrouver ce qui se rapproche le plus de ses racines. Jeune beorc élevé par une tribu de loup dès sa plus petite enfance, l'homme ne se sentait jamais vraiment chez lui parmi ses semblables. Et avant de commencer son voyage au travers les régions du continent, il souhaitait retrouver un moment l'air chaleureux de la ville où il avait grandi, la capitale de la région d'Hatary, la cité d'Alasor. Il espérait, entre autres, retrouver sa meilleure amie depuis toujours, la laguz Oru qui, alors Silver avait quitté la ville, souhaitait rester au désert. Jeune femme pourtant dynamique et curieuse, il semblait qu'elle avait toutefois des craintes sur le monde derrière l'horizon.
Le paysage filait et défilait, sans arrêt, au rythme des sabots des chevaux tirant le carosse. L'automne arrivait. Les arbres commençaient à se teinter de couleurs flamboyantes, et un vent frais caressait les plaines. Les journées semblaient plus courtes, et le soleil moins présent, l'astre préférant souvent se cacher le temps de quelques minutes sous les nuages grisonnant qui couvraient l'azur. Le voyage était calme, Silver étant le seul passager et le cocher n'étant pas plus bavard que son passager, le temps leur semblait parfois interminable. De temps à autre, ils entamèrent des discussions inutiles sur des sujets qui le sont tout autant, mais cela les occupaient. Parfois le cavalier s'essayait à conduire les chevaux mais jamais bien longtemps. Suite à sa dernière mission, Silver se trouvait avec un bras gauche en piteux état, l'avant bras se remettant doucement des brûlures de corde de l'arc, et l'épaule, dont le bandage couvrait une blessure profonde, lui faisait toujours serrer les dents à chaque imprudence.
Jour après jour, Silver se rapprochait de sa destination. Les remparts de la capitale Nevassa se profilaient à l'horizon, surplombés par quelques montagnes. Le cavalier s'impatientait encore plus et pressait le pauvre cocher à accélérer. La ville ne donnait pas vraiment envie d'être visitée, mais le jeune homme n'en avait que faire, Nevassa n'était qu'une étape avant sa marche dans le désert pour arriver à sa ville natale adptive. Il se reposa quelques jours et se prépara au désert en chassant les bêtes dans les bois alentours, récupérant et travaillant la peau des plus grosses pour se couvrir la nuit, et remplissait un bon nombre de gourdes d'eau pour résister le jour. Il fit sécher ses viandes pour éviter qu'elles pourrissent trop rapidement et en empaquetant tout ça sur lui, il partit des quartiers pauvres de Nevassa en direction du désert, une carte empruntée à la main. Quelques oasis étaient marquées sur cette carte, et grâce à cela Silver pourrait trouver quelques camps de tribus nomades installées aux alentours, et ainsi rejoindre Alasor sans gros soucis.
Passé les quelques montagnes le désert de la mort semblait plus accueillant que jamais pour le jeune homme. Le doux vent chaud qui soufflait était probablement insupportable pour d'autres beorcs pas habitués à ce climat, mais Silver lui se sentait revivre. Il avait couvert sa tête d'un tissu pour éviter les insolations et gardait proche de son corps quelques gourdes d'eau. Le sable soulevé par les petites brises chaleureuses lui caressait la peau. Loin des nuages d'automne qui surplombaient le régions continentales, le ciel du désert était d'un bleu clair et unique.
Au loin un premier campement de laguz loup, les premiers signes de vie dans le désert. Sa première escale serait en compagnie d'une tribu nomade profitant certainement de sa position pour marchander des vivres aux voyageurs mal préparés. Cette tribu là parlait donc plus ou moins bien le langage du continent, mais ce n'est pas pour autant qu'ils avaient oublié leur langue maternelle, la langue ancienne. Natif de ce pays, Silver comprenait et parlait couramment ce langage. Étonnés de son aisance avec eux, les loups l'identifièrent rapidement comme un proche de l'espèce. Le jeune homme pourrait sans problème passer la nuit parmi eux. De grandes tentes toutes tournées sur un grand feu commun formaient le petit village particulier de cette tribu, et la bonne entente parmi les différents marchands était agréable, sans réelle concurrence. Silver se sentait déjà un peu plus chez lui.
La nuit tombait et le dirigeant de la tribu laissa Silver s'installer le temps d'une nuit près des flammes chaudes du bûcher. Sous sa tente de fortune le pèlerin était protégé du vent froid qui se levait remplacer le vent chaud. La chaleur rassurante des flammes se ressentait même au travers des peaux qui couvraient le jeune homme. Le silence du village laissait place aux crépitements du feu dont l'intensité s'amenuisait au fil de la nuit.
Dès que la chaleur du jour revenait lentement, Silver leva son camp. Le prochain arrêt serait bien plus loin et il risquait de très peu dormir durant quelques jours, il devait se dépêcher. Il remercia gentiment le chef qui lui avait offert un peu d'hospitalité et repartit sur sa route.
Le désert semblait vide et interminable mais pour le cavalier le temps passait vite. Livré à lui même dans ce paysage uni, il profita de ce temps pour réfléchir et penser, à lui, à ce qu'il ferait ensuite, où il irait, ce qu'il aimerait vivre. Il se demandait aussi où était sa place dans ce monde. Certes il est plus à l'aise avec un laguz de sa tribu qu'avec un beorc de son espèce, cependant il ne serait jamais totalement l'un ou l'autre. Aucune famille de sang, aucun lien de parenté, d'où venait-il, où irait-il, les questions demeurant sans réponses dans son esprit prenaient de plus en plus de place dans ses pensées, avec pour écho le silence sage du désert.
Sa première nuit qu'il devrait passer sans dormir arrivait. Le ciel bleu s'assombrit rapidement en un noir profond, et les étoiles comme des paillettes parsemaient l'espace de leur lumière. Une lune blanche et éclatante comme nulle part ailleurs éclairait les dunes froides qui donnaient du relief à ce vide sans fin. Silver, couvert de ses plus épaisses fourrures marchait encore admirant ce ciel qui lui avait manqué. Guidé par ces balises célestes, il s'impatientait de retrouver sa ville d'accueil.
Durant quelques semaines les étapes se répétaient, passant par des villages, des oasis, des dunes et du sable, jusqu’à ce que les premières vielles et imposantes pierres blanches d'Alasor déformaient le paysage. Finissant une de ses viandes sèches qui lui avaient été gracieusement offertes par un habitant des villages voisins, Silver s'emplit de joie et se dépêcha de rejoindre la capitale. En son sein habitait une multitude de tribus différentes, dont la moitié sédentaire de la tribu de Lanelle, celle qui avait sauvé le jeune enfant de la sécheresse. Rien n'avait changé dans cette vielle ville. Les bâtiments étaient toujours debouts sur les mêmes pierres ancrées depuis des siècles.
Le palais royal un peu plus au nord-est de la ville semblait plus vieux et plus majestueux que le reste de la ville. Mais Silver n'en a rien à faire. La première personne qu'il recherchait était sa mère adoptive. Dans la ville, les rues calmes et larges rappelaient de bons souvenirs au cavalier. Tout les passants parlaient la langue ancienne, et certains loups de Lanelle reconnaissaient l'orphelin, le saluait et lui parlait même. Silver leur demandait où sa mère habitait et sans surprise, rien n'avait changé non plus. Se rappelant par coeur du chemin de la maison, le grand enfant se dirigea dans les rues lumineuses jusqu'à la demeure de ses souvenirs.
Il ouvrit la porte timidement mais avec excitation. Et un visage familier se retourna vers lui.
Grande, paraissant avoir la quarantaine mais étant évidemment plus âgée, son visage s'illumina et laissa disparaître ses premières rides derrière son sourire chaleureux de mère. Ses yeux fins, de couleur orangés, luisaient doucement. Son pelage était d'un noir profond, avec quelques poils blanc lumineux perdus dans sa fourrure. Elle s'appelait Hamara, et avait attendu le retour de son fils, s'inquiétant chaque jour pour lui. Il se jetèrent l'un dans les bras de l'autre, la mère émotive essayant de retenir ses larmes. Mais elle reprit très rapidement son rôle après ce moment.
"Comment tu t'es fait ça? C'est pas possible, t'es toujours aussi imprudent... Oruellia a eu une mauvaise influence sur toi !
-Mère, ce n'est rien je t'assure... ça se soignera rapidement... et en p-
-Ton bandage est dégoûtant! Enlève-moi ça tout de suite je vais t'en faire un bien, moi.
La femme déroula délicatement le bandage couvert de sang qui n'avait pas été changé depuis longtemps. La plaie commençait doucement à bien se cicatriser. La faille étant nette et propre la blessure ne s'était pas infectée, quelques poussières et grains de sables seulement étaient à enlever. Hamara refit le bandage.
-Fais gaffe quand même, ça fait toujours m-
-Tu parles trop !
Elle serra la plaie sans y aller de main morte, et vérifia que le sang pouvait toujours passer en glissant deux doigts sous le bandage.
-Le gamin que j'ai élevé devrait prendre un peu plus soin de lui !
-Tu m'as fait mal quand même ! Je t'ai dit que c'était toujours douloureux.
-Et ça c'est quoi ? Va me rincer ton bras il est pas beau à voir. Tu enlèveras toutes ses peaux mortes là... ou tu préfères que je le fasse à ta place ?
-Ça ira mère, ça ira...
-Le seau est à la même place que d'habitude. Ne gaspille pas trop d'eau, j'ai pas envie de retourner au puit maintenant.
Silver s'asseya dans la demeure. Elle était spacieuse, sans étage. Hamara était seule, son mari étant marchand il était resté avec la moitié nomade de la tribu de Lanelle. Le cavalier se sentait heureux d'être enfin retourné chez lui. Il prit soin de laver son avant bras presque complètement remis de ses brûlures, la seule différence comparée à avant est la peau un peu moins douce et pourtant plus claire qu'auparavant.
-Dis-moi jeune homme. Tu es bien mal équipé pour t'être brûlé comme ça à l'arc. Tu me feras le plaisir d'aller t'acheter un protège bras avant de repartir d'ici. (Elle déposa le sac d'argent nécessaire pour l'achat.) Un tanneur s'est installé pas très loin, tu lui passeras commande et tu resteras ici tant que tu seras pas protégé.
-Oui mère...
C'est vrai qu'avec cette protection il aurait pu éviter de se blesser, mais Silver étant assez ignorant encore n'était pas habitué à porter des pièces d'armures. Il se rhabilla, traversa quelques rues avant d'arriver chez le tanneur. Ce dernier prit la commande et les mesures du bras de Silver. Le cavalier retourna ensuite chez sa mère. Hamara s'occupait de la maison et commençait à l'arranger pour accueillir son protégé quelques jours.
-Tu venais pas juste pour moi je suppose. Hm ? Tu venais aussi pour ton amie, Oru que tu l'appelles, je me trompe ?
-Ouais, c'est ça. Tu sais où elle est ?
-Eh bien tu arrives quelques mois trop tard. Elle s'est enfin décidée à quitter la tribu, pour aller vivre aussi à Serenes. Dommage, tu as fait un grand détour... ,dit-elle en rigolant doucement.
-Ça ne me pose pas de problème. Je voulais revenir aussi ici, pour revoir le pays, le désert, et bien sûr ma mère.
Un sourire fier mais néanmoins triste apparut sur le visage bienveillant d'Hamara.
-Tu as bien grandi... tu ferais presque plus âgé que celle que tu appelais ta soeur à l'époque. Elle sera heureuse de te revoir aussi. Ah, et cette fois je compte sur toi pour nous envoyer de vos nouvelles quand tu seras avec elle ! Le chef de Lanelle se fait du soucis pour sa fille, même s'il ne le montre pas, j'en suis sûre.
-(J'espère qu'il ne s'imagine pas des choses...) pas de problème, je trouverai un moyen.
-Ton bandage est moche. Vient là mon garçon.
Silver s'asseya sur le tapis près de sa mère qui se tenait sur un tabouret en bois et en paille tressée. Elle prit un tissu qu'elle gardait précieusement sur elle, avec des motifs typiques de tribu laguz et des couleurs chaudes, qu'elle attacha à l'épaule du garçon. Ce dernier était ravi, il emmènera partout où il ira ce petit bout d'Hatary qui lui rappelera sa mère.
-Il me semble qu'Oru est partie aussi avec un truc à te rapporter. Ça appartenait à ta vraie famille, ça devrait te faire plaisir.
Elle souria tandis que Silver la prit dans ses bras un moment. Elle sentait bon les souvenirs pour le jeune homme. Hamara avait peut-être encore plus d'années à vivre que Silver pourtant.
-C'est la tribu, ma vraie famille.
Quelques jours passèrent et la commande de Silver était finie. Des motifs laguzs étaient dessinés aussi sur son protège bras qui se mariait parfaitement avec le cadeau d'Hamara. Il l'enfila et le serra sur son bras. Ça lui allait parfaitement, et avec cela le tanneur lui offra en plus une paire de gants en cuir qu'il avait en trop, pour les doigts de l'archer afin d'éviter les coupures comme celles qu'il avait eu. Cet équipement lui évitera les blessures stupides d'archers débutant. Il resta encore un peu dans cette ville qui lui tenait à coeur, et se décida finalement à repartir. Il retira ses pièces en cuir pour ne pas se brûler dans le désert et les rangea avec ses bagages, et promettant à sa mère qui avait enfin pu le revoir de lui envoyer plus souvent de nouvelles, il reprit le chemin jusqu'à Nevassa, direction la forêt de Serenes, et Oru.
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Voilà, j'ai écrit ça ya longtemps je sais même plus ce que j'ai écrit.
La suite au prochain épisode
Aki, il manque juste les compétences, mais sinon c'est bien
Compétence :
- Sa transparence est tellement marquée qu'elle pourrait facilement poursuivre une personne en filiation sans se faire remarquer. (Déjà que personne l'a remarque en temps normal même dans ses déplacements.)
- Elle est craintive donc elle réagit assez rapidement au bruit suspecte. À force de vivre une grande partie dans la nature, elle a du développer son ouïe.
C'est tout ! Est-ce que c'est bon ?
C'est bon
"Ta soeur s'est déjà barrée à Serenes mon fils. "
"Hello darkness my old friend... "
Sinon c'était cool ! J'attends la suite !
Merci Aki jme sens moins seul.
Je l'avais déjà lu
Ah oui c'est vrai
Cette déception a la fin de ton texte Silver ... On veut une suite
Après ma première mission.