La navette G-Wing atterrit enfin dans l’astroport de Dantooine, en sortant de l’appareil, Den se dirigea vers l’enclave, mais en chemin il vit une jeune fille d’une grande beauté s’entraîner au sabre avec des sphères d’énergie, elle marchait pied nu et portait un pantalon court moulent qui laissait voir ces belle cheville blanches, elle portait aussi body de couleur marron et ces cheveux blanc flottait dans son dos.

La force était puissante en elle, et avait une bonne adresse au sabre, en l’observant il se rappela Cariaga Sin, une amie qui possédait la même force et aussi la même fougue. Ione observait la sphère attentivement, puis réussi a bloqué plusieurs tires lasers avec son sabre d’entraînement, sa défense est devenue efficace, avec plus de pratique elle pourra apprendre facilement le Ataro. Alors qu’elle réglait la sphère pour un second exercice, elle sentit des yeux l’observait.

La jeune fille aperçu Keyle, c’était un homme grand, bien bâtie aux larges épaules, portant un habille très sombre, ces cheveux étaient d’un noir d’encre hormis une petite mèche grise, et ces yeux verts émeraudes brillaient d’une vive lumière, elle ne l’a jamais vue dans l’enclave.

Oh mais si ! dit elle vivement, il était avec Avan le jour il ou il se présenta a l’académie, peut être un Jedi exilé qui revenait a l’ordre après plusieurs années de réclusion ? Mais ce qui l’effrayait, c’est cette aura qui émanait de lui, elle était aussi foudroyante qu’Avan projetait, même pire. La jeune fille baissa les yeux, intimidée.

- Donnez moi ce sabre, dit Keyle d’une voix douce mais pleine de gravité.

Ione obtempéra et lui donna son sabre d’entraînement.

- Ce n’est qu’une arme d’entraînement, dit il a Ione, vous n’avez pas encore construit le votre ?

- Non ! Dit elle d’une toute petite voix, je n’ai pas encore le courage.

- Vous avez le courage de parer les lasers mais pas pour construire un sabre ? Dit Keyle légèrement surpris. Pour quoi ?

- En fait ! Avoua a Ione, je suis réticente a construire une arme qui pourrait tuer un jour quelqu’un.

Elle lui avouait un secret qu’elle n’a jamais oser parler a personne pas même a Jolee, cet homme inspirait une grande confiance, quelque part elle savait qu’elle pouvait lui confier ces secrets sans problème.

- Un sabre laser est une arme noble. Dit Keyle en enclenchant la lame verte, elle doit être maniée avec habilité et prudence, mais si un jour vous devez protéger quelqu’un, vous serez obligé de vous battre.
- Je sais ! dit elle tristement, c’est pour ça que je m’entraîne dure pour éviter de blesser mon adversaire.

Keyle tournoya la lame verte et la plaça à quelques centimètres de la gorge de Ione, celle-ci resta tétanisée.

- le sabre n’est pas une arme de guerre, ni un vulgaire outil pour tuer, mais une quête de voie en soit même, vous comprendrez cela un jour quand vous protégerez un être cher.

Keyle lui fit un sourire si doux que Ione en trembla, il lui rendit son arme d’entraînement et continua son chemin en faisant flotter sa grande cape noire, ces mots puissant restèrent gravé dans son cœur et dans son esprit, Ione regarda gravement le sabre puis ferma les yeux en le serrant dans sa main.

Pendant ce temps dans les steppes, Avan courrait a toute jambe pour rejoindre Atris, presque une semaine qu’il s’entraîne avec elle, et il se sent plus fort et plus résistant avec les exercices Echani, et surtout avec les techniques qu’elle lui enseigner chaque jour, il pouvait se concentrer plus longtemps et plus profondément, c’était comme si elle guidait ces faits et gestes, elle était incroyable.

En arrivant dans le lieu habituel, il entendit un chant étrange, c’était une voix angélique et très mélodieuse, en s’approchant doucement, il ouvrit grand les yeux en découvrant le propriétaire de cette voix envoûtante.

Atris était assise dans l’herbe humide, et elle chantait en donnant a manger aux oiseaux, elle avait un visage paisible et heureux, tout autour d’elle, de nombreux animaux étaient assis en l’observant comme envoûtés. Avan aussi était envoûté, son chant était merveilleux et elle était merveilleuse, sous les traits de la femme sévère se cachait une autre personne, une personne étrange, presque mélancolique, de petits larmes tombaient de ces yeux, elle chantait pour quelqu’un, ou c’est cela, elle chantait pour une personne disparue, elle mettait tout son cœur dans son chant, même les mélodies étaient tristes. Atris était triste et malheureuse, mais elle souriait avec tendresse et amour aux oiseaux qui mangeaient dans sa main, elle les caressait avec son doigt, et les laissa s’envoler, puis elle ferma les yeux et continua de chanter sans faire attention au Miraluka qui l’observait, ce dernier se leva quand le chant disparut de sa bouche.

- Bonjours Atris ! Dit Avan timidement.

La jeune femme ouvrit les yeux subitement, elle redevint la femme brutale et froide, mais son visage restait serein et grave.

- Tu enfin venu ! Dit elle gravement.

Avan s’assit à ces cotés et observa le vide un moment.

- Votre voix est apaisante, dit il avec un sourire gentil.

- Les oiseau avaient besoins de chants apaisants, dit elle en détournant les yeux, je chante souvent pour eux.

- Je vois, dit il gravement.

Atris hésita un moment puis :

- Tu ressembles beaucoup à ton père.

- Comment vous le savez ? Dit Avan surpris.

Atris s’autorisa un léger sourire :

- Les Miralukas n’ont pas d’œil, je suppose que ton père était humains n’est ce pas ?

- Oui c’est juste, dit il en riant, ma mère me parlait rarement de lui. C’était un homme mystérieux pour tout le monde, même pour ma mère, parfois je la voyais pleurer en cachette, son absence lui déchirait le cœur, même des années et des années après sa disparition, elle continuait d’espérer son retour, elle l’aimait toujours et ces derniers mots étaient pour lui.

Atris ferma les yeux puis les ouvrit lentement, Avan observait tristement le ciel.

- Je sais ce que c’est de perdre un être aimé, dit elle gravement.

- Vous ? Dit Avan en la regardant surpris.

- Oui ! Dit elle doucement, une fille, il y a bien longtemps, quand je te vois je me souviens de ce que peut éprouver une mère.

- Ou est passé le père de votre fille ?

- Disparu aussi, dit Atris en essuyant une larme, je chante tous les jours pour lui, dans l’espoir qu’il puisse revenir saint et sauve.

- Votre voix est vraiment jolie, dit Avan avec gentillesse.

- Va te préparer, ordonne-t-elle subitement, je vais bientôt te rejoindre.

- Entendus ! Obéit Avan sur le champ.

En faisant quelque pas, il se tourna vers Atris, qui restait assise sans bouger :

- Atris ! Puis je vous poser cette question ? Votre voix m’est très familière, vous êtes sur que vous et moi somme jamais rencontré avant ?

- Non ! Dit elle en secouant la tête, va maintenant.

Avan haussa les épaules et partit au courant, mais Atris éclata en sanglots, comment lui avouer qu’elle l’avait tenu dans ces bras quand il était bébé ? Le jour ou Visas vint a elle pour lui demander d’instruire sa garde personnel aux arts martiaux Echani, Atris avait tenu Avan dans ces bras et lui avait chanter le même refrain.

Le reste de la journée passa paisiblement, la jeune femme lui enseigna les rudiments Echani et les nombreuses techniques de combats qu’elle connaissait, il apprenait vite, et comprenait rapidement les prises, certes il était un peu long pour les répéter efficacement, mais possédait un esprit réfléchis et avançait pas a pas en osmose.

L’après midi arriva et le professeur commença les cours de force, Avan qui a gagné en concentration découvrit combien certains exercices étaient faciles, mais le chemin restait long et laborieux. Du moins le Miraluka pouvait facilement déplacer la boule d’acier, invoquer la force plus rapidement, mais il reste à apprendre comment combattre avec la force, puis Atris lui donna une épée pour les cours de sabre.

Elle lui enseigna le Shii Cho, la forme basique, ou la base des sept formes, le Miraluka suivait les mouvements de son maître tout en l’écoutant parler, Atris livrait un petit duel avec lui mais corrigeait ces mouvement en même temps.

- le Shii Cho est la forme basique par excellence, elle permet de mieux progresser quand tu veux apprendre une autre forme ou un autre style, le Makashi est la deuxième forme, la plus élégante des sept, elle te permets de porter des coups fluides et est surtout efficaces dans les combats contre un autre utilisateur du sabre, l’harmonie entre le sabre est la force se base dans le Makashi, c’est l’une des formes les plus efficaces.

Atris adopta le Makashi et lui montra quelques mouvements issus de cette forme de combat.

- Le Soreçu est la troisième forme, dit Atris d’une voix puissante, la plus défensive des sept, c’est un mur, une barrière de défense infranchissable, efficace contre les ennemis armés de Blaster, mais moins contre ceux armés de sabre, cependant il existe des personnes qui dépasse cette faiblesse et arrivent a transformer cette forme en une technique de combat efficace.
Avan bloqua une frappe et opina du chef.

- Le Ataro est la quatrième forme, c’est la plus acrobatique des sept.

L’image de Ione qui bloquait les tires laser en faisait des acrobaties lui revint en mémoire, la jeune fille avait choisis d’apprendre cette forme car elle était de nature acrobate, Avan comprit que chacune des forme correspondait a un caractère ou a une personnalité, Atris lut dans son regard qu’il avait comprit et passa directement a la cinquième.

- Djem-So, la plus puissante des sept, elle transforme les prises de défense du Soreçu en prises d’attaque, mais elle est mal vue par certains Jedi, car elle confrère un sentiment de supériorité durant les combats, se qui peut conduire dangereusement au coté obscure. Néanmoins c’est une forme efficace quand l’ennemi est en surnombre.

Atris montra à Avan quelques mouvements de Djem-So, puis passa à la sixième en changeant de position.

- Niman, la plus équilibrée des sept, mais c’est une forme inefficace que je te conseillerai fort de ne pas apprendre.

- Pour quoi ? demande Avan.

- Peu exigeante ! Explique Atris, elle n’offre aucun avantage au combat, et reste aussi basique que le Shii Cho, souvent appelé la forme des diplomates car les Jedi consulaires l’utilise pour calmer une querelle, mais pas plus.

- Et la septième ?

Atris le regarda gravement, son expression troubla Avan.

- Juyo, la plus dangereuse et exigeante des sept formes réunis, seuls les Jedi noirs ou Sith maîtrise cette forme à la perfection, et aussi quelque grand maître d’arme Jedi, elle utilisent des sentiments comme la colère ou la haine, ou au pire le coté obscure de la force, elle tire son essence des sentiment négatives, rare sont ceux qui la maîtrise et très peu sont capable de l’utiliser.

Avan médita un peu puis regarda son épée gravement.

- Quel est le meilleur style de tous ?

Atris l’attaqua avec de violents enchaînement, le Miraluka parait avec peine, et se trouva rapidement jeté a terre.

- la réponse la plus diplomatique est celle-ci : « Tout les style sont bons. » il n’existe rien de comparable à quelque chose qui pourrait être « le meilleurs style ». Personne ne devient un maître en trois leçons, il n’y a pas de formule magique, ce n’est pas le style qui compte mais l’adepte, ou dans une autre formule. « Ce n’est pas ce que tu fais, mais la manière dont tu fais » qui compte vraiment. Les styles se développent avec une culture comme base.

Avan se leva et adopta une position défensive, Atris l’attaqua et opina du chef, il se défendait très bien.

- Si ta souplesse et ton envergure sont moyennes et que tu ne te sentes pas attiré par le style acrobatique comme le Ataro, ne le choisis pas, si ton niveau de coordination est faible, évite les formes qui demandes de la souplesse, si tu es fort et rapide, choisis un professeur dans un style plus physique et plus centré sur la force.

Atris le désarma et plaça la pointe de son épée entre ces deux yeux.

- Garde toujours un esprit ouvert mais aussi un sens critique, ne croix pas a tous les grades que l’on te montre pour si impressionnants qu’ils paraissent. Il y a une règle qui est bonne a suivre : si quelqu’un se présente comme un expert c’est qu’il ne l’est pas, et si ont se fait appeler maître, on ne l’est pas non plus. Les titres et les grades peuvent signifier des choses bien différentes, cela dépend qui les accorde et de qui les accepte.

- C’est pour ça que vous m’avez demandé de vous appeler par votre nom ? Dit Avan en ouvrant grand les yeux.

- En effet, dit Atris en hochant la tête, n’oublies pas non plus que c’est toi qui détermine tes objectifs et personne d’autre. Atris regarda le soleil qui commençait a se coucher puis ajouta : le cour est terminé, tu as bien travaillé aujourd’hui.

- Je croix que je vais me baigner dans la rivière ! Dit Avan vivement, et puis j’aimerai rester avec vous, comme sa je pourrais apprendre encore des choses.

- Comme tu voudras ! Répondit Atris, je suis dans ma maison, rejoins moi dés que tu auras fini de prendre ton bain.

- J’y serais, dit Avan avec énergie.

Pendant ce temps, dans les futaies, Ione marchait en regardant l’horizon, elle voulait trouver le Miraluka car il faisait vraiment tard et qu’il devait rentrer a l‘enclave, alors qu’elle observait les environs, elle arriva dans la rivière mais aperçu une silhouette qui nageait dans l’eau froide.
Ione le regarde attentivement puis poussa un hoquet terrifié, c’était Avan qui se baignait tout nu dans la rivière, la jeune fille rougit jusqu’au sang et détourna rapidement les yeux, mais elle regarda son ami avec un tremblement nerveux. Son corps était sculptural a souhait et des tatouages parcouraient ces cuisses modelés comme ceux d’une belle bête de course, la jeune fille réalisa avec stupeur que le Miraluka avait une beauté sauvage, des gestes aussi gracieux que ceux de Renuto, un corps d’homme qui l’effrayait et l’attirait en même temps.

Ione détourna les yeux et s’enfuit au courant, c’était la première fois qu’elle voyait un garçon nu, et la première fois qu’elle tremblait vivement. Et aussi la première fois qu’elle sentait du désir, et cela l’effraya.

Mdddddddr , Atris qui chante et donne a manger aux oiseaux c'est trop fort ; la prochaine fois elle ira peut etre traire un rancor mdddr .
En tout cas bon chapitre , meme si la petite Ione m'as l'air d'etre une scrée petite vicieuse

Ione n'est pas vicieuse, elle est juste un peu perturbée c'est tout, pour Atris je croix avoir dévoila une autre facette de sa personnalité, un coté inconnu de tous.

la suite est pour bientôt

Que dire, c'est sublime, plus je lis ta fic plus je l'aime vivement la suite.

J'aime vien ce côté gentil de Atris.Et Ione a pas de chance enfin elle en a.

wow! inspiration tamene!
je dois dire que j'ai été surpris de la scene avec Atris,on aurait dit cendrillon!
kazekage: ione decouvre l'autre sexe,c'est normal qu'elle se sente toute chose...

Sinon ben tres bonne suite tamene,tres bonne suite! on veut le reste!!

PS: tamene,la quatrieme forme c'est le Ataru et pas le Ataro

Excellent, je suis content de voir que le personnage d'Atris à beaucoup évolué, elle a perdu nombre de ses défauts, dont l'arrogance. On en vient presque à l'apprécier. Félicitation.

je pense pareil que jedirevan...même si j'aurais préféré que tamene nous dise de suite ce qui va ce passer...

Très bonne leçon

Petite erreur au début par contre, je pense que ça doit être un vieux réflexe : tu as écrit : "en sortant de l’appareil, Den se dirigea..."

Au lieu de Keyle. C'est pas vraiment grave, mais je te le dis pour éviter que tu ne répètes l'erreur ;)

Un vaisseau fantôme sortit de l’hyperespace, c’était le navire de la main noir des Sith, Darth Rath, anciennement connu sous le nom de Lucien Dray, Il portait une armure noire de sa propre conception, composée de rembourrages de protection et de plaques composites assemblées selon un schéma complexe à la gloire des Sith. Il avait également eu recours à l'alchimie des Sith pour imprégner l'armure de l'énergie du côté obscur, créant une barrière lui assurant une certaine protection contre les pouvoirs des Jedi. Il était fier du travail qu'il avait accompli, à la fois pour sa construction servile et l’application de la magie Sith, et il la portait comme un symbole de sa foi envers le côté obscur de la Force.

A ces cotés se trouvait Sorcha, une guerrière Sith aussi sadique que lui, elle était de race Nagaï, un peuple qui aimait la guerre et étaient fières de leur force, car ils regardaient souvent les autres espèces avec hauteur et mépris, il n’y a pas de peuple aussi pur que les puissants Nagaï. Le vaisseau était arrivé dans la cape des Sith, un endroit isolé de la galaxie, à l’entrer de l’empire des ténèbres qui comptait des centaines de mondes, devant leurs yeux se trouvait la sinistre planète Roon, un endroit imprégné par le coté obscure de la force, un lieu ou résidait une créature plus malsaine et plus dangereuse que les Sith, elle les a envoyer pour ramener Nicodèmus, mais Rath a échouer et il devait en subir les conséquences devant celle qui l’a envoyer, même son maître, la puissante dame obscure de l’empire ne pouvait pas le protéger de cette créature, car elle était très proche du seigneur Andeddu et avait de puissants partisans dans la cour, et même dans les hautes sphères proche du grand seigneur noir.

Le vaisseau se posa devant la grande citadelle, il y avait des chasseurs Sith qui patrouillaient partout et un gigantesque destroyer de couleur sombre de conception inconnue, amarré à la citadelle.

Rath et Sorcha se dirigèrent vers la citadelle, l’intérieur était sinistre et avait une puanteur de cadavre mutilé et calciné, il y avait aussi une garde rapproché qui portait des armures de chaires dégoulinantes et des bâtons en forme de serpent qui pouvait se transformer en fouet quand le combat nécessitait, Rath était nullement intimidé, il pouvait les tuer a main nue et même sans effort, il était une main noir, une unité d’élite de l’empire, un combattant aguerri, et ces guerriers ne faisaient pas le poids.

Il étaient effrayants et avaient un visage de mort et des dents de chacal, des yeux sombre comme ceux du seigneur noir mais moins obscure, nul ne possédait le regard du puissant Andeddu, pas même ses larves qui empeste la mort.

Ils arrivèrent enfin devant une grande porte gardée par deux guerriers, ceux-ci leur barrèrent le passage.

- Vous posez arme de la honte avant d’entrer, grogne l’un d’entre eux.

Sorcha brûlait de lui trancher la gorge, mais Rath l’en empêcha, il donna son sabre au guerrier, Sorcha fit de même avec sa double épée Sith, l’autre ouvrit la porte et les laissa entrer.

L’intérieur était parsemé d’odeur de chaire brûlée, ou de viande froide, il y avait des cadavres crucifiés partout, des bêtes en forme de pieuvre s’enroulaient dans les corps a moitiés morts, et aussi bien sur, une petite créature qui étudiait un cadavre en le découpant avec avidité, même Sorcha habituée aux mort détourna la tête écoeurée.

La créature était petite de taille, et avait de longues oreilles pointues, elle n’avait pas de nez mais des trous, sa peau était blanchâtre et ces yeux enfoncés dans leur orbites, son regard était étrange, avec une voix douce et mélodieuse, mais avec une résonance qui donnait froid dans le dos, Rath ne pouvait la sentir dans la force, car son espèce en est insensible, pire car dans la force ils n’existaient pas.

Elle se tourna vers eux et sourit avec une certaine satisfaction. Ses yeux miroitèrent du bleu au vert puis au jaune.

- Je vous salue modeleuse Vua Skarr, dit Rath avec respect.

- A vous voir revenir tout seul, dit elle doucement, je constate que votre mission est un échec.

- La cible n’était pas aussi affaiblie que sa, réplique Rath gravement, je croyais que des années de torture l’auraient anéanti !

- Ce que les infidèles comme vous, ne comprennent pas, réplique-t-elle d’une voix sinistre, c’est que je ne fais rien au hasard, ce n’est pas pour rien que j’ai demander a dame Xoxan de m’envoyer le meilleurs de ces guerriers pour me ramener le petit animal.

- Infidèles ? S’écria Sorcha folle de rage.

- Je vous prie de m’excuser, dit la modeleuse en souriant, je ne voulais pas vous manquez de respect, mais nous autre Vong considérons les êtres employant les machines comme des infidèles, j’ai oublié que vous utilisez une arme primitive. Ce que j’essaye de vous expliquer c’est que je ne l’ai pas seulement torturer, j’ai accompli sur lui de petites expérience qui ce sont révélé très instructives.

- Des expériences ? Dit Rath en levant un sourcille, vous continuez d’étudier la force dans l’espoir de la ressentir un jour ?

- Jamais un Yuuzhan Vong ne sentira la force, dit Vua Skarr avec regret, et jamais nous croirons a ce pouvoir, pour nous il n’y a que les dieux, mais je suis consciente de son existence car je vous vois l’utiliser, et le coté obscure ressemble tellement a notre idiologie Vong, ce qui veut dire que nous somme dans la même longueur d’ongle en ce qui concerne notre vision universelle.

La modeleuse attrapa un insecte cogneur puis le plaça dans l’œil d’un pauvre homme enchaîné a une étreinte de la douleur, l’insecte lui creva l’œil et pénétra dans son cerveau, l’homme poussa un hurlement terrible, puis des jets de cervelle lui sortirent du nez. Vua Skarr se tourna vers eux avec des yeux effrayants.

- toute mes expérience se soldèrent par un échec cuisant, mais ma réussite totale c’est cet homme que vous avez eu la charge de ramener ici, je devrais ordonner a mes guerriers de vous tuer, ou au pire vous placer comme prochains sujets de recherche, mais je ne le ferais pas, car votre échec est une autre réussite, ça prouve que mes modifications génétiques ont porté leur fruits.

- Qu’avez-vous fait à Nicodèmus ? Demande Rath gravement.

- Rien de particulier, dit elle en haussant les épaules, j’ai juste renforcer son coté bestial avec une ADN Yuuzhan Vong, il peut sentir la même fureur et la même soif de sang que nos massacreurs et peut même résister a la douleur, au mieux il ne la ressens même pas, j’ai créer un sujet magnifique et j’en suis presque fière, une créature mi-homme, mi-Yuuzhan Vong, je serais honnête en vous disant que j’aurais été déçu si vous l’aviez capturé.

Rath serra les poings fous de rage, elle c’est servie de lui et elle y prend du plaisir, sale monstre ! Dit il entre ces dents.

- je vous dénoncerai à mon maître !

Vua Skarr le regarda dans les yeux.
- Sachez que je ne crains pas votre maîtresse.

- Quand elle apprendra ce que vous avez fait elle….

- Mais je n’ai rien fait de mal, dit elle d’une voix innocente, vous convertissez bien vos sujets au coté obscure ? Moi je les convertis a ma manière a notre idéologie Vong, comme je vous l’ai dis nos deux visions sont presque identique, et je reste fidèle au seigneur Andeddu, nous avons juste des manières différentes de le servir. Sur ce vous pouvez disposer, et n’oubliez pas de dire a votre maîtresse de m’envoyer d’autre sujets plus intéressant a étudier, ceux la sont imparfaits.

- Et pour Nicodèmus ? Vous le laissez en liberté ?

- Petit animal va bientôt revenir voir sa maîtresse, dit elle d’une voix sombre, il a maintenant le sang Vong dans les vaines, et les Vong ont le sang chaud.

Rath sortit et récupéra son sabre, Sorcha le suivit presque au courant, une colère le tenaillait comme un fauve pris au piége, Vua Skarr c’est servie de lui et sa maîtresse ne pouvait rien faire conte elle.

- Que les flammes de l’enfer la dévorent, jure Rath froidement, comment le grand seigneur peut faire confiance à une créature bannie par son propre peuple ?

- Même dame Xoxan qui est l’héritière de l’empire ne peut rien contre elle, dit Sorcha gravement, elle a des alliers puissants et sans parler de sa propre flotte de combat sur Roon.

- elle ne me fait pas peur, gronde Rath gravement, je la tuerai de mes propres mains.

- N’y penses même pas, dit Sorcha gravement, su tu veux éviter les foudres du grand seigneur, tu ferai mieux de la laisser tranquille.

- Nicodèmus est encore plus dangereux après ce qu’elle lui a fait, dit il gravement, quand j’ai croisé le fer contre lui sur Katarr j’ai bien senti sa fureur déferlante, il est plus qu’une bête assoiffé de sang et peut causer notre perte.

- Pour l’instant ce n’est pas lui le problème, dit Sorcha en observant le vide, c’est l’autre et tu sais très bien de quoi il est capable.

- L’exilé ! Réplique Rath d’une voix sombre.

- Il est ici quelque part, et tant que le grand seigneur est endormi nous devons le traquer et l’éliminer. Ensuite ont s’occupera de Nicodèmus. Nous devons penser et réfléchir en Sith, et croire au coté obscure de la force, après ont pourra assister le grand maître quand il lancera sa croisade contre la république et contre la galaxie.

Rath regarda la forteresse et acquis avec un hochement de tête, il doit s’armer de patience, dés que le seigneur Andeddu n’aura plus besoins de la modeleuse il s’en débarrassera, et c’est lui qui la tuerai, ensuite ont verra si elle supporte mieux la douleur que ces cobayes.

aprés ceci mon cher Revan66, tu comprend maintenant pour quoi Keyle buvait le sang de ces victimes.

je ne fais rien au hasard.

la suite est pour bientôt

Excellent, très noir, cela lève quelque peu le voile de mystère qui planait au dessus de Keyle. Je suis curieux de voir la suite et comment il résistera à ses instincts.

Cet modeleuse vong a vraiment de bonnes maniéres , et au niveau caractére elle me fait penser a ma mére

bravo cette Vong doit être puissante ...même si la force ne résonne pas en elle...

incroyable qu'elle imagination ,c'est vraiment impressionant a voir
pfuui j'en suis retourner lol
la suite vite plz

C'est toujours aussi magnifique on en apprends un peu plus à quand la suite.

Superbe réussite qui nous en apprend plus sur les vrais siths.

Au cours de quatre semaines, depuis sa venu a Dantooine, Avan fit de prodigieux progrès grâce au dure entraînement d’Atris, cette dernière l’observait entrains de répéter les prises Echanie, aucune faute et semblait très a l’aise dans le style d’attaque, le Miraluka fit d’autres progrès dans la force, il pouvait maîtriser facilement le déplacement d’objet par la pensée et ces sauts de forces gagnèrent en puissance, ce n’est pas encore assez pour passer padawan mais c’est déjà un exploit pour un initié d’apprendre en si peu de temps.

Aujourd’hui elle lui enseignait le Shii Cho avec de vrais sabres lasers, et encore une fois son esprit assimilait rapidement ces conseils, le Miraluka buvait chaque paroles et se concentrait beaucoup pour maintenir la force quand il frappait ou faisait une feinte, Atris opinait du chef, il se battait a l’instinct et laisser son esprit guider son cœur, le cœur et l’esprit doivent s’unir et seul cette union peut nous rapprochait de notre force antérieur.

- Gagner ou perdre n’est pas important, dit elle gravement, si ton ennemi est plus fort, abandonnes le combat, la survie est aussi une forme de défense et ta fierté ne te sera d’aucune utilité si tu t’obstines dans un combat perdu d’avance.

- Mais ce serait lâche.

- La lâcheté est de continuer un combat perdu d’avance, dit elle froidement, il faut survivre et attendre une autre occasion pour vaincre, le courage n’est pas tout, ne l’oublies pas.

- J’ai compris, dit il vivement.

Atris désactiva son sabre, Avan l’imita, elle allait lui donner une leçon particulière.

- Fermes les yeux ! Ordonne-t-elle gravement.

Avan obéit et ferma les yeux.

- Concentres ton esprit sur ma voix, sans ouvrir les yeux laisse ton esprit se transformer en forme astral, n’oublies pas que c’est le cœur et l’esprit qui guide la force, ouvre ton troisième œil.

- Mon troisième œil ?

- Silence ! dit elle doucement, vides ton cœur de ses questions, il n’y a que la force désormais, concentre la force de ta volonté pour ne faire plus qu’un avec le cœur et l’esprit, laisse les vibration parcourir ton corps comme des entités vivantes, berces toi par cette sensation et laisse la t’habiter.

Le Miraluka s’enivra, la force entière coulait en lui, puis aperçu une lueur bleu en forme de silhouette, c’était son professeur, il apercevait d’autres formes de vie, puis sentit le vent, le froid, la chaleur, non il pouvait les voir et sentir en même temps, c’était la vision de force, un pouvoir utilisé par les Miralukas depuis des générations et des générations, il pouvait voir avec la force, une sensation magnifique, même a des centaines de lieux d’où il se trouvait, il pouvait voir les lueurs bleu des autres aspirants Jedi qui s’entraînaient dans l’enclave, et plus, il pouvait voir Ione méditer dans les jardins de l’enclave. Un sourire se dessinait sur ces lèvres.

- Ione ! Appela-t-il dans son esprit.

La jeune fille ouvrit subitement les yeux et regarda les alentours, elle venait d’entendre une voix dans la force, une voix chaude qui lui donna des frissons. De son coté Atris sentit un écho dans la force, elle fronça les sourcilles en regarda son protégé, il venait d’établir un contact avec quelqu’un, non ! Dit elle sous le choc, il venait de créer un lien de force avec une personne, elle pouvait le sentir, de son coté Ione sentit un autre cœur battre, une douce sérénité l’envahir, fermant les yeux, elle s’allongea au sol et se laissa envahir totalement.

Le Miraluka ouvrit les yeux et inspira profondément.

- Comment tu te sens ?

- Mieux ! dit Avan avec un doux sourire.

Le jeune garçon regarda le vide et rougit profondément, il a sentit le cœur de Ione battre, comme si il l’avait dans la paume de la main, Atris sourit et hocha la tête amusée.

- Dis moi ce que tu as ? dit elle d’une voix douce.

- Avez-vous déjà aimé une personne ? Demande Avan en regardant Atris avec des yeux bouleversés.

Le professeur le fit asseoir à ces cotés, combien le destin est étrange ? A une époque elle aurait condamné ce genre de réaction, ce n’était pas dans le code des Jedi, mais durant son exile, elle avait compris une chose, c’était dans le code de la vie, et personne n’y échappe, pas même un Jedi.

- Dis moi ce qui occupe tes pensées ? Demande-t-elle gentiment, ou dis moi plutôt, qui occupe tes pensées ?

Avan regarda le vide, puis confessa tout ce qu’il avait au cœur :

- Quand je l’ai vue la première fois, je me suis senti projeter, c’était comme si j’étais son prisonnier, mais dans une prison de rêve, elle avait des yeux qui m’on captiver, son sourire était si beau, et sa gentillesse l’était encore plus, quand elle me parlais je ne pouvais pas la regarder tant j’étais intimidé, mais sa force et son courage sont ces deux qualités que j’admire le plus.

Avan regarda gravement Atris :

- Je suis fous amoureux d’elle, et pourtant je ne le dois pas, c’est interdis par le code, il n’y a pas d’émotion, il n’y a que la paix.

Atris lui serra la main et le regarda droit dans les yeux.

- Tu n’as fais aucun mal, dit elle avec hargne, tes sentiments sont tout a ton honneur, continues de l’aimer et ne fais pas comme moi, jamais tes regrets ne seraient éternels, tu m’as compris ? La vraie force d’un Jedi est dans l’amour qu’il porte aux autres, et aux sentiments qu’il partage avec ceux qu’il aime, il n’y a pas d’émotion seulement la paix, mais pas a n’importe quel prix.

Atris l’embrassa entre les deux yeux et lui ébouriffa les cheveux.

- Renier tes sentiments, et oublier ton cœur, c’est renier sois même, voila ce que le code interdit, il n’y a pas de chaos seulement l’harmonie.

Avan sourit a sa maîtresse, et cette dernière lui ordonna de rentrer a l’enclave, la leçon était fini, demain elle lui donnera un dernier cour, ensuite il s’envolera de ces propres ailes, le Miraluka se dirigea vers l’enclave en réfléchissant. Le soleil se couchait, Ione aperçu Avan arriver des futaies, la jeune fille lui fit un petit signe de main, Avan lui répondit par un autre signe, les deux se regardèrent en silence, surtout Ione qui était troublée par les yeux bleu du Miraluka, mais ce dernier lui sourit gentiment et continua son chemin a l’intérieur de l’enclave, sans savoir pour quoi, Ione aurait aimé qu’ils restaient comme ça a se regarder droit dans les yeux, la petite fille baissa les yeux et laissa couler une larme.

je tiens a remercier mon ami JediRevan qui m'a autoriser a placer son personnage Chiara Jocasta dans ma fic.

Ceci dit, bonne lecture

tamene super super...moi chui ocnsentrer sur Avan et Lone