"J'aurais tendance à ajouter "De toute façon, au final, à quoi bon s'élever ?" mais bon on me renverrait à une échelle de valeur arbitraire, même si communément admise et acceptée dans notre société par tradition, qui ne sert en vérité qu'à donner un semblant de contenance à notre propre existence (mais bon tant qu'à exister, autant que ça ait du contenu, on ne perd rien au change et c'est naturel, j'en conviens). "
Si tu réponds à tes propres questions, alors tu tues tout intérêt de les formuler. Du reste, tu côtoie le nihilisme et la principale contradiction humaine dans ton analyse. A partir du moment où nous acceptons l'existence, nous acceptons aussi l'incohérence d'une cohabitation de notre affect et notre intellect, et c'est sachant cette contradiction et cette existence de l'affect que la recherche du rationnel peut s'exprimer pleinement.
"Je sais que trouver un sens n'a ni but ni sens, mais je le fait car j'accepte l'absurdité de l'existence, sans quoi je me tuerais sans remords.".
En fait la seule alternative à ce que tu désigne comme une valeur arbitraire communément admise est le suicide, pour mettre fin au non-sens de la vie.
Oulah, ça devient trop long.
"La philosophie n'a jamais été une superscience"
Simplement : bien entendu que si.
et
"Ce n'est pas parce que Platon connaissait les maths et la géométrie qu'il a pu formuler sa thèse idéologique du philosophe roi, ou l'allégorie de la caverne"
bien entendu on va me répondre avec mépris que ça n'a rien à voir.
Mais l'épistémologie (je suis d'accord pour dire que c'est ce qu'il y a de plus intéressant en philosophie) et très généralement les théories exposées par les philosophes en métaphysique/épistémologie/associés est complètement modifiées par les connaissances de la mécanique neuronale.
Oui, ça change tout. Alors ça devient un peu compliqué à expliquer à moins qu'il y ait quelqu'un qui s'y connaisse vraiment bien ici (histoire qu'on ne m'envoye pas des lieu-communs sur la neurologie). On sait pas tant de choses sur le cerveau (enfin la mécanique neuronale du cortex, principalement), mais ce qu'on en sait permet déjà de changer énormément toute la métaphysique et l'épistémologie.
Parceque voilà ce que je dis, pour me reprendre : Diderot expose dans le Discours sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient ce que peut apporter une découverte/étude scientifique sur le fonctionnement physiologique de l'homme. Et il s'agit là à l'époque de la pointe de la science et de la médecine. Ce qui va permettre d'aller au-delà des hypothèses déjà formulées auparavant sur la question de Molyneux. La science va ici apporter bien plus que de simples hypothèses. Ce fonctionnement est nécessaire à la santé de la philosophie, elle lui évite des dérives, et plus simplement de dire n'importe quoi sans fondement sur le fonctionnement humain. Si vous ne comprenez pas ça, arrêtez la philosophie, allez comptez les caillous.
Or aujourd'hui le savoir sur la mécanique neuronale, la construction des idées, du langage... Permet tout simplement de faire faire des pas immenses à des réflexions sur les idées simples et complexes (Locke, Hume, Leibniz...), sur la raison tout simplement. Coupez-leur la tête, je doute qu'on leur trouve la raison dans le gros orteil droit.
Si vous êtes bornés au point de ne pas pouvoir l'admettre, la philosophie peut pleurer ses grands chercheurs.
Occulter l'importance des mathématiques dans la philosophie leibnizienne, pythagoricienne, de la logique chez Aristote, de la biologie chez Buffon, du raisonnement géométrique et logique chez Spinoza, de la physique chez Newton, de la linguistique chez Wittgenstein... c'est tout simplement ne rien comprendre à ces auteurs, les prendre pour des esprits purs. S'ils ont fait des erreurs, on peut de même accuser un savoir scientifique trop faible à l'époque. Vous croyez que d'apprendre que les astres sont des caillous ou des boules de feu ça ne change rien ? Chaque pas majeur ou non de la science devrait être une opportunité d'approfondir en philosophie, ou alors de vérifier, d'infirmer.
Toute la philosophie traitant de la "construction des idées" (de Platon à Condillac et en faisant le tour d'un nombre hallucinant de philosophes) devrait être bouleversé par chaque découverte sur la construction des idées (y'a comme une consonnance non ?) en neurologie. Mais non, même si quelques-uns s'en soucient -je ne les oublie pas et les en félicite- beaucoup ne font même pas le rapprochement. Alors qu'il ne fait aucun doute que tous les philosophes cités ci-avant se seraient rués et passionnés pour une telle recherche.
Voilà ce que je critique.
Pour le reste je lis pas pour le moment, j'ai la flemme.
Mais répondez au moins brièvement à ça :
qu'est-ce que vous apporte vraiment (!) (sans intellection) la philosophie ? Hormis une petite dose quotidienne d'orgueil tout à fait légitime. Parcequ'entre -l'impression de- s'élever (réponse commune sans aucune réalité ou preuve derrière) et la lévitation, il y a un fossé non-négligeable.
C'est pour un exposé !
Ce que tu exprimes est extrêmement important en effet !
Personnellement j'ai toujours pensé que la philosophie et la recherche scientifique se nourrissent l'un l'autre . Il ne doivent en aucun cas être dissocié .
Et je m'étonne quelques fois de lire des thèses très bien construite philosophiquement mais qui ne tiennent nullement compte des découvertes scientifiques plus ou moins récentes .
Le concept (philosophie) doit impérativement se confronter à la preuve (scientifique) , car nous pensons "dans le réel et pour le réel" .
On touche le fond avec ça :
"L'épistémologie est complètement modifiée par les connaissances de la mécanique neuronale."
"de la linguistique chez Wittgenstein..."
Oui je la nie. Cet exemple n'est pas pertinent, mais je suis pointilleux sur cet homme.
Quant à la lettre sur les aveugles de Diderot, si tu en es à confondre, la phénoménologie et l'épistémologie, il y a un soucis. Les notions de Schéme, de percepts, la Gestalt Theorie est les autres n'ont rien à voir avec l'épistémologie, ou du moins, il faut un lien très spécial que tu n'expliques pas.
"S'ils ont fait des erreurs, on peut de même accuser un savoir scientifique trop faible à l'époque"
Et c'est là où tu fais fausse route, il te manque véritablement l'approche philosophique de l'histoire de la philosophie. Pour croire que les sciences sont falsificatrices de théories philosophiques. Je n'ai pas envie d'en parler plus, l'endroit n'est pas idéel pour ce type de discussion et qui plus est, cela demande de retravailler en profondeur sur la notion même de philosophie et de systèmes philosophiques. Pour cela je t'invite à écouter ces longues confèrences de J.Bouveresse sur les systèmes philosophiques, à ce lien : http://www.college-de-france.fr/default/EN/all/phi_lan/cours_et_seminaires_anterieurs.htm
C'est très long, mais très instructifs, je te conseille de prendre des notes.
Pour moi , la philosophie c'est apprendre à avoir l'esprit ouvert , apprendre que l'on peut prendre un sujet sous plusieurs angles , apprendre les pensées des auteurs classique , les confronter ...........
Mais tout ça dans quelle but : trouver la vérité (ou du moins s'en rapprocher au plus prés .
Que fait la science si ce n'est que de démontrer , de prouver dans le réel . Elle cherche aussi la vérité (sûr les interactions du monde réel) .
Ceux qui me diront qu'ils n'ont pas besoin de la science pour penser alors je leurs dit qu'ils ont raison , nous n'avons pas besoin de la science pour penser , mais avec la science ont est obligé de remettre en cause nos pensées (cf : la théorie de la relativité restreinte et général)
Et oui , là ou certains (tout le monde en fait) pensaient le temps comme une constante immuable et bien la science a dit non , c'est une variable ...
Conclusion : obligation de construire des concepts en tenant compte de la découverte (qui va modifier notre vision) !
Sans la science , la pensée ne pourrait se nourrir de rien ! Et donc elle n'évoluerait pas !
Car la philosophie est en constante mutation (pour moi en tout cas) , elle n'est pas une simple culture que l'on apprend , elle est une démarche ...
"Ce fonctionnement est nécessaire à la santé de la philosophie, elle lui évite des dérives, et plus simplement de dire n'importe quoi sans fondement sur le fonctionnement humain."
On appelle cela l'extrapolation, ce que tu critiques c'est que la philosophie ne soit pas la science, mais c'est son devoir d'explorer les recoins qui ne sont justement pas éclairés par cette science (sinon elle serait totalement inutile, car elle ne ferait que rabâcher les découvertes des scientifiques alors que son devoir est de les conceptualiser dans un plan d'ensemble). Du reste si tu as compris mon message, le tiens ne s'oppose pas au mien puisque j'inclus la connaissance scientifique dans le champ de connaissance sur lesquelles se bases la réflexion philosophique, mais que j'explique que ce champ est extrêmement étendu et ne s'y restreint aucunement (ce que tu ne semble pas comprendre).
En soit la science vient confirmer ou infirmer la thèse du philosophe qui se veut guide, précurseur de ces théories scientifiques (c'est le concept du passage de la théorie à la pratique, appliqué à l'ensemble du fonctionnement intellectuel humain). C'est ce que j'appelle l'influence descendante de la philosophie, et en aucun cas la Science est indispensable à cette première, voilà ce que moi je critique dans ton propos (entre-autres, mais tu as lu mes messages).
Mais je suis content que l'on arrive à établir un débat constructif qui dépasse l'aspect provocateur des premiers messages et qui te force à philosopher un peu (et ainsi admettre indirectement ton tord).
"qu'est-ce que vous apporte vraiment (!) (sans intellection) la philosophie ? Hormis une petite dose quotidienne d'orgueil tout à fait légitime."
Personnellement les modèles de pensée que j'ai acquis au cours de mes réflexions philosophiques, mais aussi de la consultation d'œuvres tierces ont changés indéniablement mon regard, ma façon d'analyser, réagir, expliquer, me comporter, prendre position au quotidien et m'ont aidé à établir de nouvelles priorités, buts dans le cadre de mon existence.
C'est entre-autre l'acte de philosopher qui m'a permit, au tout début de mon adolescence, de réaliser le caractère extrêmement prévisible de l'esprit humain dans ce que j'appelais le mécanisme organique et ses interactions avec tout autre acteur universel (matière) et le caractère irrationnellement ethnocentriste de la conception spiritualiste prônée par la Bible (j'avais du mal à expliquer pourquoi la Bible me paraissait trop centrée autour de l'homme et en quoi elle personnalisait le mystique, mais je le pressentait) . Je me suis demandé s'il paraîtrait crédible qu'il existe une entité supérieure qui se préoccupe d'offrir une place au paradis aux grains de sable, de poussières, aux cailloux, aux particules d'eau et d'air et j'ai trouvé cela complètement irrationnel, j'ai donc quitté douloureusement la doctrine religieuse qui m'a été transmise par mes parents.
Sur le coup je me suis sentit obligé de démontrer ma thèse à tout le monde (j'étais jeune), comme un Galilée découvrant que la terre est ronde, persuadé du génie de celle-ci avant de m'apercevoir que ces idées étaient déjà communément admises philosophiquement, sous le nom -entre autres- de déterminisme et matérialisme. Mais leur découverte m'a apporté beaucoup dans ma conception de la réalité.
Même chose pour la politique, la morale, les arts et pour toutes les questions intellectuelles : ma tendance à philosopher pour conceptualiser le problème dans sa globalité m'a beaucoup aidé à construire une opinion solide assez ponctuellement.
Bref, il m'apparaît évident que lorsque l'on touche à des postulats et paradigmes à un certain niveau on ne peut que changer toute la façon de se comporter d'une personne au quotidien.
Soit tu ne sais pas ce qu'est l'épistémologie (c'est peu probable), soit tu ne sais pas ce qu'est la mécanique neuronale, quelle est sa portée (c'est déjà plus probable), soit tu ne m'aimes pas et tu veux juste m'embêter (ça c'est sûr ) et j'en suis très triste (ça c'est sûr que non, je suis toujours content et niais de l'être).
""S'ils ont fait des erreurs, on peut de même accuser un savoir scientifique trop faible à l'époque""
J'aime mieux me répondre, oui.
Bah ça me paraît évident. Plus on a de données, plus on peut composer. Si on n'avait pas d'yeux, on ne raisonnerait pas pareil, si on avait pas certains instincts de même, si notre cortex était différent aussi, preuve en est les dauphins dont seul la configuration change radicalement (et comme le soulignait monsieur Garrisson : "si les dauphins étaient si intelligents, ils ne se feraient pas prendre dans les filets des pêcheurs"), bref on est complètement influencé par les données qui nous composent. C'est pourquoi un enfant de cinq ans ne raisonne pas comme un adulte, parceque son savoir est différent. Là-dessus qu'on vienne m'en redire que je viendrai vous dire que vous êtes très bête Ô grand manitou.
Donc quand on sait quelque chose de plus, il se peut dans certains cas que ça change quelque chose. Alors en effet si je t'apprend que si tu synthétises beaucoup de fer ton caca sera tout noir, ça ne changera certainement pas grand chose dans ton approche du rapport à l'environnement et de la construction des idées. Mais si je t'apprends tout ce que l'on sait sur le cerveau à l'heure actuelle, plus précisément la construction des idées dans le cortex cérébral, bah là si, n'importe quel Locke (le jeu de mot était facile) en tiendra compte. Si il a construit toute une théorie -et il assume le fait que ce soit de la théorie pure- à ce sujet, c'est qu'il cherchait une explication. Là, ça fait clairement avancer l'affaire. Locke n'est pas idiot. Il ne va pas soutenir sa théorie alors qu'il peut faire un pas monumental rien qu'en se renseignant. Ce qu'il ne pouvait à l'époque pas faire. Nul doute qu'il le ferait.
Sinon, réjouissons-nous de toucher le fond, c'est là qu'on peut trouver en soi ce qu'il y a de plus fort pour remonter (faut-il citer l'extraordinaire remontée au score de Norman lors de son dernier Open d'Australie, ou le fantastique retournement de situation lors de la rencontre entre Kazuyuki Fujita et James Thompson au Pride 2006 alors que Fujita semblait perdu ? non, de toute évidence, non ).
"On appelle cela l'extrapolation, ce que tu critiques c'est que la philosophie ne soit pas la science"
Je ne critique pas ça.
Encore moins l'exploration des recoins. Pour moi elle devrait se limiter à ça, en fait.
Sinon oui nous sommes relativement d'accord sur le fond (ou sur la forme, peut-être).
Que j'explique clairement ce que je critique. Ce n'est pas l'exploration des contrées inconnues.
Prenons un exemple : Locke et la construction des idées.
Je ne critique pas Locke, ni son travail. Je critique le fait qu'aujourd'hui on puisse encore l'enseigné telle quelle alors qu'un apport plus que considérable est forni par d'autres domaines. Domaines et donc ressources auxquels Locke n'avait pas accès lorsqu'il pensait. Etudier Locke au XVIIIe siècle tel quel me paraît sain vis-à-vis de soi et de l'auteur. Mais étudier Locke aujourd'hui tel quel me semble presque trahir l'auteur, à moins qu'on ne le lise que pour la culture et pas pour le fond. Car dans le fond, il faut se dire que si Locke était encore vivant, il n'écrirait pas la même chose, et donc on n'étudirait pas la même chose. C'est ça que je trouve malsain (en dehors d'une pure érudition que je trouverait en revanche ridicule). C'est tout. Mais c'est énorme quand on en prend conscience. On ne peut pas lire un philosophe sans le replacer dans son savoir global, dans un contexte et une époque où les croyances sont différentes, où le savoir est différent.
On le fait généralement incosciemment (quand on ne le fait pas on se dit juste que le bonhomme est débile, surtout quand on s'aventure chez la bande d'Anaxagore, Héraclite et tout ceux qui avaient chacun leur interprétation des phénomènes physiques, et dont la physique influençait directement la philosophie ; on se doit de faire un travail de distillation de l'essence si on ne veut pas perdre son temps).
"Mais je suis content que l'on arrive à établir un débat constructif qui dépasse l'aspect provocateur des premiers messages"
Pour être honnête, il faut néanmoins que vous sachiez que je suis payé par Sophie pour animer le forum, et vous remarquerez que ça marche très bien même si elle râle que ça se fasse sur le sujet de modération.
enseigner* et cetera
Dieu que je fais des fautes partout.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-50-28779500-1-0-1-0-la-philosophie.htm
Quelqu'un aurait une bonne réponse a mes questions ?
Au sujet de ce qui a été dit, non, la philosophie (ou plus précisément le philosophe) n'a pas forcément besoin des sciences telles que la neurologie pour décrire "le fonctionnement humain".
Un neurologue serait bien en peine de me dire quelle était la portée politique du baptème de Clovis, ou la légitimité de l'édit de Caracalla. Pourtant, il s'agit bien d'une étude (historique) du fonctionnement humain. De même, je vois mal un neurologue m'expliquer la modalité, ou la réalisation du procès en grammaire. Pourtant, il s'agit bien d'une étude (grammaticale) du fonctionnement humain. Je pourrais en dire long, comme ça...
Evidemment.
Je le répète, la neurologie a des répercussions en métaphysique, en phénoménologie, en épistémologie, dans la théorie de la construction des idées...
Quoique j'en sais rien, je suis pas non-plus un spécialiste en neurologie, mais ça touche tous les domaines. Donc pourquoi pas.
Mais il est évident que les découvertes historiques seront bénéfiques à de tels recherches. Et il s'agit bien là d'un "savoir" parrallèle.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que si Hergé est taxé de raciste aujourd'hui, c'est parceque quand il écrivait Tintin au Congo, c'était l'image que tout le monde donnait des Africains. Aujourd'hui la bande dessinnée serait sans aucun doute totalement différente.
La neurologie n'est qu'un exemple s'appliquant à certains "cas et recherches philosophiques", pas à toute la philosophie. Même si je pense qu'il y en aurait plus d'un pour affirmer que si, la neurologie a un domaine de compétence s'étendant sur tout le savoir humain, dont le cerveau est "dépositaire" pour chaque individu. On peut en douter, c'est pas moi qui le dit, mais on peut difficilement à l'heure actuelle évincer l'hypothèse. Il y a de fortes chances que si les humains avaient des cerveaux de raton-laveurs, il ne philosopheraient jamais. Donc si c'est le cerveau est bien garant de la capacité à philosopher (c'est si dur en entendre ?), pourquoi en lui ne pourrait-on pas retrouver tout le fonctionnement de tous les raisonnements. Ca reste hypothétique, diffile à entendre pour un philosophe que tout ce qu'il fait se résume à des circuits imprimés géants et modelables, mais à moins que vous ne sachiez pas ce qu'est un cerveau ça reste très difficile à contrarier.
Le plus important c'est que tu ais finit par nuancer et relativiser ton propos, qui est désormais plus acceptable. C'est signe que le débat n'est pas vain.
Du reste je partage ton intérêt pour la neurologie, entre-autres sciences même si ta théorie est très obscure et humano-centriste.
Fallait bien que je vous lance.
C'est toujours les même erreurs : croire que l'explication par les cause et la manière, c'est expliquer le pourquoi.
La neurologie ça ne dit rien. Si on demande à un neurologue ce qu'est la pensée, le Monsieur te fera un pet-scan et dira : Bah la pensée c'est ça.
Et il pointera du doigt une zone de ton cerveau qui clignote en rouge.
Si on demande à un enfant, il dira que la pensée est dans sa gorge par exemple.
La science est à côté de la philosophie, elle est sur un tout autre plan.
C'est pour cela que Wittgenstein rigolait en voyant que la seule réfutation de la liberté de la volonté qui existait était celle s'appuyant sur le déterministe, car ce n'est pas une réfutation, mais une simple explication.
Enfin bref, j'en ai marre de lire des messages aussi long sur un forum peu approprié, en plus c'est pas aéré et pas intéressant ...
"Donc si c'est le cerveau est bien garant de la capacité à philosopher (c'est si dur en entendre ?), pourquoi en lui ne pourrait-on pas retrouver tout le fonctionnement de tous les raisonnements"
-> En raisonnant comme ça, le langage est au dessus de la neurologie, puisque la neurologie est un langage, c'est-à-dire simplement un élément de l'ensemble qu'est le langage - ce qui se manifeste très nettement dans l'étymologie du terme de neurologie, dont la racine vient de "logos" qui peut signifier "langage, logique, raison",etc.
Amen ?
Non, juste science du cerveau. Enfin la discipline, quoi. Le langage humain avec lequel on parle du cerveau n'a pas
d'existence en dehors de ce même cerveau.
Vous êtes incapable de vous rendre compte de ce que vous êtes ?
L'autre type du dessus : bah non, bah non... Enfin j'sais pas moi, "La neurologie ça ne dit rien. Si on demande à un neurologue ce qu'est la pensée, le Monsieur te fera un pet-scan et dira : Bah la pensée c'est ça." ça me fait juste rire.
"Si on demande à un enfant, il dira que la pensée est dans sa gorge par exemple."
On ne construit pas d'idées dans la gorge. Tu délires, mon gros.
"La science est à côté de la philosophie, elle est sur un tout autre plan."
Alors on peut raconter n'importe quoi du moment qu'on dit qu'on raisonne ? Idiot.
"Enfin bref, j'en ai marre de lire des messages aussi long sur un forum peu approprié, en plus c'est pas aéré et pas intéressant ..."
Ca c'est sûr, c'est pas très inréressant. Je viens de bécher quatre heures sans m'arrêterdans un champ desséché sous un soleil de plomb ; bah j'ai l'impression que je crois que c'était plus intéressant.
C'est quoi le lieu approprié à mes moqueries ?
D'accord, si tu ne comprends pas la portée de l'analogie du médecin et de l'enfant, je ne peux rien faire.
Mais moi je suis bête. Il faut apprendre à composer avec ça quand on est intelligent.