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HeiNrich
ok mais un gentils méchant
fait comme tu veut tu désire une chtite description, ou je laisse ça a l'artiste ?!
Un gentil méchant
Ah nan moi j'ai besoin d'un méchant méchant. Je préfèrerai que tu me donne toi même ta description, comme ça c'est vraiment TON perso qui apparzît.
Allez, comme vous avez été sages, je vous donne des images...euh... la suite!
Régalez-vous!
Partie 3
Nous quittâmes donc plus ou moins discrètement le hameau où j’avais toujours vécu, moi avec mon sac de voyage, et Kian avec … rien ?!
«Dis donc, mon gros, lui fis-je remarquer au bout de quelques centaines de mètres, t’emmènes pas de nourriture pour le voyage, nia? Tu comptes manger comment ? En chassant des apcéros, nia?
-T’es fou, toi! Je suis fort, je sais, mais pas encore assez pour tuer un apcéros. Non, je me servirai dans tes vivres, c’est plus sûr.» Logique…
« Compte pas trop là-dessus, mon vieux, parce qu’il est hors de question que… »
« Chut! Tais-toi et regarde. »
Je levais donc les yeux, et ce que je vis me glaça le sang: une troupe d’hommes armés jusqu’aux dents marchait en direction du village. Certes, ils auraient pu être en train de chasser le wyvern ; sauf qu’en pleine nuit, les wyverns sont au nid, et le nid le plus proche ne se trouvait pas dans cette direction. Je tournais la tête vers Kian, en quête d’une solution à l’état d’urgence dans lequel je me trouvais. A mon grand dam, celui-ci me regarda d’un air bizarre, avant de m’annoncer gravement, dans un murmure :
« Laisse tomber, Zeck, on ne peut pas retourner avertir le village sans que ces types nous voient; j’enrage d’être impuissant, mais le village devra se débrouiller seul. Allez viens, faudrait pas qu’ils nous trouvent. »
Je mis un temps à réagir, puis me redressais lentement. Je n’eu pas la force de demander à mon compagnon pourquoi il m’avait frappé, quand me pousser aurait suffit. Celui-ci m’aida à me relever, et nous repartîmes dans un silence de mort. Pour ma part, j’avançais machinalement, trébuchant quelquefois sur des racines ou des pierres, en pensant à tous ces gens que nous avions connus et laissés mourir.
Nous dressâmes le camp quelques heures plus tard, toujours dans un mutisme profond, pour nous endormir presque immédiatement, terrassés par la fatigue et la tristesse.
Nous fûmes réveillés par des cris de bêtes et une odeur nauséabonde qui manqua de nous replonger dans le sommeil duquel nous sortions. Un peu mieux réveillé, j’identifiais les cris d’animaux comme étant plutôt un chant, discordant certes, mais un chant quand même, et apparemment de source humaine. Cette voix, ajoutée à la puanteur que nous sentions de là où nous étions, me rappelait quelqu’un ; quelqu’un dont je ne gardais pas un très bon souvenir ; quelqu’un qui… Oh non, pas encore! Le débile profond qui m’avait empoisonné par mégarde se trouvait à quelques mètres de nous!
Et Kian de rajouter :
« Oh la vache! Tu crois que le terme de "savon" lui dit quelque chose? C’est inhumain une odeur pareille! » Je me demandais également si cet être était bien un humain…
« Je l’ai déjà croisé, et sa proximité ne m’a pas fait du bien, nia. Viens, on se tire avant qu’il ne nous trouve. Il n’a pas l’air vraiment méchant, mais avec un cas pareil, on n’est jamais sûr de rien. Quoique… » ajoutais-je en le regardant.
« Quoi, tu me traites de cas social ?
- Meuh noooon, tu te fais des idées, nia.
- Mouais, bon, va pour cette fois, mais que je ne t’y reprenne plus, hein! Garnement, va !
- Tss, quel clown, nia… »
Sur ces belles paroles d’amitié et de franche camaraderie, nous repartîmes discrètement encore une fois. J’allais vraiment me lasser de fuir continuellement avant d’arriver en ville, moi. J’avais quitté mon village pour vivre un peu d’aventures, mais ça commençait à faire beaucoup en trop peu de temps. Même mon taré de compagnon avait l’air quelque peu éprouvé par les récents évènements, à savoir la destruction supposée de notre village –ben oui, on n’est pas retournés voir nous-mêmes le carnage.
Mais décidément, nous n’étions pas destinés à arriver chez les humains sans quelques problèmes supplémentaires. En effet, trois jours après avoir "croisé" le yéti puant –et chasseur à l’occasion-, le groupe de tueurs qui avait décimé notre village natal nous repéra, grâce à la discrétion hallucinante dont faisait preuve le "maître des ombres" qui voyageait à mes côtés. En clair, une bande de dangereux tueurs parvint à nous trouver à cause du boulet bruyant que je me coltinais.
La soirée –ces trucs-là arrivent toujours en soirée, allez savoir pourquoi- n’avait à la base rien d’extraordinaire : nous nous étions arrêtés dans un petit bosquet non loin de la route, d’ailleurs très peu fréquentée, et j’avalais un frugal dîner, tandis que Kian était pour sa part partit satisfaire un besoin naturel. Le fait qu’un mélinx aille satisfaire des besoins naturels m’évoquait quelque chose de très désagréable, mais impossible de dire quoi… Enfin bon, tant pis! J’étais donc seul pour le moment, et ce n’est que grâce à l’absence totale de bruit que je pus percevoir des chuchotements :
«…Les mains vides… comprends pas… aucun… fourrures…
- … pourtant discret… » fit une autre voix.
Aïe! Là, on était mal. Les auteurs du génocide félynien étaient à deux pas. Si Kian décidait de se pointer comme… Mais oui! Le drogué et le yian garuga! Je compris tout de suite pourquoi je me sentais mal: il paraît que l’histoire a tendance à se répéter. C’est à ce moment là que, par pure coïncidence, mon compagnon revint, totalement inconscient de la situation, et me lança bien fort: « Alors, Zeck, tu m’en as laissé un peu, j’espère! J’ai une de ces faims! »
Nous nous retrouvâmes encerclés en un instant par sept chasseurs au sourire carnassier. J’entendis Kian chuchoter à mon oreille: « T’inquiète pas, je gère. »
Je me retournais vivement pour le dissuader, et restais ébahi devant la scène qui se déroulait sous mes yeux.
Kian, que j’avais toujours pris pour un bon-à-rien lourd et vantard, venait d’aveugler un chasseur par un unique coup de pied sauté, toutes griffes dehors ; le chasseur en question hurlait de douleur et de rage, ses mains déjà ensanglantées plaquées contre ses yeux déchiquetés. Profitant de l’effet de surprise, mon compagnon, prenant appui sur sa victime, se propulsa vers un autre chasseur en visant la gorge. Malheureusement pour lui, le futur macchabée était équipé d’une épée longue, choix peu judicieux lorsqu’on affronte un mélinx agile et rapide. Il mourut avant même d’avoir pu dégainer son arme imposante.
Ne voulant pas être un fardeau inutile –pour une fois-, je mis en pratique la technique secrète et ancestrale des félynes : le lance-boum. J’invoquais donc une grande bombe baril, dont la puissance était décuplée par ma propre haine envers nos agresseurs et meurtriers de nos congénères, et la lançais de toutes mes forces sur les deux chasseurs les plus proches. Ils allaient morfler, ces enfoirés!
Ma bombe rata le premier, mais toucha le second ; enfin, "toucha" est un doux euphémisme. Dire que ma bombe le pulvérisa –et l’éparpilla du même coup- dans une déflagration assourdissante serait plus exact, puisque c’est de toute façon ce qui s’est passé.
Le combat, que l’on savait inégal, continuait néanmoins au milieu des cris torturés de l’aveugle qui se vidait toujours de son sang, et que personne n’avait songé à achever. Sur les sept chasseurs de départ, que je devinais être des trafiquants de fourrure félyne, deux et demi étaient morts -le demi étant constitué par l’aveugle sanglant-, les quatre autres se battant rageusement pour venger leurs camarades et, de manière plus générale, nous massacrer avant –ou après- de nous dépecer.
L’homme qui posait des problèmes –et encore, c’est peu dire- à Kian était un manieur de sabre, et était par conséquent rapide. Alors que lui-même n’était que légèrement griffé, mon mélinx de compagnon était plus sévèrement blessé, mais continuait néanmoins à sauter et à esquiver, s’essoufflant de plus en plus. La munition explosive tirée par un artilleur le manqua, mais l’explosion le souffla, et l’atterrissage l’assomma. C’est en levant les yeux que je m’aperçus qu’il manquait un tueur ; les autres le remarquèrent aussi, et poussèrent des soupirs exaspérés ou des jurons.
Là, j’étais mal. Très mal. Un félyne contre trois humains entraînés, sans pitié et surarmés, ce n’était pas tellement équitable. Et là, je, enfin… nous fûmes sauvés comme de par hasard par une coïncidence tellement énorme que je doute encore que se soit vraiment le fruit du hasard…
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Je sais la phrase de conclusion est un peu (beaucoup?)foireuse, mais j'avais pas d'autre idée, donc voilà...
Je lirais demain ,la je dois aller dormir, mais merci d'voir poste la suite
pour la suite même si c'est un peu gore le moment des yeux crevés mais bon c'est le premier grand rôle de mon perso alors merci et bonne chance pour la suite
Enfin tu reviens Gaga69! Tu m'avais demandé d'intégrer la fic, mais tu ne m'as donné aucune indications, donc pour l'instant c'est au point mort. J'attends tes caractéristiques.
Superbe
La suite !
Pas mal
Enfin bon, le seul problème, c'est que je veux la suite xD
Merci beaucoup! Y a-t-il un passage que vous avez particulièrement aimé?
La baston =D
^^ Merci; j'ai un peu galéré pour la rendre vivante et faire ressortir l'action, mais ça a réussi, donc chuis content!
J'hésite aussi a écrire une fic, mais j'sais pas si j'aurais le courage =D
Je veux la suite !!
Pas mal.
Merci, la suite est en route!
Mais j'ai toujours pas de méchant à me mettre sous la dent, alors proposez-vous!