ohmagad, il à été touché par la grâce divine du Dieu Ayllayquetromanne
Soon.
...AND NOW!
ENJOY, MOTHERFUCKER!
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----------CHAT-PITRE XVII----------
Du très lourd, même. De l’artillerie très lourde, plus précisément. Grâce à Monseigneur Vadistock, je sais désormais que oui, on peut parfaitement faire rentrer trois canons de front dans un couloir, et que non, les dommages collatéraux, genre le mobilier ou les murs, n’ont aucune importance pour les riches.
Et blam, première salve. Nous battîmes précipitamment en retraite derrière les battants de la porte, qui volèrent évidemment en éclats, parce que peu importe le style et le charisme de certaines personnes, une pose stylée n’a jamais arrêté un boulet de canon, et heureusement pour eux mes camarades semblaient être au courant. Une accalmie. « On fonce ! » nous cria Jorask en quittant son abri, un pan de mur à côté du montant de feu la porte. « A couvert ! » hurla-t-il en esquivant de justesse un des lourds projectiles.
« D’accord. Donc quand y’a une accalmie, c’est parce qu’ils rechargent. Je note. »
« On se replie ! On va passer par les étages par les accès secondaires !
– Pas d’objection pour ma part, nya.
– Idem, nya. »
Nous quittâmes nos abris pour revenir sur nos pas en courant. Une voix rauque et puissante nous parvint depuis le couloir que nous fuyions : « Choppez-les ! Le patron les veut vivants, alors on les aura vivants ! »
Le vaste hall, que avions laissé dévasté et qui bien évidemment l’était toujours, était encadré par deux escaliers d’une taille tout à fait respectable et qui menaient chacun, pour ce que j’en voyais, dans une aile différente du manoir.
« Raymond, tu prends à gauche avec Kian, vous êtes discrets, vous passerez sans problème! Smaug, Zeck, avec moi ! »
Un bref regard échangé, et je me séparai de Kian sans tarder. Poursuivis comme nous l’étions, ce n’était d’ailleurs pas dans notre intérêt. Nous gravîmes les marches quatre à quatre –ou plutôt je gravis les marches quatre à quatre, les deux autres se contentant de les monter deux à deux, grandes jambes obligent–. Smaug se fit le petit plaisir de lâcher un fumigène et une bombe poison par-dessus la balustrade. Dans la situation actuelle, le fumigène, c’était juste du gâchis, mais une bombe poison avait toujours son utilité.
L’escalier nous amena à l’entrée d’un long corridor incurvé vers l’intérieur du manoir et garni d’une volée de portes dont la plupart était ouvragée et je n’avais franchement pas le temps d’admirer d’autres détails. Mais le style des gravures étaient curieux. Pas de la région. En même temps, il semblait normal qu’un commerçant aussi riche que l’était notre hôte puisse se permettre d’acheter des produits exotiques.
« Smaug, fumigènes ! » Jorask continuait à prendre la tête des opérations, et cela me convenait très bien. Je saurais sur qui taper si le plan auquel nous n’avions d’ailleurs même pas réfléchi foirait.
Je prévins mes équipiers : « Gaffe à vous, explosifs ! »
Nos poursuivants n’entendirent que trois détonations dans la nappe de brouillard épais qui avait envahi une bonne partie du couloir. Nous, nous sentîmes leur souffle. Les portes susmentionnées également. Mais un peu plus violemment. Nous fîmes en fait péter toutes les portes que nous croisions, et je tâchai de lâcher dans certaines des pièces des petites bombes barils de mon cru, en guise de leurre, espérant pouvoir nous faire gagner un peu de temps.
« Zeck, passe-moi des bombes. » me dit Smaug tout en courant.
Ce que je fis. Deux petites bombes.
Il les lâcha au beau milieu du couloir et de l’écran de fumée qui le recouvrait. Nos poursuivants ne remarqueraient leur présence qu’en butant dessus. C’était fourbe. Ça servait nos intérêts. C’était bien.
« On quitte le brouillard ! » Brouillard qui se dissipait grâce à l’aération dont bénéficiait l’immense salle que nous venions d’atteindre.
Boum !
Des cris de souffrances.
Boum !
Des cris de souffrances. Et de colère. Ils avaient trouvés mes cadeaux. Et les avaient appréciés à leur juste valeur.
« Qu’est-ce qu’on fout dans la salle de banquet ?! » s’exclama Jorask, visiblement déconcerté. « Tant pis. Maintenant les enfants, couvrez vos fesses : rien de ce qui arrivera à partir de dorénavant ne sera prévu. » Ben au moins on était prévenu. Drôlement rassurant.
« Bloquez les portes ! Barricadez-les avec ce que vous trouvez ! On va bouger les tables, nya ! Smaug, le chandelier ! » l’interpellai-je en lui désignant un lourd porte-chandelles d’un bon mètre cinquante de haut « Débrouille toi pour caler la porte avec ! Bon sang de nya, ils sont trop près, on n’échappera pas au combat, miaou. » Les gardes eurent l’amabilité de confirmer mes propos en criant, nous renseignant ainsi sur leur position, bien trop proche à mon goût.
« Occupez-vous des tables, nya, je me charge du buffet, et croyez-moi qu’ils vont manger très, très chaud. »
A eux deux, Jorask et Smaug avaient déjà calé une table en bois massif, très massif, d’environ six ou sept mètres de long en travers du passage, large de deux mètres tout au plus, et s’occupaient d’en transporter une deuxième à côté de la première. Deux tables en barricade devraient suffire. Les autres couvriraient notre fuite.
Le chandelier de Smaug, coincé dans les poignées de la porte, devrait le retenir un certainn temps. Voire même longtemps.
« Leurs artilleurs ont l’avantage de la distance ! ‘Faut pas leur laisser le champ libre ! Smaug, s’il t’en reste, tu leur balanceras quelques fumigènes, tu seras mignon. » fit Jorask avec un sourire carnassier qui démentait ses mots mielleux.
Nous retournâmes vers l’entrée de la salle pour accueillir les arrivants en individus civilisés. Et je pris alors pleinement conscience d’un détail que j’avais déjà vaguement noté : la porte que nous avions prise pour arriver dans la salle n’était pas l’entrée principale. Il était pourtant difficile de ne pas la remarquer : hauts de presque trois mètres, les battants de la porte étaient lourdement ornés de gravures dorées aux motifs complexes, et un long tapis vert émeraude en partait, pour aboutir quelque part de l’autre côté de la salle. Nous étions en train de défendre, en gros, une entrée de service, ce qui laissait tous les autres accès aisément utilisables. Pour résumer, tactiquement parlant, nous étions dans la mouise. Mais notre but n’était pas de tenir nos positions, mais d’arriver à libérer l’autre énergumène potentiellement traître qui nous attendait quelques étages plus bas. Les coups contre la porte bloquée cessèrent rapidement. Trop rapidement pour nous. Ils avaient vite compris, et pour peu qu’ils disposent d’un raccourcis pour accéder à la grande porte, nous serions pris au piège. Laissant là le chandelier, Smaug et Jorask se précipitèrent pour déplacer l’une des tables vers l’entrée principale, puis revinrent en courant se placer derrière plusieurs autres tables dressées en barricade de fortune. Smaug lança deux bombes fumigènes vers la grande porte. Juste à temps.
« Ils arrivent. »
Les ombres bougèrent au milieu de la purée de poix, se précisèrent. D’un geste précis, souple, professionnel, le petit couteau que tenait Jorask alla se ficher dans la grande bombe que je m’étais affairé à leur concocter pendant que mes compères opéraient leur déménagement. Et bon appétit pour ces messieurs.
Les tables encaissèrent le choc sans broncher, mais on ne pouvait pas en dire autant de nos adversaires : un était mort, cinq autres à terre, et tous sonnés.
Smaug, sourire malveillant, regard de pur folie, d’une voix terriblement douce: « C’est l’heure de faire dodo… »
Jorask, sourire chaleureux, yeux rieurs, d’un ton blagueur : « Allez, il est grand temps de mourir ! »
Moi, visage neutre, moustaches agités, petite voix timide : « On s’tire, nya ? »
Je pris l’assaut bestial et bruyant de mes deux camarades pour ce qu’il n’était pas, à savoir un refus poli de ma proposition. Finalement, le but de notre petit groupe était peut-être de faire diversion. J’avais cependant dans l’idée que ni Jorask ni Smaug n’en savait plus que moi. Je me décidai quand même à les aider, ne serait-ce que par pur esprit rationnel : je serai bien embêté pour la suite s’ils se faisaient descendre ici.
Bombe baril en pattes, je bondis prestement sur la table la plus proche pour pouvoir voir mes cibles, sans prendre conscience une seule seconde que j’en constituais moi-même une de choix.
Je lançai ma bombe sur les adversaires. Elle dû croiser la trajectoire d’un projectile quelconque. Car elle explosa en vol, à quelques pas seulement de moi. Je fus soufflé par l’explosion de ma propre bombe, étant vraisemblablement, ironie de la situation, sa seule victime.
J’entendis des cris, peut être la voix de Smaug : « Merde! Zeck! » Je souffrais, brûlé sur tout le corps, j’espérais vaguement ne l’être que légèrement, mais avec le choc de l’explosion, c’était impossible à dire.
Je me sentis soudain soulevé, rapidement, brusquement, mais pas violemment. Une main amicale, donc. J’en conclus que mes compagnons avaient choisi le repli plutôt que l’affrontement, au moins le temps vérifier mon état. Le repli ne pouvait être de toute façon que temporaire : notre assaut était censé être coordonné avec l’équipe formée par Kian et Raymond, et il était hors de question de les abandonner en terrain hostile, alors que nous n’avions de plus aucun moyen de les contacter. Toujours dans les vapes, je me sentais balloté dans une course folle, coincé sous le bras d’un de mes deux compagnons.
J’avais chaud, trop chaud. Je souffrais. La souffrance était apparue une fois le choc dissipé, et elle était horrible. La surface de mon corps semblait intégralement brûlée, je ressentais chaque courant d’air comme une griffure sur mes nerfs à vif.
Je souffrais.
Je tressautais.
Je percevais de moins en moins les cris qui m’entouraient. Le sang pulsait à mes oreilles.
« On n’y arrivera pas ! Mets-le en sécurité, autant que possible, et amène-toi ! On doit faire face!»
Je fus délicatement déposé sur le plancher, à l’abri d’un meuble. Le contact avec le sol provoqua une douleur violente qui fusa à travers mon corps meurtri, et je sombrai pour de bon.
La disparition soudaine de toute sensation ne m’étonna pas plus que ça. Je n’avais plus assez de conscience pour m’en étonner. J’étais un noyau compact de pas grand-chose flottant dans une immensité de rien. J’tais calme, serein. Le sort de mes compagnons ou celui du monde ne m’effleura pas davantage l’esprit que de savoir où j’étais, et ce que j’étais.
Je flottais, le noyau compact devenant peu à peu, avec une lenteur infini, un ensemble plus diffus, voire vaporeux, si le terme peu encore s’appliquer dans un tel environnement.
Puis les ténèbres m’entourèrent, je m’égarai hors de la pensée et du temps.
Sa race, j'ai pas corrigé ma faute de frappe.
ça me fait penser, que j'ai jamais lu cette fic en fait. J'le ferai cette nuit du coup.
WHAT'DE HELL?!! Tu l'as pas encore lue?! Sale traitre!
Ben vas lire le début sur l'autre forum, je l'ai remanié, un peu.
Vous me décevez,, les enfants.
Je vais lire ça, mais ce serait pas mal d'avoir un résumé de ce qu'il s'est passé avant, parce que pour le coup, je n'me souviens de rien... ._.
Euh, tu te souviens de quoi, déjà?
Le perso principal s'appelle Zeck, son pote s'appelle Kian, l'un est blasé l'autre est stupide, ils sont avec Jorask le Sagace, fier patron de la Guilde des Voleurs, et Raymond l'Affranchi, un membre de la Guilde (des voleurs), et Smaug, un jeune crétin bagarreur. Et tout ce beau monde fait ce qu'il peut pour empêcher le retour sur Gardemine de la sombre divinité Gavsorgh, par l'intermédiaire d'un malade nommé Mjogard. Et là tout de suite, ils sont danns le manoir d'un riche marchand nommé Vladistock parce que René, plus ou moins l'archiviste de la Guilde des Voleurs, s'est fait kidnappéé par ledit marchand peu après la dissolution temporaire de la Guilde.
Et voilà.
Ah ben merci, je dois t'avouer que Gavsorgh avait totalement disparu de mon esprit ^^
Y'a René dedans ? Et j'ai réussi à ne jamais lire ta fic ? J'suis quand même doué moi.
Alors qu'en fait Gavsorgh c'est un peu le point central du scénar, finalement. :p
ok je boude
Bah écoute même si je squatte un peu JVC, j'ai clairement pas le temps de me lancer dans la lecture de ta fic.
Je risquerais de mieux m'en souvenir que de mes cours d'histoire pour le contrôle de demain.
Au pire tu commences- Non plutôt: au mieux tu commences avec ce que j'ai posté sur MHFU.
C'est toujours aussi bon, et heureusement que tu m'a fais ce résumé. Quelques fautes de frappes par contre, dommage.
Moi ossi javai oublié un bon ptit resumé sa fait du bien de temps en temps