Oh moi ça fait longtemps que je suis disciple de son temple, hein.

T'as pas l'impression d'inverser un peu les rôles, là?

il t'imites elektro

Comment ça?

Putain la vidéo de la CDV!

J'avais déjà vu jarosk, mais jamais Jauraske.

Bon, étant donné que je suis Jorask, il me revient la responsabilité d'écrire la suite.

...

Elle arrive dans un an.

Elle part en correction chez Lefan, alias Baron-Samedi, et elle revient ici avant la fin des vacances.

Ah. Bon, alors je suppose que je n'aurais plus besoin de ce pseudonyme.

Je te le prendrais quand Jorask sera banni.

"Votre demande a bien été transmise".

Laule.

Allez, enjoy yoourselves.

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----------CHAT-PITRE XVI----------

  Ainsi donc, Jorask serait le Sagace. D’après ses dires. Je n’avais malheureusement pas assez fréquenté le Sagace pour pouvoir le confirmer, et j’en fis part au principal intéressé. La seule chose qu’il trouva à me répondre fut un « Vous verrez bien. » qui n’était pas pour me rassurer. Je lui demandai où était l’Affranchi –ou Raymond, c’était kif-kif – en montant les escaliers crasseux qui menaient à nos chambres. « Il vous cherche, il sera de retour dans la soirée. » Justement, le crépuscule approchait.
    « Euh… ca fait plus d’une semaine que je travaille tous les jours au comptoir de la Guilde, nya… des Chasseurs. » ajoutai-je précipitamment en voyant son regard. « Il n’est pas très efficace. Il était meilleur pisteur chez les félynes, miaou.
    – Suivre des traces dans la boue et collecter des informations sont deux choses très différentes. Mais je t’accorde qu’il n’est effectivement pas très efficace. C’était cependant le seul que j’avais sous la main, et la Guilde étant dans l’état que vous connaissez, il est devenu très difficile, même pour moi — ou devrais-je dire: surtout pour moi —, de trouver quelqu’un de confiance. Alors on fait avec. » Après avoir déposé nos maigres possessions dans des chambres presque aussi crasseuses que les escaliers –il aurait déjà fallu décoller nos affaires du sol avant de pouvoir nous les voler–, nous redescendîmes rejoindre la salle commune, en compagnie de Smaug, pour nous restaurer en attendant Raymond. Ce que nous eûmes à peine le temps de faire, vu qu’il arriva alors que nous finissions de commander.
    « Je l’ai trouvé. » nous annonça-t-il, essoufflé et dégoulinant, non pas de sueur, quoiqu’il devait y en avoir dans ce torrent, mais de la pluie qui battait dru les sols de la ville, transformés pour l’occasion en marécages. L’orage qui couvait depuis plusieurs heures avait fini par éclater. Ça adoucirait un peu le temps ; c’était un bien, du moins tant nous resterions à l’intérieur. « J’ai trouvé René le Vif. Dans le quartier Ouest. » continua-t-il en s’approchant de notre table.
    « Qu’est-ce qu’il fout dans le quartier Ouest ? » demanda Jorask en haussant un sourcil.
   « Aucune idée, mais j’ai mes sources. Des sources sûres. » ajouta-t-il devant le regard de son interlocuteur. « Mais il se pourrait qu’il n’y reste pas longtemps.
    – René peut attendre, j’ai plus important que lui pour le moment
   – Plus important ? J’en doute. Il n’y est pas de son plein gré. D’après ce que je sais, on l’y a entrainé de force. Et on l’y retient de force.
    – Mais pourquoi tu ne l’as pas dit plus tôt, bougre d’imbécile ?! » s’écria Jorask en se levant brusquement. « Il a parlé ? Nous a-t-il trahis ? Parles ! Est-ce qu’il nous a trahis ? » Il semblait partagé entre la fureur et la peur. La fureur dominant largement la peur. S’il devait se battre, nous allions avoir droit à du spectacle.
    « Je ne sais pas, Monsieur, je n’ai eu aucune information à ce sujet, mais je ne pense pas. René le Vif a toujours été un homme de confiance.
    – Et qui sait où sont ses intérêts. Il mérite son surnom. Il en sait trop, beaucoup trop, pour continuer à vivre après nous –après m’avoir trahi ! Et ça vaut aussi –et surtout– pour ses ravisseurs !
    – Que faisons-nous, Monsieur ?
    – Que tous le monde aille s’équiper, je vous veux tous ici dans trois minutes ! Les retardataires seront laissés derrière. » Non pas que cette éventualité me dérange énormément. « Et ceux qui resteront derrière subiront des représailles. » Ah ouais, tout de suite…
  Je savais bien que "pas forcément des ennuis en perspectives", c’était inquiétant en soi. Je ne savais juste pas encore à quel point. Nous filâmes tous dans nos chambres respectives ; l’absence totale de clients dans l’auberge, ajoutée au statut avantageux dont bénéficiait Jorask en ces lieux, nous permettait largement de nous étaler. Je finissais de boucler les sangles de mon plastron en cuir lorsque Kian fit irruption dans ma chambre pour une intervention ô combien constructive : « Magne-toi, on va être en retard, nya ! » Il n’avait absolument rien changé à sa tenue. Je finis de m’harnacher en vitesse. J’arrivai finalement dans les temps pour découvrir le plan génial et machiavélique mis au point par Jorask. « On arrive et on les défonce. » Euh… « Pas de questions ? Si ? On s’en fout, on n’a pas le temps.» ‘Accord.
   Et je remarquais juste alors que Jorask avait changé d’arme. Et opté pour une sorte de lance. "Une sorte de", car ce n’était pas exactement ça. Un long bâton, violacé, terminé par une lame de même couleur. Une lame épaisse, en forme de bec de… Bordel. Un garuga. Une arme Yian Garuga. Je HAÏSSAIS ces saloperies de bestioles. Jorask ne le savais probablement pas, mais il avait trouvé de quoi réveiller en moi une sacré dose de rage haineuse. Raymond ne semblais pas armé, mais il faisait constamment apparaitre et disparaitre un poignard de sa main, comme par enchantement. Je savais, pour l’avoir longtemps… fréquenté, puisque "connu" ne semblait pas être le terme approprié, que de nombreux autres poignards et coutelas tous aussi déplaisants se dissimulaient dans les replis de sa large cape. Quant à Smaug, il arborait un sourire féroce en caressant la poignée de son immense katana, fixé, comme tout le monde, dans son dos. Il semblait… impatient d’en découdre. Etrange personnage. Sans être lâche, j’étais tout de même suffisamment intelligent pour ne pas mettre inconsidérément ma vie en danger, moi.

   A peine avions-nous mis le pied dehors que la pluie battante nous tomba dessus, tentant de s’infiltrer à travers nos capes huilées. « Sang et cendres, on n’y voit rien avec cette sombrité !
    – Cette… ? » Je n’obtins pas de réponse, Raymond courant déjà pour rattraper Jorask, lui-même talonné par Smaug. La course de Kian, elle, tenait plutôt du pataugement dans le bourbier que formaient les rues, bourbier qui charriait, avec la pluie torrentielle, toutes les ordures du quartier. Charmant.
   Raymond s’aperçut très vite que nous ne suivions pas, et Jorask et Smaug furent obligés de s’arrêter, quoiqu’à contrecœur et pestant vertement, puisque seul "l’Affranchi" connaissait le chemin à suivre. Il vint nous rechercher, et pendant que Kian se postait sur son épaule, je me juchais sur celle de Jorask. Et nous repartîmes, courant dans les ruelles. Les rencontres inopinées avec la fange dans laquelle nous pataugions calmèrent assez vite l’ardeur générale, en nous disant que, après tout, ça faisait plusieurs jours que René était là-bas, il pouvait bien attendre quelques minutes de plus.

   Le quartier Ouest. Le quartier des riches. Bien protégé par la milice de la ville des pauvres du quartier Sud, de l’autre côté de l’Avenue Martiale. Sauf que par cette pluie, les miliciens étaient tranquillement assis dans leur caserne en train de s’enfiler alcool fort ou chocolat chaud, voire les deux. Nous avions donc les rues entièrement à nous. Ou presque. Quelques pauvres bougres errants issus du quartier Sud, sans doute ici en quête de quelque trésors à piller chez les riches, nous cherchèrent des crosses. Smaug et Jorask mirent fin à leurs revendications sans même ralentir.
Raymond s’arrêta finalement devant une grande bâtisse, haute de trois étages, à l’architecture plutôt chargée. Les portes et les fenêtres étaient agrémentées de stucs sur lesquelles ruisselait la pluie. Je n’étais pas le seul à la contempler, d’ailleurs. Mais Jorask fut le seul à émettre un commentaire :
    « Oh non… Raymond, t’es sûr que c’est ici ?
    – Absolument, je suis formel, monsieur.
    – Et ben on va bien s’amuser. » conclut-il d’un ton qui sous-entendait exactement l’inverse. « Allez, on entre !
    – Attends, nya !
    – Quoi encore ?
    – Pourquoi "oh non", nya ? Vous connaissez la personne qui habite ici ?*
    – Eh bien… » soupira-t-il « Oui, nous la connaissons. Et, détail franchement plus emmerdant, il nous connait. Ici réside Sieur Vadistock, riche négociant d’étoffe dont nous avons la fâcheuse habitude de piller les convois. A notre décharge, ce type est un enfoiré. Allez, on entre ! Raymond, la porte !
   – Oui, monsieur. »
   Raymond s’agenouilla près des battants de la porte principale, puis recula prestement.
   « Ecartez-vous, ça va péter.
   – Ah, encore une chose. » nous dit Jorask.
  Smaug fut plus rapide que moi :
    « Quoi ?
    – La résidence est gardée. Bien gardée.
    – Et merde, nya. » intervins-je brillamment « Ça va encore être le foutoir. »

     *BOUM*

    « ALLEZ, ON FONCE! GO GO GO ! »

   Et nous fonçâmes. La fumée de l’explosion pas encore dissipée, nous foncions tête baissée dans le brouillard. Des cris commençaient à nous parvenir. Les gardes réagissaient. Mauvais, ça. Beaucoup trop tôt pour nous. « Artilleurs, en position ! » Très mauvais, ça. J’entendis Jorask hurler un « Dispersion ! ». Et les balles de fusarbalètes commencèrent à fuser. Purée, on avait à peine passé la porte que c’était déjà le bordel. Si on devait aller jusqu’au sous-sol comme ça, ça allait pas être la joie. Je sortis de la fumée pour voir un mur d’une dizaine, voire d’une quinzaine, d’artilleurs en formation, prêts à nous canarder dans la joie et la bonne humeur. En effet, la demeure était bien défendue. Je bondis sur un buffet et m’accrochai aux tentures, desquelles j’atterris en plein milieu des ennemis. Dégainant ma dague, quoique faisant figure d’épée à l’échelle lynienne, j’entrepris d’entailler les mollets, les cuisses, les c… enfin, à peu près tout ce qui se trouvait à ma portée. Les artilleurs qui ne s’occupaient pas de moi commençaient à abandonner leurs fusarbalètes pour saisir leurs armes de corps, principalement des épées courtes avec le bouclier assorti ou des doubles lames. Ces gardes n’étaient pas des chasseurs de monstres, ils n’avaient donc pas d’équipement à base de wyvern. C’était déjà ça. Je pris la fuite par le même chemin grâce auquel j’étais arrivé, à savoir les tentures, quand la situation se mit à sentir le roussi pour moi, c'est-à-dire quand je me pris deux coups de crosse et manquai de me faire empaler. Et de là où j’étais, j’avais une bonne vue sur la situation. Seuls trois soldats avaient conservés leurs fusarbalètes, mais heureusement pour mes amis, les leurs ne laissaient pas suffisamment de champ libre pour faire feu efficacement. Jorask avait dégaine son… arme, qu’il faisait habilement tournoyer entre ses mains. Il enfonça l’extrémité non-tranchante de son bâton en garuga dans le ventre d’un des gardes avant d’en décapiter un second dans le même mouvement et de finalement asséner un coup sur le dos du premier. Jorask maniait son arme en maitre, et les gardes commençaient vaguement à en prendre conscience. Smaug n’était pas en reste. Riant comme un dément, d’un rire joyeux, d’un rire heureux, il tranchait dans le tas à une vitesse impressionnante. Il enchainait parade et coup d’estoc, heurtant violemment les boucliers de ses adversaires, reculait, coup de taille, coup d’estoc, se baissant, passant sous la garde de l’ennemi, se relevant vivement en mettant un méchant coup de pommeau sous le menton, avant d’achever l’adversaire en l’embrochant. Et toujours ce rire de démon surexcité. Plus il se battait, plus il s’excitait. Il faisait peur, mais, c’était indéniable, il était bon. Les flammes que lâchait parfois son katana à l’impact amplifiaient encore cet aspect démoniaque. Kian, dans son agilité toute lynienne, sautait de tête en tête en lacérant ce qu’il pouvait. Il s’agrippait aux manches, qu’il déchirait, sautait sur les cuisses, un coup de griffes, passait sur le dos de l’ennemi, et lui déchirait le cou. Il en mit quatre à terre, deux d’entre eux étaient méconnaissables. Alors que Kian développait tout naturellement une agilité féline, celle de Raymond était reptilienne. Faisant tourbillonner sa large cape au gré de ses mouvements, il frappait de ses dagues, d’un geste sûr, précis et rapide, avant de se rétracter, comme un serpent. De là où je me trouvais, il m’était impossible de déterminer s’il les neutralisait ou les tuait. Mais il les mettait hors combat aussi surement que le faisait Jorask, Smaug ou Kian.
   Un projectile frôla mes moustaches pour aller se ficher dans la tenture juste à côté de moi. Du coin de l’œil je le regardai et… et merde. Je lâchai prise sur la tenture pour me laisser tomber à terre. Une munition explosive. La déflagration me propulsa vers le sol. L’atterrissage fut rude, mais je repris suffisamment vite pour éviter un autre projectile qui, lui, ne m’aurait pas raté. Bondissant à droite à gauche, slalomant entre les jambes de mes ennemis et de mes amis, je courais vers l’artilleur qui en avait après moi. Et lui déchiquetait les yeux d’un coup de pattes arrière dont Kian n’aurait pas eu honte.
  En quittant le hall d’entrée, nous laissions derrière nous neuf cadavres, trois mourants et le reste de blessés ou assommés, plus une porte défoncée, des tapis fichus, du sang partout et des tentures laminées. Un beau petit bazar. Rien que pour la première salle. Et ben. Ça promettait du lourd.

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Par contre je vous préviens que c'est certainement la dernière fois que je vous fait une mise en page. Putain de Alt+255 et le c/c qui sert à rien...

Quelle sombrité. Je me suis relu les 5 derniers chapitres pour m'y retrouver, et j'ai aimé, ça se laisse lire.
Tu laisse encore la fin en suspens, ce qui m'amène à la question "à quand la suite"?

Et bien... si je continue sur mon élan, pour prochainement. Et toi, à quand la suite?

Moi je vais pas relire les cinq derniers chapitre, non non, quand tu posteras, sinon j'en ai pour jusqu'à noel.

Et ben c'est bon, comme d'habitude, et toujours aussi bien décris et long.

Fou ce que le temps passe vite, hein?

Bah moi je dirais plutôt ça avec la fic à Elek quoi . (Jamais lu la celle-ci non... )

J'aime la fin de ta phrase qui veux rien dire Didi \o/

Putain j'ai perdu ce que j'avais déjà écrit sur le chapitre suivant!!

C'est vrai ? merde, on va devoir attendre 6 mois de plus alors

J'ai eu une brusque bouffée d'inspiration, et je viens d'écrire environ la moitié du chapitre ce soir.