Design et caractéristiques

Quand on nous pose la GoPro Hero12 devant nos yeux, on ne voit pas de différence majeure par rapport à la version précédente. On reste sur un design compact, rectangulaire aux bords arrondis et recouverts de matière caoutchouteuse pour le grip et l'amorti lors d'éventuelles chutes. Le plus gros changement visuel est l'ajout de mini éclats bleus sur les contours. Personnellement, j'aime bien.

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Pour le reste du look, aucun changement : un grand écran tactile à l'arrière - je ne trouve pas le tactile très fluide d'ailleurs, probablement à cause de couches de protection pour la résistance et l'étanchéité - et un petit écran à l'avant, une optique bien protégée, une batterie amovible ainsi que le port de carte SD sur le côté droit, un bouton d'allumage et de changement de mode sur le côté gauche, et un bouton de capture rapide sur le dessus. Alors même qu'il est possible de mettre le tout dans une coque, on a déjà un ressenti de solidité.

La puce GPS qui était présente sur la Hero11 ne l'est plus sur cette Hero12. C'est un peu dommage, car cela permettait de capturer la position des photos et vidéos prises. D'après GoPro, trop peu de personnes utilisaient cette fonction, et vous la découvrez peut-être en lisant ces lignes. Est-ce un problème de communication ? Car personnellement, j'apprécie savoir où ont été pris les clichés de mon smartphone.

Qualité d'image et stabilisation : excellent et impressionnante

GoPro ne change pas les résolutions disponibles, on reste donc sur du 5,3K et 60 fps (images par seconde). Avec de tels chiffres, les images seront suffisamment détaillées pour être affichées sur un smartphone, écran d'ordinateur, et même un écran de télévision. Le mode HDR est canon, et la seule situation où l'on peut déplorer des résultats moyens, c'est quand l'environnement manque de lumière.

Pour cette nouvelle édition, on passe à une nouvelle technologie de stabilisation, le Hypersmooth 6.0. Après avoir comparé avec le Hypersmooth 5.0 de la Hero11, bien sûr, c'est mieux. On en arrive presque à un point où les vidéos peuvent, si vous le souhaitez, devenir si stables qu'elles en perdent un peu l'effet waouh. C'est comme quand on filme avec trop d'images par seconde, le résultat est si fluide que les scènes d'action semblent moins folles. C'est une question de goût, mais cela n'enlève en rien la prouesse technique derrière le Hypersmooth 6.0. ll s'agit d'une fonction désactivable dans les réglages, et qui va rogner un peu l'image.

Fonctions et modes : quelques nouveautés

Difficile de lister toutes les fonctionnalités proposées par la Hero12. Que ce soit une vidéo en accéléré, un minuteur, un mode de stabilisation accrue, un ralenti, un verrouillage de l'horizon, un large choix de résolutions et fréquences d'image et j'en passe, c'est clairement une des caméras les plus complètes du marché. Je ne vais pas vous mentir, la grande majorité du temps, je reste sur les modes les plus classiques, surtout avec le mode Pro qui permet de créer des réglages prédéfinis, et d'alterner entre eux en fonction de mes besoins. Que ce soit votre cas ou pas, le fait est qu'il y en a pour tous les goûts.

Depuis l'année dernière, GoPro est passé au format 8:7, qui permet en effet de garder le maximum d'informations avant de modifier le format après coup pour l'adapter à ce que vous souhaitez. Pour s'adapter aux réseaux sociaux, GoPro ajoute un mode en 9:16, soit l'inverse du classique 16:9. Cela permet de capturer l'image en vertical sans avoir à faire pivoter la caméra sur le côté, comme on le fait avec un appareil photo. Je vous conseille vraiment d'utiliser les mode de réglages Pro, qui offre une meilleure personnalisation, et donne une interface que je trouve plus conviviale.

En plus de cela, on retrouve les effets de la Hero11 appliqués aussi au mode photo, et la possibilité de prendre des photos automatiquement à intervalles réguliers. Mais ce qui m'a beaucoup plus, c'est la possibilité de connecter des écouteurs sans fil comme des AirPods à la GoPro pour enregistrer sa voix en filmant ou pour contrôler la caméra à distance.

Application GoPro Quick

L'application est, selon moi, un atout non négligeable. C'est ce qui donne un vrai sens à la caméra, étant donné que son intérêt est de partager ou au moins stocker des souvenirs. L'interface est claire, tout en permettant tout un tas de réglages afin de gérer son contenu comme on le souhaite. On peut mettre nos vidéos dans le cloud, demander à une IA de faire un montage de la journée, ou encore mixer du contenu pris avec une GoPro ou un smartphone pour unifier le tout facilement. On peut également contrôler sa GoPro depuis son téléphone si cette dernière est positionnée à distance.

Autonomie : c'est mieux !

C'est le moins qui m'intéressait le plus, et heureusement, on a du changement. Si vous n'êtes pas un habitué des caméras embarquées, sachez que leur compacité engendre un souci récurrent : la surchauffe. La caméra s'éteint toute seule après un certain temps à cause d'une température trop élevée, alors même qu'il lui reste de la batterie. C'était le cas pour la GoPro Hero11, et c'est toujours le cas pour le Hero12, mais ! GoPro a bossé sur un système de refroidissement amélioré qui permet de tenir plus longtemps avant que la surchauffe arrive.

Finalement, en filmant en 5,3K 60 fps (la résolution maximum), j'ai pu tenir 40 minutes d'affilée avant que la caméra ne s'arrête. Sinon, au niveau de l'autonomie globale, j'ai tout juste dépassé l'heure d'utilisation, ce qui est proche des 72 minutes annoncés par la marque. Ces quelques minutes en plus par rapport à la génération précédente ne sont pas négligeables, et prouvent que les nombreux retours négatifs à ce sujet ont poussé la marque à travailler sur l'optimisation de la batterie.

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Conclusion