Lancé à un prix de 599 euros, l’Edge 40 est disponible dans une unique version comportant 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Il se décline en quatre coloris : Eclipse Black, Nebula Green, Lunar Blue et Viva Magenta.

Motorola Edge 40 : la fiche technique

Nous avons récemment testé (et adoré) le Motorola Edge 40 Pro, le cousin haut de gamme du modèle qui nous intéresse aujourd’hui. Ce Motorola Edge 40 « classique » lui ressemble sur de nombreux points… Mais parce qu’il se positionne à un tarif plus abordable, il s’en distingue aussi par une fiche technique plus raisonnable, tant du côté de la photo que du processeur.

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Design : les gracieuses courbes de l’incurvé

C’est l’heure de sortir le Motorola Edge 40 de sa boîte ! Le packaging a le bon goût d’être fabriqué sans plastique, en matériaux recyclables et à l’encre écoresponsable. À l’intérieur, moins d’écologie, mais plus d’accessoires fournis, puisqu’on trouve le bloc et le câble de charge rapide 68 watts, ainsi qu’une coque de protection pour le téléphone.

Quand on l’observe, cet Edge 40 ressemble fortement à son cousin Edge 40 Pro. Comme sur ce dernier, on remarque un dos en verre dépoli et à la texture sablée, à la fois originale et douce pour les doigts. Le bloc photo, qui ne comprend ici que deux objectifs (contre trois sur la version supérieure), est toujours aussi discret. Le téléphone est fin et léger : avec seulement 171 grammes sur la balance, on le tient et on le manipule sans aucune difficulté.

De l’autre côté, nous avons donc ce fameux écran en verre incurvé, qui s’étend sur une large surface et occupe toute la face avant du smartphone. Puisque le capteur d’empreintes se trouve sous la dalle, seul un minuscule poinçon vient « percer » l’affichage ; mais celui-ci se fait vite oublier. En clair, le Motorola Edge 40 opère un sans-faute d’un point de vue esthétique.

Écran : le bel affichage de l’OLED 144 Hz

Cet écran, d’une diagonale de 6,55 pouces, est de type OLED. Il adopte une résolution de 2 400 par 1 080 pixels au format 20:9, avec un taux de rafraîchissement de 144 Hz. Il est compatible avec la norme HDR10+, et offre un pic de luminosité de 1200 cd/m².

Voilà pour les considérations techniques : à l’usage, ça donne quoi ? Globalement, du très bon : cet écran nous livre le meilleur de l’OLED (des contrastes profonds) sans ses inconvénients (la luminosité reste généreuse, même en plein soleil), et le mode 144 Hz offre une sensation de fluidité très appréciable.

Malgré tout, l’affichage nous semble un peu froid. Dans les paramètres, le mode « Couleurs naturelles » est à privilégier au mode « Couleurs saturées » choisi par défaut, qui tire trop sur le bleu. De même, la différence entre 144 Hz et 120 Hz n’étant globalement perceptible que dans certains jeux vidéo, mieux vaudra plafonner le taux de rafraîchissement à 120 Hz, et économiser un peu de batterie au passage.

Performances : les jolies performances du SoC Mediatek

Sous son bel écran, ce Motorola Edge 40 cache un SoC Mediatek Dimensity 8020, couplé à 8 Go de RAM et à un GPU ARM Mali-G77 MC9. Nous restons ici sur une configuration de moyenne gamme. Les scores obtenus aux différents benchmarks sur le marché le reflètent bien, avec, par exemple, 3 604 en multicore sur Geekbench. Nous ne sommes donc pas face à un monstre de puissance, ce qui n’a rien d’étonnant ni d’alarmant dans cette gamme de prix.

Ceci étant dit, il s’agit d’un smartphone aux performances équilibrées dans la durée, comme le prouve la grande stabilité de l’appareil lors du Wild Life Stress Test de 3DMark. En clair, même quand vous l’utilisez au maximum de ses capacités, pendant une période prolongée, le Motorola Edge 40 ne cède jamais, et reste toujours prêt à vous servir, sans broncher.

Au quotidien, vous ne devriez donc pas être embêté par les performances de ce téléphone, y compris si vous aimez les jeux mobiles : dans Call of Duty Mobile, le jeu tourne sans problème en paramètres graphiques maximums, et à fréquence d’images maximale. Tout de même, on constatera une légère montée en température du smartphone au bout de plusieurs parties ; et sur des jeux plus gourmands comme Genshin Impact, il faudra composer avec des graphismes moins détaillés pour obtenir des performances plus stables.

Interface : les judicieux ajouts de MyUI 4

Comme le Motorola Edge 40 Pro, on trouve dans cet Edge 40 « classique » la surcouche MyUI 4 de Motorola, par-dessus l’OS Android 13. Cette interface se distingue par quelques emprunts à l’iOS d’Apple, comme la possibilité d’une « navigation par gestes ».

On peut aussi compter sur une personnalisation accrue par rapport à l’Android de base, incluant une customisation des polices de caractère ou des couleurs d’interface. De même, le téléphone est doté d’un mode « Always on » dont on peut personnaliser le design, l’apparence et les raccourcis.

Très efficace, tout en restant discrète, la surcouche de Motorola sait nous faciliter la vie sans trop en faire, et c’est tant mieux. On déplore en revanche la présence de quelques bloatwares, ces applications préinstallées dans le téléphone, que l’on ne trouvait pourtant pas sur l’Edge 40 Pro. Il faut croire que le prix moins élevé de ce modèle justifie de le polluer, par défaut, avec des logiciels tels que Tiktok, Canva ou encore Pinterest.

Autre bémol : le support logiciel garanti par Motorola est plus restreint que sur le modèle Pro. Comptez trois ans de mises à jour de sécurité, et seulement deux ans de mises à jour logicielles (contre trois pour l’Edge 40 Pro). Ce smartphone ne vous mènera donc pas plus loin qu’Android 15 — un point à garder en tête au moment de passer à l’achat.

Photo : les justes qualités du 50 Mpx

L’Edge 40 de Motorola comprend 3 objectifs photo :

• Un objectif grand-angle (avant) de 50 mégapixels ;
• Un objectif ultra-grand-angle (avant) de 13 mégapixels ;
• Un objectif selfie (avant) de 32 mégapixels.

En gardant en tête que nous sommes ici sur un modèle milieu de gamme, le capteur principal de 50 mégapixels livre de jolies performances. Les clichés capturés de jour offrent un piqué convaincant, une luminosité adéquate et des contrastes réalistes. La prise de vue est réactive et la netteté est au rendez-vous, grâce à une mise au point efficace. Le bémol ? Il faudra éviter de zoomer, au risque de voir apparaître certains pixels disgracieux. Également, en mode HDR, les couleurs tendent à manquer de naturel.

Bien plus modeste, l’objectif ultra-grand-angle est aussi plus perfectible. Certes, les couleurs sont justes grâce à une capture de la lumière équilibrée… Mais on constate une grande perte de détails dès qu’on s’éloigne du centre de l’image, résultant en un effet d’aberration chromatique très prononcé, qui empêche de pleinement apprécier le rendu final. En clair, si l’ultra grand-angle s’avère « ultra » important pour vous, nous vous conseillerons de passer votre chemin.

À l’avant, la caméra selfie se révèle correcte, sans coup d’éclat. En extérieur, avec une luminosité généreuse, il est possible d’obtenir des portraits très réussis. À l’intérieur, dans des conditions d’éclairage moins avantageuses, les selfies sont plus voilés, moins détaillés. Là encore, cela restera suffisant pour un usage quotidien, mais plus embêtant si la photo constitue l’un de vos critères de prédilection.

La nuit, le grand-angle parvient, grâce à un temps de capture plus long, à faire entrer une généreuse quantité de lumière, qui permet à la photo d’être clairement lisible. En revanche, mieux vaut ne pas zoomer sur les détails, qui baignent un peu dans le flou. Ceci étant, le résultat global de ce mode Nuit demeure plutôt satisfaisant, compte tenu du positionnement « milieu de gamme » de ce smartphone.

Autonomie : les nombreuses heures de la batterie 4 400 mAh

Avec sa batterie de 4 400 mAh, l’Edge 40 de Motorola semble équipé pour durer. C’est effectivement ce que nous avons constaté à l’usage : durant une session d’une heure mêlant navigation, photo et vidéo, nous n’avons perdu que 1 % de batterie. Il semble donc très largement envisageable de tenir une journée entière avec ce téléphone, voire deux jours si votre temps d’allumage de l’écran est plus restreint.

Évidemment, cette capacité s’entend pour une utilisation « modérée » et « classique ». Quand on exploite le smartphone au maximum de ses capacités (pour du gaming, par exemple, avec la luminosité d’écran maximale et le taux de rafraîchissement de la dalle verrouillé sur 144 Hz), on voit la batterie fondre à vitesse grand V (comptez environ 4 heures d’autonomie dans ce cas de figure). Ceci étant, ce genre d’usage extrême ne correspond pas à la vie de tous les jours.

Le bloc secteur 68 watts inclus est synonyme d’une recharge rapide en USB-C. Celle-ci est effectivement très véloce : environ 40 minutes pour passer d’une batterie à plat à une charge de 100 %. Une dizaine de minutes suffit donc pour passer de 15 % à 50 % de batterie, et repartir du bon pied pour le reste de la journée.

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Test Motorola Edge 40 : en conclusion

Il ne manque plus que la photo !