Voilà mon texte.
Le goupil, le lièvre, le corbeau et le Petit Chaperon Rouge.
Le chasseur ayant sauvé le Petit Chaperon Rouge,
Réclama courtoisement le dû de son intervention,
J'ai, dit-il, tiré sur ce méchant animal avant même qu'il ne bouge,
Et veux être récompensé, pour avoir interrompu sa digestion !
Le Petit Chaperon devint, soudainement, encore plus rouge,
Si cet exploit était possible, de honte et d'indignation.
Quoi ? fallait-il, après avoir enduré l'outrage du carnivore,
Supporter encor la concupiscence du sauveur accouru en renfort ?
S'enfuyant loin du lieu de la pénible expérience, la chaumière
Appartenant à la défunte et regrettée grand-mère,
L'ingrate courut à travers bois, vers sa maison printanière.
Sur le chemin passant, dans son élan fut arrêtée par le goupil :
Où cours-tu ainsi, en effrayant mon gibier, ventre à terre ?
Je fuis, répondit l'enfant, les avances d'un intrus malpoli,
Qui veut de sa reconnaissance me faire prisonnière,
Et prétend de ses actes réclamer bénéfice,
En me proclamant malgré moi, sa débitrice !
A cause de toi, maugréa l'animal, j'ai raté mon repas,
et si j'ai le ventre creux, c'est bien à toi que je le dois !
Que vas-tu faire, comptes-tu y remédier ?
Car de mes petits, je dois assurer le déjeûner !
Vas-tu, comme tu l'as fait tantôt, prendre la fuite précipitée,
Plutôt que remplir tes obligations, tes responsabilités ?
Honteuse et confuse, le Chaperon à la bête promit
D'aller chercher le butin exilé,
Et pour rembourser l'animal, en route se remit,
Traquant à travers bois, le lièvre évaporé.
Mais soudain, rattrapant la leste proie,
Elle fut de sa besogne détournée,
Par une stridente et forte voix,
le cri d'un corbeau qui la fit sursauter,
Et ainsi ne put la preste cible attraper,
Qui derechef détala au milieu des fourrés.
Pourquoi, lui demanda l'enfant, pousses-tu ainsi des hurlements fieffés ?
Par ta faute, à présent, mon coup est manqué !
L'oiseau , interrompu dans son jeu, la regarda d'un oeil mauvais,
Et répondit qu'elle était à son égard plus qu'endettée,
Pour avoir fait irruption sur son domaine sacré,
Sans avoir aucunement réglé le péage,
Car chacun sait que seul un bon fromage,
En paiement, sur sa propriété autorise la passage !
Et voilà notre pauvre Chaperon mise en demeure de payer
Un supplément de prix qu'elle ne peut acquitter !
Pour faire plaisir au ventre du goupil,
je dois payer en plus au corbeau son vile prix !
Tout cela pour avoir voulu, songea-t-elle amèrement, apporter,
à ma Mère Grand de quoi se sustenter dans un panier !
Moralité : Le prix qu'on met sur les choses, sont réclamées,
Souvent à celui ou celle qui n'a rien demandé.
Et que vous comptiez ou non vous acquitter,
des dettes qu'on vous impute malgré votre plein gré,
De toujours davantage, on exigera que vous vous chargiez...
Dette morale, petite ou grande responsabilité,
Que vous le vouliez ou non, il vous sera exigé,
Que tout geste par votre gratitude soit récompensée.
A tout moment vous serez accusé, action comme inaction vous seront reprochées.
Sinon, je dois commenter ceux des autres, maintenant, ou attendre la fin du concours et les commenter tous à ce moment-là ?
Le 15 janvier 2021 à 23:57:26 edophoenix a écrit :
Voilà mon texte.Le goupil, le lièvre, le corbeau et le Petit Chaperon Rouge.
Le chasseur ayant sauvé le Petit Chaperon Rouge,
Réclama courtoisement le dû de son intervention,
J'ai, dit-il, tiré sur ce méchant animal avant même qu'il ne bouge,
Et veux être récompensé, pour avoir interrompu sa digestion !
Le Petit Chaperon devint, soudainement, encore plus rouge,
Si cet exploit était possible, de honte et d'indignation.
Quoi ? fallait-il, après avoir enduré l'outrage du carnivore,
Supporter encor la concupiscence du sauveur accouru en renfort ?
S'enfuyant loin du lieu de la pénible expérience, la chaumière
Appartenant à la défunte et regrettée grand-mère,
L'ingrate courut à travers bois, vers sa maison printanière.
Sur le chemin passant, dans son élan fut arrêtée par le goupil :
Où cours-tu ainsi, en effrayant mon gibier, ventre à terre ?
Je fuis, répondit l'enfant, les avances d'un intrus malpoli,
Qui veut de sa reconnaissance me faire prisonnière,
Et prétend de ses actes réclamer bénéfice,
En me proclamant malgré moi, sa débitrice !
A cause de toi, maugréa l'animal, j'ai raté mon repas,
et si j'ai le ventre creux, c'est bien à toi que je le dois !
Que vas-tu faire, comptes-tu y remédier ?
Car de mes petits, je dois assurer le déjeûner !
Vas-tu, comme tu l'as fait tantôt, prendre la fuite précipitée,
Plutôt que remplir tes obligations, tes responsabilités ?
Honteuse et confuse, le Chaperon à la bête promit
D'aller chercher le butin exilé,
Et pour rembourser l'animal, en route se remit,
Traquant à travers bois, le lièvre évaporé.
Mais soudain, rattrapant la leste proie,
Elle fut de sa besogne détournée,
Par une stridente et forte voix,
le cri d'un corbeau qui la fit sursauter,
Et ainsi ne put la preste cible attraper,
Qui derechef détala au milieu des fourrés.
Pourquoi, lui demanda l'enfant, pousses-tu ainsi des hurlements fieffés ?
Par ta faute, à présent, mon coup est manqué !
L'oiseau , interrompu dans son jeu, la regarda d'un oeil mauvais,
Et répondit qu'elle était à son égard plus qu'endettée,
Pour avoir fait irruption sur son domaine sacré,
Sans avoir aucunement réglé le péage,
Car chacun sait que seul un bon fromage,
En paiement, sur sa propriété autorise la passage !
Et voilà notre pauvre Chaperon mise en demeure de payer
Un supplément de prix qu'elle ne peut acquitter !
Pour faire plaisir au ventre du goupil,
je dois payer en plus au corbeau son vile prix !
Tout cela pour avoir voulu, songea-t-elle amèrement, apporter,
à ma Mère Grand de quoi se sustenter dans un panier !
Moralité : Le prix qu'on met sur les choses, sont réclamées,
Souvent à celui ou celle qui n'a rien demandé.
Et que vous comptiez ou non vous acquitter,
des dettes qu'on vous impute malgré votre plein gré,
De toujours davantage, on exigera que vous vous chargiez...
Dette morale, petite ou grande responsabilité,
Que vous le vouliez ou non, il vous sera exigé,
Que tout geste par votre gratitude soit récompensée.
A tout moment vous serez accusé, action comme inaction vous seront reprochées.
Sinon, je dois commenter ceux des autres, maintenant, ou attendre la fin du concours et les commenter tous à ce moment-là ?
wow supeeeer.
je ferais les critiques plus tard aussi
Sinon, je dois commenter ceux des autres, maintenant, ou attendre la fin du concours et les commenter tous à ce moment-là ?
Perso j'attends la fin du mois pour tout commenter proprement
@édophoenix : très sympas en effet .
Jolie : le topic est épinglé
Merci à celui qui en a fait la requête et celui qui l'a accepter si requête il y a eu ou à celui qui a pris l'initiative tout court
Plus qune semaine 👏
Je sais très bien que le plus fourbe d'entre nous a prevu de sortir sa nouvelle juste avant la fin pour faire le master. Et mon message de mentalist vient de le brainfuck.
Je savais que tu pensais ça longtemps avant que tu écrives ce message
Mais la réalité c'est que j'ai juste pas touché à mon texte depuis plus de deux semaines, qu'il fait le tiers de ce que j'ai prévu, et que j'ai l'intention de complètement modifier la moitié de ce tiers parce que je l'aime pas
Donc bon, que ça te plaise ou non ça arrivera à la fin
Beeeen Voyyyyyonn. Bah bieeeeen sur
T'es trop prévisible que veux-tu
C'est toi qui est trop prévisible je savais que tu dirais ça, parce que c'est la seule solution qu'il te restait pour faire croire que tu n'es pas dans mes griffes.
Un peu comme au echecs quand je tattractionne et que tu dis que tavais prevu daller la de toute facon
Va jouer au pitre ailleurs, je pense que les règles écrites dans le premier post sont claires
Soit tu les respectes soit tu sors
Si tu veux faire tes gamineries ça se passe sur discord, pas ici
Se faire victimiser par Alfana. Chaud quand même
arretons de nous mentir ,
rien ne va etre posté avant fevrier
moi je laisse tomber en tous cas
J'attends la PLS que va vous infliger Veyli
ya intérêt c'est son domaine
par contre déçu par la faible participation. je trouve que y a pas trop de retour sur les projets du fophi
La sélection est naturelle
J'espère qu'il s'inspire de Racine sinon je trouve un moyen de faire terminer son tipoc dans le néant
Le 28 janvier 2021 à 00:42:53 SoldatGaulois11 a écrit :
J'espère qu'il s'inspire de Racine sinon je trouve un moyen de faire terminer son tipoc dans le néant
Pour l'instant je m'inspire d'SNK
Mais je pense pas que celui-là sera dans la moyenne haute de mes textes
Le 28 janvier 2021 à 00:46:08 VeyIox a écrit :
Le 28 janvier 2021 à 00:42:53 SoldatGaulois11 a écrit :
J'espère qu'il s'inspire de Racine sinon je trouve un moyen de faire terminer son tipoc dans le néantPour l'instant je m'inspire d'SNK
Mais je pense pas que celui-là sera dans la moyenne haute de mes textes
Je parlais surtout de la plume de Racine. C'est vraiment sa plume qui est divine.
Perso =>>> j'ai tendance à donner beaucoup d'importance à la forme, même dans les textes philosophiques
J'aurais bien participé mais je n'avais pas le temps d'écrire en janvier, j'aurais participé en février.