ça va t'as 3 ans d'ancienneté t'as plus qu'à candidater aux lycées français à l'étranger ou juste finalement te barrer pour aller dans un établissement étranger
à toi le chengdu-dream sacré veinard
Le Confucius-dream starf
Je suis déjà en lycée étranger en France HIN HIN
Sur le caractère symboliste insoupçonné d'une certaine prose mais ça mérite plus de réflexion et de recherche préliminaire pour vérifier certaines choses.
Le 02 juin 2022 à 17:15:44 :
Le 02 juin 2022 à 15:15:07 :
mais sur les quatre enfants y’a que moi qui suis “comme ça”.
J'ai essayé les électrochocs (électroconvulsivothérapie de son petit nom, anciennement sismothérapie). Aucun effet bénéfique pour moi, j'ai perdu environ 6 mois de souvenirs et j'ai l'impression que ça m'a encore plus flingué mes capacités cognitives . Pour ce qui est d'apporter quelque chose aux gens, c'était mon but, c'est pour ça que j'ai essayé les études de médecine, que j'ai dû abandonné à cause de la dépression, puis les études en soins infirmiers dont j'ai parlé plus haut, que j'ai du stoppé pour les mêmes raisons. Au delà de fonctions nécessitant des diplômes j'ai essayé de faire du bénévolat mais ça me prenait trop d'énergie pour être disponible comme il le fallait.
Je comprend la situation que tu décris, même si ça n'est pas exactement mon fonctionnement c'est relativement typique d'un épisode dépressif caractérisé. Après il faut différencier épisodes dépressifs courts d'épisodes longs avec des fluctuations d'intensité. Quand on est en dépression on est rarement triste, désespéré et amorphe 24 heures sur 24, 7 jours du 7.
La question du travail est toujours difficile. As-tu une RQTH? As-tu contacté des associations spécialisés dans l'insertion des personnes en situation de handicap psychique? Tu as essayé de faire des temps partiels? C'est pas la panacée mais ça peut aider certaines personnes à reprendre confiance. La dépression attaque souvent la vision de soi, nous rend pessimiste sur le monde mais également sur ses capacités. D'un autre côté les effets cognitifs sont réels et il faut faire le deuil de ne pouvoir s'appliquer à remplir les nécessités de certains postes.
Concernant les demandes de sociabilisation, je comprend tout à fait. Avec le temps et l'expérience je sais quand je suis capable d'assumer une soirée avec des amis par exemple, et quand refuser parce que je sais que mon état ne me le permettra pas. Mes amis le comprennent en partie parce que je n'ai jamais caché mon état, mais bon le fait qu'ils soient pour beaucoup dans le milieu médical/paramédical aide beaucoup . Mais si je suis amené à être dans cette situation sans en avoir les ressources, je ressens les même chose que toi. Pour autant après des années j'ai des réflexes qui me permettent de faire illusion dans la plupart des situations. Mais effectivement quand les gens ne comprennent pas, en particulier si tu vis avec, ça peut être très difficile de s'en détacher.
Je ne pense pas qu'il faille différencier la chimie du tempérament, les deux sont liés à la biochimie. La question est plus de savoir si le dérégulation des circuits de l'humeur est lié de prime abord à un événement endogène, c'est l'hypothèse entre autre auto-immune, ou exogène, c'est la dépression réactionnelle à un événement extérieur. Il faut également considérer, même dans les dépressions réactionnelles que la chimie du cerveau peut être plus ou moins résistante aux stress extérieurs. Dans tout les cas il semble logique que les deux tenants soient à considérer chez une personne souffrant de trouble dépressif.
Ah mince pour les conséquences (sans résultats positifs) des électrochocs C'est ce qui est préconisé en dernier recours ? Et une méthode comme l'hypnothérapie, ça pourrait avoir un quelconque effet ?
Oui, c'est parce que tu te destinais à devenir infirmier que j'ai pensé à poser la question sur l'aide à autrui. Et dans un cadre tout à fait informel dans lequel il te serait possible de gérer ton énergie librement, le fait que tu puisses contribuer de façon bénéfique à la société ne te soulage pas un peu ? Par exemple tu rédiges des recommandations pour la randonnée et tu apportes tes connaissances médicales, c'est quelque chose de constructif et bénéfique.
Pour ce qui concerne mon état, je différencie personnellement – peut-être à tort, je ne sais pas – les périodes de dépression et cet état de fluctuations fréquentes, qui pour ainsi dire est mon état habituel, je dirais même "normal". J'ai ce fonctionnement depuis au moins mon adolescence. Je me sens en dépression quand je ne retrouve plus du tout d'accès positifs de volonté (illusoires car n'arrangeant pas ma situation en fait, n'étant généralement pas suivis d'actes soutenus), quand je sens que je n'ai plus recours à rien pour me soulager et que la souffrance morale est constante sur un temps long. Actuellement, même si ma situation me désespère et que j'ai des bas régulièrement qui succèdent aux hauts et des pensées désagréables, je ne me sens pas en dépression. Après c'est peut-être reconnu comme tel, mais ça ne change pas grand chose à la façon dont je le vis.
Pour le travail, non, rien de tout ça. Enfin, il y a quelques années mon médecin traitant avait insisté pour que je parle d'une demande de rqth auprès de ma psy de l'époque ; j'ai fini par mentionner la chose au moment où mes parents allaient emménager à côté de chez mon frère, parce que je me sentais au pied du mur (je venais de quitter mon logement du crous et cherchais un logement de mon côté) ; la psy m'a dit d'attendre de voir ce que ça donnait avec un autre essai en milieu de travail ; j'ai pu tester ça rapidement par la suite, ma dernière expérience pro, et ça a capoté donc ; et quand j'en ai reparlé à la psy elle m'a répondu que non, pas de demande de rqth, car ça me collerait une étiquette. Et voilà, fin de l'histoire
Personnellement je ne tiens pas vraiment, ou vraiment pas, à ce qu'on me reconnaisse un handicap, c'était surtout pour le côté pratique que cela pouvait avoir dans ma situation, dans un moment de pression. Depuis je n'ai plus demandé d'aide ou d'aménagement particuliers par rapport à l'emploi. Je compte sur le fait de pouvoir me trouver un truc que je puisse faire sans risquer la crise d'angoisse ou le blocage stupide. Ici j'ai le rsa, ça me va parce que je dépense très peu en dehors du loyer que je paye à mon ami. Le boulot je le voudrais surtout pour avoir une place utile et sensée. Je pourrais faire du bénévolat si je trouvais l'équivalent, le seul problème c'est pour la recherche de logement, quand t'as pas d'emploi ; j'ai eu une proposition de logement social en trois ans, et j'ai refusé au tout dernier moment, le truc se situait au plus près de la maison où j'ai grandi, ça m'a filé une sorte de malaise, l'impression d'avoir un gouffre injustifiable entre mon enfance et maintenant + j'ai un sacré problème avec l'idée de "centrement / décentrement", de déplacement et d'ancrage géographique, en dehors même de la considération pour la zone en soi
Au niveau des rapports sociaux, je pense que c'est moi aussi qui souvent ne (me) pose pas de limites assez rapidement ou clairement, en tous cas pour les contacts qui sont destinés à être réguliers ou prolongés (enfin je ne connais pas de façon de faire, je ne leur parle pas de ma façon d'être). Mon coloc' me connaît assez bien à ce niveau-là, mais pas sa famille et ses potes ou collègues qui viennent parfois, et comme je fais en sorte de bien recevoir les gens, etc., ça fait un peu écran, et le jour où je sature, où j'ai vraiment besoin de me retrouver, sans avoir à m'occuper de l'enfant d'untel pendant trois heures ou à répondre tant bien que mal à un interrogatoire, ben forcément ça les étonne. Et le fait de ne pas avoir de boulot ni de groupe social personnel doit participer à donner aux gens l'idée que je suis toujours fraîchement disponible et en forme, que je n'ai rien de mieux à faire qu'à jouer avec eux, quand bien même je suis en train de me prendre la tête intérieurement ou de lutter contre tel ou tel sentiment. Je crois que pour les autres j'ai généralement une apparence plutôt posée et réservée, je n'aime pas qu'on me demande ce que j'ai ni avoir une influence désagréable sur le cours des évènements, donc je fais en sorte de conserver tant bien que mal une attitude un peu opaque, passe-partout. Mais avec mon coloc' seul, hélas pour lui, ou bien mes sœurs, je peux m'exprimer plus librement et avoir des humeurs sombres et des pensées moroses avec moins de retenue.
En attendant, chaque fois que quelqu'un demande de mes nouvelles, quand est-ce que je peux passer, etc, ça me crispe, comme si j'étais sans couverture, sans alibi.
Sinon pour les anxio, perso j'en ai pris pendant ma dernière année de fac au début du traitement par ad puis occasionnellement ; c'était assez efficace et ça a aidé à ce que je fasse front, sans rien solutionner toutefois évidemment. Mais comme rappelé ailleurs c'est clairement un médoc à prendre pendant une période courte ; j'ai eu des effets secondaires sur la mémoire notamment. De toute façon l'accoutumance s'est faite assez rapidement chez moi (pas de dépendance par contre) et durant les dernières prises occasionnelles j'ai eu des effets décalés (pas d'effet particulier sur le moment mais énorme fatigue le lendemain). Perso je n'en prends plus que très occasionnellement, et pour atténuer l'anxiété je trouve que les ad sont plus adaptés.
Le 04 juin 2022 à 03:01:04 :
Ah mince pour les conséquences (sans résultats positifs) des électrochocs C'est ce qui est préconisé en dernier recours ? Et une méthode comme l'hypnothérapie, ça pourrait avoir un quelconque effet ?
Oui, c'est parce que tu te destinais à devenir infirmier que j'ai pensé à poser la question sur l'aide à autrui. Et dans un cadre tout à fait informel dans lequel il te serait possible de gérer ton énergie librement, le fait que tu puisses contribuer de façon bénéfique à la société ne te soulage pas un peu ? Par exemple tu rédiges des recommandations pour la randonnée et tu apportes tes connaissances médicales, c'est quelque chose de constructif et bénéfique.Pour ce qui concerne mon état, je différencie personnellement – peut-être à tort, je ne sais pas – les périodes de dépression et cet état de fluctuations fréquentes, qui pour ainsi dire est mon état habituel, je dirais même "normal". J'ai ce fonctionnement depuis au moins mon adolescence. Je me sens en dépression quand je ne retrouve plus du tout d'accès positifs de volonté (illusoires car n'arrangeant pas ma situation en fait, n'étant généralement pas suivis d'actes soutenus), quand je sens que je n'ai plus recours à rien pour me soulager et que la souffrance morale est constante sur un temps long. Actuellement, même si ma situation me désespère et que j'ai des bas régulièrement qui succèdent aux hauts et des pensées désagréables, je ne me sens pas en dépression. Après c'est peut-être reconnu comme tel, mais ça ne change pas grand chose à la façon dont je le vis.
Pour le travail, non, rien de tout ça. Enfin, il y a quelques années mon médecin traitant avait insisté pour que je parle d'une demande de rqth auprès de ma psy de l'époque ; j'ai fini par mentionner la chose au moment où mes parents allaient emménager à côté de chez mon frère, parce que je me sentais au pied du mur (je venais de quitter mon logement du crous et cherchais un logement de mon côté) ; la psy m'a dit d'attendre de voir ce que ça donnait avec un autre essai en milieu de travail ; j'ai pu tester ça rapidement par la suite, ma dernière expérience pro, et ça a capoté donc ; et quand j'en ai reparlé à la psy elle m'a répondu que non, pas de demande de rqth, car ça me collerait une étiquette. Et voilà, fin de l'histoire
Personnellement je ne tiens pas vraiment, ou vraiment pas, à ce qu'on me reconnaisse un handicap, c'était surtout pour le côté pratique que cela pouvait avoir dans ma situation, dans un moment de pression. Depuis je n'ai plus demandé d'aide ou d'aménagement particuliers par rapport à l'emploi. Je compte sur le fait de pouvoir me trouver un truc que je puisse faire sans risquer la crise d'angoisse ou le blocage stupide. Ici j'ai le rsa, ça me va parce que je dépense très peu en dehors du loyer que je paye à mon ami. Le boulot je le voudrais surtout pour avoir une place utile et sensée. Je pourrais faire du bénévolat si je trouvais l'équivalent, le seul problème c'est pour la recherche de logement, quand t'as pas d'emploi ; j'ai eu une proposition de logement social en trois ans, et j'ai refusé au tout dernier moment, le truc se situait au plus près de la maison où j'ai grandi, ça m'a filé une sorte de malaise, l'impression d'avoir un gouffre injustifiable entre mon enfance et maintenant + j'ai un sacré problème avec l'idée de "centrement / décentrement", de déplacement et d'ancrage géographique, en dehors même de la considération pour la zone en soi
Au niveau des rapports sociaux, je pense que c'est moi aussi qui souvent ne (me) pose pas de limites assez rapidement ou clairement, en tous cas pour les contacts qui sont destinés à être réguliers ou prolongés (enfin je ne connais pas de façon de faire, je ne leur parle pas de ma façon d'être). Mon coloc' me connaît assez bien à ce niveau-là, mais pas sa famille et ses potes ou collègues qui viennent parfois, et comme je fais en sorte de bien recevoir les gens, etc., ça fait un peu écran, et le jour où je sature, où j'ai vraiment besoin de me retrouver, sans avoir à m'occuper de l'enfant d'untel pendant trois heures ou à répondre tant bien que mal à un interrogatoire, ben forcément ça les étonne. Et le fait de ne pas avoir de boulot ni de groupe social personnel doit participer à donner aux gens l'idée que je suis toujours fraîchement disponible et en forme, que je n'ai rien de mieux à faire qu'à jouer avec eux, quand bien même je suis en train de me prendre la tête intérieurement ou de lutter contre tel ou tel sentiment. Je crois que pour les autres j'ai généralement une apparence plutôt posée et réservée, je n'aime pas qu'on me demande ce que j'ai ni avoir une influence désagréable sur le cours des évènements, donc je fais en sorte de conserver tant bien que mal une attitude un peu opaque, passe-partout. Mais avec mon coloc' seul, hélas pour lui, ou bien mes sœurs, je peux m'exprimer plus librement et avoir des humeurs sombres et des pensées moroses avec moins de retenue.
En attendant, chaque fois que quelqu'un demande de mes nouvelles, quand est-ce que je peux passer, etc, ça me crispe, comme si j'étais sans couverture, sans alibi.Sinon pour les anxio, perso j'en ai pris pendant ma dernière année de fac au début du traitement par ad puis occasionnellement ; c'était assez efficace et ça a aidé à ce que je fasse front, sans rien solutionner toutefois évidemment. Mais comme rappelé ailleurs c'est clairement un médoc à prendre pendant une période courte ; j'ai eu des effets secondaires sur la mémoire notamment. De toute façon l'accoutumance s'est faite assez rapidement chez moi (pas de dépendance par contre) et durant les dernières prises occasionnelles j'ai eu des effets décalés (pas d'effet particulier sur le moment mais énorme fatigue le lendemain). Perso je n'en prends plus que très occasionnellement, et pour atténuer l'anxiété je trouve que les ad sont plus adaptés.
Les électrochocs sont indiqués en dernier recours (c'est à dire échec des traitements habituels) ou en cas de symptomatologie catatonique (ce qui concerne principalement les patients âgés au final). J'ai déjà testé l'hypnothérapie Ericksonnienne, sans résultat.
J'essaye déjà de faire bénéficier de mon énergie autour de moi, mais étant de nature perfectionniste ça reste trop minime pour que j'y trouve mon compte.
A toi de voir comment tu veux définir ton état, mais tant qu'il a persistance dans la durée et dans l'intensité de symptômes négatifs, on considère le patient en dépression. Ce qui n'exclue pas des variations à l'intérieur de cet état. Après il y a peut être un effet de masque à ne pas se sentir en dépression, quand tu es très en bas, un état pathologique mais moins puissant peut te sembler être un état normal, ce qu'il n'est pas en réalité. Après on attaque à un sujet assez complexe qui est celui de la définition de la maladie mentale. C'est assez facile d'intégrer les extrêmes, mais très difficile de définir sur les marges.
Il n'y a aucun effet négatif à faire une demande de RQTH, une fois que tu l'as en main c'est à toi de voir si tu veux la présenter à l'employeur, il n'y a aucune obligation légale ou autre à te présenter en tant que candidat handicapé. Par contre ça peut ouvrir la porte à un support différent pour l'intégration au marché de l'emploi. D'un autre côté évidemment il y a existe un côté discriminant à présenter une RQTH, spécifiquement lorsqu'on parle de pathologie psychiatrique, et davantage encore dans le cadre des maladies dépressives. Même en présentant une RQTH l'employeur n'est pas sensé demander quel handicap nous afflige, mais dans les faits c'est difficile d'expliquer ses difficultés et ses limites sans le faire. C'est clairement pas une solution miracle mais c'est un objet de plus à placer dans son arsenal.
Par contre je n'ai pas trop saisi le lien entre ton logement et le bénévolat? Parce qu'effectivement ça peut te permettre d'intégrer à un simili de travail sans certaines contraintes, et ça peut être très valorisant également. Après le problème des logements sociaux je n'ai pas de solution miracle, mais si tu es reconnu comme suffisamment handicapé et que ta demande est appuyée par une assistante sociale, les choses peuvent s'accélerer un peu normalement. Pour en terminer avec les aides, n'hésite pas également à faire une demande d'AAH. Vivre avec le RSA est sensé être une situation transitoire, et si tu subis effectivement de réelles difficultés d'accès à l'emploi, tu dois pouvoir en bénéficier, il n'y a pas à se sentir coupable. Après je ne te garanti parce que t'as demande réussirai, mais ça peut toujours aider d'avoir une situation financière moins tendue.
Sur la question des rapports sociaux je comprend bien le problème. C'est là que la chose est complexe, soit tu expliques ton état et ta situation, avec les risques que cela comporte, soit tu ne pipes mot mais t'exposes à l'incompréhension et potentiellement au rejet. Je n'ai pas de solution miracle non plus, j'ai choisi d'être franc avec mes amis et ça fonctionne plutôt bien mais je suis sûrement chanceux d'être entouré de gens aussi compréhensifs. D'un autre côté ça filtre selon moi les gens sur lesquels tu peux compter.
Les antidépresseurs sont effectivement le traitement de référence pour les troubles anxieux. Les benzodiazépines sont sensés être uniquement utilisés dans les cas suivant:
- Période de latence avant que les traitements antidépresseurs soient efficaces (3 à 4 semaines)
- Période de stress courte, avant réévaluation vers un traitement au long cours
- Symptomatologie anxieuse lourde et non résolue avec le traitement antidépresseur
Ah ouais tu as vraiment essayé de tout... Il n'y a pas une activité que tu fais / faisait / ferait qui serait susceptible de te redonner un élan, une accroche, si tu étais capable de l'exercer, quelque chose qui compense le reste ?
Oui je comprends pour le côté perfectionniste ; je connais ça, et à un moment ça a tellement épuisé mes ressources que par la force des choses j'ai lâché du lest. Malgré ton insatisfaction propre tu peux peut-être te dire que les autres y trouvent possiblement la leur, ou tout au moins qu'ils ont toujours quelque chose à y gagner ; ils ne ressentent pas comme toi l'imperfection potentielle de ce que tu leur proposes, ou bien ils savent que c'est normal de pas donner dans l'idéal à chaque fois, quand ça ne vaut pas la peine et qu'il faut économiser son temps et son énergie, et ne te le demandent pas. Parfois un acte d'échange est plus essentiel que ce qui est échangé.
Oui je vois ce que tu veux dire pour mon état. C'est difficile à dire. Je constate bien que la plupart des gens qui m'entourent ne fonctionnent pas de cette façon, qu'ils ont une humeur à peu près égale constamment, avec des hauts et des bas moins graves, moins accaparants, sans faire de fixations ni avoir de besoins particuliers, pour ainsi dire, en gros qu'ils s'adaptent facilement, plus souplement, plus légèrement, aux circonstances et aux événements, et que c'est "mieux" pour exister, moins compliqué, moins pénible. Mais j'ai malgré tout l'impression qu'il s'agit de mon état normal à moi, que je ne pourrais pas le "soigner", me le retirer comme on s'ôte une épine, bien que je puisse agir un peu dessus en trouvant des issues.
En fait si je devais désigner ce qui me gêne le plus dans mon état, pour vivre, dans la pratique et non en terme de souffrance, je ne dirais pas spontanément la dépression, mais plutôt une espèce de nécessité de penser à ceci, cela, quelque chose du genre, difficile à expliquer, qui est peut-être un palliatif à l'angoisse, à l'idée de dispersion, je ne sais pas. Ca me donne l'impression de ne pas pouvoir choisir librement mes directions, ni d'avoir l'esprit libre, disponible. Seulement l'esprit, car à côté de ça j'ai du temps, je m'attache aux gens, etc., je ne me sens pas bizarre, mais ça me tient en laisse, pour ainsi dire. Ca c'est permanent, je n'en sors pas, alors qu'après avoir repris un traitement j'ai pu me dire à un moment que je ne me sentais plus en dépression, parce que je ne sentais plus cette souffrance particulière qui m'empêche tout acte constructif et ne me tire que vers le bas. Mais tu as peut-être raison dans ta définition, au sens où quand je me sens au fond du trou je nomme cette souffrance dépression, tandis que le reste du temps elle prendrait une autre forme, elle me définirait encore tout en restant étouffée et oscillante. Je ne sais pas, je ne me pose pas vraiment la question.
Pour le boulot, ouais c'est compliqué. Parfois je me dis qu'il suffirait d'un rien pour avoir un cadre de travail adapté, parfois je me dis que c'est tellement rien ce que j'ai, que je devrais pouvoir faire les choses comme n'importe qui, que j'ai simplement à dépasser mon anxiété, etc. Je ne sais pas encore quoi faire, je crois qu'actuellement je ne me sens pas ou plus la foi de faire les démarches pour demander quoi que ce soit. Comme chaque année je me suis donné l'année pour me trouver un job et un logement
Plus explicitement je me disais que je tenterais plus facilement du bénévolat si je n'avais pas une recherche de logement derrière, qui pour l'essentiel, en tous cas dans le parcours classique, nécessite qu'on ait un emploi. Je pourrais commencer par là pour me remettre dans le bain, mais je ne le fais pas, peut-être parce qu'il me semble qu'au fond je ne pourrai pas m'en sortir comme ça. Mais ce n'est pas une question d'argent, je ne me sens pas en manque d'argent vu que ce n'est pas ce qu'il me faudrait pour améliorer mon existence, pour ma part et actuellement.
Même si mon coloc' ne me comprend pas vraiment et qu'on s'exaspère mutuellement (notre amitié est une sorte de malentendu qui dure), on a une relation tendue assez solide qui fait qu'on peut malgré tout compter l'un sur l'autre, c'est déjà ça Cependant cela m'a fait beaucoup m'interroger sur mes relations avec les autres, j'ai perdu en naïveté à ce niveau-là je crois, et en tous cas je ne m'"enfermerai" plus dans une relation de ce genre, pour l'un comme pour l'autre, le genre de relation qui mêle attachement et "incompatibilité" (entre gros guillemets, j'aime pas cette idée).
Mais je n'attendais pas de solutions miracle de ta part, ne t'inquiète pas
vous avez essayé de :
Blague à part, le sport et cie je trouve que ça peut vraiment aider à reprendre un peu confiance en soi, à se sentir (mieux / plus) dans son corps, pour ça que je ne rejette pas forcément la chose ; je refais quelques exercices depuis peu d'ailleurs, parce que mon coloc reprend le sport je suis un peu le mouvement, je profite d'être dans une période où je le peux. Et pour ce qui est de sortir je me force à participer à une sorte de groupe de parole et d'expression créative de temps en temps, c'est un groupe indirectement lié à ma situation de rsaiste. Et ça aussi ça peut faire du bien, le partage d'expérience, le fait de créer quelque chose (donc de constater qu'on peut faire / achever quelque chose, et en un temps donné). Sachant qu'étant timide et en partie défaitiste quand on m'a proposé ça au début j'étais vraiment en mode rejet. D'ailleurs j'ai annulé pour la dernière séance, qui était un peu particulière (autre endroit, autres personnes), je ne me sentais pas capable de bien investir ma présence là-bas, cadre inhabituel et j'avais pas la tête à ça, et dans ces moments-là je me sens vraiment sur les nerfs et dans l'indécision jusqu'à ce que j'annule et même après. Et en même temps c'est bien, j'apprends à dire non et à mettre des limites.
Par contre, perso je peux faire toutes les activités qu'on veut, il y a quelque chose au fond qui ne "suit" pas, je me sens en partie hors de mes actes (je parle des activités qui ne partent pas uniquement de moi-même par besoin, justement). Ca agit plus ou moins, à condition qu'on soit capable d'agir, mais le plus souvent ça rate le cœur de la cible ; ça peut me ranimer, me redynamiser, me redonner matière à penser, mais ça ne m'aide pas vraiment essentiellement, comme un marteau aiderait à enfoncer un clou, enfin en tous cas pour moi, selon mon expérience, mais ça participe quand même à ce que je ne me détache pas complètement du monde.
Après les gens ont des dépressions différentes les unes des autres, j'imagine, avec des motifs différents ; peut-être que le sport aura raison de la dépression d'untel, je ne sais pas. Par contre ce qui est effectivement naïf c'est d'imaginer que toute personne en dépression puisse quand même faire l'effort de faire du sport si elle arrêtait de s'écouter ; à un moment les actes n'ont plus de sens, le corps nous indiffère et on ne le porte plus. Fin quand j'étais en dépression je n'aurais pas pu faire de sport. Tout comme il est faux de croire que faire du sport indique qu'on n'est pas en dépression, on peut au contraire se jeter là-dedans corps et âme, comme dans autre chose.
Je vais arrêter de déprimer le topic et me remettre bientôt à lire + boisson
Perso ---> trouble schizo-affectif
Le 05 juin 2022 à 13:33:39 :
Ah ouais tu as vraiment essayé de tout... Il n'y a pas une activité que tu fais / faisait / ferait qui serait susceptible de te redonner un élan, une accroche, si tu étais capable de l'exercer, quelque chose qui compense le reste ?
Oui je comprends pour le côté perfectionniste ; je connais ça, et à un moment ça a tellement épuisé mes ressources que par la force des choses j'ai lâché du lest. Malgré ton insatisfaction propre tu peux peut-être te dire que les autres y trouvent possiblement la leur, ou tout au moins qu'ils ont toujours quelque chose à y gagner ; ils ne ressentent pas comme toi l'imperfection potentielle de ce que tu leur proposes, ou bien ils savent que c'est normal de pas donner dans l'idéal à chaque fois, quand ça ne vaut pas la peine et qu'il faut économiser son temps et son énergie, et ne te le demandent pas. Parfois un acte d'échange est plus essentiel que ce qui est échangé.Oui je vois ce que tu veux dire pour mon état. C'est difficile à dire. Je constate bien que la plupart des gens qui m'entourent ne fonctionnent pas de cette façon, qu'ils ont une humeur à peu près égale constamment, avec des hauts et des bas moins graves, moins accaparants, sans faire de fixations ni avoir de besoins particuliers, pour ainsi dire, en gros qu'ils s'adaptent facilement, plus souplement, plus légèrement, aux circonstances et aux événements, et que c'est "mieux" pour exister, moins compliqué, moins pénible. Mais j'ai malgré tout l'impression qu'il s'agit de mon état normal à moi, que je ne pourrais pas le "soigner", me le retirer comme on s'ôte une épine, bien que je puisse agir un peu dessus en trouvant des issues.
En fait si je devais désigner ce qui me gêne le plus dans mon état, pour vivre, dans la pratique et non en terme de souffrance, je ne dirais pas spontanément la dépression, mais plutôt une espèce de nécessité de penser à ceci, cela, quelque chose du genre, difficile à expliquer, qui est peut-être un palliatif à l'angoisse, à l'idée de dispersion, je ne sais pas. Ca me donne l'impression de ne pas pouvoir choisir librement mes directions, ni d'avoir l'esprit libre, disponible. Seulement l'esprit, car à côté de ça j'ai du temps, je m'attache aux gens, etc., je ne me sens pas bizarre, mais ça me tient en laisse, pour ainsi dire. Ca c'est permanent, je n'en sors pas, alors qu'après avoir repris un traitement j'ai pu me dire à un moment que je ne me sentais plus en dépression, parce que je ne sentais plus cette souffrance particulière qui m'empêche tout acte constructif et ne me tire que vers le bas. Mais tu as peut-être raison dans ta définition, au sens où quand je me sens au fond du trou je nomme cette souffrance dépression, tandis que le reste du temps elle prendrait une autre forme, elle me définirait encore tout en restant étouffée et oscillante. Je ne sais pas, je ne me pose pas vraiment la question.Pour le boulot, ouais c'est compliqué. Parfois je me dis qu'il suffirait d'un rien pour avoir un cadre de travail adapté, parfois je me dis que c'est tellement rien ce que j'ai, que je devrais pouvoir faire les choses comme n'importe qui, que j'ai simplement à dépasser mon anxiété, etc. Je ne sais pas encore quoi faire, je crois qu'actuellement je ne me sens pas ou plus la foi de faire les démarches pour demander quoi que ce soit. Comme chaque année je me suis donné l'année pour me trouver un job et un logement
Plus explicitement je me disais que je tenterais plus facilement du bénévolat si je n'avais pas une recherche de logement derrière, qui pour l'essentiel, en tous cas dans le parcours classique, nécessite qu'on ait un emploi. Je pourrais commencer par là pour me remettre dans le bain, mais je ne le fais pas, peut-être parce qu'il me semble qu'au fond je ne pourrai pas m'en sortir comme ça. Mais ce n'est pas une question d'argent, je ne me sens pas en manque d'argent vu que ce n'est pas ce qu'il me faudrait pour améliorer mon existence, pour ma part et actuellement.
Même si mon coloc' ne me comprend pas vraiment et qu'on s'exaspère mutuellement (notre amitié est une sorte de malentendu qui dure), on a une relation tendue assez solide qui fait qu'on peut malgré tout compter l'un sur l'autre, c'est déjà ça Cependant cela m'a fait beaucoup m'interroger sur mes relations avec les autres, j'ai perdu en naïveté à ce niveau-là je crois, et en tous cas je ne m'"enfermerai" plus dans une relation de ce genre, pour l'un comme pour l'autre, le genre de relation qui mêle attachement et "incompatibilité" (entre gros guillemets, j'aime pas cette idée).
Mais je n'attendais pas de solutions miracle de ta part, ne t'inquiète pas
S'il y existe une activité qui pourrait me faire passer outre, je ne l'ai pas encore trouvé, et c'est pas faute d'avoir essayer, donc je pense qu'elle n'existe pas. Je sais bien que le côté perfectionniste n'est lié qu'à ma propre perception, je sais que les autres n'ont pas les mêmes exigences et qu'elles sont plus délètères qu'autre chose, mais ca reste ancré en moi. A mon âge je pense que je ne m'en séparerai jamais vraiment maintenant.
Il n'y a un autre phénomène dans la maladie mentale dont on parle peu, c'est l'identification à la pathologie. Par là j'entend le fait qu'au long cours les patients s'accrochent, consciemment ou non, à leurs symptômes comme un élément déterminant de leur personnalité. Ca peut bloquer la reconnaissance de l'état mais aussi et surtout empêcher une réelle guérison, puisque le patient au fond veut être soigner sans se changer, et ce même s'il définit lui même ses symptômes comme ayant un impact négatif sur sa vie. Je ne dis pas que c'est ton cas, je ne vais pas de la psychiatrie de comptoir sur un forum, mais c'est un élément à considérer pour se voir sans filtre et faire le deuil de certaines choses.
Pour le boulot je comprend ce dont tu parles, il faut parfois beaucoup d'énergie pour effectuer des actes relativement bénins. Pas tellement l'acte en lui même d'ailleurs, mais le cheminement intérieur nécessaire pour agir. En général on conseille de faire des listes détaillées, pour aider à prendre les choses petit à petit et voir sa progression. J'ai l'impression que tu es un peu un système ou telle action a été subordonnée à une autre et que par jeu de domino tu te retrouves bloqué. Par exemple j'ai l'impression que tu es fixé sur le travail, mais que du coup tu considères que le logement ou le bénévolat doivent y être subordonnés, et d'autres éléments à ceux là. Je pense que le bénévolat serait peut être une bonne chose à lancer rapidement, si tu trouves un truc qui te plait. Ca ne peut être que 1h par semaine, mais déjà ça te remettra sur les rails. Ca peut t'aider à retrouver la confiance nécessaire pour occuper un emploi en temps partiel par exemple.
Pour les relations il n'y a pas de miracle, en général c'est en rencontrant beaucoup de gens et en laissant le temps qu'on filtre ses vrais amis, mais c'est vrai qu'une fois sorti du milieu scolaire c'est un exercice beaucoup plus difficile. Les autres ont déjà leurs propres cercles, et tu rencontreras beaucoup moins de personnes beaucoup moins souvent.
Le 05 juin 2022 à 14:14:54 :
vous avez essayé de :
- sortir
- faire du sport
- prendre des douches froides
- https://twitter.com/kendrickclammar/status/1533073817647648771?t=qDZ5Ps6CgK_21ZaCqz06Og&s=19
Au delà du message un peu débile, le sport à son intérêt dans le traitement de la dépression. Ca ne veut que rarement la soigner mais c'est un atout supplémentaire dans l'arsenal thérapeutique. Le problème étant qu'il faut déjà un état compatible avec sa pratique, dans le sens ou beaucoup de gens en dépression n'ont déjà pas l'énergie pour gérer leur vie quotidienne, leur ajouter la nécessité de faire du sport, qui est déjà difficile à tenir pour beaucoup de gens en bonne santé, est parfois totalement illusoire. Sa mise en place nécessite souvent un cadre extérieur: obligation en établissement de santé, intercession d'une connaissance, etc.
Sur ce on va peut être arrêter de pourrir le topic, si tu as d'autres questions tu peux m'envoyer un MP .
Ne vous inquiétez pas les enfants, dans pas longtemps tonton phoque va vous donner un stimulant comme il faut. Vous allez apprendre le dire-oui-et-amen immense et illimité.
Le vrai TC Elimane
Je ne sais pas ce qu'ils valent, ni l'un ni l'autre. Mais ça devrait être pas trop mal.
Le 05 juin 2022 à 19:37:44 :
Personne ne se battra à coups de couteau Marlow, n'insiste pas
Pour terminer de réagir rapidement à ce que tu dis HacheTague,
je pense pouvoir dire que je ne suis pas dans cette logique d'identification à mes troubles, mais en même temps je ne peux en nier la possibilité. C'est une question difficile. J'ai certes vraiment l'impression de ne pas pouvoir changer de fonctionnement global, mais tout au moins je ne sens pas que cette idée relève d'un besoin actif, en tous cas conscient, de m'attacher à ces manifestations, ou d'un fatalisme, et d'ailleurs j'accepte tout à fait l'idée d'évoluer, d'aménager cela. Je le vis effectivement comme quelque chose de gênant, de pas "normal". Par ailleurs, je ne me sens pas le souci d'avoir à me conférer une identité, mais plutôt celui d'agir. Pour imager, si j'étais une barre tordue, ce serait la torsion, que j'imagine définitive et qui fait partie de moi, mais moi je suis la barre et non la torsion. Je ne pense quasi jamais à tout ça, je fais simplement avec.
J'ai conscience que ce que je dis là ne contredit pas forcément l'idée d'une identification aux troubles, que celle-ci peut se produire avec le temps, par accoutumance, sans la nécessité qu'il y ait un besoin d'identification, mais là je ne saurais quoi en dire de plus. Cette idée m'est tout à la fois difficile à intégrer et très libératrice.
Pour le boulot / bénévolat, je pense que tu vois juste, mon coloc' m'a déjà dit à peu près la même chose, en parlant de mon penchant à subordonner et conditionner les choses les unes aux autres qui me conduit finalement à l'inertie devant un enchevêtrement inextricable. Puis avec ça, il y a sans doute aussi le fait que faire "moins" que ce qu'il "faudrait" nous remet chaque jour devant nos faiblesses / limites. Je sais pourtant que c'est idiot de penser de la sorte au point de rester dans l'impasse ; je n'ai même pas besoin de motivation mais d'un commencement de certitude sur la logique et la pertinence de mes choix, si ça peut "coller" un minimum sans trop tirer sur la corde (même pas tant en termes d'énergie que d'accaparement de l'esprit, devant entre autres le sens que l'on donne à nos actions). Mais à côté de ça, quand il s’agit d’un travail que je fais dans mon coin sans être sous le regard des autres, je suis au contraire tout à fait apte à tenter, tester, recommencer, persévérer, bref à me tenir dans une dynamique de progression, d’échecs et d’essais répétés.
C'est tout pour moi. Je te remercie
Infusion romarin-menthe avec cookies au beurre de cacahuètes et reste de noisettes
Le 06 juin 2022 à 18:32:33 :
Infusion romarin-menthe avec cookies au beurre de cacahuètes et reste de noisettes
Sans vergogne les cookies
Premier expresso de ma nouvelle machine (a dosette mais ca marche bein, en attendant mieux )
Ici aussi, la mutation a dit , tant pis une autre fois
Courage camarade.
Puissent les dieux du Siam jeter sur nos destinées ultérieures un regard plus favorable.
On reprend les bases par ici. Mener les projets perso ça permettra de pas se prendre la tête avec la mauvaiseté de l'institution.