[Groupe 2]

Après quelques temps de marche, le loup en tête de groupe, les autres membres de l'équipe arrivèrent près d'un village. Il y avait pas mal de petites maisons en bois, et l'on pouvait entendre des gens chuchoter.

Pourtant, étrangement, il n'y avait personne dehors.

[Fortas]

"Parfait, j'ai chaud maintenant !"

Cette brûlure avait au moins eu la conséquence de lui dégourdir la totalité de son corps. Il bondit pour éviter le coup tournoyant du géant, avant de le fixer, son arme toujours en main. Il regardait le géant, cherchant d'éventuelles faiblesses dans son corps.

[Krimhild]

"Hum..."

Ils étaient donc observés, épiés, par des... humains, qui vivaient dans cette dimension, semblait-il.

"Nous venons en paix !" clama-t-elle assez fort, espérant que cela les motive à venir les voir.

[Kintoki]

Le natif de Ryukyu étant toujours en l'air lorsque lé géant effectuant sa manœuvre, il ne pouvait s'en protéger convenablement, mettant simplement son avant-bras devant lui pour limiter la casse. Il se retrouvait propulser violemment en arrière et s'écrasa au sol, quelques mètres plus loin. Un genou à terre, il observait la créature attentivement, alors que son avant-bras gauche avait prit une teinte rougeoyante.

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[Suzuka]

La shinobi regarda partout autour d'elle pour voir si elle pouvait voir d'où venait les voix mais sans succès, personne n'était dehors. Le son n'était pas fort, comme des murmures. Tout ceci était très étrange aux yeux de la native de Ryukyu.

Ils sont invisibles ou bien...?

[ Shin ]

Les deux bretteur de Ryukyu observaient à droite à gauche, un peu décontenancé à cause des murmures indiscrets.

- Ça me les brise, ces sons, s'exclama Shin.

[Groupe 2]

Un enfant sortit de sa maison, regardant avec haine le troisième bras de Ryukyu.

- Ferme ta gueule sale chintok de mes couilles.

Après quoi, il retourna chez lui, tapant dans la main de sa génitrice.

[Groupe 2]

Aucune voix ne s'éleva pour répondre à Krimhild. Seul le son du vent pouvait être perceptible, alors que la tempête était devenue un peu plus calme de ce côté. Il y avait des planches aux fenêtres des maisons. Certaines laissaient des petites ouvertures. On pouvait y voir des regards, observant avec précision le moindre fait et geste d'un membre du groupe.

"C'est à cause de ma présence qu'ils se cachent. Je les effraie, et en me voyant avec vous, ils pensent que vous faites partie de ma tribus."

L'animal venait de parler. Enfin, pas vraiment. Il avait communiqué par télépathie avec les voyageurs. Sa voix spirituelle paraissait très grave, mais également d'une noblesse chevaleresque.

[Erwin]

Erwin dû se maintenir en posant une main au sol afin de ne pas tomber bêtement à cause des secousses effectuées par le monstre.

"C'est qu'il est exaspérant lui..."

Par la suite, il se rapprocha de son camarade Tel Mythrien qui était également quelque peu sonné.

- Tu sais ce qu'il te reste à faire n'est-ce pas ?!

Ce dernier hocha la tête en avant puis ferma les yeux. Son arc d'énergie disparaît et se modula en une sphère lumineuse blanche qui vint se poser dans le creux de sa main. Elle disparut soudainement afin de se téléporter près du géant, là, elle explosa et provoqua un flash qui aveugla tout ce qui se trouvait aux alentours.

Erwin en profita pour bondir et se retrouva aussitôt au dessus de l'être difforme. Il chargea sa main de mana, celle-ci était brûlante ainsi que bleutée, du feu d'une couleur rare. Il colla sans plus attendre son poing contre le crâne de l'adversaire commun.

[Ainur]

"Hum... Dans ce cas, pourquoi tu nous as emmené ici ? Et puis, qu'es-tu exactement ?" fit-il, curieux.

[Rodrick]

- Ah.

Telles furent les courtes paroles de la légende. Le noble fut surpris de par l'intonation du loup, il semblait être comparable à quelque chose que lui et son écuyer, connaissait très bien, les chevaliers !
Le chevalier n'avait jamais été le plus grand des diplomates bien au contraire, Rodrick était du genre à foncer dans le tas. Bien qu'il soit particulièrement attachant, la parole n'était et ne sera jamais son plus grand allié. Et puis après tout, dans la tête de l'homme à la quarantaine d'années, la franchise était la meilleure idée, la situation était très simple.
Il fallait juste prouver leur bonne foi envers les villageois et c'est alors qu'une idée gémit dans sa tête.

Sans prévenir, le chevalier déglingua les planches aux fenêtres de maison avec un violent coup de poing.
Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, le noble afficha sa tête à la fenêtre tout à coup.
Arborant un large sourire aux lèvres particulièrement forcé, il tentait de convaincre les villageois de sa bonne foi, le tout sous les yeux ébahis de son écuyer.

- Mes salutations

[Groupe 1]

Une fois de plus, le géant se servit de son pilier comme protection, interceptant le coup de poing brûlant. Contre Erwin, à nouveau. Mais cette fois, c'était plus compliqué pour lui de résister. La colonne de pierre était résistante, mais pas indestructible. Et cette attaque s'apprêtait à la pulvériser d'une seconde à l'autre. Des fissures se formaient petit à petit dessus.

L'énorme monstre grimaça alors d'irritation, et se dit qu'il valait mieux contre-attaquer le plus rapidement qu'il le pouvait. Il décida de se servir de son arme pour repousser le Tel Mythrien tant qu'il le pouvait.

Mais il était déjà fini. L'ennemi força sur ses bras du mieux qu'il le put, mais rien à faire, il n'arrive pas à bouger son pilier. En le regardant plus attentivement, il remarqua qu'il était entouré d'une chaîne en or.
Intrigué, il jeta un coup d'oeil derrière lui. Un homme possédait deux armes rouges en main, reliées entre elles par des chaînes dorée.

Cet inconnu tira alors dessus, faisant preuve d'une force physique étonnante. Cela fit perdre l'équilibre au géant, dont le nez rencontra violemment le poing d'Erwin, qui venait de traverser le pilier de pierre. Le cadavre chuta alors lourdement au sol, privé de son crâne.

- C'était un excellent crochet du droit, vraiment ! Ça me donne presque envie de le prendre en pleine gueule aussi, histoire de tester si je serais capable d'y résister, dit l'individu inconnu, explosant de rire, qui venait de contribuer à la défaite de la créature.

Torse nu et avec des gants rouges aux mains, ses poignées étaient entourés de bracelets dorés. Il avait une musculature très développée, et son corps était parsemé de cicatrices et de brûlures. Blond, il avait le teint de peau étonnamment plutôt foncé et des tatouages ondulés allant de ses épaules jusqu'à ses coudes.

- C'était une belle performance. Même sans mon intervention, ce troll n'avait aucune chance.

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[Fortas]

À la mort du troll et l'arrivée de ce nouveau guerrier, Fortas se fit méfiant, et observa le nouveau-venu de la tête aux pieds.

"T'es qui toi ? Et qu'est-ce que tu nous veut ?"

[Kintoki]

Kintoki s'approchait du nouvel arrivant, tenant toujours sa hache en main. Son avant-bras reprenant peu à peu sa couleur habituelle. Il le regardait d'un air méfiant, se demandant si c'était un allié ou un élément de cette épreuve qu'il faut battre.

- Pourquoi nous avoir aidé dans ce cas, si ton intervention n'était pas nécessaire?

[Abigail]

Elle s’approcha doucement du reste de son groupe, elle qui avait été en retrait jusque là.

- Merci de ton aide, toi aussi tu es un aventurier qui cherche à acquérir ce Djinn ?

Erwin se contentait d'observer sans dire un mot.

[Groupe 2]

Les villageois détalèrent immédiatement de la pièce que Rodrick vint visiter. En quelques secondes, elle devint absolument vide, et plus aucun bruit n'était audible.
Fenrir s'approcha alors de son confrère, agitant sa tête de gauche à droite pour lui faire signe de lâcher l'affaire.
Le loup reprit ensuite la parole.

"C'est inutile. Ils sont terrorisés et pensent que moi et les miens sommes la source de tout leur malheur."

Il se tourna vers Ainur pour lui répondre, plongeant son regard calme dans le sien. Il ne semblait pas dérangé par le comportement des villageois à son égard.

"Vous montrer à quoi ressemblent les hommes, ici. Mis à part cela, ce lieu est juste sur le chemin. Ma nature, quant à elle, n'a que peu d'importance."

Il se remit à marcher la tête haute, traversant le village sans prêter attention à celui-ci ni à ses habitants.

[Gaheris]

- C'est fort regrettable que ma tactique n'ait pas été concluante ...

- Ce n'était sûrement pas la meilleure idée, Messire Rodrick soupira l'Athréen

[Ainur]

"Bah... Les hommes sont lâches, superstitieux et crédules de nature. Que ce soit ici en Ars Goetia." lâcha-t-il simplement en continuant à avancer.

"Il faut faire avec."

Krimhild savait qu'Ainur avait des pulsions quelque peu misanthropes, mais il les exprimait rarement ainsi. C'était vraiment un être brisé, pensa-t-elle.

Varynn s'approcha de son jeune disciple, lui glissant discrètement :

"Ils ont peur du loup ou de moi, à ton avis ?"

[Beowulf]

- Beowulf. Simple guerrier qui survit comme il le peut dans ce monde glacial. J'étais juste parti me chercher à bouffer, et puis je suis tombé sur vous. J'ai un peu observé ce que vous faisiez, et comme je l'ai déjà dit, c'était pas mal du tout. Vraiment.

Le guerrier, visiblement aucunement dérangé par le froid, se dirigea près des cadavres de Smilodon éliminés avant l'affrontement avec le troll. Il en prit un sur son dos, et un deuxième sous le bras.

- Venez chez moi, je vous y expliquerai tout en détail, fit-il en réponse à Kintoki.

[Gaheris]

- Avoir peur de vous ?
Non c'est tout simplement impossible Messire Varynn, votre bonté est perceptible par n'importe quel Etre d'Ars Goetia tandis que la noblesse de vos actions est contée à travers toutes les contrées, avoir peur de vous non c'est impossible ...
Bien au contraire, ils devraient éprouver une profonde admiration de rencontrer le Grand Varynn !

[Varynn]

"Hum... Je ne pense pas que ma réputation ait porté jusqu'à ces étranges dimensions qui parsèment les donjons Djinns, Gaheris. Mais pourquoi pas, après tout ? De toute façon, ils ne sont que sur notre chemin. Continuons à suivre ce brave loup !" fit-il d'un ton qui se voulait noble et plein d'aisance, imitant Rodrick de manière forcée.

[Kintoki]

Il l'observait attentivement, réfléchissant quelques secondes avant de lui dire en souriant:

- C'est d'accord,on te suit.

Le choix pouvait être dangereux, mais si l'endroit que Beowulf désignait comme étant son "chez lui" était chaud et chaleureux, autant dire oui tout de suite. Le guerrier de Ryukyu ne pourrait pas résister au froid éternellement.