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Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages

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jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
30 juin 2006 à 18:25:02

Désolé, comme je n´ai quasiment pas de coms ici je délaisse un peu ce topic. Mais tu m´as rappelé à l´ordre, siph07, je ne le ferai plus^^.
Par contre je ne faiblis pas, et même si c´était le cas, ça ne serait pas gênant à court terme puisque j´ai beaucoup de chapitres d´avance^^.

Voici donc la première moitié du septième chapitre :

7
Belles prises

Il remonta dans sa chambre. Ron et Neville s’entraînaient aux sortilèges informulés. Ils avaient tous deux du mal : la lampe que Neville voulait faire léviter ne faisait que pencher légèrement d’un côté de temps à autres tandis que les affaires que Ron avait sorties exprès pour les ranger dans sa valise ne bougeaient que rarement en direction de la malle. Harry décidé de faire de même : cela pourrait sans nul doute lui être très utile s’il maîtrisait les sorts sans leur formule ; il pourrait ainsi envoyer des sorts à Voldemort sans qu’il puisse les parés, et même si face au plus grand mage noir de tous les temps, cela ne signifiait pas grand-chose, il fallait bien tenter le coup.
Harry eut moins de mal que les deux autres : il fit léviter du troisième coup une pile de chaussette posée sur le lit. L’année dernière, les élèves de sixième année avait fini par réussir les sorts informulés mais c’était toujours avec de grandes difficultés et donc il n’était pas étonnant qu’après deux mois sans pratique, ils donnent des résultats si peu satisfaisants. La réussite de Harry encouragea Ron et Neville qui redoublèrent d’effort de concentration.
Environ dix minutes plus tard, quelqu’un frappa à la porte. Ron ouvrit : c’était Hermione. Elle semblait surexcitée et elle se précipita vers Harry.
- Harry ! s’exclama-t-elle. Je pense avoir découvert quelque chose d’intéressant dans les papiers que tu m’as passés tout à l’heure.
- Qu’est-ce que c’est ? interrogea Harry, intrigué.
- Euh… Il vaut mieux que tu sois le seul à le savoir…pour l’instant en tout cas.
- Mais pourquoi…, commença Ron, mais Hermione l’interrompit.
- Faites-moi confiance, coupa-t-elle. Harry, viens voir.
Elle sortit en trombes et Harry la suivit sous les regards surpris des deux autres. Il la vit rentrer dans sa chambre et il entra également derrière elle. Mais dans la pièce, il n’y avait personne. Il avança un peu.
- Hermione ? appela-t-il, inquiet. Où es-tu ?
- Elle est là, répondit une voix nonchalante dans son dos.
La porte se referma ; Harry se retourna et ce qu’il vit ne lui fit pas plaisir : Hermione pointait sa baguette vers lui, le regard vide, et Drago Malefoy pointait la sienne sur cette dernière. Harry esquissa un geste pour sortir son propre bâton de bois mais Malefoy l’arrêta d’une parole :
- Je ne te conseille pas de faire ça, Potter. Ca pourrait avoir des conséquences très nuisibles sur ton amie sang-de-bourbe.
- Qu’est-ce que tu fais là, Malefoy ? questionna froidement Harry. Tu n’as pas encore été tué par Voldemort ?
- Ferme là si tu veux que Granger reste en vie.
- Tu n’es pas capable de tuer, Malefoy, dit tranquillement Harry. Je le sais bien, j’étais là quand tu as échoué dans ta mission. Tu sais, celle qui consistait à éliminer Dumbledore ?
- C’est impossible, répliqua Malefoy. Nous étions seuls.
- Non, j’étais caché sous une cape d’invisibilité. Surpris ? Je sais que tu n’as pas le cran de tuer. Toute ta vie tu as cru les principes stupides de tes parents et maintenant, seulement maintenant, tu te rends compte que tu ne peux même pas lancer un sortilège impardonnable. Tu es pitoyable…
- La ferme ! cria Malefoy, tout rouge. Je suis capable de lancer un sort impardonnable quand je veux, Potter ! Si tu as entendu ma petite conversation avec ce vieux croûton de Dumbledore, tu dois le savoir. Je suis même plutôt doué. J’ai soumis Rosmerta à l’Imperium pendant une année entière et elle était totalement en mon pouvoir ; je viens de soumettre ta meilleure amie sous tes yeux. Mais évidemment, toi, tu ne pourras jamais en profiter, espèce de crétin. C’est toi qui a des principes ridicules, Potter ! Et puis pour ce qui est du Doloris, tu devrais aussi savoir que j’en suis capable, après que Weasley se soit fait torturé au mariage de son frère.
- C’était toi ! s’exclama Harry en sentant la colère monter en lui. C’est toi qui as torturé Ron !
- Oui, c’était moi, ma chère mère, ma tante, et notre ancien professeur de défense contre les forces du mal. Tu vois, Potter ? Rien ne m’empêche de jeter un sort impardonnable. Rien ne m’empêche de tuer Granger. Face à Dumbledore, c’était différent. C’était un sorcier très puissant et il me faisait peur, c’est vrai. Mais pour elle c’est différent, dit-il en désignant Hermione d’un signe de tête. Elle ne m’effraie pas, je la contrôle parfaitement et en plus, ce n’est qu’une sale petite traînée de sang-de-bourbe !
- Ta gueule ! cria Harry. Tu n’es qu’un pauvre petit pion, fier de pouvoir torturer. Je ne vois pas ce qu’il y a de bien là dedans.
- Ca dépend si tu parles du bien dans le sens du plaisir ou du bien dans le sens de l’idéologie, railla Malefoy. Dans le deuxième cas, il n’y a pas grand chose de bien, je te l’accorde. Mais je crois que tu n’as pas bien compris la situation et il va falloir mettre les choses au clair : c’est moi qui commande, ici. Alors tu ne me dit pas « ta gueule », compris ? Sinon, il risque d’arriver ceci à ton amie sang-de-bourbe. Endoloris !
Hermione s’effondra sur le sol. Elle hurlait et se tordait de douleur. Cependant, Malefoy venait de commettre une erreur fatale. Rapide comme l’éclair, avec une fureur de tigre, Harry sortit sa baguette :
- Expelliarmus ! cria-t-il.
La baguette de Malefoy sauta de ses mains et celui-ci fut projeté violemment contre le mur qui se trouvait juste derrière lui. Il s’effondra sur le sol, assommé.
Hermione cessa de hurler et de bouger immédiatement. Elle haletait et semblait choquée. Harry lui tendit la main pour l’aider à se relever. Elle se jeta dans ses bras et pleura.
- Je crois que j’ai la réponse à ma question, dit Harry en caressant les cheveux de son amie pour la consoler.
- Quelle question, demanda Hermione en lâchant Harry et en essuyant ses larmes.
- Est-ce que tu vas bien, répondit Harry.
- La réponse est non, dit Hermione. Je n’arrive pas à croire que tu aies dû supporter ça deux fois de suite.
- Quand est-ce que vous allez arrêter de vanter mes « mérites », tous ?
- C’était tellement horrible. J’avais l’impression qu’on me découpait avec des lames surchauffées.
- Oui, ça fait toujours ça. Enfin, maintenant, tu as passé le permis de m’accompagner en accomplissant la dernière épreuve : se faire torturer, plaisanta-t-il d’un ton peu convaincant.
- Qu’est-ce qu’on va faire de lui ? demanda Hermione en désignant Malefoy d’un signe de tête.
- Je ne sais pas, répondit Harry. En tout cas il a vraiment été stupide : plus personne ne pouvait pointer sa baguette sur moi pendant qu’il te faisait ça : est-ce qu’il croyait vraiment que j’allais te laisser être torturée comme ça ?
- Je pense que tu l’as vexé, expliqua Hermione. On devrait le livrer au ministère, tu ne crois pas ?
- Je voudrais lui poser quelques questions, d’abord. Il pourrait nous donner des renseignements utiles. Mais d’abord, sortons d’ici et prévenons Ron et Neville.
Mais quand Harry tenta de tourner la poignée de la porte, celle-ci refusa de s’ouvrir.
- Il a dû la verrouiller, dit-t-il. Alohomora ! Zut ! Ca ne marche pas.
- Si c’est un verrouillage magique, dit Hermione, on ne peut pas l’ouvrir comme ça. Finite Incantatem ! tenta-t-elle, mais cela ne fonctionna pas non plus.
Ils essayèrent divers contre-sorts mais aucun n’ouvrit la porte.
- Il a verrouillé pour que personne ne puisse nous aider, dit Harry. Et je pari qu’il a aussi insonorisé la pièce. Sinon, quelqu’un aurait déjà frappé à la porte pour se plaindre du bruit et Ron et Neville nous auraient aidés, ils sont dans la pièce d’à côté.
- Il doit le savoir, dit Hermione en pointant sa baguette sur Malefoy. Enervatum !
Celui-ci cligna lentement des paupières puis gémit en se tenant la tête.
- Dis-nous comment annuler le sort ! ordonna Harry en pointant lui aussi sa baguette sur le jeune mangemort.
- Qui vous dit que j’ai envie de vous le dire ? demanda celui-ci.
- Tu es en position d’infériorité, je te signale, dit Harry.
- Je sais qu’aucun de vous deux ne me lancera de sorts impardonnables.
- Il existe d’autres méthodes de torture que le Doloris, tu te rappelles de notre duel quand nous étions en deuxième année ? Rictusempra !
Malefoy éclata soudainement de rire. Harry lui avait déjà jeté ce sortilège de chatouilles lors d’un duel qu’ils avaient fait en deuxième année pour s’entraîner à se défendre contre un monstre qui agressait les enfants des moldus. Drago tint environ une minute avant de réussir à articuler entre deux rires :
- Arrêtez… Ha, ha…
- Tu vas nous dire comment sortir d’ici ? demanda Harry.
- Oui… Ha, ha… »
Harry leva sa baguette et Malefoy cessa brusquement de rire.
Comment fait-on ? interrogea Harry.
- Il faut juste lancer un contre sort ordinaire. Mais le Seigneur des Ténèbres m’a enseigné un moyen de faire en sorte que je sois le seul à pouvoir le faire.
- Alors fait-le ! ordonna Harry.
- Il me faut une baguette pour ça.
- Accio baguette ! lança Harry.
La baguette de Malefoy, posée sur le sol un peu plus loin, vola vers les mains de Harry. Mais Malefoy l’intercepta et fit une petite balayette à Harry qui tomba par terre. Hermione voulu réagir mais Drago la stupéfixa dès qu’il eut son arme en main. Il se leva et s’écarta pour que Harry ne puisse pas lui faire le même coup en pointant son bâton de bois sur le jeune homme.

Si ceux qui liront cette fic pouvaient laisser des coms, ce serait sympa, :merci: .

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
01 juillet 2006 à 16:38:14

Voici la suite, la seconde et dernière moitié du septième chapitre :

7
Belles prises (suite et fin)

- Nouveau retournement de situation, n’est-ce pas, Potter ? Je vais te livrer au Seigneur des Ténèbres comme il me l’a demandé et je serais récompensé. J’aimerais bien te tuer moi-même mais malheureusement il tient à le faire lui-même.
- En parlant de Voldemort, comment se fait-il qu’il ne t’ait pas tué après ton échec de l’autre fois ? demanda Harry qui voulait surtout gagner du temps.
- Rogue m’a défendu, répondit Malefoy. Il a dit que j’étais jeune et qu’il était normal que j’aie eu peur. Il a dit que j’étais un mangemort prometteur et qu’il fallait me donner une seconde chance.
- Et Voldemort était d’accord ? interrogea Harry.
- Le Seigneur des Ténèbres a décidé de me confier une mission toute particulière : te retrouver et te ramener. Seulement cette fois il m’a donné une petite troupe à qui je pourrais demander de l’aide si j’en avais besoin : Rogue, qui était chargé de me surveillé dans ma mission, ma mère et ma tante Bellatrix qui elles aussi devaient se racheter. Il m’a indiqué un endroit où tu pourrais revenir te recueillir, selon lui : le village de tes parents. Je demandais parfois aux habitants de ce patelin s’ils ne t’avaient pas vu en montrant ta photo. Et bien sûr, je demandais des renseignements aux jumeaux Weasley. Ils m’ont dit que tu serais au mariage de leur frère et je les ai chargés de te ramener. Mais mon plan a échoué et mon maître n’était pas très content. Heureusement que cette vieille peau qui habite en face des ruines de ta maison m’a dit que tu te trouvais ici ; j’ai pu ainsi dire à mon maître que j’avais un nouveau plan. Maintenant tu vas venir avec moi.
Devinant que Malefoy allait de nouveau usé d’un sortilège informulé, Harry roula sur le sol en attrapant sa baguette, se releva, et plongea en avant quand le mangemort réessaya tout de suite après. En plongeant, il attrapa Malefoy par la taille et le projeta sur le sol avec lui.
Harry écrasait maintenant Drago sous son poids et appuyait légèrement sa baguette sur sa gorge.
- Nouveau retournement de situation, hein ? dit Harry. J’ai déjà entendu ça quelque part, je crois. Petrificus Totalus.
Malefoy fut alors incapable de bouger ou de parler : seuls ses yeux bougeaient. Certain que Drago ne lui ferait plus de balayette, Harry se releva.
- Je me souviens aussi de cette situation. Tu te rappelles ? Tu m’avais cassé le nez après m’avoir pétrifié. Non, ne t’inquiète pas, je ne te ferais pas la même chose, ajouta-t-il après avoir lu la peur dans les yeux du captif.
Harry s’approcha d’Hermione et la réveilla :
- Enervatum ! Est-ce que ça va ?
- Oui...je crois, bredouilla Hermione. Comment est-ce que tu l’as immobilisé ?
- J’ai plongé sur lui et il n’a pas eu le temps de réagir, répondit Harry. Mais il a été suffisamment bavard pour que je puisse te dire sans hésitation qu’il ne faut pas rester ici. Voldemort sait peut-être qu’on est là. Cette fois, écartons nous, je ne veux pas qu’il me refasse tomber.
Ils s’éloignèrent donc et Harry libéra Malefoy.
- Finite ! Maintenant, Malefoy, tu vas ramasser gentiment ta baguette et tu vas ouvrir cette porte.
Le jeune mangemort obéit : après avoir repris sa baguette, il prononça : « Finite ».
- Très bien, dit Harry. Petrificus Totalus !
Malefoy fut de nouveau immobilisé et tomba sur le dos. Harry s’approcha et fit rouler Drago sur le sol pour dégager le passage.
- Viens, Hermione, prévenons Ron et Neville.
La jeune femme le suivit en silence dans l’autre chambre. Avant que Ron ait pu dire « Mais qu’est-ce que vous faisiez, tous les deux ? », Harry expliqua tout à ses deux amis. Ron, choqué, alla vers Hermione et la prit dans ses bras.
- Je vais lui casser la figure à ce petit mangemort de rien du tout ! lança-t-il.
- Calme toi, Ron, dit Hermione.
- Il t’a torturé ! Et sous mon nez, en plus, rajouta-t-il sombrement.
- Ne t’en veux pas, Ron, dit Neville. Ce n’est pas de notre faute, il avait insonorisé la pièce, on ne pouvait rien entendre et on ne pouvait pas non plus savoir qu’ils avaient besoin d’aide.
- C’est vrai, confirma Hermione, tu ne pouvais pas nous aider, même si tu l’avais voulu.
- Mais qu’est-ce qu’on va faire de lui ? interrogea Neville. On va le livrer à Azkaban ou pas ?
- Non, répondit Harry. Je t’ai déjà dit que je voulais d’abord qu’il me révèle quelques petits secrets. D’ailleurs, il sait certainement où sont Fred et George.
- C’est vrai ! s’exclama Ron. Et on pourra peut-être les retrouver !
- Je l’espère, dit Harry. Je propose qu’on aille tout de suite l’interroger dans la chambre d’Hermione.
Ce qu’ils firent. Une fois rentré dans la pièce, Ron donna un coup de pied dans l’estomac du prisonnier immobilisé. Autrefois, un tel comportement aurait choqué Hermione, mais elle ne dit rien pour défendre celui qui l’avait torturé.
- Espèce d’enfoiré ! Je vais t’apprendre à torturer les gens, moi ! dit-il en donnant un second coup de pied. Où sont mes frères ?
- Ne le frappe pas trop, Ron, dit Harry sans grande conviction. Il faut qu’il soit en bon état pour nous répondre et pour que nous n’ayons pas d’ennuis avec le ministère.
- Je connais un moyen de lui permettre de parler sans le libérer totalement, annonça Hermione.
- Eh bien vas-y, alors, dit Harry.
- Vox ! prononça-t-elle.
- Je ne dirai rien ! hurla aussitôt Malefoy. Vous pouvez toujours courir !
- Ecoute moi bien, toi, dit Ron en attrapant Malefoy par le col. Tu vas me dire où sont mes frères immédiatement sinon tu le paieras cher et peu importe ce que dira le ministère ! Je te frapperais jusqu’à ce que tu parles, tu m’entends ? Et qu’est-ce que c’est que ce truc ? interrogea-t-il en ôtant un étrange collier au captif.
Il tenait dans ses mains un médaillon. Ce médaillon était gravé de deux S.
- Harry, viens voir, demanda Ron, incrédule.
- Ne touche pas à ça, Weasley ! s’exclama d’un air méprisant Malefoy. C’est bien trop cher pour convenir à quelqu’un comme toi.
Imitant son petit ami, Hermione s’accroupit près du prisonnier et lui donna une violente gifle.
- Tu ferais mieux de ne pas être méprisant si tu veux être bien traité, dit-elle en colère.
Toujours comme son petit ami, elle se releva et examina le bijou de près. Harry et Neville le regardaient également.
- Vous croyez que c’est vraiment… commença Ron.
- Oui, je le reconnais, interrompit Harry. C’est bien celui-là. Où est-ce que tu as trouvé ce machin, Malefoy ?
- En quoi est-ce que ça t’intéresse ? répliqua celui-ci.
- Ici, c’est nous qui posons les questions, compris ? fit remarquer Neville. Alors si tu ne veux pas perdre ta mâchoire à force de rire à cause des sorts de chatouilles de Harry, perdre ta joue à cause des gifles de Hermione, ou perdre tes côtes à cause de Ron, tu fais ce qu’on te dit et tu réponds !
- Et toi, au lieu de parler, qu’est-ce que tu fais, Londubat ? demanda narquoisement le captif.
- Je suis sûr qu’on peut trouver quelque chose, répondit Neville en sortant sa baguette d’un air menaçant.
- Alors, tu vas nous répondre ou il va falloir être plus convaincant ? questionna le chef du groupe.
- Je l’ai acheté à Pré-au-Lard, l’an dernier, finit par lâcher le menacé avec une certaine hargne. C’est ce stupide trafiquant de marchandise volée qui s’est fait mettre en prison qui me l’a dit. Il s’appelait Mondingus Fletcher, je crois.
- Très bien. Dans ce cas, je vais te l’emprunter, si ça ne te dérange pas, annonça Harry en mettant l’horcruxe, car c’en était bien un, dans sa poche.
- Comme si j’avais le choix…
- Et maintenant tu vas nous dire où sont Fred et George, ordonna Ron. Tout de suite !
- Je ne peux pas vous le dire, répondit Malefoy. Un sortilège de Fidelitas protège l’endroit. Et vous vous doutez bien que je ne suis pas le gardien du secret.
- Tu vas nous dire qui est le gardien du secret, alors, dit Harry.
- Je vous le dis, mais c’est seulement parce que vous ne le trouverez jamais. C’est le Seigneur des Ténèbres, et il se cache là-bas. Donc vous ne retrouverez jamais vos amis.
- Est-ce qu’ils vont bien, au moins ? interrogea Hermione.
- Oui, répondit Drago, mais ça ne risque pas de durer longtemps si on ne leur trouve pas d’utilité.
- Dans ce cas, pas besoin que tu nous dises où sont retenus les jumeaux, expliqua Hermione. Il suffit que tu les libères toi-même.
- Comment ça ? questionna Ron.
- J’imagine qu’il avait un moyen pour communiquer avec eux quand ils étaient au QG.
- Bien sûr ! s’exclama Harry en se tapant sur la tête. Comme il avait utilisé une pièce ensorcelée pour donner ses ordres à Rosmerta l’an dernier ! Est-ce que je me trompe, Malefoy ?
- Non. Elles sont dans ma poche. Mais je suis le seul à pouvoir les changer, comme pour la porte.
- C’est bien, cette fois, tu as répondu tout de suite, railla Ron. Alors nous allons le libérer, hein ?
- Oui, répondit Harry. Liberacorpus !
Malefoy se leva lentement, sans tenter quoi que ce soit, estimant sûrement qu’il valait mieux ne pas résister face à quatre sorciers prêts à se servir de leur baguette. Il sortit une pièce de monnaie de sa poche et sembla écrire avec sa baguette qu’il avait ramassée, toujours sous la menace de se faire quadruplement ensorcelé. Harry vérifia que ce que son ennemi écrivait était conforme à ce qu’il voulait.
- Pourquoi est-ce qu’ils ne viennent pas ? interrogea Ron.
- Vos jumeaux ont l’ordre de regarder leur pièce toutes les demi-heures quand ils ne sont pas avec moi, expliqua Malefoy avec un agacement qu’il ne cherchait pas à cacher. Il est environ 5 h 40. Ils devraient arriver dans une vingtaine de minutes.
Ils attendirent en silence. Comme le prisonnier l’avait dit, environ vingt minutes plus tard, deux sorciers aux cheveux roux transplanèrent. Aussitôt, trois éclairs rouges jaillirent et frappèrent Harry, Ron et Hermione en pleine poitrine, puis plus rien.

Bonne lecture^^.

siph07 siph07
MP
Niveau 7
02 juillet 2006 à 16:45:43

lol meme si apparemment je suis le seul a lire continue au moin de poster les suite que tu a déja parceque je suis la et je laisse des com moi lol

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
02 juillet 2006 à 22:08:21

:merci: Siph :snif: . Ne m´abandonne pas...

Enfin voici la suite, la première moitié du huitième chapitre :

8
Le pari

Lorsque Harry rouvrit les yeux, il constata qu’il devait se trouver dans une sorte de cave. Il n’y avait aucune fenêtre et de vieux cartons s’entassaient de toutes parts. Cependant il s’agissait d’une gigantesque cave, plus grande qu’une salle de cours de Poudlard, il devait donc se trouver dans une demeure imposante. Il s’aperçut que ses mains étaient liées par des cordes solidement nouées dans son dos. Il regarda autour de lui et vit les trois autres, eux aussi ligotés. Ron et Hermione commençaient à bouger, signe qu’ils se réveillaient également.
- Hmm… gémit Ron, qu’est-ce qui se passe ?
- J’aimerais bien le savoir, répondit Harry. Vous vous souvenez de quelque chose ?
- Seulement d’une douleur à la poitrine, dit Hermione. Je crois que Fred et Georges nous ont stupéfixés.
- J’avais pourtant vérifié qu’il se tenait tranquille, dit Harry, incrédule. J’avais vérifié son message, sur la pièce !
- J’imagine que Malefoy leur avait ordonné de nous attaquer s’il appelait, expliqua Hermione. Il avait prévu son, coup.
- Je suis sûr qu’il voulait d’abord essayer de le faire tout seul, le petit imbécile, dit Ron. Il voulait être récompensé le plus possible par Voldemort.
- Tu as sûrement raison, approuva Hermione, dégoûtée.
Mais quelque chose qui n’avait rien à voir avec Malefoy étonna Harry.
- Depuis quand est-ce que tu prononce le nom de Voldemort ? demanda-t-il.
- Hermione m’a répété son nom toutes les deux secondes pendant un quart d’heure, cet été, expliqua fièrement Ron. Après plusieurs séances, j’avais entendu ce mot tellement de fois qu’il ne me faisait plus peur du tout. Mais ce n’est pas la même chose pour Voldemort en personne, bien sûr.
- Vous croyez vraiment que c’est le moment de parler de ça ? s’emporta Hermione. Il faut sortir d’ici et tout de suite !
- Et comment est-ce que tu veux qu’on fasse ? répliqua Ron. On n’a aucun moyen pour ça. Je suis prêt à parier que ces liens ont été renforcés magiquement et même si on nous avait laissé nos baguettes, ce qui n’est sûrement pas le cas, on ne risque pas de pouvoir nous en servir dans cet état.
Hermione trouva rien à redire.
Un peu plus loin, Neville gémit à son tour et finit par lever la tête.
- Bonjour, Neville, dit ironiquement Ron. Bien dormi ?
- Pas vraiment, répondit celui-ci. Je suis désolé. Quand Fred et George sont arrivés, eux et Malefoy vont ont tout de suite stupéfixés. J’ai réussi à faire la même chose à Malefoy mais ils étaient trois et ils m’ont pris de vitesse.
- On ne t’en veut pas, Neville, assura Hermione.
- A votre avis, où peut-on être ? interrogea Harry.
- Vu la taille de cette cave, ça ne m’étonnerait pas qu’on soit dans le manoir de ce lâche, dit Ron. Il a été inspecté tellement de fois sans résultat, après que Malefoy se soit enfui, que les aurors ont finit par abandonné. C’est mon père qui me l’a dit. Donc maintenant ils peuvent cacher qui ils veulent dedans.
- Mais qu’est-ce qu’on peut faire ? questionna Neville, légèrement paniqué. Il faut sortir d’ici ! Je suis sûr que Voldemort a été prévenu ! Il va venir et on sera perdu !
- Ne vous en faites pas, Londubat, dit une voix familière. Le Seigneur des Ténèbres ne se dérangera certainement pas pour vous.
Ils se tournèrent vers la droite et virent un être qu’ils haïssaient tous les quatre. Severus Rogue s’avançait vers eux du pas lent qui lui était habituel.
- Alors, comment vont nos chers Gryffondor ? railla-t-il. J’espère que vous appréciez l’hospitalité de votre condisciple, Mr Malefoy. Lui et sa mère ont gentiment accepté de vous héberger.
- Qu’est-ce que vous faites là, vous ? demanda Harry. La haine pouvait se lire sur son visage.
- Je passe ici, de temps à autres, pour rendre visite à mes collègues, répondit Rogue, toujours aussi méprisant qu’à l’ordinaire.
Severus Rogue se comportait exactement comme il l’avait toujours fait dans ses cours, quand il enseignait à Poudlard.
- Mr Potter, vous me décevez énormément, reprit l’assassin de Dumbledore. Je n’ai jamais spécialement cru en vos capacités mentales, mais je ne pensais pas que vous iriez jusqu’à prendre Londubat avec vous afin de vous aider à combattre le Seigneur des Ténèbres. On ne peut pas dire que ce soit un allié précieux, pourtant.
- Mêlez-vous de vos affaires, espèces de lâche ! s’écria Harry. Comm…
- Taisez-vous ! ordonna Rogue. Je ne crois pas qu’en ayant eu James Potter pour père, vous pouviez me traiter de lâche ! Je n’ai pas besoin de revenir là-dessus, je pense que je vous ai déjà suffisamment expliqué en quoi VOTRE PERE était, lui, un misérable lâche. Maintenant, vous allez venir avec moi, nous avons certaines choses à nous dire.
- Je n’ai rien à vous dire, répliqua Harry.
- Pourtant vous allez venir avec moi, répéta Rogue.
Il agita nonchalamment sa baguette et les liens de Harry se défirent. Celui-ci se leva et chercha sa baguette dans ses poches.
- Vous ne croyiez tout de même pas que nous aurions été suffisamment stupide pour vous laisser votre baguette, Potter ? Suivez-moi.
Severus Rogue se retourna et marcha en direction d’une échelle qui menait vraisemblablement à l’étage supérieur.
Harry s’approcha et tenta de l’attraper par le cou ; mais il fut immédiatement plaqué au sol par une douleur inimaginable. Il la reconnu tout de suite : c’était le sortilège Doloris. Il hurla de toutes ses forces, sans pouvoir s’arrêter. Il n’avait plus conscience de rien, sauf de ces milliards de lames chauffées à blanc qui lui transperçaient chaque centimètres carrés de la peau. Hermione poussa un cri ferma les yeux tandis que Ron et Neville hurlaient : « Arrêtez, espèce d’enfoiré ! ». Puis soudain, la douleur s’arrêta. Harry tremblait de tous ses membres. Lorsque Voldemort l’avait frappé du Doloris, c’était pour s’amuser, mais il l’avait sans doute épargné pour pouvoir le tuer dans un beau spectacle. Mais cette fois, c’était pire que tout. Rogue avait mis tout son sadisme à le torturer, il en était convaincu.
- Alors ? demanda le bourreau. Qui est le lâche ? Celui qui attaque par derrière ou celui qui se défend ? Mais bien sûr ! Vous n’aviez pas de baguette ! Que suis-je bête ! Nous sommes quittes, n’est-ce pas ? C’est ce que vous pensez ? J’en suis sûr. Rien ne pourra jamais vous faire changer d’avis, de toutes manières.
Rogue agita sa baguette et Harry se retrouva suspendu dans les airs, la tête en bas. Il agita de nouveau, et Harry fut passé de force à travers la trappe à laquelle menait l’échelle. Le problème, c’est que cette trappe n’était pas ouverte et Harry se cassa les deux jambes avant que le passage soit ouvert sous le choc. Il continua à monter puis tomba sur un tapis poussiéreux. Ses jambes le faisaient terriblement souffrir, même si ce n’était rien comparé au Doloris. Il n’avait plus du tout la force de bouger.
Il entendit des pas derrière lui.
- Désolé, Potter, dit moqueusement la voix détestée. J’ai peut-être été un tantinet violent.
Harry sentit soudain la douleur disparaître totalement et ses facultés lui revenir. Rogue l’avait sans doute guéri, mais pour quelle raison, il l’ignorait.
- Levez-vous, ordonna l’ancien professeur en pointant sa baguette.
Harry obéit. Il constata qu’il se trouvait dans un grand salon munis de fauteuils confortables et d’une cheminée de briques. Des torches en forme de serpent fixées sur les murs l’éclairaient d’une lueur dansante.
- Potter, reprit Rogue. Vous devez certainement vous demander pour quelle raison vous êtes toujours en vie, n’est-ce pas ?
- En effet, répondit Harry sans quitter le Prince de Sang-Mêlé des yeux.
- Eh bien je vais vous le dire, dans ce cas. Le Seigneur des Ténèbres a fait un pari, juste après la mort de ce vieux croûton.
- Ne parlez pas comme ça du Professeur Dumbledore ! hurla Harry. Il vous avait accordé sa confiance et vous, vous l’avez tué !
- En effet, je l’ai tué, et j’ai rendu service à la communauté des sorciers. Albus Dumbledore était sénile avant même de vieillir, il était vraiment pathétique. Toujours à me rabâcher que l’amour était supérieur à tout et que la mort n’est rien ! Vous ne vous rendez donc pas compte de la stupidité de ses propos ? L’amour n’a jamais été une force. Je n’ai jamais vu de toute ma vie quelqu’un utiliser l’amour pour se battre en duel.
- Je vous rappelle que c’est grâce à ça que votre maître a dû rester caché pendant treize ans.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
03 juillet 2006 à 21:39:33

Voici la suite, la seconde moitié du huitième chapitre :

8
Le pari (suite et fin)

- Et alors ? répliqua Rogue. Est-ce que ça a une grande importance ? Il a réussi à revenir et maintenant, il ne se laissera plus prendre au piège. Il vous est en tout point supérieur et c’est pour cela qu’il n’a pas jugé utile de vous tuer tout de suite. Voyez-vous, Potter, le Seigneur des Ténèbres a fait un pari. Il a parié que quoi qu’il arrive, il pourrait toujours vous vaincre, et ce même si vous maîtrisiez vos « prodigieux pouvoirs ». Il m’a donc dit qu’il ne fallait pas vous tuer. Il ne compte pas vous chercher lui-même pour s’occuper de vous. Il a décidé que vous n’étiez plus une priorité ou une menace majeure.
- Alors pourquoi Malefoy m’a-t-il amené ici ? interrogea Harry.
- Parce que Drago est, disons, en « formation ». Le Seigneur des Ténèbres ne tient pas spécialement à vous laisser agir librement contre lui, non plus. Certains mangemorts ont quand même pour mission de vous empêcher d’arriver à votre but. Seulement, si quelqu’un vous tue, il veut que ce soit lui ; et en même temps, il vous considère comme une menace des plus secondaires. Vous resterez en vie, mais si vous affrontez le Seigneur des Ténèbres, il faudra d’abord vous sortir de ce pétrin tout seul, le trouver vous-même, vaincre les mangemorts qui se trouveront sur votre route.
- Si je comprends bien, Voldemort veut que je sois digne de l’affronter, c’est bien cela ?
- Exactement, répondit Rogue. Mais vous risquez fortement de ne jamais l’être, railla-t-il.
- Qu’est-ce que vous allez faire de mes amis ?
- Pour l’instant, cela dépend de vous. J’aimerais beaucoup tester vos capacités en duel, Potter.
Tenant toujours la sienne dans sa main droite, Rogue sortit de sa poche de gauche une baguette de bois que Harry reconnu immédiatement.
- Je tiens dans ma main gauche votre baguette, Potter, reprit le Prince. Je vais vous la lancer et nous allons faire un petit duel. Si vous l’emportez ou que vous vous débrouillez bien, je ne tuerai pas vos amis. Je me contenterai de les laisser pourrir dans cette cave sans nourriture, leur vie n’ayant aucune importance pour moi ou le Seigneur des Ténèbres. Mais si, au contraire, vous échouez lamentablement, comme j’en suis convaincu, je les tuerai. Nous allons bien voir si l’amour, ou dans ce cas, l’amitié, va vous permettre de gagner, Potter. Tenez.
Rogue jeta la baguette et Harry l’attrapa. Celui-ci était très nerveux. De sa performance dépendait la survie immédiate de ses plus proches amis. Il ne fallait pas qu’il abandonne, quoi qu’il arrive, il fallait continuer jusqu’à ce que Rogue estime qu’il « se débrouillait bien ».
- Saluez-moi, Potter, ordonna le Prince en se baissant légèrement.
Ne voulant pas retenter l’expérience désagréable qu’il venait de vivre, Harry se pencha brièvement également.
- Un, deux, trois, compta Rogue.
- Protego ! lança Harry.
Rogue s’effondra alors sur le sol et poussa d’horribles hurlements de douleur. Harry avait prévu que son adversaire commencerait par un sort informulé, mais il ne se doutait pas que ce serait encore le Doloris. Tout de suite après avoir renvoyé le sortilège, se souvenant de l’erreur qu’il avait commise lors de son tout premier duel, il prononça :
- Stupéfix !
Frappé en plein milieu du dos (il était tombé sur le ventre), le Prince de Sang-Mêlé cessa de hurler et devint immobile. Aussitôt, Harry, se demandant encore par quel miracle il avait pu s’en tirer aussi facilement, se précipita vers la trappe. Il voulut l’ouvrir mais constata que c’était impossible : la petite porte refusait de bouger ne serait-ce que d’un pouce. Non… C’était impossible ! Il ne pouvait pas laisser Ron, Hermione et Neville enfermés là-dedans ! Ils risquaient de mourir par manque d’oxygène ou de nourriture ! De plus, si les Malefoy n’étaient pas encore chez eux (ce qui était sûrement le cas puisque personne n’était venu pour demander d’où venaient les hurlements), ils allaient certainement bientôt revenir et il ne pourrait plus aider ses amis !
Harry tenta plusieurs sorts, mais rien à faire. Il fouilla Rogue en quête d’objets utiles et il découvrit les trois baguettes de ses amis et aussi le médaillon de Serpentard. Il l’avait certainement récupéré sur lui quand il était évanoui lui-même. Mais pourquoi l’horcruxe ne se trouvait-il pas en possession de Malefoy ? Il connaissait trop bien son ennemi pour croire qu’il aurait pu oublié de récupérer son bien. Mais apparemment, Rogue lui avait confisqué.
Cependant, Harry chassa vite ces pensées de sa tête et se concentra sur le moyen de libérer les trois enfermés. Il se souvint alors d’une chose qu’il n’aurait pourtant pas dû oublié : la trappe s’était cassées quand Rogue l’avait projeté contre elle. Il l’avait réparées tout de suite, apparemment, mais il pouvait sans doute la cassée également grâce à un sort quelconque. Mais ni le sortilège de découpe, ni celui d’expulsion, ni aucun autre ne brisèrent le bois. Harry pensa alors qu’il fallait peut-être utilisé une méthode non magique pour détruire cette trappe. Il chercha dans la pièce un objet dure (« comme mes jambes, pensa amèrement Harry »). Il trouva son bonheur dans un vieux buffet sur lequel était posé un marteau. Il se demanda alors si ce n’était pas ce qu’il fallait toujours faire pour ouvrir la cave, car un outil moldu dans une maison où habitaient des sorciers comme les Malefoy ne devait pas être courant. Il frappa avec, et la trappe se brisa immédiatement. Il descendit l’échelle et il eut confirmation de ce qu’il pensait lorsque la barrière de bois se répara toute seule : heureusement, il avait eu la bonne idée de garder le marteau sur lui.
- Harry ! s’exclama Ron. Comment as-tu fait pour revenir ?
- Je vous expliquerai plus tard, dit Harry en marchant précipitamment vers eux. Cracbadabum, murmura-t-il trois fois en visant chacun de liens qui retenaient ses amis. Venez, suivez-moi.
Il monta l’échelle, cassa de nouveau la trappe et ils sortirent les uns après les autres. La petite porte de bois se reconstitua immédiatement.
- Tu l’as stupéfixé à toi tous seul ? demanda Hermione, impressionnée.
- Ce n’est vraiment pas le moment de parler de ça, répliqua Harry. Il faut sortir.
Après avoir parcouru la maison quelques secondes, ils découvrirent la porte d’entrée et l’ouvrirent à la volée, Rogue flottant derrière eux grâce à Hermione.
Il faisait nuit et le ciel était très étoilé. Hermione laissa tombé Rogue et l’attrapa par le bras, prête à transplaner.
- Où allons-nous ? interrogea-t-elle.
- Nulle part avant de m’avoir remis cet assassin, répondit une voix grave.
Ils se regardèrent autour d’eux et aperçurent un vieil homme sortir de l’ombre d’un arbre de l’immense jardin des Malefoy. Il s’avança vers eux. Il avait les cheveux argentés, mais on ne pouvait pas voir ses yeux dans la pénombre.
- Cet homme a tué mon frère, expliqua-t-il. Et il est hors de question que quelqu’un d’autre que moi le livre à Azkaban. Mais rassurez-vous, Harry, je ne manquerai pas de dire que vous et vos amis l’avez capturé.
- Qui êtes-vous ? questionna Harry.
- On m’appelle Abel, en général, mais mon nom entier, s’il vous intéresse, est Abelforth Dumbledore. Albus Dumbledore était mon frère.
- Vous êtes barman à la Tête de Sanglier, n’est-ce pas ? demanda Hermione.
- Comment…
- Je l’ai lu dans une liste des membres de l’Ordre, expliqua-t-elle. J’aurai bien voulu te le dire, Harry, mais Malefoy m’en a empêché quand il m’a jeté l’Imperium.
- Je vois, reprit Abelforth. Donc vous savez qui je suis et où je travaille alors que ça devait rester top secret. Mais bon, si Albus estimait que vous deviez le savoir…
- C’est vous qui nous avez dit qui vous êtes, fit remarquer Ron.
- Peu importe. Donnez-moi Rogue, je m’occupe de lui.
- Qu’est-ce que vous allez en faire, demanda Harry, soupçonneux.
- Ce ne sont pas vos affaires, répliqua Abelforth. Pour l’instant, en tout cas. Je suis un membre de l’Ordre et il me semble que je suis plus digne de confiance qu’il ne l’était quand il était avec nous.
- Qu’est-ce qui nous dit que vous êtes celui que vous prétendez ? interrogea Harry.
Le vieil homme s’approcha lentement de Harry, se pencha près de son oreille et lui murmura :
- Horcruxe.
D’abord surpris, Harry fut ensuite convaincu par cet étrange mot de passe que seul un ami très proche (ou un frère, dans le cas présent) de Dumbledore pouvait connaître.
- Je vous crois, dit-il simplement.
- Alors vous me le donnez ?
- Eh bien je pense que vous serez plus apte que nous à le livrer à Azkaban dans les règles. Si vous l’emmenez à Azkaban, rajouta Harry.
- Ne vous en faites pas, rassura Abelforth. Je saurai quoi en faire. »
Il pointa sa baguette sur la silhouette immobile de Rogue qui disparu avec un petit « pop ». Le vieillard se retourna.
- Att… commença Harry.
Mais Abelforth Dumbledore avait déjà disparu.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
04 juillet 2006 à 21:34:04

Mais où sont donc passés mes lecteurs des premières pages comme ekukas ?

Je poste la suite^^, la première moitié du neuvième chapitre :

9
Echec au Prince

Dans un bar délabré qui faisait également office d’auberge, à l’étage le plus haut, c’est-à-dire le second, deux hommes étaient installés autour de la table à manger d’un vieil appartement, en train de boire une bièraubeurre. L’un était jeune, avait des cheveux noirs et gras, des yeux noirs, semblables à deux gouffres, et portait une robe de sorcier noire également ; l’autre semblait extrêmement vieux, avait des cheveux argentés, des yeux bleus, et portait une robe grise très usée. Le premier s’appelait Severus Rogue, le deuxième se nommait Abelforth Dumbledore.
Depuis qu’Abelforth avait ramené Severus chez lui, celui-ci n’avait pas prononcé le moindre mot. Abelforth décida d’engager la conversation.
- Cela faisait longtemps, Severus.
Celui-ci ne répondit pas.
- J’imagine que tu te demandes pourquoi je ne t’ai pas réduit en miette pour ce que tu as fait à mon frère, reprit Abelforth, ou du moins pourquoi je ne t’ai pas livré à Azkaban. C’est parce que je ne suis pas persuadé que tu sois réellement du côté que tu prétends.
- Tiens donc, dit Severus, rompant ainsi son mutisme. Et puis-je savoir ce qui te fait penser cela ?
- Depuis environ un an, Albus m’a confié que sa fin approchait et que je devais m’y préparer. Il a dit qu’il avait fait son temps et que je ne devais pas être triste. Apparemment, sa santé se dégradait, il devenait plus faible, même s’il donnait l’apparence du contraire aux gens qu’il fréquentait.
- Et alors ? demanda Severus.
- Et alors je connais mon frère, répondit Abelforth, il avait une idée derrière la tête, j’en suis certain. Je l’ai interrogé à ce sujet mais il a refusé de lâcher quoi que ce soit. Il m’a seulement dit que je verrai par moi-même et qu’il me faisait confiance pour comprendre.
- Et alors ? répéta l’invité, une note d’impatience dans la voix.
- Et bien justement, je ne comprenais rien de ce qu’il disait. Rien jusqu’au jour où tu l’as tué.
- Je ne vois pas en quoi j’ai pu t’aider à comprendre en tuant ton frère, Abel, ironisa Severus.
- Je suis sûr que tu vois très bien, au contraire. Albus savait que la vieillesse, qui n’avait pas eu beaucoup d’effets sur lui, avant ces dernières années, risquait de l’emporter. Or, comme je te l’ai déjà dit, je le connais : il aurait parfaitement pu, j’en suis absolument certain, demander à se faire tuer, rapprochant ainsi la date de sa mort de quelques mois.
- Dumbledore a peut-être toujours prétendu ne pas craindre la mort, répliqua Severus, mais il ne serait pas allé jusqu’à se suicider.
- Qui t’a parlé de suicide ? Je pensais à un meurtre. Un meurtre qui aurait permis beaucoup de choses.
- Quelles choses ?
- Par exemple, sauver Drago Malefoy de la mort. Et par la même occasion, en faire le serment inviolable à sa mère devant Bellatrix Lestrange qui te soupçonne de trahison pour faire croire que tu es bien de leur côté. Ainsi, tout le monde a pensé que tu as tué Albus sous l’ordre de Voldemort, ou à cause du serment inviolable, pour ce qui est des Malefoy et de Bellatrix. Tu as définitivement fait disparaître les doutes sur ton véritable camp, même pour l’Ordre du Phénix. Ainsi, qui pourrait donc se douter qu’en réalité, tu œuvres toujours pour notre cause ?
- Et qu’est-ce que je pourrais faire, si je ne suis plus espion ?
- Tu pourrais faciliter la tâche de Harry Potter ou encore continuer ton rôle d’espion mais pour son compte.
- Remarquablement bien penser, remarqua Severus à voix basse. Mais ce qui m’intrigue le plus, c’est le fait que les Dumbledore, le cadet comme l’aîné, s’obstinent à voir le bien chez les gens. Je pensais que c’était moins poussé chez toi mais je me trompais, apparemment.
- C’est bien possible, admit Abel. Mais je suis presque sûr d’avoir raison. Je te connais trop bien, Severus. Tu ne peux pas être si mauvais.
- Ah oui ?
- Oui, affirma Abelforth. Etre déçu une fois par l’amour ne transforme pas en mangemort. Surtout pas quelqu’un d’aussi brillant et intelligent que toi.
- Je me fichais éperdument de cette petite traînée, tu m’entends ? protesta Severus. Elle ne valait rien, à mes yeux.
- Pour ce qui est de cette fille, je suis absolument certain du contraire. Malgré tout ce que tu diras ou feras, jamais tu ne pourras dire honnêtement que tu ne l’aimais pas. Elle te fascinait. Je m’en souviens comme si c’était hier.
- Peut-être bien, finit par admettre le plus jeune. Mais j’ai compris qui elle était véritablement quand elle s’est jetée dans les bras de ce beau visage. Ce n’était qu’une sale petite p…
- Ne va pas plus loin, je ne tiens pas à entendre ce genre d’insulte chez moi. Ce qui est sûr c’est que je pense que tu as une mission à accomplir pour notre compte. Et pour cela tu dois vite t’en aller d’ici.
- Tu me laisses repartir comme si rien ne s’était passé ? demanda Severus, incrédule.
- En effet, répondit Abelforth.
Sans se faire prier, Severus Rogue se leva et se dirigea vers la porte de l’appartement. Il hésita un instant, puis se retourna.
- Tu sais, Abel, dit-il tu es très intelligent, tout comme ton frère. Mais toujours comme lui, tu peux parfois te montrer d’une stupidité consternante.
Puis il sortit.
Abelforth Dumbledore, lui, se couvrit le visage de ses deux mains, l’air très las.

La suite demain^^, si ça intéresse quelqu´un d´autre que siph07.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
07 juillet 2006 à 00:07:34

Voici la seconde moitié du neuvième chapitre :

9
Echec au Prince (suite et fin)

Severus Rogue se matérialisa devant une vaste demeure. Il était près de minuit et on pouvait voir une multitude d’étoiles. Mais la beauté du ciel n’était pas la principale préoccupation de cet homme.
Il s’avança vers la porte et l’ouvrit grâce à une vieille clef poussiéreuse. Il couru alors en direction du grand salon. Il y découvrit trois personnes : deux femmes blondes d’une quarantaine d’années, une brune, une blonde, et un jeune homme, blond également, qui ne devait pas être âgé de plus de vingt ans.
Lorsqu’ils virent leur « ami » déambuler ainsi dans la pièce, ils parurent extrêmement surpris.
- Severus ! s’exclama la femme blonde. Nous étions tellement inquiets !
- Pas le temps pour ça, Narcissa, coupa brusquement Severus. Où est le Seigneur des Ténèbres ?
- Et bien, quand nous avons constaté que toi, Potter et ses amis, aviez disparu, nous l’avons prévenu et il est venu voir par lui-même…
- Où est-il ? répéta-t-il.
- Il est dans la chambre secrète, finit par répondre Narcissa. Il avait l’air furieux quand nous lui avons dit…
Mais Severus avait déjà pris un marteau sur la cheminée pour briser la trappe dissimulée sous un tapis poussiéreux. Il détruisit donc la petite porte de bois et descendit au niveau inférieur par une échelle de bois également. Une fois l’ouverture franchie, la trappe se reconstitua tout de suite.
Notre homme parvint à terre et aperçut de dos une personne de silhouette grande et squelettique. Le mystérieux individu demeura silencieux. Severus prit donc la parole :
- Je suis de retour, maître.
- Je le sais, répondit une voix glaciale et suraiguë, à peine plus élevée qu’un murmure. Je ne suis pas sourd.
L’être auquel appartenait cette étrange voix resta encore silencieux un petit moment puis sans prévenir, il se retourna et cria :
- Endoloris !
Le serviteur tomba alors à terre et hurla à pleins poumons. Il se tordit de douleur pendant environ trente secondes (ce qui, vu l’effet du sortilège, était déjà énorme), puis il se tut tout à coup. Il se releva lentement et regarda celui qui venait de lui infliger cette torture.
Ce dernier n’avait rien d’un homme, en dehors de la silhouette. Sa peau était blanche comme la craie ; son nez quasi-inexistant, ne se remarquant que par deux fentes en guise de narines, comme les serpents, rendant son visage extrêmement plat ; sa bouche était dépourvue de lèvre ; et ses yeux étaient rouges comme ceux d’un albinos, avec des pupilles verticales comme les chats.
- J’espère que tu as conscience que tu aurais mérité une punition bien pire que celle que je viens de t’infliger, Severus, dit la créature.
- Oui, maître, répondit l’intéressé à genoux. Je sais que j’ai été lamentable.
- Le mot est faible ! Je vois parfaitement ce qui s’est passé, Severus. L’humiliation est encore très présente dans ton esprit. Tu as perdu comme même un première année n’aurait pu le faire ! Comment as-tu pu échouer de cette façon ? Donne-moi tes raisons, si tu en as !
- La principale raison, maître, est que j’ai sous-estimé Potter. Je le croyais misérable en duel, mais il a réagi très rapidement.
- Avec un sortilège formulé ! répliqua le maître. Tu avais largement le temps de riposter, mais tu es resté comme un idiot à attendre que ta propre torture te frappe !
- Je sais, maître. Je reconnais que j’ai moi-même réagi comme un débutant. Cependant il n’y avait pas que cela.
- Aurais-tu un autre motif pour ton misérable échec ? questionna la créature.
- Un motif qui ne justifie pas ce qui s’est passé, cependant, admis Severus. Mais maître, j’ai été dérouté par un fait non négligeable : la puissance qui se dégageait du sortilège de protection de Potter. J’ai tout de suite senti quelle volonté il avait mise dedans et il y avait aussi un pouvoir magique que je ne m’explique pas. Ca m’a vraiment impressionné, et ce, même si encore une fois, je reconnais que j’aurai pu le contrer si je ne l’avais pas sous-estimé.
L’inhumain regarda son serviteur un instant avec colère puis :
- Severus, tu es précisément le mieux placé pour savoir que Harry Potter doit de toute évidence posséder de grands pouvoirs. Dois-je te rappeler que c’est toi qui m’as rapporté cette prophétie ? N’oublie pas : celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois… Cela ne peut que signifier qu’il possède un potentiel hors du commun, le même que le mien, Severus.
- Je suis désolé, maître, s’excusa l’agenouillé. J’ai de toute évidence mal interprété vos propos.
- En effet. Harry Potter, s’il parvient à maîtriser la puissance qui se trouve en lui, pourra vaincre facilement n’importe lequel de mes mangemorts. Mais vu qu’il ne se servira jamais de la magie noire, il ne sera jamais en mesure de me tuer. Il sera un nouveau Dumbledore, peut-être un peu plus fort, toutefois. Quand il aura atteint cette envergure, celle d’un sage, il rendra peut-être espoir à la communauté magique et c’est à ce moment-là que je porterais mon coup final et que je prendrai le pouvoir. En le tuant, je ferai tomber le moral de tous les sorciers plus bas qu’il ne l’aura jamais été et ils n’auront plus la force de lutter, en tout cas pas celle de ma première tentative. J’aurai prouvé au monde entier que je peux détruire tous les obstacles, même l’ « élu ». Et je pourrai aussi livrer un duel palpitant, ce que je n’aurai pas pu faire avec Dumbledore, vu son âge et son obstination à ne pas vouloir me tuer. Cependant, Potter est loin d’avoir cette maîtrise de ses pouvoirs, pour l’instant. Tu n’aurais donc pas dû échouer de la sorte.
- Je vous promets de le capturer moi…
- Ce sera inutile ! coupa sèchement le maître. Je suis curieux de voir comment Potter va s’en sortir, tout seul. Je vais charger Drago de le suivre. Au début, je voulais que tu entraînes Potter ; mais maintenant, je me rends compte que j’ai trop besoin de toi pour une tâche hautement plus importante… Si tu veux racheter mon respect, accomplis-la.
- Vous pensez qu’il est temps de reprendre les recherches ? demanda le serviteur.
- En effet, répondit la créature, il est plus que temps. Je vais me coucher, à présent. Il se fait tard et même Lord Voldemort a besoin de sommeil.
L’homme inhumain, qui répondait donc au nom de Voldemort, sortit de la chambre secrète en utilisant une pierre qu’il avait dans sa poche, sans doute prévue uniquement à cet effet.
Severus Rogue, lui, demeura immobile pendant une bonne partie de l’heure. Son visage exprimait la honte. Il se sentait humilié, blessé dans son orgueil. Il s’était fait torturer, aussi court fut ce moment, par ce petit merdeux, comme il l’appelait dans sa tête. Le Seigneur des Ténèbres l’empêchait de se venger : c’était certainement sa punition morale, après la physique.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
08 juillet 2006 à 13:43:24

La vache, c´est un vrai désert, mon topic...

Et bien je ne renonce pas et je vous poste quand même la suite^^.

Voici le premier tiers du dixième chapitre :

10
Les Granger

Après avoir transplané à l’auberge de Godric’s Hollow, Harry, Ron, Hermione et Neville, y avaient retrouvé leur valise et leurs affaires. Immédiatement, ils rangèrent tout ce qui traînait, payèrent l’aubergiste, et quittèrent le village en quête d’un autre endroit où les mangemorts n’auraient pas de raison spéciale de les chercher.
- Où est-ce qu’on va ? interrogea Neville, essoufflé (ils avaient couru).
- Je n’en sais trop rien, avoua Harry. Mais ce serait trop risqué de rester à Godric’s Hollow. Je pense qu’on devrait aller dans un petit village discret, un peu comme celui-ci, mais sans que l’on puisse faire le lien avec nous.
- Tu refais la même erreur que moi ! s’exaspéra Hermione.
- Quoi ? s’étonnèrent les trois autres en cœur.
- Tu te rappelles de notre réunion à la Tête-de-Sanglier où Mondingus Fletcher et surtout un espion d’Ombrage ont pu nous entendre facilement ? Sirius m’avait fait remarqué que dans un bar très fréquenté comme les Trois Balais, personne n’aurait pu nous entendre à cause du bruit ou en tout cas qu’on n’aurait rien soupçonné dans ce genre d’endroit.
- Je ne suis pas sûr de… commença Harry, mais son amie l’interrompit.
- Les mangemorts auront bien plus de mal à nous retrouver si nous sommes dans une grande ville, fit remarquer judicieusement Hermione. Voilà pourquoi je pense que nous ferions mieux d’aller à Londres.
- Tu as sûrement raison, avoua Harry. Nous allons à Londres.
- Tant d’histoires juste pour arriver à cette conclusion, moqua Ron.
- Tu sais quoi, Ron ? demanda Hermione. Tu devrais peut-être mettre en pratique les conseils de cette charmante dame qui nous a conduits au cimetière. Tu sais bien, à propos de la galanterie.
- Oh, ça va ! s’énerva Ron. Je disais seulement que tu n’avais pas besoin de raconter tout ça pour nous dire qu’il serait mieux d’aller à Londres.
- Je vous rappelais que nous avions déjà fait la même erreur…
- Décidément, dit Harry à Neville, tous deux éloignés du jeune couple qui continuait à se disputer, ces deux là sont capables de se disputer à partir de n’importe quel sujet.
- C’est clair, approuva Neville. Mais tu crois que leur couple va tenir, dans ces conditions ?
- Aucune idée, avoua Harry. Mais j’ai de l’espoir. Ils finissent toujours par se réconcilier, en général. Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faudrait peut-être partir. Arrêtez de vous disputer, tous les deux ! cria-t-il. On doit partir. C’est déjà un miracle qu’aucun mangemort ne nous ait attaqué, en vous entendant.
Silencieux mais toujours en colère, Hermione et Ron rejoignirent les deux autres. Ils transplanèrent dans la gare de King’s Cross (c’était un des rares endroits que connaissaient Harry et Ron dans la capitale), sur le quai 9 ¾, pour ne pas être vus par les quelques moldus qu’il risquait d’y avoir à cette heure tardive. Ils franchirent un par un la barrière et sortirent tout de suite de la gare.
Ensuite, ils partirent à la recherche d’un hôtel peu cher mais suffisamment fréquentable. Ils en trouvèrent un après pas moins d’une demi-heure à marcher dans la ville. Ils y prirent deux chambres, en appliquant le même système qu’à l’auberge de Godric’s Hollow. Ils se couchèrent immédiatement sur le conseil d’Hermione, décidant de parler des récents évènements le lendemain.
Cependant, avant de pénétrer dans sa chambre, celle-ci s’arrêta.
- Euh…, balbutia-t-elle. Est-ce que l’un de vous voudrait bien…dormir avec moi, cette nuit ? Je n’ai pas envie de me retrouver toute seule…
Les garçons échangèrent de brefs regards inquiets. Apparemment, Hermione conservait une certaine peur à cause de ce qui s’était passé avec Malefoy ; et après tout, il était vrai qu’étant seule, elle était la cible parfaite pour se faire surprendre et contrôlée.
- Je…, balbutia également un Ron extrêmement gêné. Je peux venir, si tu veux.
- Merci, répondit Hermione après un bref silence.
Ils se dirent bonsoir et Ron rejoignit donc sa petite amie.

Le lendemain matin, Ron rentra dans la chambre des garçons vers neuf heures du matin. Harry et Neville étaient à peine réveillés. Cette fois, ils disposaient de deux lits et personne n’eut donc à dormir par terre comme cela aurait été le cas s’ils avaient pu passer ne serait-ce qu’une nuit à l’auberge.
- Je crois qu’Hermione ne va pas très bien, annonça-t-il après s’être assis sur le lit de Harry.
- Sur le plan moral ou physique ? demanda Neville.
- Seulement moral, je crois, répondit Ron. Enfin j’espère…
- Mais qu’est-ce qu’elle a, exactement ? interrogea Harry. Elle a peur ?
- Je ne sais pas vraiment… Mais elle a appelé ses parents, cette nuit.
- Quoi ? s’étonna Harry. Je savais qu’elle ne devait pas aller bien mais à ce point…
- Ce n’est pas de sa faute ! protesta Ron. Hermione n’est pas quelqu’un du genre à appeler sa mère quand elle a peur. Non, je crois que ses parents lui manquent parce qu’elle a fini par ne plus les voir, quasiment.
- C’est vrai que depuis deux ou trois ans, elle est toujours avec nous, même pendant les vacances, admit Harry.
- J’ai l’impression qu’elle s’est rendue compte qu’elle ne les verra peut-être plus. Tu sais, je me demande si elle a parlé à ses parents de tout ce qui se passe, en ce moment.
- Elle ne peut pas avoir cacher tout ce qui se passe, fit remarquer Neville. Avec tous les évènements, les meurtres, les accidents, même dans le monde des moldus. Hermione a bien dû leur en parler.
- Je voulais parler des horcruxes, précisa Ron. Est-ce qu’elle leur a dit qu’elle risquait sa vie ? Est-ce qu’elle leur a dit qu’elle ne reviendrait peut-être plus jamais les voir ?
- Tu es son petit ami, dit Harry. Tu devrais lui en parler, toi ; lui conseiller de leur dire véritablement au revoir.
- Oui, je crois que tu as raison, répondit Ron. Je vais la forcer à extérioriser ses craintes, déclara-t-il d’un ton solennel.
Et sur un air décidé, il sortit de la pièce. Harry et Neville reprirent leur petite conversation de la veille.
- Tu vois, dit Harry, Ron est un bon petit ami. Il ne laissera pas tomber Hermione et leurs disputes s’oublient vite.
- On dirait, admit Neville. Je m’inquiète pour Hermione. Si elle craque comme ça malgré sa force habituelle, ça ne présage rien de bon pour nous.
- On le savait depuis le départ, répliqua Harry. Tout le monde va souffrir, dans l’histoire. C’était la même chose quand il a voulu prendre le pouvoir la première fois, il n’y a aucune raison que ça change.
Harry avait dit cela sur un ton si sombre que Neville parut d’abord étonné, puis déterminé.
- Tu as raison, dit-il. Et c’est pour ça que nous allons détruire ces maudits horcruxes et que nous allons tout faire pour que tu puisses tuer Voldemort.
- Bien dit, Neville ! Et en parlant de détruire les horcruxes, ça me fait penser que nous en avons déjà un.
Il sortit de la poche de son blouson posé sur sa malle le médaillon de Serpentard.
- Je n’arrive pas à y croire, dit-il en regardant le bijou, c’est tellement dingue.
- Quoi ?
- Je n’arrive pas à comprendre comment le frère de Sirius aurait pu voler le médaillon. Tu ne l’as pas connu, toi, mais il m’avait dit que Regulus était stupide et que les mangemorts l’avaient tué parce qu’il avait été trop lâche pour faire ce que lui avait demandé Voldemort. Et pourtant c’est sûrement lui qui l’a pris ; à cause des initiales RAB et à cause de sa provenance.
Il examina longuement l’horcruxe avant de se décider.
- Bon, ouvrons-le, proposa-t-il.
Il mit toutes ses forces mais le médaillon resta solidement fermé.
- Comme la dernière fois.
Ils tentèrent tous deux divers sortilèges qui n’eurent pas le moindre petit effet.
- J’ai comme l’impression que détruire les horcruxes va être aussi dur que de les trouver, dit Neville.
- Evidemment, approuva Harry. Dumbledore a failli mourir quand il a détruit la bague. Mais…
- Mais quoi ? demanda Neville.
- Mais Rogue l’a soigné, acheva Harry.
- Quoi ? répéta Neville.

Bonne lecture^^.

kenshinLEgone kenshinLEgone
MP
Niveau 6
09 juillet 2006 à 03:02:21

alors chapeaux, je vien de m´enfiler les trois pages et ,je dois dire: MAGNIFIQUE. Quand je lit harry potter ( l´original) je suis captivé, je m´évade et avec cette fic c´est la première fois depuis, que je suis autant captivé par une lecture. Tu ecris juste, tu n´éxagère pas dans l´apréhension de la suite des aventures ce qui est genial. Tes "theories" sont tout a fait envisageable et c´est ca le plus remarquable.Les dialogue sont bien placé et tu parvient a retranscrire assez fidellement le caractère de chacun! Seul petit reproche c´est que j´ai reperer un ou deux "OK" comme reponse, un " d´accord" ou " tres bien" serait plus aproprié.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
10 juillet 2006 à 12:14:00

kenshinlegone :d) Merci, ça me touche beaucoup, :snif: .
Je sais que ma fic n´est pas parfaite :) , mais je suis absolument certain, en revanche, que Harry ou Ron ont le mot "ok" dans leur vocabulaire... Est-ce que j´ai raison ou pas :question: Mais je me rends compte que je l´utilise peut-être un peu trop souvent par rapport au livre :nonnon: .
Je tiendrai compte de cette remarque :) .

Voici en tout cas la suite, le second tiers du dixième chapitre :

10
Les Granger (suite)

- Oui. Quand j’y pense, c’était un agent double extraordinaire. Personne ne s’est jamais douté de son véritable camp parce qu’il a toujours agi comme quelqu’un de notre côté l’aurait fait, tout en ne faisant rien de vraiment préjudiciable à Voldemort – en tout cas depuis qu’il est revenu. Il a bluffé tout le monde, même moi qui pourtant le soupçonnais plus que n’importe qui, admit-il. J’espère qu’Abelforth s’est bien chargé de lui.
- A propos d’Abelforth, tu ne crois pas qu’il pourrait t’aider ? suggéra Neville. C’est le frère de Dumbledore, après tout.
- Oui. Et j’aimerais bien qu’il m’en parle, avoua Harry. De Dumbledore, précisa-t-il. Il y a plein de choses que j’ignore toujours sur lui.
- Ah… Moi je ne savais pas que Dumbledore avait un frère. Je croyais qu’il n’avait plus du tout de famille. C’est vrai, on aurait pu croire que tous les membres de sa famille étaient morts vu son âge. S’il avait des enfants, ou des petits-enfants, ou même des arrière-petits-enfants, on en parlerait dans les journaux vu sa célébrité.
- Dumbledore avait parlé de son frère, un jour, pour remonter le moral de Hagrid. Mais je croyais qu’il était mort parce que jamais personne ne m’a parlé de lui au présent.
Harry resta silencieux quelques secondes puis reprit :
- En tout cas tu as raison ; je ferais mieux d’aller le voir si je veux réussir à détruire ce machin. Mais d’abord, nous allons nous occuper d’Hermione. Si elle décide d’aller voir ses parents, nous irons avec elle.
Environ vingt minutes plus tard, Ron et Hermione entrèrent tous deux dans la pièce. Harry pensait retrouver une Hermione bouleversée, mais il en découvrit une surexcitée accompagnée d’un Ron qui ne l’était pas moins.
- Harry, il y a un problème, annonça son amie. Comme j’y suis abonnée, j’ai reçu la Gazette du Sorcier, ce matin ; et ils ne parlaient pas de Rogue !
- Quoi !? s’indignèrent Harry et Neville en chœur.
- Mais ça voudrait dire qu’il a réussi à échapper à Abelforth ! s’exclama ce dernier.
- Oui, confirma Hermione, finalement bouleversée comme l’avait prévu Harry. Et peut-être que… peut-être qu’il est aussi…
- Mort, acheva Harry.
Il avait dit ce mot d’un ton plein de haine et de fureur que les trois autres remarquèrent.
- C’est impossible, dit Ron, incrédule. Abelforth pouvait parfaitement maîtriser Rogue puisqu’il était assomé et en plus, c’était sûrement un sorcier puissant vu le frère qu’il avait ; Rogue n’aurait pas pu le tuer comme ça.
- Attendez, intervint Neville, il n’est pas forcément mort, n’envisageons pas tout de suite le pire.
- Et qu’est-ce qui se serait passé, selon toi ? répliqua Harry.
- Vous ne croyez pas qu’Abelforth aurait eu envie de venger son frère lui-même ? fit remarquer le jeune homme. Moi je crois qu’il a voulu se charger du sort de Rogue et qu’il ne l’a peut-être pas livré tout de suite au ministère.
Les remarques de Neville rassurèrent légèrement Harry qui restait toutefois très inquiet.
- Oui, c’est vrai, pas de panique, dit-il. Il ne faut pas être si pessimiste. Mais comment pourrions-nous savoir ?
- C’est simple : la Gazette ne parle pas de la mort du barman de la Tête-de-Sanglier, dit Neville, ni de celle du frère d’Albus Dumbledore.
Harry resta perplexe mais pensa que la remarque de Neville était judicieuse : en effet, si le frère de Dumbledore mourait deux mois après le décès de celui-ci, cela aurait sans doute figuré dans la première page de la Gazette.
- Finalement, on a été bête de s’inquiéter, dit Ron après un instant de réflexion, l’air plus détendu. Neville a raison, il ne peut pas être mort sans qu’on en parle.
- C’est loin d’être sûr, dit Hermione.
- Alors allons le voir, proposa Harry.
- Hein ? s’étonna Ron.
- Et bien oui, comme ça on sera définitivement fixé.
- Mais…, commença Ron, mais Hermione l’interrompit.
- On s’occupera de moi plus tard, d’accord ? Pour l’instant, il faut vérifier qu’Abelforth va bien.
- Attends, se rétracta Harry, on est pas obligé d’y aller tout de suite, on peut d’abord…
- Non, Harry ! protesta la jeune femme. Nous devons d’abord savoir si Abelforth va…
- On a qu’à leur envoyer un hibou, coupa Neville.
Le trio se tourna vers lui.
- A qui ? demanda Ron sans comprendre.
- A l’Ordre du Phénix. Ils sont mieux placés que nous pour se charger de ça et j’ai cru comprendre que vous les connaissiez.
- Tu sais quoi, Neville ? dit Harry après quelques secondes de silence. Rogue avait tort : tu es un allié très précieux et je ne regrette pas de t’avoir accepté dans notre équipe.
Ce dernier sourit légèrement et ils décidèrent donc d’envoyer Hedwige porter un message à Poudlard (même si Neville ignorait que le quartier général se trouvait dans l’école).
Harry fut désigné pour écrire la lettre (les autres le considéraient comme le chef de groupe). Après plusieurs brouillons chiffonnés et éparpillés sur le lit de celui-ci, il finit par écrire une lettre qui lui semblait convenir à la situation pendant que les autres s’entraînaient dans la chambre d’Hermione aux sortilèges informulés que Harry maîtrisait déjà suffisamment (Hermione aussi mais elle servait de professeur aux deux autres) :

Professeur McGonagall,

Je pense que vous devez savoir que Rogue a été capturé hier soir (le 2 septembre). Je ne vous dirai pas dans quelles circonstances j’y ai été mêlé, mais je suis inquiet de ne rien avoir lu à propos de ça dans la Gazette du Sorcier. Même si vous ne pouvez pas tout me dire, j’aimerais au moins savoir si Abelforth Dumbledore va bien et si Rogue a été envoyé à Azkaban ou si au moins il est toujours sous contrôle.

Harry Potter

Il la montra aux autres qui la jugèrent également convenable. Harry sortit Hedwige de sa cage et lui attacha le parchemin roulé à la patte.
- Tu dois déposer cette lettre au Professeur McGonagall, tu as compris ?
La chouette hulula, signe qu’elle avait effectivement compris, et lui mordilla affectueusement le doigt. Il ouvrit ensuite la fenêtre, la lâcha, et elle s’envola. Ensuite, il se retourna vers les autres et les trois garçons regardèrent Hermione.
- Alors ? questionna Harry. Tu veux aller voir tes parents, si je comprends bien.
- Oui, répondit lentement Hermione. Vous comprenez, je voudrais leur dire au revoir une fois pour toutes au cas où…nous ne pourrions plus nous revoir.
- Je comprends. Qu’est-ce que vous en pensez, les gars ?
- Bien sûr que nous allons y aller, répondit immédiatement Neville.
- Hermione connaît déjà ma réponse, dit simplement Ron, n’est-ce pas, Hermione ?
- Merci, dit chaleureusement Hermione, plus détendue. Vous savez, je ne leur ai pas parlé de tout ça… Enfin pas des horcruxes et de Voldemort.
Maintenant que le malaise et les cachotteries étaient rompus, l’ambiance s’était largement améliorée et la jeune demoiselle du groupe souriait.
Ils prirent la décision d’aller chez les Granger à midi, pour le déjeuner, heure à laquelle le couple de dentistes fermait son cabinet pour sa pause-repas. Hermione transplana dans sa chambre pour continuer la lecture du vieux livre de Rowena Serdaigle que Harry avait découvert dans la bibliothèque de Poudlard. Elle avait dit que le début semblait intéressant mais qu’il faudrait qu’elle le lise en entier avant de pouvoir se prononcer… Se prononcer sur quoi ? Harry se le demandait, autant que Ron et Neville.
En tout cas, en attendant midi, le trio masculin décida de s’entraîner à un sortilège qui leur serait certainement bien utile s’ils ne voulaient plus se faire suivre : le sortilège de désillusion. Neville avait trouvé la formule dans un des autres livres pris dans la bibliothèque. Seul soucis : c’était un sortilège toujours informulé, comme Levicorpus, et cette formule devait donc être « prononcée mentalement ». Ils s’entraînèrent sur eux-mêmes en se regardant dans un miroir disposé sur la porte d’une armoire de leur chambre. Harry se concentra de toutes ses forces en pensant « Cameleo », mais rien ne se produisit les quatre premières fois. Lors de sa cinquième tentative, il sentit un liquide chaud se répandre dans ses cheveux et en regardant dans la glace, il vit que ceux-ci avaient disparu, mais pas le reste du corps. En s’approchant davantage, il constata comme il l’avait prévu que sa chevelure habituellement d’un noir de jais avait seulement pris les couleurs de ce qu’il voyait derrière, de sorte qu’on aurait cru Harry chauve. Neville et Ron éclatèrent de rire.
- Ca fait très bizarre de te voir sans ta touffe, dit Ron, hilare ; on dirait que t’as la boule à zéro !
Harry ria également de ce nouveau look quelques instants puis prononça la formule « Aparecium » et ses cheveux reprirent leur couleur habituelle. Les autres n’obtinrent pas de meilleurs résultats : pendant près d’une heure, leur tentatives n’eurent aucun effet à part une légère chaleur puis vers midi moins vingt, ils avaient finalement réussi à paraître chauves eux aussi. Mais Harry, lui, désillusionna la moitié de son corps jusqu’à la taille, tout comme à la dernière séance d’entraînement où il avait maîtrisé de nouveau les sorts informulés plus tôt que Neville et Ron.
Hermione fut contente de constater les efforts des garçons et manifesta son regret d’avoir été en train de lire à chaque fois qu’ils s’entraînaient. Harry tenta de désillusionner les autres. Il commença par Hermione qui se retrouva presque entièrement fondue dans le décor, sauf que quelques morceaux de son corps restaient apparents, rendant l’opération inutile.
- Bon et bien tant pis, dit-elle tout simplement après que Harry eût annulé les effets du sortilège raté. Nous n’avons qu’à y aller en transplanage d’escorte, puisque vous ne pouvez pas vous représenter l’endroit. Accrochez-vous à moi.
Le quatuor forma une ronde en se tenant les mains : Ron à la droite de la jeune femme, Harry à gauche, et Neville en face. Hermione transplana en un petit « pop ». Mais seuls Ron et Hermione disparurent, laissant Harry et Neville au beau milieu de la chambre.
- Qu’est-ce qui s’est passé ? questionna Neville.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
11 juillet 2006 à 17:25:54

Bon aller, la fin de ce dixième chapitre :

10
Les Granger (suite et fin)

- Je ne sais pas, peut-être que Hermione n’a pu faire transplaner qu’une seule personne, suggéra Harry. C’est vrai que trois d’un coup, ça doit faire un peu trop pour elle.
- Alors elle devrait revenir pour nous chercher, non ?
En effet, à l’instant même où Neville acheva sa phrase, le couple se rematérialisa dans la pièce.
- Excusez-moi, dit tout de suite Hermione, je n’ai pas réussi à tous vous faire passer.
- Ce n’est pas grave, répondit Harry.
- Bon, reprit la jeune femme. Ron a vu ma maison, maintenant, alors il peut t’y emmener. Moi je m’occupe de Neville.
Harry attrapa donc le bras de son meilleur ami, Neville celui de Hermione, et cette fois, tous transplanèrent devant la porte d’un appartement. Très nerveuse, Hermione appuya sur la sonnette qui intrigua beaucoup Ron et Neville... Environ dix secondes plus tard, ils entendirent des pas précipités et une femme aux cheveux bruns, aux dents de devant un peu proéminentes, ouvrit la porte du foyer d’Hermione. Lorsqu’elle vit sa fille, Mrs Granger parut surprise.
- Bonjour, Maman, dit timidement Hermione.
- Hermione ? demanda Mrs Granger qui finit par sourire. Mais pourquoi tu ne nous as pas prévenu que tu rentrais ? Nous aurions pu venir te chercher.
- Ce n’est pas la peine, je suis venu en transplanant, expliqua la fille qui sourit à son tour. C’est beaucoup plus rapide que la voiture.
- Qui est-ce, chérie ? interrogea une voix d’homme provenant de l’appartement.
- C’est Hermione, Patrick ! répondit la mère de celle-ci. Viens, entre, ma chérie, ajouta-t-elle en se retournant vers sa fille.
Mais un homme de grande taille, les cheveux bruns grisonnants, et les dents impeccablement blanches, se précipita dans l’entrée aux côtés de Mrs Granger, le sourire aux lèvres.
- Je suis content de te voir, chérie, dit-il. Entre vite, nous sommes en train de déjeuner.
- Bonjour, Papa, dit Hermione. Ca ne vous dérange pas si j’ai amené quelques amis ?
Elle s’écarta pour que ses parents puissent enfin remarquer Harry, Ron, et Neville, tous trois restés en arrière.
- Euh… Non, bien sûr que non, finit par répondre Mrs Granger, un peu perplexe de voir tous ces garçons autour de sa fille.
- Voici Harry Potter, présenta Hermione, mon meilleur ami ; Neville Londubat, un ami très proche également ; et Ronald Weasley, qui préfère qu’on l’appelle Ron, et qui est mon…petit ami.
Quand elle dit cela, elle rougit, et Ron aussi. Le père de Hermione observa longuement le jeune homme jusqu’à ce que sa femme dise en souriant :
- Et bien, vous allez vous décider à entrer ?
Ils entrèrent donc dans l’appartement qui sembla très classique à Harry, selon la mode moldue. Ils traversèrent l’entrée et franchirent une porte qui les mena au salon où les couverts pour deux personnes avaient été posés sur une petite table circulaire.
- Un petit instant, s’il vous plaît, dit Mrs Granger, je vais préparer d’autres assiettes.
- Ce n’est pas la peine, Maman, dit précipitamment Hermione, nous avions prévu de manger plus tard.
- Mais pourquoi, tu pourrais…commença Mr Granger.
- Je suis seulement venu pour parler, coupa sa fille, de choses importantes. Est-ce que nous pourrions nous asseoir dans le salon ?
- Très bien, accepta le père, un peu décontenancé.
Ils franchirent donc une autre porte et se retrouvèrent dans un salon décoré d’affiches sur la dentition et d’un papier peint blanc et bleu. Mrs Granger montra de sa main deux fauteuils et un canapé rouges et moelleux. Les parents de la jeune femme s’assirent dans les fauteuils, Hermione amena une chaise vers eux et les trois autres prirent place sur le canapé.
- Qu’est-ce qu’il y a, ma chérie ? interrogea Mrs Granger, l’air inquiète.
- Est-ce que cela a un rapport avec ce groupe…de criminels…qui répand la terreur dans le pays ? questionna son mari, plus perspicace.
- Oui, répondit leur fille. En fait, je…je ne vous ai pas dit quelque chose…
- Quoi donc ? demanda Mrs Granger, les sourcils froncés.
- Comme vous le savez, je suis majeure, chez les sorciers et j’ai décidé de faire quelque chose contre eux.
- Quel genre de chose ?
- Je vais aider à éliminer leur chef, déclara Hermione.
Cette déclaration fut suivie d’un court silence puis…
- Mais qu’est-ce que tu racontes ? s’exclama Mrs Granger. Tu ne vas tout de même pas tuer quelqu’un ? Il est hors de question que ma fille devienne une meurtrière !
- N’ayez aucune crainte à ce sujet, Hermione ne tuera personne, c’est moi qui le ferai.
Les Granger tournèrent la tête vers la personne qui avait prononcée cette phrase. C’était bien entendu Harry qui en était l’auteur et il affichait un visage sérieux et déterminé.
- Qui êtes-vous, jeune homme ? demanda Patrick Granger.
- Harry Potter, répondit celui-ci.
- Et vous vous figurez peut-être que vous serez capable de changer le cours de l’histoire à vous tout seul ? Vous êtes à peine sortis de l’adolescence, tous les quatre, enfin ! Vous n’avez pas à faire ce genre de chose, encore moins tous seuls !
- J’aimerais pouvoir rester en arrière, mais je ne peux pas, parce que personne d’autre que moi ne peut tuer Voldemort, personne.
Il releva une mèche de cheveux et montra sa cicatrice en forme d’éclair, souvenir du sortilège de la mort.
- Vous êtes ce garçon…commença Mr Granger.
- Harry ne ment pas, Papa, reprit Hermione. Ce serait dur de t’expliquer pourquoi, mais il est le seul ayant un pouvoir suffisant pour vaincre ce mage noir. Et on est obligés de le tuer, Maman, il ne se laissera jamais prendre vivant.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi tu te mêles de tout ça, Hermione, dit Mrs Granger. Tu n’as pas besoin de prendre tous ces risques !
- Ca c’est mon choix, répliqua sèchement Hermione.
Les Granger ne trouvant plus de remarque à faire à leur fille unique, se turent, la mine déconfite. Hermione avait le visage triste également et baissait les yeux, observant le sol. Neville, et surtout Ron, semblaient gênés. Harry, lui, se sentait légèrement honteux. Il était mal à l’aise de se trouver en compagnie de gens dont la fille prenait d’énormes risques à cause de lui.
- Et en quoi consiste cette…aide que tu vas apporter ? questionna Mr Granger.
- Ron, Neville, et moi-même, nous allons aider Harry à détruire la protection de Voldemort, répondit Hermione, relevant la tête. Sinon, il ne pourra pas mourir. Il s’agit d’un procédé de magie complexe et je ne suis pas certaine que vous l’expliquer soit très utile.
- Est-ce que… Est-ce que ce que nous te dirons pourra te faire changer d’avis ? demanda le père de Hermione.
- Non, répondit-elle d’un ton catégorique.
Sa mère était au bord des larmes. Elle regardait sa fille d’un air désespéré mais ne trouvait toujours rien à lui dire.
- Dans ce cas, déclara Patrick Granger d’une voix forte, les sourcils froncés, en se retournant vers Ron, je compte sur vous pour veiller sur ma fille, jeune homme, si vous prétendez réellement sortir avec elle.
- Papa ! protesta Hermione, mais son père la fit taire d’un geste de la main.
- Non, Hermione. Si ce Monsieur n’est pas capable de te protéger, ou en tout cas s’il n’use pas de toutes ses forces pour le faire, c’est qu’il ne t’aime pas vraiment. Donc s’il t’aime, il n’y a pas de souci. Aimez-vous ma fille, jeune homme ?
- B… Bien sûr ! s’exclama Ron, tout pâle.
- C’est d’une logique implacable… dit Neville en se tenant le menton et en hochant la tête.
Le malaise qui s’était installé peu à peu quand Hermione avait discuté avec ses parents s’atténua et Harry eut un petit rire. Afin de détendre encore plus l’atmosphère, Harry tapota l’épaule de son ami et dit :
- Excusez-le. L’amour, ça le rend émotif.
- C’est bien le but, non ? dit Mrs Granger, le visage bienveillant. Ca prouve qu’il est sincère.
Les oreilles de Ron devinrent rouges.
- J’espère, dit Mr Granger. En tout cas…c’est d’une logique implacable.
Cette fois, Harry ne fut pas le seul à rire. Ces rires étaient plus forts, toutefois, même s’ils n’atteignaient pas le niveau d’éclats. Ron finit par sourire, même s’il était encore rouge d’oreilles.
- Alors…, hésita Hermione. Alors vous acceptez que je parte ?
- Nous sommes bien obligés, répondit sa mère. Et puis je pense que tu es suffisamment mûre pour prendre tes propres décisions, maintenant. Tu as grandi trop vite à mon goût…
- De toutes façons, fit remarquer son père, nous ne pouvons pas te contraindre à rester puisque tu es majeure dans ton monde et que tu le seras aussi dans le nôtre dans seize jours. Mais je voudrais quand même que tu nous écrives, de temps en temps ; ça nous rassurerait d’avoir des nouvelles.
- C’est promis, dit Hermione. Merci.
Il y eut un moment de silence solennel puis…
- Nous ferions mieux de partir, déclara Hermione.
- Mais pourquoi ? s’étonna Mrs Granger. Vous pourriez rester…
- Non, Maman, répliqua sa fille. Vous devez déjeuner et nous avons déjà prévu de manger ailleurs. Ensuite, vous devrez retourner au cabinet.
- Aux cabinets ? répéta Ron sans comprendre.
- Nous sommes dentistes, expliqua Mrs Granger.
- Mais…
- Un cabinet, c’est l’endroit où les dentistes travaillent, ajouta Hermione.
- Oh ! s’exclama Ron. Excusez-moi, je croyais… Mais peu importe.
Harry approuvait Ron dans son choix de ne pas révéler ce à quoi il avait pensé. S’il avait dit aux Granger qu’il pensait qu’ils iraient aux toilettes, il aurait subi la honte de sa vie et l’impression qu’il donnait aux Granger en aurait pris un coup. Les oreilles de Ron rougirent avec plus d’intensité et ce teint se propagea sur son visage.
Hermione se leva, et fut imitée par les autres. Ils se dirigèrent vers l’entrée et la jeune femme embrassa ses parents en leur disant au revoir. Harry, Ron, Hermione et Neville sortirent.
- Prenez bien soin de vous, dit Mrs Granger.
Après un dernier signe de la main, et après avoir vérifier que personne ne pouvait les voir, le quatuor transplana, laissant les parents Granger dans leur tristesse.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
12 juillet 2006 à 18:08:27

Et maintenant le premier tiers du onzième chapitre :

11
Seigneur et Saigneur

Harry, Ron, Hermione et Neville se matérialisèrent dans la chambre des garçons et ils s’assirent presque tout de suite sur les lits, Ron et Hermione en face de Harry et Neville. Harry était heureux que la rencontre avec les parents d’Hermione soit terminée. Il en avait assez de voir le regard de reproche et de tristesse dans les yeux des Granger. Cependant, il savait bien qu’il dramatisait les choses. Mr et Mrs Granger avaient plutôt bien réagi, au final, et avaient accepté le choix de leur fille, malgré une réticence tout à fait normale pour un père et une mère voyant leur unique enfant partir pour mener un dangereux combat. Hermione paraissait ébranlée, les yeux légèrement rougis, Ron était plus pâle que jamais et Neville restait silencieux.
- Et bien…, dit Hermione. Eh bien, c’est fait, maintenant. On devrait essayer de détruire cet horcruxe, maintenant, vous ne croyez pas ?
- Je voudrais demander conseil à Abelforth, d’abord, déclara Harry. On n’en connaît pas suffisamment pour détruire nous-même ce médaillon. Avec Neville, on a essayé beaucoup de sorts mais ça n’a eu aucun effet.
- Mais peut-être qu’Hermione en connaît plus que nous en sortilège ? suggéra Neville en souriant.
- Je ne pense pas connaître de sortilège suffisamment puissant pour détruire une protection magique mise en place par Voldemort lui-même, répliqua celle-ci.
- De toutes façons, rappela Harry, même Dumbledore avait failli mourir en tentant de détruire la bague. J’attendrai la réponse de l’Ordre avant d’aller voir Abelforth. En attendant, je propose qu’on continue notre apprentissage du sortilège de désillusion ; même toi, Hermione. Tu en auras besoin autant que nous et je suis sûr que quelqu’un d’aussi acharné que toi trouvera du temps pour lire ton livre.
- Très bien, acquiesça Hermione.
- Entièrement d’accord, dit Ron. Il nous faut vraiment plus d’entraînement pour celui-là. En plus, il sera très utile, non ?
- OK, approuva Neville. N’oubliez pas : la formule, c’est « Cameleo » ; et c’est un sortilège uniquement informulé donc il faudra la prononcer mentalement.
- Allons y, dit Harry
Harry parvint à maîtriser parfaitement la désillusion au bout d’une petite heure. A ce moment là, Ron était parvenu à faire disparaître de sa tête jusqu’à ses genoux, et Neville jusqu’à sa taille. Hermione, elle, avait obtenu un résultat étrange : tout son corps avait disparu sauf ses mains, ses pieds, et quelques « tâches » sur le reste de son corps.
- Tu n’es pas très séduisante, comme ça, fit remarquer Ron en se retenant de rire.
- Ce qui veut dire que je le suis, en temps normal, répliqua Hermione, agacée, en faisant réapparaître les parties invisibles de son corps, pas comme certains.
Ce fut au tour de Harry et de Neville de se retenir de rire tandis que Ron affichait un air boudeur.
Harry encouragea les autres à maîtriser le sortilège. Hermione y parvint au bout d’un quart d’heure tandis que les deux autres garçons ne réussirent que lorsqu’une nouvelle heure s’écoula. Pendant qu’Hermione allait dans sa chambre pour continuer la lecture de son livre, et que mystérieusement, Ron la suivait, Harry ne cessait de penser à la lettre envoyée à McGonagall. Il voulait éclaircir au plus vite l’absence de Rogue dans la Gazette, qui signifiait certainement son absence dans une cellule de la prison d’Azkaban. Le sort de cet homme importait beaucoup à Harry. Il faisait partie des trois maudits mages qui étaient responsables de la mort de ses parents, avec Voldemort et Queudver. Il avait tué le sorcier que Harry avait le plus respecté ; un sorcier qui l’avait guidé dans sa mission d’éliminer le Seigneur des Ténèbres, malgré ses cachotteries premières au sujet de la prophétie. Severus Rogue représentait désormais aux yeux de Harry la pire ordure du monde de la magie, en dehors de Voldemort, bien sûr. Il voulait savoir ce qui lui était arrivé…
Mais Harry se remémora soudain que Londres se trouvait au sud du Royaume-Uni alors que Poudlard, là où Hedwige portait son message et d’où la chouette au plumage de neige devait rapporter une réponse, se trouvait au nord du pays. La lettre de la présidente de l’Ordre ne viendrait donc peut-être qu’au bout de plusieurs jours.
Il pensait à tout cela en regardant sans le voir le miroir fixé à l’armoire quand soudain, cette glace lui apparut sous un tout autre jour. Bien sûr, il y avait un moyen de contacter l’Ordre… de communiquer d’une façon beaucoup plus rapide... Harry se précipita au bas de son lit et ouvrit sa grosse malle. Il fouilla avec frénésie sous le regard interrogateur de Neville.
- Harry, qu’est-ce qu’il y a ? demanda celui-ci.
- Euh… Excuse-moi, dit Harry en apercevant dans sa valise le reflet d’un petit miroir de poche, tu ne pourrais pas sortir quelques minutes ?
- Pourquoi ? interrogea Neville avec une expression soupçonneuse.
- Parce que je voudrais être seul quelques instants. S’il te plaît, Neville, rends-moi ce service. Je t’appellerais quand tu pourras revenir.
Sans cesser de regarder Harry avec reproche, Neville sortit de la pièce. Harry entendit un petit bruit contre la porte, ce qui voulait dire que le congédié s’était appuyé contre elle en attendant de pouvoir rentrer. Harry sortit le miroir de poche de sa malle et l’observa longuement. Comment avait-il pu l’oublier…une nouvelle fois ? La dernière fois, c’était plus d’un an auparavant. Ce jour là, il n’avait pas pensé à utiliser un miroir de communication semblable à celui-ci pour savoir si Sirius était toujours en sécurité au 12, square Grimmaurd. Et maintenant, il n’avait pas songé à se servir de celui que Lupin lui avait donné, celui qui avait appartenu à Queudver.
Il le regarda et dit à haute (pas trop quand même pour que Neville ne l’entende pas) et intelligible voix :
- Remus Lupin.
Il attendit, et environ dix secondes plus tard, le visage pâle de son ancien professeur de Défense contre les Forces du Mal lui apparut dans le miroir.
- Harry ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Il avait l’air nerveux et ne cessait de jeter des regards autour de lui.
- Je voulais savoir ce qu’est devenu Rogue, répondit Harry. Je vous ai envoyé une lettre, mais j’ai repensé au miroir…
- Rogue ? répéta Lupin sans comprendre. Pourquoi est-ce que tu me parles de lui ?
Harry entendait maintenant des cris de terreur provenant du miroir.
- Il a été capturé, dit Harry, incrédule. Vous savez qu’Abelforth l’a emmené, non ?
- Quoi ? Abel ? Mais Harry, de quoi tu parles ? demanda Lupin.
En le regardant bien, Harry remarqua qu’il transpirait et qu’il continuait à jeter des regards inquiets de tous les côtés. Il semblait paniqué. Derrière lui, Harry voyait ce qu’il pensait être une maison.
- Qu’est-ce qui se passe, Professeur ? Où êtes-vous ? interrogea-t-il.
- Harry, je te recontac…

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
14 juillet 2006 à 15:01:10

La fin du onzième chapitre :

- Tu te prends pour quelqu’un, n’est-ce pas, Potter ? C’est vrai qu’un grand pouvoir doit se cacher en toi, mais malgré cela, tu n’es rien. Jamais tu ne sauras maîtriser ce qui est en toi, parce que tu es trop naïf. En tout cas, tu l’es assez pour croire Dumbledore. Tu vois, je ne crains pas ton « fabuleux potentiel », non pas parce qu’il n’existe pas, mais parce que j’ai vu dans ta tête que jamais tu ne sauras l’exploiter à son paroxysme, comme moi, et ce, même quand tu auras plus d’expérience. Donc tu n’es pas un danger. Et vu que tu as réussi à utiliser un sortilège multiple avec un sort difficile comme le Patronus, je pense qu’on ne peut pas en attendre plus de toi. Je vais te tuer, ici et maintenant, devant mes fidèles mangemorts, qui savent parfaitement que leur maître a ses secrets qu’ils ne connaîtront que lorsque le moment sera venu. Vox ! lança-t-il.
Harry eu une drôle de sensation dans la gorge, comme si les muscles de son cou bougeaient tous seuls, et il su qu’il pouvait de nouveau parler.
- Ah oui, au fait, avant que nous ne commencions, je dois te dire pour que tu ne meures pas ignorant que c’est moi qui t’aies protégé lorsque mes mangemorts ont utilisé le sortilège de déflagration qui a tué tous ces gens dont certains étaient tes amis, je crois. N’y vois donc pas de signe de pouvoirs que tu ne saurais maîtriser. Bien, saluons-nous.
Voldemort se pencha légèrement, puis redevint droit.
- Tu refuses encore de montrer tes bonnes manières ? Très bien, dans ce cas, je vais t’y forcer de nouveau.
Il leva sa baguette, Harry aussi. Ce dernier utilisa le charme du bouclier en informulé. Mais Lord Voldemort ne se montra pas aussi stupide que son serviteur : il ne fut pas victime de sa propre magie en s’inclinant de force et dévia le sort d’un coup de baguette magique.
- Tu ne croyais tout de même pas que je ferais la même erreur que Severus ? Déjà que tu as eu de la chance avec lui, tu ne risquais pas de faire pareil avec moi qui lui suis supérieur, même si cette fois, tu as utilisé un sortilège informulé. Et si on commençait réellement ? Craccos !
Harry poussa un hurlement : il venait de sentir les os de son bras droit se briser en plusieurs endroits et il ressentit une douleur fulgurante. Sa baguette tomba, sa main n’étant plus en état de la tenir.
- Vulnero ! Vulnero ! cria Voldemort.
Il y eut deux étincelles blanches aveuglantes et les deux genoux de Harry s’ouvrirent dans un flot de sang. Il tomba face contre terre. Harry ne pouvait plus continuer, c’était trop dur. Il allait mourir, comme tous ces gens étalés dans la grand-rue.
- Je suis déçu, Harry, j’en attendais plus de toi. Je croyais que tu résisterais plus, mais tu es déjà à mes pieds…
Tandis que les mangemorts recommençaient à rire, Harry se concentra et s’efforça d’attraper sa baguette avec sa main gauche. Il ne pouvait pas mourir maintenant, si pitoyablement, alors qu’il était sensé tuer son ennemi. Il devait s’échapper d’ici, sinon il ne pourrait pas trouver les horcruxes… Il trouva son arme et leva la tête pour voir Voldemort. S’il le fallait, il l’affronterait ainsi, allongé, avec une seule main.
Voldemort éclata de rire et pointa sa baguette. Harry pensa « Expelliarmus ! », mais Voldemort para l’éclair rouge tandis qu’un sourire retroussait la bouche de son visage de serpent.
- Tu m’amuses beaucoup, Harry, dit-il. Tu ne peux plus grand chose, et nous ne ferons pas de grand duel. Mais en compensation, je vais m’amuser en te torturant ; mais lentement, sans me presser, et donc sans le Doloris. Je vais te torturer d’une manière qui se rapproche de la méthode moldue, en te blessant, en te brisant…mais avec ma baguette, bien sûr.
Un éclair, non pas vert, mais jaune, comme la foudre, et avec le bruit du tonnerre, jaillit de la baguette de Voldemort et Harry tenta désespérément de le parer…et il réussit.
Lorsque le maléfice frappa la baguette de Harry, il éclata en morceaux avant de s’évanouir. Mais il savait que c’était impossible. Oui, impossible : comment aurait-il pu anéantir le sort de Voldemort alors qu’il savait pertinemment qu’il n’avait pas mis la moindre « force » dans sa baguette ; alors qu’il était trop faible, trop endolori pour se concentrer suffisamment.
Le Seigneur des Ténèbres parut tout d’abord stupéfait, puis son visage redevint neutre.
- Tant pis, dit-il. Ce ne sera pas pour aujourd’hui. Mais je n’abandonne pas, Potter ; dès que ce petit problème de baguette sera réglé, nous en finirons tous les deux. En attendant, revenons à mon cher médaillon. Je l’avais presque oublié, mais une fois que je t’aurais tué, je l’aurais récupéré sur toi ou par tes amis. Mais puisque tu vas vivre encore un peu, je peux te le demander : où est mon médaillon ?
- Je n’en sais rien, mentit Harry.
- Ne me mens pas ! Endoloris !
Jamais Harry n’avait ressentit une telle douleur. Cette fois, son bras était cassé, ce qui rendait la douleur encore plus insupportable. Il se tordait sur le sol en poussant des hurlements assourdissants, ce qui faisait empirer l’état de son bras et de ses jambes. Puis la douleur cessa.
- Si tu ne veux pas que je recommence, dit Voldemort, tu vas devoir me dire où est ce que je cherche.
Harry se contenta de regarder son bourreau avec hargne.
- Très bien, comme tu voudras. Craccos !
Le dernier bras de Harry se brisa et il perdit tout espoir. Il se sentait vide, sans force ; il n’avait plus aucun moyen d’échapper à la mort. Il fut frappé de nouveau par le Doloris. Et cela continua, chaque torture étant pire que les autres. On ne peut s’imaginer ce que représente d’avoir tous ses nerfs excités au maximum, avec deux bras cassés, et deux genoux laminés, sans pouvoir ne serait-ce que bouger, se tordre pour tenter désespérément d’évacuer l’énergie qui torture… Harry n’avait même plus la force de crier. Il sentait qu’il devenait fou, qu’il perdait toute notion de l’endroit où il se trouvait, qui il était, et ce, même quand Voldemort levait sa baguette pour lui poser toujours la même question : « Où est mon médaillon ? ». Après la cinquième fois, Harry finit par se demander s’il ne devait pas répondre à Voldemort pour que cela cesse. Mais il devait d’abord se souvenir de quoi il s’agissait… Bien sûr, l’horcruxe, c’est ça que Voldemort cherchait. Il l’avait laissé dans sa valise, mais il ne fallait pas que Voldemort le reprenne, sinon, il ne pourrait pas le détruire… Mais la douleur était trop forte.
Lorsque son bourreau pointa pour la sixième fois sa baguette sur le sol, Harry l’interrompit :
- Attendez, murmura-t-il très faiblement. Je vais… Je vais vous dire… Ce que vous voulez…
- Bien, Harry, bien…, dit Voldemort. Tu deviens raisonnable. Alors ? Où se trouve le médaillon ?
- Il est loin d’ici… Il est dans ma chambre d’hôtel… dans ma valise…
- Dans ce cas tu vas m’y emmener. Pense très fort à l’endroit, et je m’occupe du reste. Mais je te préviens, si c’est un piège, je serais capable de nous faire revenir ici avant que quiconque n’ait pu m’en empêcher et tu le paieras très cher.
Harry sentit soudain que ses os se ressoudaient, dans ses bras. Ses genoux cessaient également de saigner et se refermaient. Il était guéri…physiquement. Il se sentait encore embrumé. Voldemort prit son bras et le releva de force.
- Occupez-vous du reste, dit-il aux mangemorts.
Harry savait ce qu’il avait à faire. Il ferma les yeux, s’efforça de penser à sa chambre, et quand il les rouvrit, il s’y trouvait, accompagné de Voldemort.
- Prends-le et apporte-le moi, ordonna le Seigneur des Ténèbres.
Harry s’accroupit près de sa valise, l’ouvrit, et commença à fouiller. Il tâta sous ses vêtements un objet dur et sut qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait mais il continua à remuer ses affaires. Il ne savait pas trop ce qu’il faisait, il lui était difficile de penser, mais il voulait tenter quelque chose, n’importe quoi pour que son ennemi ne puisse pas reprendre une des clés de son immortalité. Il fit semblant de fouiller ses robes de sorcier et il trouva…un médaillon. Puis il se rappela : le faux médaillon laissé par RAB était resté dans la poche d’une de ses robes qu’il n’avait plus mise depuis son retour à Privet Drive. Ca c’était une idée…
Il prit les deux médaillons, en faisant en sorte que Voldemort ne le voit pas, et il se releva, difficilement. Il tendit alors le faux médaillon à Voldemort. Ce dernier observa le bijou puis leva sa baguette :
- Endoloris !
Harry tomba à terre et hurla… hurla… hurla… Sa vision, ses pensées devenaient floues… Il ne le supportait plus, c’était trop pour lui…
Tout devint noir…

Bonne lecture^^. (et je souhaite au passage une très mauvaise journée aux c*n(s) qui ont floodé à mort récemment. Ce sont vraiment (ou c´est vraiment) un ou des C*N(S) !

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
16 juillet 2006 à 12:40:39

12
La terrible réalité

Il courait… courait… courait… Il devait à tout prix lui échapper, il devait la fuir.
Harry ressentait une peur panique. Cette chose le poursuivait. Une ombre, gigantesque, le pourchassait à travers un désert, un horrible et vaste désert, sans vie, sans personne. Un espace infini.
Elle le rattrapait. Harry n’en pouvait plus ; il s’arrêta de courir et tomba à genoux, les mains posées sur le sable brûlant. Elle l’encercla.
- Non… s’il vous plaît… laissez-moi… supplia-t-il.
- Tu as peur ? dirent plusieurs voix familières à Harry.
L’ombre se concentra alors devant lui et prit un aspect matériel. Un homme grand, squelettique, livide comme une tête de mort, se tenait désormais en face de Harry.
- Tu as peur de moi, Potter ?
- Oui, avoua Harry. Je vous en prie, laissez-moi. Je vous jure que je ne ferai rien contre vous.
Lord Voldemort éclata d’un rire sans joie et leva sa baguette.
- Endo… commença-t-il, mais Harry l’arrêta en criant.
- NON ! S’IL VOUS PLAIT ! PAS ENCORE !! !!! hurla-t-il en se protégeant la tête de ses mains.
Le Seigneur des Ténèbres s’arrêta net. Il resta figé ainsi un instant puis changea d’apparence. Des cheveux poussèrent sur son crâne chauve et son teint vira du blanc craie au jaune cireux.
- Alors ? Qui est le lâche, maintenant, Potter ? interrogea le Prince de Sang-Mêlé. Vous, qui abandonnez alors que tout repose sur vous, ou moi, qui ait accompli ma mission avec brio ?
- Vous… marmonna Harry. Vous… partez. Vous êtes abject, vous n’êtes qu’une ordure.
- Peut-être, mais moi j’assume ce que je suis, railla Rogue. Je suis un mangemort et je sers le Seigneur des Ténèbres. Vous, vous n’assumez pas d’être l’élu. Vous n’avez de toutes manières pas la force nécessaire pour l’être. Vous êtes faible, Potter.
- Taisez-vous…
- Vous vous laissez dominer par vos sentiments, par vos stupides émotions sans intérêt.
- MES EMOTIONS NE SONT PAS STUPIDES !! !!!! hurla Harry. D’ailleurs, qu’est-ce que vous y connaissez, en sentiments ? Vous n’en avez jamais éprouvé. Vous ne pensez qu’à vous-même. Vous ne vous intéressez qu’au pouvoir. Vous ne valez pas mieux que votre maître…
- Je l’ai toujours dit, approuva une voix.
Rogue avait disparu pour faire place à un autre homme au visage émacié. Il portait une robe en lambeaux.
- Sirius ? appela Harry sans comprendre.
- J’ai toujours dit que Rogue ne valait pas mieux que tous les autres mangemorts que ces imbéciles du ministère ont libérés. Il a toujours été un fervent partisan de Voldemort et il a toujours adoré la magie noire. Je ne comprends vraiment pas pourquoi Dumbledore lui a fait confiance.
- Il a ses raisons, Patmol, intervint une autre voix toujours familière.
Un homme très pâle aux cheveux châtains-gris s’avançait aux côtés de Sirius.
- Et quelles raisons ? répliqua Sirius Black d’un air dédaigneux. Il aurait pu nous le dire, à nous ! Nous faisions aussi partie de l’Ordre !
- Je suis sûr que si Dumbledore avait confiance en Rogue, c’est qu’il avait une excellente raison pour cela, répéta Lupin.
- Et bien ça n’a pas empêché que ce lâche nous trahisse.
- Certes…
Les deux amis s’évaporèrent alors dans la nature. Harry ne comprenait pas ce qui s’était passé. Sirius et Lupin avaient discuté, comme si de rien était, comme si son parrain était toujours vivant…
Mais il n’eut pas tellement le temps de réfléchir à tout cela, car un étrange bruit d’air déplacé se fit entendre. Harry leva la tête et aperçut un tuyau en caoutchouc qui tombait vers lui. Et avant qu’il ne puisse admettre l’absurdité de ce qu’il voyait, le tuyau l’enveloppa et l’étouffa.
Il ne pouvait plus respirer, le caoutchouc se resserrait autour de tout son corps mais surtout autour de sa poitrine. Il allait perdre connaissance quand le tuyau se desserra enfin et repartit dans les cieux d’où il était venu.
Harry ne se trouvait plus dans un désert brûlant mais devant une tombe. Une tombe en marbre blanc… Il y était gravé :

Albus Dumbledore
1846-1997

Mais Harry, plus que tout autre chose au monde, ne voulait pas voir ce qui y était écrit. Il ne voulait pas voir cette tombe. Il le refusait tellement que pendant le mois entier qu’il avait vécu à côté, il n’y avait même pas jeté un seul coup d’œil. Mais il n’avait plus le choix. Il n’avait définitivement plus d’autre choix que d’y penser, d’y penser sans cesse, de se remplir de tristesse…
- Tu es enfin arrivé, Harry.
Il se retourna, et vit encore un homme. C’était un homme très vieux, avec une longue chevelure et une longue barbe argentées. Il avait des yeux bleus pétillants.
- Je me demandais quand tu viendrais enfin me voir, dit Albus Dumbledore. Je pensais que tu tenais plus à moi que ça.
- Professeur… balbutia Harry.
- Non, coupa le vieillard. Non, je ne suis pas Albus Dumbledore. Tu ne verras jamais plus Albus Dumbledore de ton vivant, plus maintenant.
- Mais…
- Je sais que je lui ressemble, que je suis comme lui, que je parle comme lui, mais tout comme Voldemort, tout comme Rogue, Lupin, et Sirius, je ne suis qu’un personnage imaginaire issu de tes souvenirs de ces personnes.
- Mais…, répéta Harry, comment…
- Réfléchis : dans quelles circonstances les gens sont-ils issus de la mémoire ? Dans quels moments des évènements aussi improbables que des tuyaux géants en caoutchouc tombant du ciel se produisent-ils ?
- Je suis en train de rêver…, marmonna Harry.
- J’en ai bien peur, approuva Dumbledore.
- Mais qu’est-ce que cela signifie ? demanda le jeune homme.
- Si je le sais, tu le sais forcément, répondit le vieillard.
- Je… Je ne comprends pas ce qu’il se passe, commença Harry en bégayant, j… je…
- De quoi as-tu peur ? interrogea le rêve. Tu n’arrêtes pas de fuir depuis des jours et des jours. Tu n’as fait que ça. Il serait temps de revenir à la réalité, et d’accepter.
- Mais accepter quoi !? demanda Harry avec colère. Je ne comprends rien !
- Oh si, tu comprends. Tu le sais, je te l’ai déjà dit. La réponse à tous tes problèmes se trouve en toi. Je dois te laisser, à présent.
Dumbledore se retourna et s’en alla en direction de la forêt interdite.
Mais Harry ne pouvait pas le laisser partir… une nouvelle fois. Il devait rester et lui expliquer, comme il l’avait toujours fait…
- Attendez ! cria-t-il. Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Je ne peux rien, tout seul !
- Tu n’es pas seul, Harry, dit la voix lointaine de Dumbledore tandis que ce dernier arrivait à l’autre bout du parc de Poudlard. Et je te l’ai déjà dit, la réponse se trouve en toi.
Il disparut alors dans la forêt interdite et tout autour de Harry se brouilla, le parc, la forêt, le château de Poudlard, tout devint noir et il se réveilla enfin.

Il était allongé dans un lit plutôt confortable et gardait les yeux fermés. Il avait l’esprit embrouillé et tentait vainement de reconstituer les éléments du rêve qu’il venait de faire. Ce dont il était sûr, c’est qu’il s’y était passé quelque chose qui l’avait marqué, mais il ne savait plus quoi. Comme tenter de se rappeler son rêve lui donnait un épouvantable mal de crâne, il essaya alors de se remémorer la réalité et ce qui lui était arrivé avant qu’il n’atterrisse dans ce lit.
Il se souvint. La première chose qui lui revint fut le souvenir d’une douleur atroce. Il avait vu Voldemort… Il avait vu les mangemorts, aussi. Ils s’étaient réunis comme au cimetière autour des deux adversaires. Harry avait lutté, mais Voldemort l’avait tout de suite mis à terre…
Il se rappela également de Neville, gisant dans une mare de sang ; Hagrid, étendu, formant une bosse au loin, mort… Lupin, déchiqueté, lacéré, mort également… et des gens, des aurors, des villageois innocents, tous tués par le sortilège de déflagration des mangemorts.
Il ouvrit les yeux, et poussa alors un cri, mais pas aussi perçant que celui du petit être au long nez et aux oreilles de chauve-souris que Harry n’eut aucun mal à reconnaître : Dobby, qui était penché sur lui, avait sauté du lit quand Harry avait ouvert les yeux. Il portait plusieurs chapeaux empilés les uns sur les autres, un pull-over violet avec une cravate et deux chaussettes de couleurs différentes qui lui recouvraient toutes les jambes. Bref, Dobby n’avait quasiment pas changé depuis la dernière fois que Harry l’avait vu.
- Harry Potter ! dit-il ses yeux de la taille de balles de tennis remplis de larmes brillantes. Vous êtes enfin réveillé ! Dobby a eu tellement peur que vous ne vous réveilliez pas !
Harry regarda le visage souriant et pleurant de l’elfe de maison, puis il observa l’endroit où il se trouvait. Son lit était recouvert de draps blancs sur lesquels il y avait une serviette mouillée qu’il avait fait tomber de son front en se redressant. A sa droite il y avait une fenêtre qui donnait sur la façade d’un immeuble et de toute évidence, il faisait nuit. Il se retourna vers Dobby.
- Dobby… Qu… Qu’est-ce que je fais ici, où sommes-nous ?
- Harry Potter est à Ste Mangouste Monsieur, répondit l’elfe, l’hôpital pour les maladies et blessures magiques au quatrième étage où sont traités les pathologies des sortilèges.
Il avait dit tout cela sans s’arrêter et il haletait d’une façon étrange.
- Ca va, Dobby ? demanda Harry.
- Oh, oui, Monsieur ! assura immédiatement l’elfe. Très bien ! Si vous saviez à quel point nous étions inquiets ! Les amis de Harry Potter ne voulaient pas vous laisser, ils voulaient rester pour attendre que vous rouvriez les yeux ! Mais ils devaient aller… Enfin Dobby s’est proposé pour veiller sur Harry Potter, Monsieur.
Harry remarqua qu’il avait un regard fuyant et gêné. Il avait cessé de haleter et semblait maintenant triste.
- Qu’est qu’il y a ? questionna-t-il, soupçonneux. Ils devaient aller où ?
- Ils devaient simplement aller se reposer, s’empressa de répondre Dobby.
Mais Harry sentait qu’il mentait. Il savait qu’il y avait quelque chose de louche derrière le comportement étrange de Dobby. Mais il n’avait pas la force de mener un interrogatoire, il voulait rester tranquille, il voulait qu’on le laisse seul. Il se sentait fatigué, las, mais il savait qu’il ne pourrait pas dormir : il était trop préoccupé par les récents évènements.
- Dobby, pourquoi est-ce que je suis à Ste Mangouste ? demanda-t-il. Qu’est-ce qui s’est passé ?
- Des sorciers du ministère de la magie vous ont entendu crié dans votre chambre d’hôtel pendant qu’ils jetaient des sortilèges d’amnésie à des moldus, Monsieur. Ils vous ont retrouvé évanoui avec…
Dobby frissonna. Apparemment, la chose dont il n’osait pas prononcer le nom était particulièrement effrayante. Harry n’eut pas beaucoup de mal à comprendre de qui il s’agissait, il commençait à se souvenir…
- Voldemort, acheva Harry.
L’elfe trembla de plus belle.
- Désolé, s’excusa Harry, mais il faudrait que tu t’habitues à dire ou à entendre son nom.
Dobby ne répondit pas.
- Depuis combien de temps je suis ici ?
- Plus de deux jours, Monsieur, répondit Dobby. Le professeur McGonagall avait besoin de quelqu’un de l’Ordre vous surveille en plus de ceux du ministère. Quand Dobby a appris en faisant le ménage ce qui était arrivé à Harry Potter, il a tout de suite voulu s’en charger.

Bonne lecture^^.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
18 juillet 2006 à 18:14:56

En fait ce n´était pas la fin du 12e chap, je me suis trompé :honte:

12
La terrible réalité (suite et vraie fin...)

Un autre évènement venait une fois de plus assombrir le tableau. Il était vrai qu’il ne venait pas de perdre à nouveau quelqu’un de cher, mais on ne pouvait pas dire que deux morts supplémentaires n’avaient aucun effet sur lui : combien de morts y avait-il encore eu et y aurait-il encore à cause de cette guerre ? Il y avait déjà la mort de Cedric, de Sirius, de Dumbledore, l’ensorcellement de Fred et George, les attaques successives contre Ron, contre Hermione, contre Neville, la mort de tous ces gens à Pré-au-Lard, la mort de Lupin… la mort de Hagrid… Et maintenant la mort des parents d’Hermione. De plus en plus, il comprenait ce qu’avait pu ressentir la communauté sorcière la première fois que Lord Voldemort avait tenté de prendre le pouvoir. Tout le monde était touché, désormais. Ron, torturé au mariage de son frère aîné, avec ses deux autres frères soumis à l’Imperium ; Hermione, d’abord ensorcelée puis torturée à son tour, même si Harry l’avait tout de suite libérée, et désormais orpheline, comme lui ; Neville, avec ses parents devenus fous à force de torture, et presque vidé de son sang simplement parce que Harry avait eu la mauvaise idée de lui demander de rester seul quelques minutes, hors de la « sécurité » de la chambre d’hôtel, seulement quelques instants seul dans un couloir…
Il ne pourrait pas supporter de recevoir encore une fois ce genre de choc, il lui fallait tout demander et tout savoir sur les évènements, aussi terribles soit-ils. Il devait rattraper la réalité et non plus être rattrapé par elle.
- Que… Qu’est-ce qui s’est passé, à Pré-au-Lard ? questionna Harry, abattu. Qu’est-ce qui est arrivé après… après le massacre ?
Il voyait au visage des deux femmes qu’il venait d’aborder un nouveau sujet sensible.
- Nous ne le savons pas vraiment, avoua la mère de Ron, attristée. Depuis mercredi soir, à minuit précise, personne,- de notre camp, en tout cas -, n’a pu rentré dans le village.
- Quoi ? s’étonna Harry. Mais pourquoi ?
- Nous l’ignorons, admit Mrs Weasley. Tout ce que nous savons, c’est qu’un champ de force entoure le village tout entier et qu’aucun sorcier du ministère ou de l’Ordre n’a réussi à le franchir.
- Mais alors… Ca voudrait dire que…
Molly Weasley resta silencieuse, ce fut sa fille qui reprit la parole :
- Il semblerait que Pré-au-Lard soit devenu la nouvelle base officielle – et impénétrable – de Voldemort et de tous ces partisans, déclara-t-elle.
- Une base officielle ? répéta lentement Harry, incrédule.
- C’est ce que craint le plus le ministère et l’Ordre aussi, d’après ce que j’ai compris.
Mrs Weasley, habituellement si réticente à révéler quoi que ce soit sur l’Ordre du Phénix, acquiesça d’un signe de tête.
- Ce que Maman a oublié de te dire c’est que, en plus du champ de force qui est certainement une protection magique créée par les mangemorts, une marque des ténèbres géante reste vingt-quatre heures sur vingt-quatre dans le ciel et illumine tout le village. Hier, la gazette du sorcier parlait déjà de « Capitale des Ténèbres ». C’est pour ça que je t’ai dit base « officielle ».
- Une capitale… répéta Harry.
Il leva les yeux et croisa le regard de sa petite amie. Ils pouvaient se comprendre grâce à se simple regard. Il savait que Ginny se rendait compte tout comme lui de ce que signifiait une telle chose. Si Voldemort disposait d’un village entier comme quartier général, s’il était suffisamment sûr de lui pour ne pas s’en cacher, et s’il arrivait avec ses mangemorts à créer une protection suffisante pour déjouer les sorts des aurors du ministère et des membres de l’Ordre, cela signifiait que les choses allaient très, très, très, très, très, très bien pour lui. Il avait un avantage certain car il pouvait préparer beaucoup de choses contre le monde des sorciers dans un espace aussi grand, et ce sans être gêné. Et une autre pensée vint en lui…
- Mais s’il a pu créer une telle protection magique, il doit avoir réuni beaucoup de partisans aux pouvoirs puissants, non ?
- C’est ce que craint McGonagall, répondit Mrs Weasley avec un air sombre que Harry ne lui avait jamais vu.
La gravité des faits était bien plus grande que Harry ne l’aurait crue, mais il n’avait pas terminé, il y avait encore un sujet à aborder avant de pouvoir tout digérer…
- Mais si Pré-au-Lard est devenu inaccessible depuis deux jours, est-ce qu’il y a eu des survivants ?
Il venait de toucher un point sensible, encore une fois, car les deux femmes clignèrent plus fréquemment des yeux.
- Oh, Harry, commença Mrs Weasley, d’un ton de plus en plus gémissant, tu viens juste de te réveiller, on ne devrait pas parler de tout ça, on devrait plutôt se réjouir de te revoir guéri au lieu de te raconter toutes ces horribles choses…
- Non, Mrs Weasley, je veux savoir, je dois savoir, répliqua Harry d’un ton catégorique. Je ne pourrais pas dormir tranquille tant que je ne saurai pas tout. Vous croyez que j’ai envie d’avoir d’autres surprises du genre « les parents de ta meilleure amie sont morts » ? demanda-t-il d’un ton ironique.
- Je… bredouilla la mère de Ron. Très bien, tu as raison, je n’ai pas le droit de tout te cacher, comme si tu n’étais qu’un enfant… Très bien, répéta-t-elle, et bien… la moitié des habitants du village ont été enfermés dans le village avant de pouvoir être soignés, donc nous pensons qu’ils sont morts, ce qui représenterait environ cent cinquante sorciers et sorcières, soit cinq pour cent de la population sorcière du pays.
Harry demeura abasourdi.
- Beaucoup se sont enfuis mais de ceux de la Grand-rue, il n’y a que Hagrid qui soit rev…
- Hagrid est vivant !? s’exclama le jeune homme, encore plus abasourdi.
Mais cette fois, son incrédulité était d’une toute autre nature.
- Oui, répondit Mrs Weasley, les sourcils levés, bien sûr. Je pensais que Kingsley te l’avait dit.
- Non, je ne savais pas…
Et malgré tout ce qu’on venait de lui annoncé, malgré tous les terribles évènements survenus depuis mercredi après-midi, il ressentit une vague de soulagement. Il était absolument persuadé que son ami géant était mort, comment aurait-il pu en être autrement, après tout ce qu’il venait d’apprendre ? Mais Hagrid était quand même en vie, il avait réussi à s’échapper, Harry ne l’avait pas perdu…
- Je… bredouilla-t-il, Je l’avais vu… Il était étalé avec tous les autres…
- Comment ça, tu étais là-bas ? s’étonna Mrs Weasley.
- Vous le savez bien, dit Harry, surpris. Sinon, comment voulez-vous que je sache pour…
Mais il fut interrompu par une autre voix, une voix de femme.
- Harry, il faut que je te parle.
C’était Tonks. Elle avait les cheveux châtains clair alors qu’ils étaient habituellement de couleurs vives et variées, Tonks étant une métamorphomage, une sorcière ayant la capacité de changer d’apparence à volonté. Elle semblait extrêmement préoccupée et ses yeux étaient rougis et soulignés de cernes. La dernière fois que Nymphadora Tonks s’était retrouvée dans un état semblable, Remus Lupin avait refusé ses avances (Harry avait pensé qu’elle était amoureuse de Sirius avant de se rendre compte que le patronus de la jeune femme représentait un loup et non un chien), et Harry se doutait que le loup-garou était une nouvelle fois responsable de ses tourments.
Mrs Weasley, qui avait brusquement tourné la tête lorsque sa « collègue » de l’Ordre du Phénix était rentrée dans la chambre, se leva et tapota légèrement l’épaule de cette dernière.
- Tonks, murmura-t-elle d’un ton apaisant, il vaut peut-être mieux attendre, tu ne crois pas ? Le temps qu’il reprenne plus de forces…
- Non.
Harry avait interrompu Mrs Weasley d’une voix calme et ferme. Il ne pouvait pas la laisser le couver éternellement, il devait la vérité à Tonks et attendre davantage n’aurait servi à rien.
Molly Weasley jeta un coup d’œil embué à celui qu’elle tentait désespérément de protéger et sans un mot, sortit de la pièce. Ginny, quant à elle, se pencha pour embrasser Harry puis partit à son tour. Tonks tira la chaise vide de Mrs Weasley et s’assis en baissant les yeux. Au bout d’une minute, elle rompit son silence :
- Harry, commença-t-elle, Hagrid a dit… Hagrid a dit que tu étais là quand… quand ça s’est passé…
- C’est vrai, confirma Harry.
Il avait peur et se sentait terriblement gêné… et peiné.
- Je sais, je… je t’avais entendu derrière la porte, avoua-t-elle. Je me suis arrangé pour être affecté ici. Au début, ils pensaient que Hagrid avait pris un gros coup sur la tête parce qu’il n’a pas arrêté de répéter que tu avais jeté un sortilège multiple du patronus. Il a dit que tu en avais envoyé sept qui auraient chassé les détraqueurs dans la grand-rue.
Elle eut un petit rire nerveux ; Harry, lui, ne dit rien. Ce n’était vraiment pas le moment pour lui de se vanter…
- Si je voulais te parler, c’est parce que si tu étais également dans la grand-rue à ce moment-là, donc Hagrid n’était pas le seul témoin de ce qui s’est passé, comme nous le croyions.
Elle s’approchait de plus en plus du sujet qui la préoccupait, et ses yeux semblaient s’humidifier davantage. Harry persista dans son mutisme, en attendant l’instant où Tonks lui poserait la question qu’il redoutait.
- Tu comprends, reprit-elle, quand je lui ai demandé…certaines choses, il a été incapable de se souvenir, il disait que c’était trop flou, ou peut-être qu’il ne se trouvait tout simplement pas dans son champ de vision, ou même qu’il n’était pas là…
- Vous voulez parlez de…, commença Harry, mais il ne pouvait pas continuer, ou même prononcer son nom.
Mais il devait le faire…
- Lupin ? acheva-t-il.
Son interlocutrice acquiesça d’un signe de tête. Puis elle se retourna brusquement vers Harry, le regardant enfin dans les yeux. Elle affichait une figure grave.
- Est-ce qu’il était là-bas, Harry ?
- Oui.
- Alors… il est…
- Je pense, oui, répondit-il difficilement.
Tonks enfouit son visage dans ses mains.
- Est-ce que t…t…tu en es ab…b…bsolument sûr ? demanda-t-elle de sa voix agitée de tremblements dus, comme Harry le savait parfaitement, à des sanglots qu’elle s’efforçait de cacher.
- Je l’ai vu à une dizaine de mètres de moi, raconta Harry. Bien sûr, si Hagrid a pu s’enfuir…
- Hagrid était éloigné des mangemorts au moment où ils ont lancé leur sortilège, coupa Tonks en levant la tête. Il s’est levé quelques secondes plus tard, d’après ce qu’il nous a dit, et il a transplané. Est-ce que c’était le cas de Remus ?
- Je ne sais pas, admit Harry. Il était plus éloigné que les autres personnes qui étaient présentes et il n’avait pas les mêmes blessures, dit-il en se rappelant ces détails.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? interrogea la jeune femme.
En voyant son regard plein d’espoir, Harry s’en voulut immédiatement. Il venait de lui donner un faux espoir.
- Enfin, il était gravement blessé, s’empressa-t-il d’ajouter. Mais je voulais dire qu’on aurait plutôt dit qu’il s’était fait attaquer par une bête sauvage que souffler par l’explosion comme les autres. Je suis désolé, Tonks, dit-il, chaque mot lui demandant un terrible effort, mais il n’était pas en état de s’enfuir et…
Il se tut en clignant des yeux à plusieurs reprises, et se tourna vers la fenêtre pour cacher le plus possible son visage. Il n’aurait jamais cru que ce serait aussi dur.
- Je te demande pardon, Harry, dit Tonks. Je sais que c’était un ami de ton père et que tu l’aimais beaucoup.
Puis, brusquement, elle se leva et sortit précipitamment. Quelques secondes plus tard, un peu plus loin dans le couloir, qulequ’un éclata en sanglots déchirants.
Harry était bouleversé, c’était comme si on venait également de lui annoncer la mort de son ancien professeur de défense contre les forces du mal…et ami. Entendre parler de lui au passé l’avait ramené à la réalité, qui l’avait finalement rattrapée, comme il voulait l’éviter.

Bonne lecture^^.

tati11 tati11
MP
Niveau 10
18 juillet 2006 à 21:00:51

Salut Jim. Peux-tu m´envoyer ta fic par mail? Je pourrai l´emporter en vacances. Merci d´avance!
Pour ce que j´en ai lu, tu débrouille comme un chef! :bravo:

tati11 tati11
MP
Niveau 10
18 juillet 2006 à 22:17:53
  • débrouilles :desole:
Choupinette526 Choupinette526
MP
Niveau 6
19 juillet 2006 à 20:29:08

Tu disais dans un de tes messages que tu voulais qu´on dise se qu´on pense (ou un truc de ce genre) et bien allons-y :

pr les "défauts" ya rien adire ! sauf un tout petit détail : quand fred et georges disent a ron (au sujet de son transplanage raté) qu´il a perdu un oreille et ben c pa sa c un demi-sourcil :-)))

et sinon ton histoire concorde très bien avec les livres précédents ! t´a une bonne imagination ! nn le mot es faible... t´a une superbe imagination.. je c pa vrmnt komen te le dire mais en tt cas : j´adore !
l´ensorcellement de fred et georges, le courage de neville, et tout le reste es super !! ! ya tellemnt de cose adire (de bonnes choses) ke je ne pourrai pa les dire toutes (je pe pa tadresser de + bo compliment ! )
bref : continue comme ca ! jatten la suite avec impatience !!

Choupinette526 Choupinette526
MP
Niveau 6
19 juillet 2006 à 21:25:19

a nn déso... si je pouvais d´adresser un + bo compliment ! le voici : ton histoire es digne de J.K. Rowling ! :-d :-)

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
20 juillet 2006 à 14:39:53

choupinette :d) A mince, c´est vrai que je me suis trompé pour Ron (j´ai relu le 6 après avoir écrit ça mais je ne me souvenais pas de ce que j´avais écrit). :desole:
Merci pour tes compliments, parce que je m´efforce de faire agir, parler et penser les personnages en fonction de la façon dont j´imagine leur personnalité et leur évolution.
:merci: de me dire que je vaux JKR mais ce ne sera jamais le cas... Car seul JKR sait exactement comment tout va se passer, c´est elle qui sait les secrets des indices qu´elle a répandu dans les livres...

En tout cas je te remercie pour ces deux coms qui me vont droit au coeur^^.

:merci:

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