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asalamalekoum asalamalekoum
MP
Niveau 10
26 décembre 2007 à 00:25:23

:d) ILLUSION DU RÊVE

La nuit passée dans un songe singulier,
Je rêvait d’une fleur dont le nom m’échappait ;
Elle était ni rose, ou encore violette,
Ni autre fleur qui me passait par la tête.
Sa teinture était plus admirable encore,
Que celle des cieux endormies à l’aurore ;
Son parfum gagnait toujours plus en intense
Et en faisait la plus belle des fragrances.

Je m’en allais donc en suivant le bel arôme,
Et enviait la fleur pour un instant dans ma paume.
Je marchais jusqu’au rivage à vue de teint
Mais dédaignait regardait conflits sur chemin.
La fleur était trop belle pour que je m’arrête
Et qu’importe ses épines, si elle me prête
Pour un moment une coupe remplie d’ivresse
Et qu’enfin je puisse oublier toute détresse.

— Je terminais enfin cet utopique songe !
Et sût que tout n’était que triste mensonge.
D’un esprit ulcéré constamment trop rêveur,
Qui d’ignobles manières échappait à ses peurs.
Ces désirs sont bâties en fer et dame nation,
Fera tout pour qu’on puisse garder la tension.
Après tout, ceux qui veulent témoigner de leurs vies
Ne sont-ils pas parmi ceux qui toujours envient ?
_____________________________

"Le paradis est à l´ombre des épées"  voilà encore un de ces symboles, une de ces formules à l´emporte pièce où se trahissent, auxquels se devinent les âmes d´extraction noble et guerrière.

Ainsi galvanisait Nietzsche.

codeboy codeboy
MP
Niveau 8
26 décembre 2007 à 15:26:37
Sangokuhan Sangokuhan
MP
Niveau 7
26 décembre 2007 à 17:39:29

Julie

Nous étions cinq, impatients sur le canapé
Qu´on nous apprenne en grands cris la nouvelle année.
Mais au-delà de la télé j´avais planné,
Puisque l´ivresse et ton regard m´avaient frappé.

Un parfum ou peut-être un instinct me guidait,
Mon regard titubant, lentement se tournait,
Et revenait. Escrocs que personne n´aidait,
Devant moi, la crainte et l´ennuie se pavanait.

Enfin minuit et sa tradition de baisers
Que j´attendais moi, car moi je t´attendais toi.
Et puis je me levais avec mon coeur lésé,
Et puis...au coeur...la chaleur de ton corps... puis... quoi...

Mes yeux posés sur toi, un monde bascula,
Vertiges colorés de la blanche innocence.
Je perds mes sens et retourne aux rêves d’enfance,
La douleur nocturne et mystérieuse hulula.

Des larmes acceptées de promesses niées
Rejouent, en courbes parées, les mots déclarés.
Et la vie préparée sous un ciel égaré,
Retrouve quelque bleu de ces gris oubliés.

Le temps file en douceur, nos corps à coeurs attendent
Le silence et l´intimité d´une nuit noire,
Aux cris étouffés. Et les muscles se détendent,
Les fauves affamés s´élancent sans espoir.

Le matin se lève sur deux corps mélangés,
Et deux coeurs séparés. Sur le dos des griffures,
Seuls souvenirs d´une nuit éphémère et pure.
Le lendemain, plus rien... Mais tout avait changé.

-Aeglon- -Aeglon-
MP
Niveau 8
18 janvier 2008 à 18:01:30

:noel:
___________________________________________
Ceci est une signature :noel:

Iternal Iternal
MP
Niveau 9
19 janvier 2008 à 16:44:35

L'Idyllique adolescence que j'ai passée
A écouter les keupons chanter
A porter mon blouson clouté
Et à changer de copine tous les mois de juillet

Bouger la tête, taper du pied
Se lever, bouger, sauter, gueuler
Et, lentement, s'élever
Jusqu'au bonheur idéalisé

Trainer dans les bars
Rester très tard
Jusqu'a qu'on en ai marre

L'ivresse magique des petites bouteilles
Nous ont fait voir de vraies merveilles
Et pour nous accompagner
La musique déchaînée et survoltée

C'était le bon temps...

Ce qui a de bien, avec le bon temps, c'est qu'on peut le garder...^^

death-grinder death-grinder
MP
Niveau 9
26 janvier 2008 à 01:05:10

L'Enfant

1
Je suis l'enfant roi, je suis le dauphin, sans régente ni régent pour me montrer le chemin. Je n'ai pas les yeux de ma mère, ni les mains de mon père; elles me sont propres. Je ne suis le fils de personne: je suis ma propre création. Je n'ai ni parents, ni Dieu, ni maître. Je suis mon propre maître sur mon propre chemin.

2
Je suis le roi indétrônable de mon propre monde. Le vôtre marche de guingois, il titube tel un ivrogne au sortir d'un des bistrots perdu d'une capitale déserte. Vôtre monde est informe.

3
Laissez-moi construire le mien, laissez-moi y vivre comme je l'entend, laissez-moi le soin d'y inviter les Scapins et les troubadours qui me feront m'exclafer. Laissez-moi y faire pénétrer les Antigones et les Othelos avec qui je me morfondrais.

4
Je suis maître incontesté et incontestable de mon univers. Les planètes n'y tournent pas, elles vagabondent à leur guise, à ma propre guise, sans loi de relative physique pour me contraindre. Tant pis si elles s'entrechoquent, ma volonté les rebâtira selon mes envies. Les étoiles ne sont pas de vulgaires boules de gaz en fusion, qui se consument, qui se meurent à petit feu; ce sont d'éternelles fusées d'artificier qui parcourent les cieux en ostentant leurs trois mille queux; camaïeux de l'arc-en-ciel.

5
Je débute la semaine par un jour de fête, faites de la tristesse – ainsi l'ai-je décrété. Les façades des grises bâtisses sont parées de tentures couleur dimanche de Janvier. Les balcons fleuris de de chrysanthèmes aux parfums d'amours déçus. Les miroirs ne reflètent que la misère et la peine, compagnes clochardes de nos entrailles. Mes fidèles prêtresses se font pleureuses et entonnent des complaintes mélancoliques composées par les venteux seigneurs venus du nord.

6
Voici venir la fraîcheur du second jour de la semaine, décrété jour de l'aube par vôtre majesté toute puissante. Soleil! Je te l'ai ordonné, pare-toi de tes plus beaux habits rougeorangeais, que ton éclatante élipse matinale resplendisse pendant trente-huit heures. Que ta douce chaleur laisse vivre les cristallines gouttes de la rosée, de manière à ce que je puisse m'en abreuver. Que ma volonté soit faite, et puisse ta tendre lueur guider ton matinal prince sur les sentiers embrumés de l'aurore.

7
Célébrons le troisième jour de ma semaine: célébrons ma propre joie. Que fleurissent les sourires sur les visages emphasés de mes sujets, qu'ils laissent éclater leurs passions et leur félicité. Que battent les tambours de nos cœurs heureux, que résonnent les trompettes de nos esprits légers et que chantent les éclats de rire. Les meilleurs ambroisies rempliront nos coupes et nôtre allégresse chassera les ronchons et les furibonds hors de nos frontières. Pas de place pour les lagrimes en ce jour de joyeux festin.

8
Je lève un nouveau jour dans mon monde. Le quatrième de ma semaine, je le rempli de promesses de désirs. Aujourd'hui les pins fredonnent des mélopées aux oreilles de mes sujets. Aujourd'hui les amours - neveux de la joie – déferlent dans les rues pavées des poèmes des plus grands. Ressuscitons Verlaine et son Amant, l'Apollinaire et son loup, Louis et l'éternelle Elsa. Nourrissons-nous de leur passion, buvons la brûlante sève qui coule encore dans leurs veines.

9
Les prémices du cinquième jour seront bercés par les pleurs des nouveaux nés. Je me réveille aux son de leurs gazouillis, la nouvelle brise m'apporte les louanges des ex-mourants. Jusqu'à minuit, la vitalité sera ma reine et régnera avec moi sur mon monde. En ce jour la faucheuse est bannie du royaume et les vierges coraniques se laissent aller aux plaisirs de la vie terrestre. Je n'impose aucune limite, aucun obstacle à la lente et gracile course de ma reine la vie.

10
Les brumes matinales s'étendent en un large sourire sur les collines et les vallées du sixième jour. Divertissons-nous je le veux, voilà le jour du jeu. Les ignobles hordes orcs qui dévalent les montagnes du Mordor tomberont par milliers sous les coups de mon élégante Isildur. Après un frugal repas, je serais, à bord d'un ineffable boulet, projeté sur la blanche face de la lune. J'en descendrais en fin d'après-journée pour découvrir l'Atlantide quand sifflera le crépuscule.

11
La nuit succède au crépuscule. Tombant, sans un bruit, jusque dans les âtres pour ne plus jamais se lever. Le septième fragment de ma semaine est couleur suie. Apollon je t'ordonne de laisser ton char dans la pénombre. Que le voile de la nuit originelle étouffe chacune des lueurs qui m'aveuglent. Que l'obscurité ronge le royaume , que les ombres se fassent mes maîtresses. Aujourd'hui les étoiles seront les seules guides des marcheurs solitaires. Cette nuit nous seront seuls et égarés dans la robe de feutre noir de nôtre mère au regard sombre.

12
Je ferme enfin les yeux et me laisse aller au repos éternel. L'ultime jour de la semaine est déjà là, et les eaux du Styx coulent sous mes pieds. Je m'écarte de la vie, je me met à mort pour savourer ma douce quiétude. Tristesse, fais-toi nostalgie. Mon Aube, adieu. O Joie, fais-toi aimer. Amour, répand-toi je t'en conjure. Tendre Vie , pardonne-moi. O Jeux, ne vous laissez pas engloutir par le démoniaque travail. Nuit solitaire, continue de bercer les âmes perdues. Aujourd'hui je me meurt, je me repose.

Titimathy Titimathy
MP
Niveau 32
26 janvier 2008 à 09:47:01

Du point où l’obscurité pure se répand
Où la vie renonce, mon ombre se distingue
Comme l’air dans le vide mon esprit s’étend
Mes yeux s’ouvrent sur un lourd ciel de crainte

Des schémas de pensée se forment sans relâche
Dans ma mémoire pour se défaire aussitôt
Me laissant à la dérive au travers des âges
Sans point de repère, perdu dans mon ego

Simultanément, ces éléments de conscience
Se rassemble, s’imbriquent en un tout homogène
Liés par une parallèle cohérence
Où chaque équidistance garde son domaine

S’installe une interaction sensitive accrue
Mon corps se lève enfin, les muscles endormis
Le sol froid, la structure poussiéreuse et nue
Se livrent graduellement, immergeant la nuit

Mon aura brumeuse et dense les enveloppe
Les possède, suivant son chemin éthéré
Et s’étirant jusqu’aux limites de sa robe
Se dissipe aux travers des arbres désolés

Seul le bruit syncopé du sang noyant mes tempes
Vient rompre en rythme le silence forestier
Puis le craquement des herbes sous ma détente
Révèle discrètement ma lente avancée

J’aperçois mon destin, épris de tremblements
Il est paralysé et tombé sous le charme
Complètement immobile sur le versant
D’un dôme feuillu coupant l’horizon en flammes

Il savait que j’arrivais, mais ne s’est pas enfui
Se cacher est aisé, je ne l’aurais trouvé
Mais je suis mon destin et il l’a à l’esprit
Il m’attend, digne et droit, sans vouloir résister

La mort entre les mains, je me suis arrêté
Et savoure ce moment exquis de pouvoir
Où la victime est faite, où l’autre a dominé
J’use temps et s’étire à mon bon vouloir

Après cette période de jubilation
L’enfer de ma main s’échappe, droit sur la cible
Dans ses yeux oscille la démence sans fond
D’un feu liquide et rougeoyant son corps se crible

J’observe cette masse se carboniser
Se dégrader en autant de morceaux noircis
Et le vent comme lucioles les emmener
Au hasard d’un de ses chemins indéfinis

D’étrangères pensées se mêlent aux connues
Signifiant que ma vie me quitte doucement
Je m’enfonce donc, mes objectifs obtenus
Au point où l’obscurité pure se répand

Ca va ou c'est encore trop nul ? :o))

Pseudo supprimé
Niveau 7
08 février 2008 à 20:34:18

Titimathy :d) moi j'aime bien, tes images sont bien choisies je trouve ! :ok:

Ca s'appelle "Je veux vivre" :

Le suicide c’est quand on en a marre !
Marre de la vie !
Marre de voir !
Avec juste une envie :
S’en aller !

La mort nous accueille
Dans son doux linceul !
Une nouvelle vie,
Un voile qui s’ouvre,
Le néant qui nous attend !
Puis plus rien,
Seulement la fin !

La fin de toutes choses,
Comme se fanent les roses !
La fin de la vie,
Et de ses envies !

Tomber, tomber tout le temps !
Malheur, hiver, désespoir,
Sans joies et sans peines !
Que fais-je ici ?
Dans ce monde sans envies,
Dans cette obscure clarté,
Errer, sans jamais s’arrêter !

Avec juste une envie,
Partir, remonter !
Retourner d’où je viens,
Là où la tristesse et le désespoir sont lot quotidien !
Je veux vivre !
Et ne pas mourir !

Je veux revoir cette Terre !
Quitter cet enfer !
Quitter cet hiver !
Cet hiver éternel,
Où les cauchemars prennent vie,
Où il n’existe aucune envie !

Je veux revoir cette Terre !
Cette Terre de mensonges !
Cette Terre de désir !
Cette Terre de désespoir !

Je veux vivre,
Sans jamais m’arrêter !
Je veux vivre,
Sans jamais abandonner !

:question: Quand pensez-vous ??? :question:

charly_owl charly_owl
MP
Niveau 7
09 février 2008 à 18:52:22

"Quand pense-je?"

Je pense toujours. Merci! :)

Elle était trop facile

Yohan-Kiefa Yohan-Kiefa
MP
Niveau 10
29 février 2008 à 07:46:34

L'inspiration du moment, après que son regard m'ait tant troublé. Une éternité mêlé d'espoirs et de craintes.^^

La Gazelle

Quelque espoir pour un regard,
Deux instants pour un moment,
Les yeux d'une belle gazelle.
Et si ce n'est que pour elle,
Peut-être peuvent-ils penser,
Ceux-là qui sont si choyés.

A ceux-là la fortune,
A eux le clair de lune,
Ces marins déshérités.
Faut-il une gazelle?
Deux instants pour un moment?
Quelque espoir pour un regard.

Et si ce n'est que pour elle,
Peut-être peuvent-ils penser.
Ils rêvent d'elle une nuit.
Mais comme toute gazelle,
Elle ne sait que s'esquiver.

Pauvres, pauvres gens heureux.
En quête de ces jolis yeux.
Peuvent-ils rêver à mieux?
Encor, un regard délicieux,
Deux instants pour un moment.

:)

Hylys Hylys
MP
Niveau 2
02 mars 2008 à 13:55:03

Abandon

Encore cette sensation
Cette douleur qui s'insinue au plus profond
Rien ne l'arrête
Elle me prend lentement dans ses bras
Elle m'enlace
M'étreint de tout son être
Me sert les entrailles
Je ne peux lutter
Elle s'empare de moi doucement
De mon corps
De mon cœur
De mon âme
Qu'elle est-elle ?
D'où vient-elle ?
Le monde m'entend
Mais ne m'écoute
Mis à part
De côté
Tel un déchet
Je m'écroule
A terre
Abandonné
Inutile
Mais soudain un espoir
Une lueur
Je ne serais plus seul
Plus jamais
Là bas
Je serais bien
Là bas
Se sera la fin
Oui
Ma décision est prise
Mes adieux ne sont pas nécessaires
Peut être juste un mot
"Je disparais"
...

Gokaden Gokaden
MP
Niveau 6
02 mars 2008 à 15:47:18

Hylys :d) C'eut été plus sympa d'accoler les mots ensemble.

Exemple :
Le monde m'entends mais ne m'écoute
Mis à part de côté tel un déchet
Je m'écroule à terre abandonné

Sinon, je ne crois pas avoir lu autre chose de toi sur ce forum. Donc je te souhaite la bienvenue (en attendant d'autres textes)

Rickytheboss Rickytheboss
MP
Niveau 7
02 mars 2008 à 16:25:13

Sans titre (j'ai le droit :question: )

Leurs marches de langueur dans des traces impures
Justice sommaire, dos contre le mur
Lumieres et esprits en pleine déchéance
Rêves abolis pour règne d' inconscience
Bienvenue dans nos temps de peur et confusion
Fins sans rancoeur, la chance t' a souri
Coeur déchiré entre confiance et envie
Odeurs de chlore et craintes en éclosion

Force humaine, tu trouvera tes limites
La jalousie que les bonheurs suscittent
Pour un respect confiné à l' apparence
Rêves abolis pour règnes d' inconstance

Bouc emissaire, chaque corps et esprit libre
Morcellement des fins et ensuite des moyens
Masse de mépris dans les mots du doyen
Bravoure imitée, pour que l' égo s' enivre

Beautés nouvelles dans le sang et le feu
Drogues spirituelles pour leur race et leur dieu
Victimes et coupables en toutes circonstances
Rêves abolis pour règnes d' intolérance

Un drap humide, cadeau des represailles
Couvrant un corps qui n' en a nul besoin
La dissidence en pature a des chiens
Cacher le génie pour dévoiler les failles

Des jambes lourdes qui n' avanceront plus
Ce comfort simple dont nous nous sommes imbus
Entre couilles vides et un crane en carence
Rêves abolis pour règnes de pestilence

Et nous convergeront en un point inutile
Nos vies sont faites pour oublier l' enfance
Rêves abolis pour règne de complaisance
La joie se décharne comme les jours s' empilent

ladyinred ladyinred
MP
Niveau 10
03 mars 2008 à 06:56:18

Don-Quichotte la prochaine fois que tu passes ici... fait quelques rimes!!! :-p

Est-ce que vos beaux atours
ne vaudrait pas le détour?
Vaudrait-il mieux rester sourd
à tous vos pernicieux calembours?

:rire2:

KillersWar KillersWar
MP
Niveau 10
03 mars 2008 à 14:20:18

Attendez, je vais tout gâcher avec ce que je vais vous mettre (un truc que j'ai fais il y a longtemps):

Noire... D'une allure si chagrine,
Sa légère brise glaciale me chatouille
Et me transporte dans une région fine.
En secret est cachée la petite voix chafouine.
Chut! Je fouille...

Ici et là! Non par là!
Son parfum, je ne le sens pas!
Son chant, n'en parlons pas!
Mais elle qui habitait en moi,
(Ce fut d'ailleurs un bel émoi)
La fuite, son âme conçoit?

Joue t'elle?
Je vais jouer avec elle.

Tourmentés, mes yeux ont repérés
Oiseaux et papillons, mais pas ma recherchée!
Elle m'a négligé? Mais non, pas d'absurdité!
(A-t-elle osé?)

Oh! Le silence a un bon grelot!
J'en suis sûr, c'est un complot!
C'est un scandale! Elle est le portrait de ces demoiselles,
Joueuse, moqueuse, mais pourtant si belle.

Je suis mignon, gentil,
Aucune raison de me fuir pardi!
Arrêtez avec vos idioties!
Me parlez pas! Voyez comme je ouïs...
Merci!

Cette nuit est ironique.
Elle me taquine.
Malgré ça, elle me fascine.
(Je l'avoues, aussi me chagrine)
(A quand la fin de cette journée sarcastique?)

Tant pis, passons-nous de mon inspiration
Elle n'est pas primordiale,
Et moins « irrésistible », comme dit t'elle, mais simplement banale
Quelle prétention!

Feuille et plume en main,
Je n'attendrai pas jusqu'à demain!
J'écris.
Qu'est-ce donc? Une encre invisible?
Est-ce crédible?
Attendez, je cris...

Trop et pour rien, je m'use.
Seul et sans joie je demeure.
(J'aimerai dire « Je me meurs »)
Mais où est donc ma muse?

Ne m'aime t'elle plus?
A-t-elle trouvé un autre amoureux de la poésie?
Ah non! Quelle fantaisie!
Pourtant ce cruel superflu
A eu raison de moi. Je ne suis plus.

Merci Mlle Vérité! Vous m'avez vexé,
Amenez-moi Mr Mensonge, il saura me consoler.
L'encre de ma plume est immaculée.
Oui! Elle aussi est offensée!

Qu'ai-je?
Ces larmes s'en vont apaiser la soif des fleurs.
Elles se ravivent, leurs mines m'inspirent la peur.
Je me lève, ris, et marche... Un nul, Serai-je?

Laissez-moi maintenant. Je m'assoupis.
Je veux au moins passer une bonne nuit.

:fier: :-(

AmirVeltius AmirVeltius
MP
Niveau 10
05 mars 2008 à 14:06:24

Il est jolinounet ton poème Yohan. Mais c'est quand que tu reprends ta marque de fabrique? :-(

( "Deux instants pour un moment." :d) Heureusement qu'Ostra ne commente pas celui là :noel: )

AmirVeltius AmirVeltius
MP
Niveau 10
05 mars 2008 à 14:10:58

J'espère que t'es pas aussi triste que ca Hylys :x

...

( il a disparu :! )

MrNo MrNo
MP
Niveau 10
07 mars 2008 à 11:14:48

DIFFERENT

Je veux être différent.
Mais différent de quoi ?
Différent, c’est tout !
C’est justement là le problème, c’est l’idée même d’être différent qui m’obsède.
Je pourrais du jour au lendemain changer radicalement.
Cela ne résoudrait rien, je veux être différent.

Chaque jour qui se lève doit me voir renaître.
Chaque heure qui passe doit me voir disparaître.
Différent en tout point, et pourtant si semblable.
L’aigreur de l’approchant mettant insupportable.

Je veux être différent.
Mais différent de qui ?
Différent c’est tout !
Pareil à l’anonyme, commun à l’inconnu.
Je ne veux être personne, ni vu ni reconnu.

Une vie ne me suffira pas, je veux être cent visages,
Une vie sera trop longue pour moi, je veux être sans visages.

Peut être qu’en vieillissant, je pourrais accepter,
L’idée de ressembler, à mon propre reflet.

Metaphore Metaphore
MP
Niveau 10
07 mars 2008 à 21:45:47

Chapitre 1 -

Dans l'existence de cette femme,
Tout n'a pas été rose,
Ce n'est peut-être qu'une dame,
Mais il y a trop de choses qu'on lui impose.

Toutes les douleurs qu'elle a rencontrées,
Je ne vais pas vous les raconter,
Et pourtant Dieu sait ce qu'elle a enduré,
Ce lourd fardeau qu'elle doit porter.

Ya pas longtemps j'entends le téléphone sonner,
J'vais décrocher
Puis j'entends une voix me raconter:
"Léo,assieds-toi,j'ai quelque chose à t'annoncer".

Puis tout c'est très vite enchainé,
Les larmes ont commencées à jaillir,
Cette femme a dit d'une voix enrouée:
"Je vais peut-être mourir".

C'est à ce moment précis,
Que j'ai repensé à elle,
Celle qui m'avait raconté les malheurs de la vie,

Dans tous ces malheurs qu'elle m'avait contés telle une sainte,
Elle en avait oublié un,
Celui dont cette femme et beaucoup trop d'autres sont atteintes...
Ce malheur c'est la violence conjugale,

Cette pauvre femme c'est ma mère,
Et après avoir perdu son mari, je ne veux pas la perdre elle,
Il faut arrêter de l'entrainer vers le bas de la pente,
Mais plutôt la pousser vers le ciel.

J'espère seulement bientôt voir son visage qui s'illumine,
Et moi lui faire mon plus beau sourire...

Comment faire des projets
Si le temps est compté ?
Comment avancer vers l'avenir
Quand la vie nous fait fuir ?
Comment construire une histoire
Quand elle n'est que déboires ?
Comment s'aimer aveuglément
Quand tout nous tourne vers le présent ?
Comment accepter la limite ?
Je ne veux pas que tu me quittes
Pas si tôt en tout cas,
Pas planifié, pas comme ça.

Comment faire quand l'avenir paraît si cruel ?
Quand on veut juste rester à l'heure actuelle ?
Avancer, c'est encore se rapprocher
D'une échéance qui n'est pas gaie.
Maladie rare et incurable
Pourquoi toi ? C'est insupportable.
Laisse-moi l'oublier.
Cesse de me le rappeler.

T'aimer ne t'aide pas, je sais
Mais reste avec moi, s'il te plaît.

Si je ne te serre pas souvent dans mes bras
C'est que je garde le maximum de chaleur pour toi.

Si je ne pleure pas sur ton coeur
C'est tout simplement que tu fais mon bonheur.

Si je ne te parle pas de mes soucis
C'est qu'en ta présence ils se sont enfuis.

Si je ne te dis pas assez souvent
Que je t'aime maman

Tout cela va changer
Car je vais y remédier

Enfin si je t'écris ce poème
C'est pour combler tout ces "je t'aime"

Et je le dis si tendrement
Je t'aime maman.

Chapitre 2

Cette dernière visite à l'hôpital
M'a faite très mal
Mais tu avais le moral
Seule dans cette immense salle.

Cette maladie de merde s'est déclarée
Et elle t'a fait chuter
Mais je sais que tu vas lutter
Même de façon acharnée.

Moi je viendrai te voir tous les jours
Le traitement est dur et lourd
Mais il faut te battre toujours
Même si tu as été prise de court.

Pour moi c'est un véritable drame
Tu sais devant toi je cache mes larmes
Mais quand je vois dans tes yeux cette flamme
Cela réchauffe mon âme.

Je me dis que tu vas t'en sortir
Que tu ne vas plus souffrir
Quel joie de t'entendre rire
Tu as souris, ça m'a fait plaisir.

Chaque minute je pense à toi...
Lutte ne t'arrête surtout pas
Tu vas t'en sortir tu verras

Les larmes que tu verseras me fendront le coeur,
Les mots que tu ne diras pas, me feront sentir la douleur
J'ai perdu la raison, depuis bien trop longtemps
Pardonne-moi maman, mais l'ange de la mort m'attend.

Promets-moi, je t'en prie, de ne pas trop souffrir
Mais mon âme est malade, et je me laisse partir
Redis-moi juste une fois, que la vie peut changer
Et grâce à toi, au ciel, je ne pourrai regretter.

Je perds la raison, comme je perds le sourire,
Je sens bien que le Monde, n'a plus rien à m'offrir,
Alors dans l'égoïsme d'un mec bien trop comblé
Je prouverai que l'âme se moque du concret.

Mes mains se glaceront, et ma peau blanchira
Sur cette longue lettre que je n'achèverai pas
Puisqu'il y trop de choses que je veux exprimer
Et qu'il ne me reste plus que l'ombre d'une journée.

Maman lève la tête et regarde le ciel
Ne gâche pas ton visage, je veux que tu sois belle...

Maman je t'aime...

Chapitre 3

Dans cette chambre sombre et vide
C'est à vous que j'adresse ma souffrance
Alors que s'insinue une envie morbide
Qui fait fuir toute espérance...

A 15 ans, on devrait rire
Mais moi je pleure
A 15 ans, on devrait vivre
Mais moi je meurs

Pourquoi le destin s'acharne-t-il sur moi?
Ta maladie que personne ne voit
Gâche mes jours et hante mes nuits
Et de vivre, je n'ai plus vraiment envie

A 15 ans, on devrait rire
Mais moi je pleure
A 15 ans, on devrait vivre
Mais moi je meurs

La vie n'est pas un feu d'artifices
De sensations, d'émotions, de passion
La vie n'est qu'un pervers maléfice
Qui m'enferme dans une étroite prison

A 15 ans, on devrait rire
Mais moi je pleure
A 15 ans, on devrait vivre
Mais moi je meurs

On t'a condamnée
Mais pourtant tu ne l'a pas mérité
Car tu as accepté
Ce qu'aucune autre aurait pu réaliser.

A 15 ans, on devrait rire
Mais moi je pleure
A 15 ans, on devrait vivre
Mais moi je meurs

Je ne te remercierai jamais assez
Pour tous les jours
Où tu as été à mes côtés
Et où tu m'as soutenu par ton amour...

A 15 ans, on devrait rire
Mais moi je pleure
A 15 ans, on devrait vivre
Mais moi j'ai peur...
Que ma mère Meurt...

Yohan-Kiefa Yohan-Kiefa
MP
Niveau 10
08 mars 2008 à 14:07:26

lol Amir merci et oui souhaitons qu'Ostra ne passe pas par ici. ^^

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