My turn:

Au fond des troquets, silencieux,
L'illusion que la vie génère,
Nous nous en rinçons bien les yeux
À grands flots de vinasse amère ;
Puis nous allons, cette misère,
La déverser dans un vagin.
Chaque soir un peu plus légère,
Notre âme s'écoule en purin.

Sur ta gravure, sourcilleux
Témoin dont la folie s'obère,
Toi-même, vieux Faust orgueilleux,
Sais bien que, malgré la chimère
De ton regard qui s'exaspère
Du grimoire sur le lutrin
À la fiole sur l'étagère,
Notre âme s'écoule en purin.

Il est un ciel plus harmonieux,
Dit-on, mais pas pour nous, mon frère :
Là sont des êtres plus gracieux,
Qu'à notre fange un dieu préfère.
N'allons pas polluer la sphère
Du chéroub et du séraphin,
Mieux vaut qu'inutile jachère,
Notre âme s'écoule en purin.

Satan, recycles-tu, sous terre,
Ce jus fade en puissant venin,
Quand, reposé le dernier verre,
Notre âme s'écoule en purin ?

mais t'as vraiment tous les talents!!!

Metaphore > toi si t'as un manque cruel d'inspiration...
très touchante ta poésie, elle fait mal quand c'est du vécu

Ah non ce que j'ai écrit là n'a vraiment aucun intérêt, j'ai rédigé ça hier en mangeant (c'est chiant de manger) alors j'me suis dit que j'allais le poster ici...mais merci du compliment quand même

C'est très..."contemporain". Perso, ce n'est pas trop mon style donc je ne me permettrais pas de juger. Sinon, c'est voulu car j'aperçois des rimes plates mêlées à des embrassées sans vraiment l'être...sorte de vers arbitraires?

Bon sinon une des rares qui me restais sous le coude.
No matter the title...

Ah ! comme toute éthique éclate,
Sur ce plancher dur à crever,
Avec ma gueule, à coups de latte,
Pour la dette d'un moi passé !
Ah ! si j'arrive à dégainer
Mon flingue, comme il va s'ensuivre
Une valse rude à valser !
Ce que c'est, le 'spasme de vivre' !
Ah ! comme la neige écarlate
Se refuse à tergiverser,
Et la balle, dans l'omoplate,
Me diffuse sa vérité !
Ah ! si j'arrive à m'extirper
Le dard sombre, la mort de cuivre,
Comme la saignée va saigner !
Ce que c'est, le 'spasme de vivre' !

Ah ! comme ma bio est plate
Si tout s'arrête en février !
Cette autre balle, dans la rate,
Ça me fait mal à en chialer !
Ah ! vif comme le lévrier,
Moins saisissable que la guivre,
Courir jusqu'à l'éternité !
Ce que c'est, le 'spasme de vivre' !

Ah ! Nelligan, l'envie que j'ai,
Que j'ai, que j'ai, d'au moins poursuivre
Ma course jusqu'au mois de mai !
Ce que c'est, le 'spasme de vivre' !

Hugo aurait pu être l'auteur de ce poème...à l'âge de six ans.
C'est effectivement un peu enfantin, mais y'a de l'idée

ça me ferait trop ..... de mettre ce que je fais sur le forum, alors je laisse mon blog, comme ça ceux qui veulent vraiment aller faire un tour iront voir et mes bides je les garderais pour moi

http://w-h-y-m-e-blog.skyblog.com/
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-ah c´est toi, allez retourne dans ton arbre
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La Vengeance

Ses feuilles volent en éclats
Par dessus le ciel sombre
Dans la frénésie acharnée des rats
Qui se jètent dans l'ombre

Elle parle lentement avec le regard
Perdu de la Vengeance
Avec le remord des cafards
Et la crainte de la créance

L'aube annonce un nouveau départ
Pour la cruelle créature
Qui avec gourmandise s'accapare
Des délices de la sépulture

Prenant soin de rester discrète
Elle erre dans le Paris
Démodé mais si délicieux dans sa tête
Quand résonnent les cris

Et les brigands, et les apothicaires
En pleurent d'effroi
Et rincent leur mépris de l'air
Pure
Suivant un chant berbère
Trahison de la Foi
Précurseur de notre ère.

Pas envie de dormir:

Une belle histoire,
Un rêve sans fin
A changé de trajectoire
En étant pourtant si bien

Perdu d’amour sur mon p’tit nuage
Elle criait « au secours » et moi « j’ai passé l’âge »

Aveuglé par mon bonheur,
J’ai négligé le sien.
Aujourd’hui passent les heures
Comme s’il n’y avait plus rien

Dans son regard moins de lumière
Moi mes yeux ont brulé
Aujourd’hui j’y vois clair
Je pourrais recommencer

Ce magnifique palais
Sur lui-même s’est effondré
Car en son fond il ne tenait
Que sur une colonne fragilisée

Je me suis coupé les ailes
Car elle m’avait tant attendu
Et me voilà privé d’Elle
Peut-être n’aurais-je pas dû…

Après ces nuits de réflexions
Je trouve à peine deux solutions

Perdu d’amour sur mon p’tit nuage
Elle criait « au secours » et moi « j’ai passé l’âge »

Laisse-la partir
Tu ne veux que son bonheur
Cesse donc ces soupirs
Ce n’est pas encore votre heure

Mettre fin à cette torture
Ne ferait que te prouver
Que caché derrière ce mur
Tu as vraiment tout gâché

Maintenant je n’ai plus peur
D’affronter cette vérité
Ici s’arrête ce bonheur
Je crois que j’en ai bien profité

Peut-être un jour tu comprendras
Que finalement nous deux c’était pas « qu’ça »

Voila un poème que j'ai fraichement pondu, cet après-midi. Dites-moi ce que vous en pensez.

Appel au secours

Même dans l’obscurité la plus certaine
Dans le plus sombre des enfers
Dans ma prison sans lumière
Même perdu au fond du noir
En proie au désespoir
Avec l’agonie de l’espoir
Même si le corps est écorché
Même si le cœur est déchiré
Même si les idées me font penser
Je sais
Je sais que quelque part, au fond
Il restera toujours une lumière
Scintillant au loin, à l’horizon
Deviendra un éclat à nul autre pareil
Dont personne n’aura raison
Et elle brillera aujourd’hui comme hier
Qu’il pleuve ou qu’il vente, en toute saison
M’éclairant le danger, écartera le lierre
Me prenant la main, me fera quitter cet enfer
Et je serais assis là
Tout à côté de toi
A contempler le crépuscule
Jusqu’à la montée de la lune
Qui nous éclairera
De sa lueur véhémente
Qui nous contemplera
De son humeur clémente
Et tout cela sera derrière moi
Oubliant ce passé qui me hante
Tout ça grâce à toi
Qui m’as fait fuir cette ombre latente
En attendant je reste dans ces ténèbres sans pareils
Dans cette obscurité la plus certaine
Dans ce plus sombre des enfers
Dans cette prison sans lumière
A attendre que quelqu’un vienne
A attendre qu’on m’offre la clé
A attendre qu’on me libère de cette haine
Et comprendre qu’on peut aussi rêver
Comprendre qu’il est possible d’aimer

Salut à tous !

Voici un poème que je viens de finir, sachant que j'ai essayé de suivre plusieurs règles comme les vers en "alexandrin", les hémistiches, les thèmes de l'obscurité, de l'espace, et du theâtre).

A présent, à vous de voir

Une soirée d'été, après s'être levée
Derrière l'horizon d'une couleur rosée
La Lune se montre, à la fois fier et heureuse
De remplacer l'Etoile Majestueuse. -

Du haut de l'extrême toile devenue obscur
S'installent des astres d'une lumière pur
Qui scintillent de milles feux sur ce plateau.

Ces corps célèstes d'une lumière aveuglante
M'enlèvent du foyer, m'arrachent du berceau
Et me privent de ma planète si vivante.

Un soir d'été, le rideau est enfin tiré.
Et le spectacle nocturne représenté
M'hypnotise, m'envoûte et m'ensorcèle pourtant
dans un étrange lieu, si sombre et si plaisant.

Rien. Le noir absolu. L'obscurité totale.
Mes sens n'existent plus, mon âme détruite,
Elle ne connaîtra plus jamais le paradis.
Ma seule pensée pour ces fabuleuses étoiles :

L'amour que j'ai pour elles, la mort qu'elles ont pour moi.

Je suis d'accord sur le fait que le sujet est horrible et difficile, après le texte en lui-même, je le trouve vraiment à chier, les majuscules à répétition sont super lourdes, le style semi-enfantin qui insiste avec poids sur le pathos assez nul, et je crois qu'on atteint le summum avec la petite prière...
Euh voilà désolé de casser le truc mais ça m'énerve ces chaînes avec un style pourri, même si celle-ci a au moins le mérite de traiter un sujet important.

c'est d'un ridicule consommé c'est assez impressionnant
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Déjà posté mais pas ici et sans beaucoup de réponses et cette fois il y a des modifications.
Merci de donner votre avis et de me corriger (premier poème écris vraiment avec l'émotion, je veux qu'il soit le mieux possible), un peu court peut-être mais j'ai déjà dis tout ce que je voulais.

Folie d'amour

Tant de questions sans réponses. Tant de mystères que je n'éluciderai jamais. Cela était in-envisageable, cette solution n'en était pas une, la fuite eut été préférable, si je n'avais perdu espoir. Mais aujourd'hui c'est dans la mort que s'envole mon dernier rêve, car je l'emmène avec moi à jamais. Là où personne ne pourra me le reprendre. A moins qu'elle ne m'accompagne, je veillerai sur elle de la haut.

Le poids est devenu trop lourd à porter. Je n'le fais pas pour que tu me remarques. Je n'le fais pas car tu m'as rendu triste. Je le fais car, aujourd'hui, je suis devenu fou :
Fou d'elle, fou de toi, fou de rage, fou d'amour.

Un jour, l'oiseau du paradis a croisé mon regard
Plus jamais je ne l'ai quitté
Plus jamais je n'ai vécu sans lui
Un jour je l'ai enlacer
Plus jamais je ne l'ai lâcher...
Amour était avec lui
Depuis...
Je suis tient

Amour Incarné
Ultime parution
P(lus rare que rare)franchement, j'aime pas
Hantise de mon coeur
Eveille de mon âme
Lumière de ma vie
Intention de mon amour
Enfin, je t'aime

Bonjour, je trouve les miens franchement moyen mais je trouve qu'il ne sont pas nul non plus... il y a des morceau d'autre poème que je n'aime pas...

Très gros amateur que je suis , je vais vous montrer un poème a moi nommé : tu es/la rose de mon coeur

Tu es / La Rose de Mon Coeur

Tu es la rose de mon coeur
Avec qui le temps passe si vite
Tu m'enivre de bonheur
Voilà , La Déclaration est dite

Tu es la pulsion de mes rêves
Et je t'en suis très reconnaissant
Et que pour toi : Je crève
Et sur mon cheval , en t'emportant.

Tu es le bout de lumière de mes cauchemars.
C'est toi qui viens me sauver
Quand , a la fin, il n'y a plus d'espoir
Cette petite lueur que tu es, mon adorée.

Tu es la Perfection Féminine
Dans tout les aspects, dans tout les cas
Ecrire cette Divine Poésie, une mine
Tu es Unique, et de te connaître aussi bien, le Bonheur s'installera

Installé, le Bonheur que tu me procure
Comme toi, lumineux et magnifique
Et c'est là que je vois a quel point il est dur
D'arriver à la cheville de ton incroyable Stature.

Maintenant , sans toi , je ne suis que Poussière.

Salut les poètes !
Y a des gens éveillés ?
J'aurais besoin qu'on me donne un avis sur mes poèmes !!

Je trouve ça franchement déprimant, ce topic où chacun vient jeter son machin sans le moindre regard aux autres en espérant qu'il en sera autrement pour eux.