Il faut s'imaginer dans le trip, je préfère prévenir.

Grosse injection d’insuline
Ce soir, ma place ne sera pas que dans un seul lit
J’possède la drogue… tu m’as suivi
J’ai la pilule donne-moi ça, la soirée va rugir
J’prends le fusil et fin de soirée j’termine au mini uzi

Ok, c’est bon j’enfile le costard
Les nanas aiment ça car ça fait canard
Sauf que je suis le pêcheur et en scred elles en sont fanat
J’arbore mon collier magique
J’me vois lui prendre le bras, il tremblera, elle m’astique et ça rentrera
Le soleil va bientôt se coucher
A l’appart, énième pet histoire de bien loucher
Il faut que ça parte d’un bon sentiment mais pas trop… la fille aura envie de me bouffer, ce soir c’est un anniv mais c’est pas les bougies que j’ai envie de voir souffler
Ok maman, je me barre….
Merci papa pour les sous, j’tiendrai ma promesse de bon fiston et j’rentrerai qu’à moitié saoul
J’claque la porte d’un air décidé
Sur l’chemin, J’tape mon pote sur l’épaule, faut bien avoir l’idée de décéder
Pas de voiture, pas grave… ma voix raisonne comme un CD
Je chante les futures gonzesses qu’on s’est conseillé
Me rémémore leurs profils facebook et quelques branlettes concédées
Ce soir, j’me remets mort et bats les couilles… j’suis con c’est vrai
Vous savez quoi ?
Vous qui m’écoutez, j’évoque le « saviez-vous »
Un jeune profite jamais assez de sa vie
Alors, je saute le pas sur ce prestigieux rendez-vous
X2

Nous arrivons vers une charmante maison
L’envers du décor me fait déjà perdre le peu dquantité de raison
Pas de panique… c’est satanique mais j’le remplis d’un bourbon
Une fille bien sympathique vient m’accoster… si tu veux j’peux t’offrir une pluie de bonbons
J’dois avouer que la musique ambiance
Entre deux discussions
Mon pote me rappelle à quel point la vie n’a pas de sens
On porte l’écusson des fêtards… pour nous le sexe est une science
J’rassemble la secte, le beer pong fait partie d’la première danse

Soudain, les lumières sont tamisées
Chambre de princesse dans laquelle j’atterris
Des posters d’Alizée, j’me rabats sur ma potion d’panoramix
Han…. Elle a le gros cul en plan, ça coupe le panorama
C’est le genre de meuf à sucer dans une panamera
Des p’tites parisiennes qui tombent dans les pommes quand on cri «panam est là »

Je sors de la chambre
L’espace est grand
Ma tête s’est vidée
Je n’ai pas pris de gants
Voilà le plan : Elles vont secouer le chêne, amasser tous les glands et dribler
Le mec qui gère le bar bégère sans bas
Des BARRES SA BARBE est pâle, digère la bave
Départ d’un pari qui tarde tandis qu’mon sucre de canne donne des carries

J’accumule les cocktails en compagnie de mes potes
Une fille propose un jeu, deuxième danse avant de retirer la capote
Elles veulent du fruité, coup d’œil dans le frigo, une montagne de compotes
Si notre sextape vient à fuiter, fais en sorte que tes fesses concordent
La soirée bat son plein
Le lendemain a vu le jour
Chacun mange de son pain
Moi c’est bien cuit pour repousser l’amour
Fais pas la moue, tu sais bien que j’ne ferai pas de mal à une seule de ces mouches
Les heures trépassent… ce canon m’annonce que son corps renonce à la cadence, j’voudrais pas être la source de ses carences
Assis sur le tapis de vache, j’lui susurre à l’oreille un beau carrosse
Oups… petite tâche sur tes eins, désormais j’te mange à l’os

Dans ma tête ce sont les élections
Tandis qu’elle me pompe, je réfléchis entre la gloire et la conviction
Il m’faut à boire, ça permettra d’prendre la bonne décision
Subitement… elle place les dents, j’décide de son éviction
J’descends les escaliers
J’me sens calé
Pas envie de vomir… en bas, ils sont tous morts
Ressemblance à ceux de calais
Le cul d’cette fille n’est plus rond… il est devenu carré
Si elles étaient du carrelage, je pourrais prétendre avoir tout carlé

J’suis l’un de ces jeunes modernes
Aux habitudes un peu drastiques
Mes proches veulent que j’me modère
Et rend ma vie un peu moins élastique
Mes profs me voyaient roupiller si bien qu’la classe m’avait oublié
Mon corps… une crasse, mais j’suis heureux d’avoir souri quand la vie me disait « souriez »
Sur le chemin du retour, j’écoute les oiseaux chanter
La fête ne m’empêchera pas d’admirer toute cette beauté
J’contemple depuis la colline les gens partir au charbon
Je suis bien content, moi j’vais pouvoir dormir mais avant manger des pâtes agrémentées de lardons

Je lis tout ça...

Ici un truc que j'ai gribouillé cet aprem, je continuerai et paufinerai:

I wann teach you some
But..
First. Ain’t no teacher ain’t no scholar
Used to lurk around in school until I pulled of
I used to find you beautiful, and felt so threatened
I used to pitty every girl that weren’t your or your reflection either
“I need her”… Yup. How many times a nigga hid those words
How many hate themselves not being able to hate those words
“I love you”… used to, you still don’t give a shit do you ?
Still writing shit for you…while you don’t give a shit…do you ?
Shit ! Well, happy birthday to you !!
I’m here to teach you some’, somethin’ you don’t expect from me.
Or maybe you do. You always know eeee’thing don’t you ?
You always knew that shit was knew to me, don’t you ?
Well, guess what. It wasn’t. You weren’t the first but could have been the last.
Now that I think of it you weren’t much but could have been less…

Breakdown…

You weren’t the first, you could have been the last
But…There’s only so much you can do with less.
Breakdown... Break….breakdown
I SAID BREAKDOWN!!!!!!!
You missed you turn, Miss. This song isn’t about you at all
You hit me first. You ain’t the first but I’ll say it: you could have been the one!
You miss me first. I hate you not I’m still cursing some BEEP
You’ll find me not, cause even I, I’m still looking for me

En cinq temps c’est l’esclandre le temps d’peindre l’estampe
Le tympan s’est r’fermé questionn’ment étiole l’instant
Quand des gosses pleurent un ciel gronde des bombes pleuvent
C’est la pace les escouades sont bien stuff
Barbes/Kalash des deux côtés les optiques sont casse-gueule
Des sans-pères un tas d’veuves qui désirent une autre vie
Loin des milles feux des obus nos hosties
Des hostilités pour obtus du Viagra pas soldé
Métaphore scalpée comme rappeur du sam’di
Dérivé d’ta hit-list sans le même goût
Tout insipide c’est une vrai s’cousse
Lafarge dans un sale coup
Que d’ironie je vais en crever trait d’esprit
Mec c’est ness-bi me dira-t-on mais respire et reste peace
La goutte d’eau fait déborder l’vase p’tit prend garde à l’av’nir
Les amis n’se compte pas l’Père Noël est toxique
Dans la hotte un atelier clandestin faire pas cher c’est son style
Ça se pète en quat’ doigts mais t’inquiète Tchang s’ra puni
Coups de bâton au plus hargneux la sodomie sans autre mot
Dérivant sur l’av’nue l’ivresse dans l’vent
Dans la bouche un plat d’cendre constructions mentales casto
J’ai les nerfs lourds une envie de coup d’feu
J’veux ses fesses pour m’oublier en coups d’langue
M’envoler vers d’autres cieux ses jambes à mon cou ses râles mélodieux
Sous la couette en pleine nuit
De nos rêves un festin sensations comme bestiales
Les parfums de l’espace entre les corps
Dans la tourmente une escale entre les morts
Le repos l’osmose des chairs éternelles
Souffle chaud redresse l’échine dans les limbes musquées
Peaux lustrées un être conjoint
Les drogues les femmes les termes les phrases mes armes
Faire défiler les fils de ses songes au marasme
Visages aux fenêtres dans l’attente d’un Shazam
D’une météorite comme le vieux Jim
Là au bon endroit au bont moment.

Shanks> Bien que j'apprécie le rap US, je n'ai absolument pas la prétention de pouvoir le juger. Je préfère l'écouter que de le lire, mais ça a l'air d'être énervé

Quarry> Des rimes et assonances très intéressantes et moi qui aime en rechercher de nouvelles, j'ai été surpris. Le vocabulaire est plus ou moins soutenu, bravo pour ça. Je n'arrive pas à visualiser ce que cela peut donner oralement, mais le texte en lui-même est fort sympa.

A part ça, ce serait cool qu'on se file quelques instrus. Personnellement, j'en recherche tout le temps. Je suis abonné à pas mal de chaînes qui en produisent telles que : Fat Cat Beats, Syndrome, Beatz Era, BluntedBeatz, HantoBeatMaker etc...

Le 04 juin 2018 à 17:18:20 Knor_knor_knor a écrit :
Shanks> Bien que j'apprécie le rap US, je n'ai absolument pas la prétention de pouvoir le juger. Je préfère l'écouter que de le lire, mais ça a l'air d'être énervé

Quarry> Des rimes et assonances très intéressantes et moi qui aime en rechercher de nouvelles, j'ai été surpris. Le vocabulaire est plus ou moins soutenu, bravo pour ça. Je n'arrive pas à visualiser ce que cela peut donner oralement, mais le texte en lui-même est fort sympa.

A part ça, ce serait cool qu'on se file quelques instrus. Personnellement, j'en recherche tout le temps. Je suis abonné à pas mal de chaînes qui en produisent telles que : Fat Cat Beats, Syndrome, Beatz Era, BluntedBeatz, HantoBeatMaker etc...

Cimer vieux.

J'avoue que j'suis plus fort sur l'écriture que sur le flow ; non pas qu'il soit dérangeant mais y'a tendance à la redondance et j'arrive pas trop à m'en dépêtrer.
Puis alors pour poser d'vant des gens, un enfer de sueur dégoulinant de toute part ; infâme, puant, ah j't'en parle pas, on dirait qu'on vient de m'annoncer un décès.
J'ai pu lire dans un de tes textes que tu te produisais devant du public et que tu kiffais franchement l'exercice, chapeau, parce que c'est pô facile de sauter la falaise.

Après c'est pas c'que j'écris principalement le rap, suis plus sur de la poésie en vers libres pour ma part.
Et vous ?

Quant aux instrus, je suis les mêmes chaînes que toi Knor, et pour être franc, depuis quelques mois ai du mal à trouver mon plaisir.

Ma banque d'instrumentales — que j'entretiens plus ou moins souvent et qui se module au gré des suppressions et mise en privé des vidéos :

https://www.youtube.com/playlist?list=PLW3UOku-jOOARyWUTCuVZJ96YncpXlE6k

Et là les deux instrus sur lesquelles j'ai principalement gratté :

https://www.youtube.com/watch?v=cJxZU3xZCqc&t=0s&index=142&list=PLW3UOku-jOOARyWUTCuVZJ96YncpXlE6k

https://www.youtube.com/watch?v=Bxw4szx4WhE&list=PLW3UOku-jOOARyWUTCuVZJ96YncpXlE6k&index=136

Je dois bien avouer que la première fois que j'ai posé devant quelques personnes, même des potes, je tremblais des mains et des jambes. C'est-à-dire que tu donnes une partie de toi-même à ceux qui t'écoutent, c'est intime dans le fond. Cependant, comme disait mon prof de maths au moment de nous apprendre de vieilles formules incompréhensibles pour mon jeune cerveau : "Pour savoir faire, il faut faire"

Désormais, je suis bien plus à l'aise et puis je connais certains de mes textes par coeur. J'utilise davantage ma voix (qui n'est pas comparable à un vrai chanteur mais qui n'est pas dégueulasse) et je me sens bien dans ces moments là. Si jamais tu comptes te "produire" devant des gens mais que tu bloques face à des raisons évidentes, je ne peux que te conseiller l'entraînement solo, à vive voix. J'ai commencé aussi par la "poésie", il y a de ça 2-3 ans. Malgré le fait que je suis plus à cheval sur le rap ces derniers temps, je n'ai pas totalement arrêté. Je te ferai part d'une modeste poésie que j'ai écrite il y a un an.

Pour la trouvaille d'instru, j'ai un peu que c'est au petit bonheur la chance. Il y a des périodes où je ne trouve rien, rien d'intéressant. Puis, d'autres où ces merveilleuses prods me tombent sous le nez. Il faut chercher, tu dois certainement le savoir, mais ce n'est pas celles qui comptabilisent le plus de vues qui peuvent prétendre à la l'originalité ainsi qu'à la meilleure qualité.
En tout cas, merci pour ta banque instrumentale, je vais regarder ça ce soir. Je comptais écrire donc ça tombe bien.

Continue

Le 05 juin 2018 à 19:08:16 Knor_knor_knor a écrit :
Je dois bien avouer que la première fois que j'ai posé devant quelques personnes, même des potes, je tremblais des mains et des jambes. C'est-à-dire que tu donnes une partie de toi-même à ceux qui t'écoutent, c'est intime dans le fond. Cependant, comme disait mon prof de maths au moment de nous apprendre de vieilles formules incompréhensibles pour mon jeune cerveau : "Pour savoir faire, il faut faire"

Désormais, je suis bien plus à l'aise et puis je connais certains de mes textes par coeur. J'utilise davantage ma voix (qui n'est pas comparable à un vrai chanteur mais qui n'est pas dégueulasse) et je me sens bien dans ces moments là. Si jamais tu comptes te "produire" devant des gens mais que tu bloques face à des raisons évidentes, je ne peux que te conseiller l'entraînement solo, à vive voix. J'ai commencé aussi par la "poésie", il y a de ça 2-3 ans. Malgré le fait que je suis plus à cheval sur le rap ces derniers temps, je n'ai pas totalement arrêté. Je te ferai part d'une modeste poésie que j'ai écrite il y a un an.

Pour la trouvaille d'instru, j'ai un peu que c'est au petit bonheur la chance. Il y a des périodes où je ne trouve rien, rien d'intéressant. Puis, d'autres où ces merveilleuses prods me tombent sous le nez. Il faut chercher, tu dois certainement le savoir, mais ce n'est pas celles qui comptabilisent le plus de vues qui peuvent prétendre à la l'originalité ainsi qu'à la meilleure qualité.
En tout cas, merci pour ta banque instrumentale, je vais regarder ça ce soir. Je comptais écrire donc ça tombe bien.

Continue

Oh la vive voix et les textes par cœur ça un fait un bail que je le fais, et j'ai quelques jolis textes dans ma besace ; pas du grand art mais j'en suis content.

En fait, en c'qui concerne le rap, ça doit faire cinq ou six ans que je gratouille des mesures (depuis que j'ai rencontré un pote qui rappait vraiment) de manière plus ou moins régulière. Et mes seuls auditeurs sont mes quatre murs — mes voisins aussi.
C'est un support que j'aime beaucoup pour expérimenter des rythmes et des sonorités, du jeu, parce qu'il y a plus de liberté (même que dans le vers libre à mon sens) — puis j'aime le rap aussi, on va pas s'mentir. Mais j'avoue que ça m'plairais quand même de bosser sur un projet avec un pote. Le truc c'est que j'suis bien plus à l'aise dans la poésie ou la prose, pour le rap, il me manque une certaine exubérance, que j'ai perdu en grandissant.

La vérité c'est que j'voudrais vivre de ma plume ; de ma prose comme de ma poésie.

De nada pour la banque, si t'as des trucs intéressants n'hésite pas à poster les liens ici !

je suis en relation avec deux trois beatmakers arrangeants et confirmés, si ça vous intéresse

mon album est dispo en free sur youtube pour ceux que ça intéresse :

https://www.youtube.com/watch?v=TJ7QfTO7lTo&list=PL2PoePkgOxhvudS1NC2ihemfkp2iZXH6n

C'est mon beatmaker lourd g qui a fait toutes les instrus

Salut à tous, à la recherche d'une nouvelle occupation créative pour me vider la tête, bossant actuellement en collaboration avec un p'tit collectif de rapeur de mon entourage, j'ai envie de m'essayer un peu au slam.
Vu que certaines personnes ici ont des avis très constructifs, je vais me laisser tenter à poser mon premier texte ici, alors, oui , c'est assez court mais c'est un premier pas dans le trip

Phobie sociale ou timidité maladive ?
À la moindre tentative d'approche significative
Rien n'y fait, sous l'emprise d'une paire d'yeux félins
Je m'égare, je divague, j’me retrouve dans le pétrin.

Mon regard s'affole, je veux quitter ma camisole
Je risque de finir asphyxié, gavé d'émotions folles
Faut qu’je m'évade, vite ! De ce train d’la damnation
Le dernier arrêt est sa seule et unique destination.

Pas le choix, faut qu’je saute, j'vais devoir morfler
Dans mon rétro, mes rêves sont en train de s'occulter
Seul en dehors... en surpopulation dedans
Squatté par des démons, mon silence devient boucan.

J'ai voulu arrêter le temps, me laisser respirer
Mais tout c’que j'ai gagné de sept ans d'apnée
C'est un hoquet, un p’tit sursaut dans un corps vieillit
Et un reflet brisé, à rendre le moindre miroir maudit.

Le scénario d’mon conte de fées est un vrai film d'horreur
À voir comme les gens courent, c'est moi le serial-killer
Même les sorcières n'osent plus me tendre de pommes
Ne m’dites pas que j’dois me mettre à croire aux licornes ?

Phobie sociale ou timidité maladive ?
À croire que mon âme doit demeurer dépressive
Dans mon espace, personne ne m'entend pleurer
Le huitième passager, n'a même pas daigné embarquer.

le slam, c'est interdit désormais.

Knor knor Syndrome sur YT c'est souvent dépassé et recyclé
En terme d'instrus old school / boom bap / kick je peux te conseiller @Musikal, @YungBleach...

Repti> Effectivement, c'est toujours intéressant. D'ailleurs, en parlant de ça, un pote à moi m'a récemment contacté pour aller faire un test gratuit dans un studio à Tourcoing. Honnêtement, je ne connais pas trop le coin, je connais encore moins le studio dont il est question, mais il est apparemment très bien noté sur Facebook, alors pourquoi pas. Ça doit être un peu déconcertant d'enregistrer une première fois en studio, non ?

Dhudooz> Malgré quelques rimes faciles, un peu désuètes, il y a un fond intéressant. Personnellement, je respecte le slam, peu importe s'il est toujours à la mode ou non, ça demeure être de la poésie verbale et j'y adhère, quelle que ce soit sa forme/son utilisation.

Supervieille> Merci beaucoup, je regarderai ça. Pour être franc, Syndrome n'est pas la chaîne YT sur laquelle je me rends le plus souvent afin d'élaborer un texte, un "vrai". Y a quelques sons sympas, rien d'extraordinaire, c'est vrai.
Je rappe essentiellement sur du Boom Bap/Oldschool donc ça tombe bien.

Désolé pour le double poste, mais la transition avec celui du dessus me paraissait difficile à faire.

Un texte.

J’ai longtemps cru que la vie était une salope.
Je purgeais mon flouze dans des grands crus, jambes croisées dans le salon.
Hey… a l’intérieur du sablier, coulait le sable qu’un jour a vu traversé les yeux de Sam
Il s’oubliait à s’habiller pour des p’tites gonzesses te faisant croire au dénit de grossesse
Sa prière se résumait à croire au lendemain, à l’amour sans délit, à la passion sans délais… mais s’en délaissent les p’tites gonzesses, elle préfère New Delhi et incarner la vie d’une jeune comtesse buvant d’la contrex. Le contre exemple, c’est la fille belle et simple. On se sent, le troisième soir, elle te laisse entrevoir un bout de sein.
Mais sam n’est jamais satisfait, un jour il a vu la mort et ses proches s’attrister. La flamme de sa vie attisait les mauvaises braises, alors qu’il s’enlisait dans une détresse que plus d’un de nous déteste ; sam s’est ressaisit, bombé le torse, retroussé les manches… dorénevant, ce qu’il désire… c’est…

PROFITER DE LA VIE.

Courir sous la pluie, mais courir après quoi ? Le poids ou l’oseille ? Certains confondent les deux dans l’espoir de saucer le mélange et de vivre sans conseils.
Sache, que les plus petites tâches, fâchent, un jour ou l’autre, lâchent de plus grosses jusqu’à ne plus voir le quart d’la moitié du carrosse.
Toi… la femme qui voulait s’marier dans un jardin secret, sentir ton cœur qui secrète des émotions sucrées. Loin des regrets car les études c’est une passion. A chaque discussion, chaque collation, ton bac +10 ressort comme un vieux track qui crisperait n’importe qui, c’est la torpeur de ton mari, lui qui n’a pas de bagages, celui que tu croyais de passage jusqu’à ce que les vagues de l’amour t’entraine dans la grande blague de ta vie. Avoir marié, celui-là, un défaut parmi tes choix… tu lui as pris ; ce cœur de l’abîme. Cette erreur remplie d’aigreur te coûtera un cas de conscience, dès lors que t’auras fait le plein de bon sens. Ce bon gendre se concentre désormais à sa deuxième vie, celle consistant à épauler sa famille, aimer cette grande brune tellement plus jolie.

PROFITER DE LA VIE.

Théo, l’intello. Au tel, il bafouille, étale sa science à toutes les sauces.
Mais dans sa tête, ça fouille… serait-il mieux dans la foule ou à contrôler tous ces fous, dénigrant sa passion pour les views ? Ouais Théo, fait des vidéos, mais selon les idéaux de ses parents, ingénieurs informatique ça force le respect, séparant le moindre jugement possible… dans les yeux de Théo, c’est effarant. Choisir, n’est guère un choix plausible.
Alors, plus haut, il décide de tout malmener ; d’sa mère à son bureau. Il a ramené son rêve, maintenant il fait ce qu’il aime et il aime ce qu’il fait.
Théo, enchaîne les bons moments. Maintenant, en appartemment, il pense bien avoir trouvé la maman.

PROFITER DE LA VIE.

Le 09 juin 2018 à 20:07:14 Knor_knor_knor a écrit :
Repti> Effectivement, c'est toujours intéressant. D'ailleurs, en parlant de ça, un pote à moi m'a récemment contacté pour aller faire un test gratuit dans un studio à Tourcoing. Honnêtement, je ne connais pas trop le coin, je connais encore moins le studio dont il est question, mais il est apparemment très bien noté sur Facebook, alors pourquoi pas. Ça doit être un peu déconcertant d'enregistrer une première fois en studio, non ?

C'est le studio de Northface de Lucci ?
Déconcertant non pas forcément, enfin pour moi qui suis plutôt un rappeur de studio, je ne suis pas déconcerté par l'ambiance du studio. Après c'est sûr si tu rappes dans ta chambre et que tu te retrouves avec un ingé son sérieux et directif, ça peut être déstabilisant, mais t'as aussi un sentiment de professionnalisation assez agréable

(Pas trop de ponctuation c'est vrai)

J’ponds des rimes pour pondérer l’ennui le
Plan du jour c’est sortir pour prendre des risques
Déclamer d’la poésie à quinze flics
Et sans sniff ou sans stick, m’hydrater le corps et l’esprit
De petits culs qui filent dans la rue so sexy
Les yeux grands ouverts et dans la poche un carnet
Un tas d’clopes mon larfeuille manque plus que le briquet
Un bout d’shit une grande feuille dans le parking d’à côté
Une baston pour un rectangle deux costards mal fagotés
La fin de l’espoir oui l’Humanité qui se décime à
Qui sera le premier esclave à s’faire enfoutrer parmi les milles
J’ai des questions les mesures asymétriques se distillent
Relations de bisbilles vous n’êtes que des fausses faces
Mérit’raient d’cramer au phosphate
Et encore j’suis gentil pas de fausse patte
Comme une politique déconvenue gravée sur une grosse plaque
C’est une grosse blague comme cette rime bien convenue
Sur leurs dos des big bags dedans cendres d’esclaves
Mais
« Qui a tué [votre] père » dixit Eddy Bellegueule
Centrez votre vue stop la haine par proxy brûlez l’estrade

Au fond j’parle dans l’vide entre quatre murs
J’fume mon espoir sous la pleine Lune
J’reste un ghostfag pas envie de faire plus
Que r’garder la grosse vague défoncer leur berlue
Quelque peu sadique misanthrope affirmé
Très tôt je l’ai su très vite j’ai aimé
Balade sur la ligne le beat au gré de la plume
Décharger mon esprit et en faire des horcruxes
Voici donc le but de ma sociale esquive
Toute ma vie contexte dans l’bus
Faire de la varappe avec un seul pouce
Et j’peux faire mieux c’est-à-dire lâchez l’tout
Dans la chute écraser quinze gus ressortir d’bout
Iron Man sans l’armure ou la fortune
J’paie en vers au resto Picasso se tortille
Feu l’égo le torture et pour rire j’ajoute une tortue
Les rimes sont faciles écho L.O.R.
Dicosynoantobranlettipédia
Ce néologisme de l’espace que l’Académie refus’ra
Ça cochon n’en doute pas
J’fais péter les vecteurs de ma trice-ma
Suis plus triste termine passant du coq à l’astre

Yo ! Petit texte écris l'année dernière et que je compte toujours enregistré (je le dis depuis 3 ans je sais )

Blonde

(Hook)
I didn't have a pic of you to put in my locket so I just drew you
No room for two, hard not to choose myself, guess I just blew you up
I know. I didn't come, now I won't leave
All I've ever learned from love was how to shoot those who don't have your lips…

(Couplet)
But I don’t have your leap…ability. Tall bonds in a single
An "Alpha, Charlie" dancing Tango but single
Oh wait... M'sorry. Stilll speak in past tense
My heart is blonde for you, marked with spit and span tags
Speaking tag but playing hide-and-seek, apparently
I'll bleach those hairs of mine so they could match yours flawlessly
"Are you gonna bite ?" 'Coz I still bark all day long
Little Bill is fond of Killer Blonde...

(Hook)
I still don’t have a pic of you to stuff in my pocket so I’ll just draw you
No room for two ? Guess I won’t choose myself, ‘yeah like I’ll blew you up
I was, the one who wanted to come, now I’m outta league
All I’ve ever learned from us was how to leave

Fatigué d’écrire je falsifie le fond
Branlette immédiate auto direction
Poto triste son dépiauter effrite la skonk
Logorrhée débite laisse tomb’
Mélodie dans le tas d’secondes
Dans l’état j’vois R ce-vi c’est le bruit d’ce gong
Qui traverse les strates dans l’tympan y’a plus d’son
Dimensions détonnent comme milles bombes
Paradis de Milton qui met l’ton comme Clinton
C’est clivant comme Vatican qui nazi pardonne
Soit pas une mouche qui jase du rectum
Se décrocher timbale avoir un fandom
Litté découpée en fines tranches
La verve agonise en m’fixant
Bave aux lèvres respire un peu d’sang
Suis peiné l’est triste l’instant vais monter mon instance
Gifler populace au larsen débiter mes textes casse-têtes
Puis pioncer pour dix semaines au passage atomiser oui Disney

Pas d’séri-eux Netlix s’palpe et même mets les deux
GAFA scrute et sait c’que tu veux
Raqqa fume mais tu t’baises les yeux
Bande de lâches ça rage l’oiseau bleu
S’arrache les plumes en pleine chute
il rame ton Dieu
La Pomme son pacte est vicieux
Les visions d’Sarah ou d’Orwell
La Terre tremble pourtant vous dormez

et l'instru : https://www.youtube.com/watch?v=PNH34u0dwpQ

Salut, je suis nouveau et j'ai lu quelques unes de vos réponses. Et j'ai vu que certains d'entre vous rappez. D'où ma question : comment commencer à rapper ?

J'ai commencé à apprendre à compter les mesures, à rapper ce que j'écoute et je vais probablement prendre des cours de chant.

Mais que faire de plus ?

Le 23 juillet 2018 à 11:14:15 Kwns a écrit :
Salut, je suis nouveau et j'ai lu quelques unes de vos réponses. Et j'ai vu que certains d'entre vous rappez. D'où ma question : comment commencer à rapper ?

J'ai commencé à apprendre à compter les mesures, à rapper ce que j'écoute et je vais probablement prendre des cours de chant.

Mais que faire de plus ?

Écris, écris et écris. Écoute, écoute et écoute. Découvre, élargis tes horizons. Cherche, fouine. Lis. Cultive-toi.