Titre: 31 décembre

31 décembre et je mets du Amel:
Ma Philosophie, faire fortune dans le PQ vu l'année de merde
On m'a dit souris plus
J'ai souris on m'a dit "t'es condescendant" du coup je souris plus
Putain je sors même plus
À part pour télécharger deux trois trucs
Vu que j'ai toujours pas le net à domicile
On m'a dit "signe ici"...salaire d'adulte
Please initiales.
J'ai paraphé, pris l'virage...Initial D
Spécial. Rap comme personne avec les mots de tous
Oh le doute? Trap, cloud, bap-boom, bantou gère le tout
Aux yeux de tous. Premier album zarb' mais c'est ça qu'on veut, un avant-goût!
Divins Clouds en mouv-ement, en avant toute!
J'me casse
Après toi, avant l'doute
Après tout tes envoûtement
Je pars
Aterré je m'arc-boute
Je marque un but, après ça j'suis dans l'coup
J'chante des trucs paaaas tristes
Enfin plus trop
Canada Goose et 13 pulls, trenchcoat et je ne crains plus le froid de Pluton

Planète ou pas
Je prends le pari
Signé le mari de ta petite-amie

On m'a dit "fais plus simple"
J'ai compris "fais plus rien"
Comment faire plus simple
...quand t'écris bien putain!
T'as vu j'fais plus simple
Genre 1 + 1 (c'est plus simple)
C'est l'moment d'ajouter un sample, tiens:

...

Argh!
J'voulais un sample mais j'ai plus de PC!
Un album mais plus de PC...U (eh...eh)
J'voulais un gosse mais j'ai plus d'bébé
Produit de la télé j'ai baisé
Un dépré...ssif
Qui tombe amoureux d'une dépressive
Ça augmente le taux de suicide!
Pire!
Pierre qui roule n'amasse pas shit...bibi
À nous deux on décrypte le mythe de Sysiphe!
J'ai saisi...que je saisi que dalle:
Nous, philosophie, 8.6 aussi
Quand l'hémorragie dessine un emoji

Te voir rougir mon rêve d'or mon "sogni doro"
En attendant God ou Godo
La dernière femme nue que j'ai vu c'était dans l'porno
Oh no!
C'est la vie, c'est la mienne, c'est la tienne, pas une autre, c'est la nôtre, scénaristes, emoji
Oh oui!

31 décembre bientôt ère nouvelle
Minuit moins un aux chiottes pour laisser derrière moi les merdes de l'année dernière
Une dernière fois dire je t'aime à un fantôme qui m'ghost et m'oublie
2021: une lettre d'amour qui s'ponctue d'un emoji...

Serait-ce la fin du topic?

Le 24 mars 2022 à 22:52:41 :
Serait-ce la fin du topic?

Je me permets de poster pour que, je vous en prie chers écrivains, tant d’années d’humbles et honorables écrits ne soient résumés à cette moustache et ces yeux espiègles.

Guère une fin, juste une sieste

Relançons donc les hostilités. Comme le titre l'indique, texte écrit le 1er janvier. J'ai recommencé à écrire chaque jour, mais pas exclusivement en format chanson; et je n'enregistrerai que très peu de ces textes. Enfin bref, voici :

Titre: 1er Janvier (Château Virtuel)

Couplet 1:
1er Janvier, app de rencontre, hâte de te rencontrer tu te rends compte?
J'veux qu'tu m'rendes con:
Danger, dragon, haut château fort, pas de question, sauver Raiponce, sauter, défendre, grimper, bé-tom, se faire défendre: progrès...
Ok...
Gardes et vieux ponts (chargez, faites donc)
Tapez du poing (J'arrive, c'est bon)
Partez, vieux cons (ça saigne sinon)
Plus d'confinement (point G d'Raiponce)

Pont:
Je vois tes tatouages sur le bras
Tu m'tends la main moi je compte tes doigts (progrès)
J'sais qu'j'suis véner
(Apaise ma colère)

Couplet 2 :
Bon...
J'veux ma princesse virtuelle
Je conjure une aide du ciel
Je conjugue au "Je, Tu, Elle"
Nouvelles lettres, Nous, Vous, "iels"-Ah!
Pour décrypter ce que tu es
Arobas et accents neutres
Joachim Phoenix dans "Her"
Je tombe amoureux d'une I.A.

J'me fais des films encore (hmm)
Tarantino en fond
La violence est transcendante

La pellicule en sang (wouais)
Kubrik et Cronenberg
Ulraviolence en scène

"Fais-moi mal": consentement! "Fais moins mal": qu'on s'entende! T'as du mal entre mots safe et érotiques miss

Héro, kink: feet. L'aura clean? Risque! Laura d'Twin Peaks, Héroïne, sniff, emoji triste.

Foirer R
Dans l'Virtuel
Trop réel
La trouver, elle.
Sauver Ève
D'un faux Eden
D'un faux...uhh!

D'un paradis qui s'code en C++ en R en python
On s'pistonne aux bouteilles d'Hennessy et verres remplis d'onces
J'veux sauver princesse de son château virtuel et ses murs remplis d'ronces

Ah.
Du numérique on est digne
Mais quand il s'agit d's'aimer de face on hésite
On hésite à faire naître, on hésite à mourir
Sans lumière naturelle on est l'ombre d'Internet
On embrase Internet avec nos problèmes si peu unique
Pudique...DM et pubis
Je like ton leggings
En somme on est quitte
Vivre ensemble: impossibilité collective

1er Janv' - uh!

App de rencontre...

Hâte de t'rencontrer tu t'rends compte?

D'humeur à m'rendre

Vulnérable le temps d'un match-ahn

Je me la raconte
Mais pas comme hier
Partons loin!
De ce château virtuel
On peut coder quelq'chose de vrai
On peut même créér du réel

Outro :
Je vois tes tatoo sur le bras
Tu m'tends la main moi je compte tes doigts
J'sais qu'j'suis véner
(Parle-moi apaise ma colère)

Parano, tes mains sur moi
Tu m'pointes le ciel, con, je compte tes doigts
J'sais qu'je t'énerve:
Recommençons version réel

On peut coder quelque chose de vrai
D'ton château virtuel
On peut même créer du réel
On peut même créer du réel

Salut Shanks, ravi de te (re)lire.

Que de rimes, l'art que tu y mets m'avait manqué ! Alors, ce n'est pas facile à lire, certes, il faut s'accrocher, il faut prendre le temps de revenir en arrière, il faut aussi savoir s'imaginer "comment ça peut rendre" en format chanson, mais c'est bon. J'aime bien les multiples références cinématographiques, elles ajoutent un reflet intéressant dans lequel pourront regarder les passionnés - dont je fais partie.

Tu pourrais partager l'instru sur lequel tu poses ce texte ? Je suis curieux.

Quant à moi, je n'ai pas beaucoup écrit depuis le début d'année. Pas forcément l'envie, assez occupé par la vie quotidienne, la routine, tout ça... J'ai tout de même gratté un truc il y a quelques jours, je le peaufine et j'essaie de vous donner ça dans la semaine !

Salut Knor!
Merci pour ton retour, au plaisir de te lire sous peu.
Alors...la prod (de 1er janvier/Chateau virtuel) est pas oufissime, mais vu que je déteste presque la drill, je voulais m'essayer à ma manière à ce style, avec une drill expérimentale, sensible, donc la voici
https://www.youtube.com/watch?v=klgd_F9VLJU
Le texte qui suit n'a pas de prod, mais ce serait un truc au bpm assez lent (si jamais je l'enregistre), genre 120 BPM.

22 janvier (Oubli d'amour)

Intro :

Le
Soir on oublie tout
Jeux
Mais qui se joue de nous?
Eux
On en a perdu la boule
Meurs
Tes lèvres sur ma bouche
Tu
M'attrapes par le boule
Mais
Tes empreintes en ont le goût:
Le goût d'un amour
(Du genre plein de blessures)

Ce
Soir on oublie tout
D'eux
Avant qu'on s'oublie nous
Jeu
On a perdu la boule
Je
Regarde ton boule
Tu
Pleure devant ma bouche
Tes
Larmes en ont le goût:
Le goût d'un amour
(Mais lequel je ne sais plus)

Couplet :
Féminin pluriel: je t'aime tous
Tu tousses, pas de vaccin pour cette frousse
Tu saignes mais pas tout à fait rouge
Y'a pas de médecin pour dire ce qui cloche
Car le plus près n'est pas de notre crew
C'est le plus près mais pas le plus proche
Contrat de pharmacie dans ses poches
Et ta santé se perd dans l'époque
Je te veux depuis l'époque des pods
L'époque des potes avant les pertes
Mais Blanche Neige fume de la verte
Devant sept nains qui se touchent sur elle
C'est ce que j'ai l'impression qu'on devient
Les Tonneaux de Donkey sont pleins
C'est peut-être pour ça que je dors dehors
Que je me scarifie et crie ton nom
Qu'on m'oscarise, une pression monstre
Mais je joue le jeu, je fais semblant
Quand je pleure pas c'est pas normal
D'où tu crois que viennent mes cernes noires?
C'est pas de l'art de mangaka
Bah quoi?
Je te demande à toi
Sais-tu d'où viennent mes cernes noires?
Ah non?
Bah ferme-là!
Ma mélanine m'enferme déjà
Dans des catégories de merde
Et t'es catégorique. Eh merde!
J'veux que tu trembles d'un cunni bon
Que Gavroche plaise à ton monde
Car t'es noble et t'es cunégonde
Mais tu préfères la vie de gosse
Et je rêve de te faire un gosse
Et tu rêves d'avoir un gosse
Mais tu rêves pas d'avoir mon gosse
Donc Gavroche se tape Cunégonde
Mais pour elle s'était qu'une étape
Qu'elle racontera à ses gosses:
"Maman, parle encore de l'épave"
Aaaargh...

Pont :
À défaut d'être heureux, je profite d'être moins triste
D'avoir le recul pour écrire avant la prochaine cicatrice
J'ai joué le jeu sans le script, t'es sûrement meilleure actrice
Vu que t'es si souvent triste et qu'avec moi souvent t'as rit
(Et tu m'as dit) :

Ce
Soir on oublie tout
Eux
Et même on s'oublie nous
Je
Veux te faire l'amour...
Fais-moi l'amour avant qu'il n'y ait plus d'amour

Je vais me faire gronder, après cette longue période sans avoir posté

Shanks, je commente ton texte dans la semaine, je termine bientôt les exams en plus.

Ici, un texte écrit récemment. Oh qu'il est banal. Mais ça fait du bien d'être dans le banal. Parfois, il n'y a que le banal pour libérer (c'est à ce moment que ma chevelure étincelante s'envole au vent gracieux)

(Partie non rappée) Hier, bêtement, comme le fait chaque être humain à une période plus ou moins critique de sa vie, j’ai repensé au temps. C’est banal, hein ? Quoi de mieux que de s’asseoir sur tout ça et passer à un autre film ? Mais j’peux pas

Faut dire, c’est vrai
J’avais pas pensé à ces jours
À ces jours dansants
Où l’on tanguait de droite à gauche sans que l’attente nous mette en face d’un couple en miette
Avec le vent, on s’fait souffler toutes nos bougies d’anniversaire
Toi-même tu sais, c’est la dernière année que nos deux ombres s’érafleront
S’entrelaceront si timidement qu’l’été fut notre mi-temps
Sortis de la douche, on a pris dix ans… tu te maquilles pendant que je masse mes tempes
Sans moi, qu’est-ce que tu feras ? Sans moi, quels sont tes objectifs de vie ? Et tes parents, ouais ? Qu’en pensera ta famille quand elle te verra seul à dénouer maladroitement un sac de noeuds ? J’ai mal à perte, je sais que c’est ma dernière douleur pour toi, du mal à m’avouer que notre couple se perd dans la déperdition
Pour la seconde fois, tu es ma chasse, tu es ma proie ; voici la partie sombre
J’aime à me dire que tu seras chaste pendant des mois, que tu sauras pas si facilement mouiller ton doigt en vue de tourner la page si facilement ; l’humain est fascinant, tourne toi et je suis plus là
D’amour, j’entame le livre d’abstinence
J’ai parcouru le Temps à force de picorer dans des moments insipides, j’ai oublié que la vie va si vite
Et ces odeurs auxquelles mon odorat ne croira plus, la dernière fragrance d’un verre dans ce bar et la distance qu’on prend au travers de ces rues

Faut dire, c’est vrai
Je m’applique à ressasser
Il fait 35 degrés, pourtant j’ai l’impression qu’il fait soixante
Emmuré face à des briques dont le ciment s’est fait à base de regrets
Mon coeur déchante dès lors qu’sonnerie termine mon enchantée récrée
J’ai pas senti la liquoreuse amante
Elle m’a gardé dans sa chaleur d’avant
Faut-il que je délégue ou que je maintienne le bouton delete

Ciel rouge, les arbres verts
L’harmonica feigne de me lever
Lendemain d’un film de Monica
La belle aussi m’a rendu bègue
C’est Bellucci, et les cauchemars deviennent des rêves

Instru : https://www.youtube.com/watch?v=KSnY4pk8lkQ&list=LL&index=7

Le 04 avril 2022 à 19:56:50 :
Salut Knor!
Merci pour ton retour, au plaisir de te lire sous peu.
Alors...la prod (de 1er janvier/Chateau virtuel) est pas oufissime, mais vu que je déteste presque la drill, je voulais m'essayer à ma manière à ce style, avec une drill expérimentale, sensible, donc la voici
https://www.youtube.com/watch?v=klgd_F9VLJU
Le texte qui suit n'a pas de prod, mais ce serait un truc au bpm assez lent (si jamais je l'enregistre), genre 120 BPM.

22 janvier (Oubli d'amour)

Intro :

Le
Soir on oublie tout
Jeux
Mais qui se joue de nous?
Eux
On en a perdu la boule
Meurs
Tes lèvres sur ma bouche
Tu
M'attrapes par le boule
Mais
Tes empreintes en ont le goût:
Le goût d'un amour
(Du genre plein de blessures)

Ce
Soir on oublie tout
D'eux
Avant qu'on s'oublie nous
Jeu
On a perdu la boule
Je
Regarde ton boule
Tu
Pleure devant ma bouche
Tes
Larmes en ont le goût:
Le goût d'un amour
(Mais lequel je ne sais plus)

Couplet :
Féminin pluriel: je t'aime tous
Tu tousses, pas de vaccin pour cette frousse
Tu saignes mais pas tout à fait rouge
Y'a pas de médecin pour dire ce qui cloche
Car le plus près n'est pas de notre crew
C'est le plus près mais pas le plus proche
Contrat de pharmacie dans ses poches
Et ta santé se perd dans l'époque
Je te veux depuis l'époque des pods
L'époque des potes avant les pertes
Mais Blanche Neige fume de la verte
Devant sept nains qui se touchent sur elle
C'est ce que j'ai l'impression qu'on devient
Les Tonneaux de Donkey sont pleins
C'est peut-être pour ça que je dors dehors
Que je me scarifie et crie ton nom
Qu'on m'oscarise, une pression monstre
Mais je joue le jeu, je fais semblant
Quand je pleure pas c'est pas normal
D'où tu crois que viennent mes cernes noires?
C'est pas de l'art de mangaka
Bah quoi?
Je te demande à toi
Sais-tu d'où viennent mes cernes noires?
Ah non?
Bah ferme-là!
Ma mélanine m'enferme déjà
Dans des catégories de merde
Et t'es catégorique. Eh merde!
J'veux que tu trembles d'un cunni bon
Que Gavroche plaise à ton monde
Car t'es noble et t'es cunégonde
Mais tu préfères la vie de gosse
Et je rêve de te faire un gosse
Et tu rêves d'avoir un gosse
Mais tu rêves pas d'avoir mon gosse
Donc Gavroche se tape Cunégonde
Mais pour elle s'était qu'une étape
Qu'elle racontera à ses gosses:
"Maman, parle encore de l'épave"
Aaaargh...

Pont :
À défaut d'être heureux, je profite d'être moins triste
D'avoir le recul pour écrire avant la prochaine cicatrice
J'ai joué le jeu sans le script, t'es sûrement meilleure actrice
Vu que t'es si souvent triste et qu'avec moi souvent t'as rit
(Et tu m'as dit) :

Ce
Soir on oublie tout
Eux
Et même on s'oublie nous
Je
Veux te faire l'amour...
Fais-moi l'amour avant qu'il n'y ait plus d'amour

N'insistons pas sur mon retard. C'était mon anniversaire il y a peu, ça compense.

C'est un beau texte, Shanks. Toujours difficile à lire de par un rythme parfois (volontairement j'en suis bien conscient) saccadé. Néanmoins, c'est ton style, ça t'est propre, donc garde-le, impérativement ! Moi, j'ai surtout aimé ce passage, qui m'a beaucoup parlé :

À défaut d'être heureux, je profite d'être moins triste
D'avoir le recul pour écrire avant la prochaine cicatrice
J'ai joué le jeu sans le script, t'es sûrement meilleure actrice
Vu que t'es si souvent triste et qu'avec moi souvent t'as rit

Bravo pour ce passage

Yo !! Si tu aime les Battle rap alors viens faire un tour sur ce forum : https://s-o-m-battles.forumactif.com/
C'est du battle à l'écrit , ya des tournois et on peut gagner de l'argent !!!

Première participation eheh
Depuis quelques temps j'écris pas mal, et je voulais partager quelques textes. Certains sont pour l'egotrip, certains très lover, d'autres très dépressif, ca dépend du mood..

Sur ce voici quelques une de mes dernières créations :

Depuis qu'j't'ai vu, au crépuscule, j'suis bouleversé
J'ai vu tes lèvres, prends du recul, promesse d'aimer
Les sentiments, précédent les sens, l'orage grondait
Bien trop de brume, et trop d'essence, la rage rôdait
Tu m'as laissé, seul dans le noir, le vent se lève
Je tente de vivre, un teh le soir, beuh qui m'élève
Mais je suis vide, un demi moi, Adam sans Eve
Tout effacé, face au miroir, sourire qui crève
J'suis comme la nuit, qui perd sa l'une, étoiles éteintes
En souvenir, je peindrais même, des toiles d'étreintes
Mes cicatrices, sur coeur blessé, c'est ton empreinte
Alors je vais, tout oublié, dans verre d'absinthe

Voilà un second :

Peur d'être seul face à l'ennui
Millions d'problèmes mais rien qu'j'oublie
Pourtant j'aimerais faire table rase
Mais ça m'ravage depuis la base
J'suis ptet unique, différentes vies
Chaque fois qu'j'me lève une autre envie
Je t'offre des fleurs mais jette le vase
Tourne pas la page j'men r'mettrais pas
Envie d'être sage donc malaxage
Et dans l'grand bain, sors du sillage
J'ai tant d'amour à t'apporter
Mon coeur est là, à ta portée

Enfin :

J'écris un texte, seul, face à la lune
Bouche et coeur secs, morts, place à ma plume
Traduis l'horreur, songe, reste dans ta bulle
N'abandonne pas, fonce, arrête la fume
J'veux d'la plata sur un plateau
Pas de foie gras dans la cabo
Dans le réservoir, du désaroi
Mais déja roi dans le brouillard
Tu veux brouillem, l'enfant du siècle
Mais entends l'ciel qui me surveille
Moi j'mets sur feuille ce que je vis
Et dans l'cevi j'ajoute du miel
Baise demi elle car trop des barres
Retire ses bas, prends pas d'retard
Et puis très tard, chab les étoiles
Schlasser les toits, pour s'libérer
Halle Berry et ses copines
Pour ces coquines j'ai d'la coke
J'vais la cocker, c'est pas c'que j'veux
Moi ce que j'veux, c'est être heureux

Salut, bienvenue à toi.

Tout d'abord, on sent que tes textes sont empreints d'une visible expérience.

Le premier : thème assez banal, récurrent je dois dire ; tu perds donc déjà des points (et je ne dis pas ça pour te brimer volontairement, au contraire, tu pars avec un désavantage donc quelque part c'est tout à ton honneur). Le problème, d'où l'importance de ma parenthèse, c'est qu'il faut savoir regagner du terrain par la suite. Ici, ce n'est pas le cas. Tes rimes sont intéressantes, mais encore une fois trop attendues. La forme, dans son ensemble, demeure tout aussi banale que le fond. Ce n'est pas mauvais, loin de là ! J'essaie juste de te faire comprendre que, par écrit en tout cas (ce qui n'est déjà pas facile à l'évaluation surtout quand il s'agit de musique), on ne sent, ne ressent pas grand-chose à ton texte.

Le deuxième : j'aime bien les rimes croisées, surtout qu'elles apparaissent plus riches que celles du premier texte, lesquelles sonnaient majoritairement en {é}. Néanmoins, le fond ne décolle pas.

Le troisième : on est dans la même lignée. C'est dommage ! Dommage parce qu'on sent le potentiel. Cependant, on sent aussi le manque de maturité.

Quand ta vie rentre avec la mienne
Quand nos virées descendent dans les bas fonds des descentes
Des dessins de nos desseins
Un destin fabriqué sur un d’ces seins
Quand les néons t’allument, en même temps que les mal vus, ces gars dont la vulgarité afflue dès lors que minuit diffuse des parfums sans tissus
Je traîne la patte, dans ma tête des projets d’guerre pour t’sortir d’là
Réincarné en Bonaparte, j’arrive en cheval, tuant ces malfamés d’amour
Du vent, c’est ce qu’ils te vendent quand toi tu penses l’offrande, ils pensent tes fesses, dépense des frais pour jouir de l’effet de te voir défaite face à la leur, celle de leur vie, celle de leurs vices alors qu’leur fils n’a pas encore marché.

Tous ces messieurs te contemplent, t’en es contente mais la contrainte est le contraire de ce que t’imaginais
La douce jeune femme, rêveuse en flammes d’un avenir en paragraphe raconté à ses parents
On te rate pas quand on compare ta sœur et toi, t’es ptêt plus belle, mais t’as déjà la pelle pour creuser ta tombe car dans c’milieu respire la mort et l’hécatombe
On fait l’appel, ton nom marqué sur l’hématome de la famille
En mer, tu te noies, recherche de sémaphores
De faune et flore, et d’une poignée d’amis
Mais t’es toute seule ma belle, déboussolée par la poussette d’explosifs
Te l’exposer, est-ce possible ? Tu prends la mouche quand il s’agit de te foutre face à la réalité
Chaque soir, ma tête se met à l’idée qu’elle ne verra jamais la tienne à l’aurore, alitée
V’là l’idée que validait la parité camouflée sous forme de charité, la rareté des hommes bons ; « c’est comme la vérité sortie d’une bouche blonde »
Tu hériteras peut-être d’un somme coquette mais d’un égo maudit, à défaut d’avoir le train d’ta vie, un billet pour la locomotive
Ses mots comptent pas, à ce grand gaillard qui t’met des sous sous les collants, ils sont soûls, s’abreuvent de source jaunâtre ; tu continues à fréquenter totue la violence
Ils font ce qu’ils peuvent avec leur sexe, et toi tu cries ; silencieuse, et tu toi tu pries ; silencieuse
La vie corrige certaines aberrations, mais pas la tienne, car l’étiquette, celle que tu portes depuis que tes jambes découvrent les salles
Elle est collée avec la glue de ton orgueil, reculer signifierait recommencer et toi t’es là, peur de saigner, à quatre patte, prêt à recevoir le coup de grâce
Ton cœur est gros, ton corps accueille, ton âme n’a plus de place
Et toi tu cries ; silencieuse ; et toi tu pries ; silencieuse

PS : désolé pour les fautes/coquilles, le texte date et je ne l'ai jamais modifié

Yo! Je lis tout ça, je commente et je reviens bientôt les gens!
Continuez d'écrire

J'ai du mal.

J'ai toujours eu du mal à m'identifier en tant qu'artiste. Trop amoureux des mots pour verser dans le rap type trap ou drill. Trop amoureux de la musique pour me consacrer uniquement à des textes pompeux, extrêmement travaillé... Mon univers, il est assez complexe à décrire. J'aime bien m'imaginer en tant que "Philippe Katerine du rap" parce que j'ai cette folie douce, cette absurdité sucrée au fil de mes morceaux. Mais j'ai aussi un côté plus "beauf", délire de pote un peu gras qui aiment à renifler leurs propres pets en mangeant des doritos devant une énième diffusion du Cleveland Show.

Pour les fans de rap dur et agressif, clairement, vous n'allez pas y trouver votre compte ; il n'y a que de l'amour dans mes morceaux. De l'amour tendre, de l'amour vache,, du cul. Ceux qui vont aimer sont ceux qui apprécient les ovnies, les projets un peu inclassable, spontané. Pour les ingés son, désolé mais le projet n'est pas hyper bien mixé et masterisé ; ces dix morceaux sont en fait une compilation, des trucs qui traînaient dans mes placards depuis parfois plusieurs années, résidus de projet avortés que j'ai décidé de finalement sortir pour dire de boucler une boucle.

J'ai travaillé au fil des années une voix aigue, fortement nasillarde, plus proche de celle d'un Lil Wayne que celle d'un Gazo. Et ce type de voix ne marche pas du tout en France dans la musique urbaine. Mais au moins, on me reconnaît, il n'y a pas deux voix comme la mienne. Détestable pour certaines, unique et originale pour d'autres... c'est mon univers. En général il laisse les gens pantois, surtout quand ils me voient ils n'imaginent pas que je puisse faire ça. Lol.

Pour vous faire un petit topo sur le contenu de l'album, les thèmes évoqués sont divers ; on parle beaucoup d'amour, de liberté, de sexe, du plaisir de la fête. Je parle aussi de ce que je pense du rap en général de tous les artifices autour de cette industrie. Le ton est résolument second degrés, voir troisième... Mon objectif quand je fais de la musique n'est pas vraiment de délivrer un message, mais plutôt d'installer une ambiance, que les gens passent un bon moment. L'ambiance générale est plutôt à la fête et à la danse, mais on n'est pas non plus sur de la musique de club. Pour les puristes il y a aussi deux tracks rap plus classique vers la fin (tellement et tu fais juste du rap). Pour les amateurs de pop à la mode il y a "beverly" et "diamant" que les gens "tout public" aiment beaucoup. Pour les amateurs de rap spé et fun il y a "pimp daddy slizz" , pour les fans de House il y a "one leg dance" ... en fait moi j'aime à peu près tous les styles, donc j'essaie de récapituler tout ça.

Voilà, bonne écoute

BEVERLY : https://www.youtube.com/watch?v=EY5xyWHzlYw
Pimp Daddy Slizz : https://www.youtube.com/watch?v=YPWiavpdkB4
Le marcquois de sade : https://www.youtube.com/watch?v=WreHNAiShaY
Dildooooo : https://www.youtube.com/watch?v=4rNNK3RqgMI
One Leg Dance : https://www.youtube.com/watch?v=TCEMLbf3Wls
j'ai connu le plug : https://www.youtube.com/watch?v=MEg4OzEkO3U
tu fais juste du rap : https://www.youtube.com/watch?v=EsErzWaD9AU
Tellement : https://www.youtube.com/watch?v=1Ab9tOncTRE
Pouchkine : https://www.youtube.com/watch?v=hIdOfu_1qbY
Diamant : https://www.youtube.com/watch?v=SO0mIGQv7yY

Up avant de revenir

Le 18 octobre 2022 à 20:37:33 :
Yo les g's !

J'ai sorti une nouvelle tape full détroit
si vous êtes intéressés je vous laisse le lien Soundcloud et le linktr.ee/190sseu pour toutes les autres plateformes Spotify Apple music Deezer etc.. ainsi que les sorties récentes.

https://linktr.ee/190sseu

Écouter D3SSOUTH EVERYWHERE, une playlist par 190sseu sur #SoundCloud
https://on.soundcloud.com/8zX8F

Y a même un clip hésitez pas à me faire des retours

Bonne soirée à tous !

Yo. J'ai écouté ton projet.
Déjà félicitations pour avoir fini un projet; beaucoup s'arrêtent avant la fin. Ceci étant dit...

Les trois premières prods sont quasi identiques
Les flows la même chose
C’est peu clair, peu écrit et y’a rien autour pour contre-balancer tous les défauts cités juste avant.

Puis t’as WURK, de loin le truc le plus intéressant. On sent que c’est différent du reste, niveau prod et manière de poser. Et ça annonce la suite de l’album (du moins la chanson suivante) au niveau de l’instru.
Malheureusement c’est toujours pauvre en écriture, peu engageant, tu te laches pas assez sur ta voix donc on a l’impression que t’enregistre assis en lisant ton téléphone, sans émotion.
Y’a moyen d’avoir un air blasé/impassible mais de transmettre une émotion quand même.
Ici ce n’est pas le cas.
J’imagine que tu as mixer tout seul?
Je te conseille d’étudier les bases du mix, les rudiments; à savoir : compression, reverb, delay et de jouer avec, de t’entrainer jusqu’à avoir un rendu décent.

Et de revoir les rudiments de la mise à plat, notamment les harmonies qui sont inexistantes dans le projet; et les backs, puisque tu fais du rap, qui ne sont pas là non plus.
En gros c’est ta voix qui est par dessus la prod, sans rien autour. C’est brut, c’est de la maquette.
Je te conseille de refaire tout ton projet. Là tu as un squelette de projet.
Rebosse le à fond pendant 6 mois, un an. Engage un ingé son (t’en trouves de bons un peu partout, sur Discord, pour pas cher).

ONION TEARS, la même que WURK. 2e morceau intéressant, mais tu n’y mets pas du tiens, du moins on ne le ressent pas.
Les prods sont assez pauvres. Même en Détroit y'a moyen d'avoir plus de recherche musicale.

Bref, un squelette de projet. À voir comment la suite va donner mais là concrètement c’est pas intéressant

Ma critique n'a peut-être pas plu au monsieur