Profite de tes vacances alors! En attendant, voici mon texte/morceau du jour (fin d'hier nuit quoi). L'écriture m'a pris environ 20 minutes et l'enregistrement 2h. J'ai essayé de faire un peu différent que d'habitude. Essentiellement c'est assez axé Trap.
Un Bon Album (Pt.1)
On m’a dit fait du commercial
Institute fait de la techno sale
Je t’invite diner mais j’sais pas comment faire
Moins d’une minute et je te passe le message
Moins d’une minute et on passe au massage
Midas, minutie, Dexter attaque
A nos marques et prêts sans l’un-deux-trois
‘Tain les marques que tu me laisses dans le dos
Je détruis l’image que ta mère a de toi
Tu cries, tu gueule mais y’a même pas deux doigts
Plie-toi, la cadence évolue
Pile poil, la fréquence que j’voulais
Crie-moi dessus en ré-mineur
Fuis-moi, j’te suis, je termine-euh
J’suis « moi » merci t’es bien mignonne
Suis-moi et je me perds dans l’immeuble
Survis-moi, moi je suis le seul à te vivre
Nuis-moi, Il se peut que je t’aime
Il se peut que je crève
Moi j’suis maso, j’suis pas beau, t’es marrante, je suis pas drôle
Je suis Bête et je suis l’salaud, t’es Belle et j’suis bof!
Des droma, j’suis l’chameau, des drap moites, et drama, du drama, tes trauma, t’es trop maquillée!
Je suis malade, t’es pas là, je meurs et tu t’pavanes de calumet en narguilé!
J’p – j’p – j’paie pour tes incertitudes
Un putain d’moustique, si petit vu d’ici
Psh – psh – psh ta langue insecticide
Du talent, mais ta langue se balance plus sur mes phallanges, je m’allonge et tu m’annonces :
Mion-ca, déménagement
J’reste pas, ton cas, me gave, j’ai mes raisons
Non, Stress pas, mon brave, tu n’en sortiras qu’homme
J’sais pas, mais pt’être que ça fera un bon album
Ça servira de up en même temps
Yo !
cyclothymique
merci tu m'as appris un mot
Franchement, il y a une narration très plaisante à suivre. C'est tjrs aussi original, ne serait-ce que les rimes que tu emploies avec facilité, tu articules les mots et c'est un exercice qui me plaît bcp. Cependant, c'est peut-être dans la forme du texte, mais j'ai l'impression que les phrases sont un peu trop écourtées, voire hachurées parfois ; ça coupe trop vite et je dis bien "parfois".
Bon refrain en tout cas, c'est de plus en plus pro.
Je critique ton deuxième texte par la suite bro.
Ici, un texte écrit il y a peut-être 2 mois.
J’vois le soleil s’affaiblir
Sorti de chez moi, le short tout sale, heureusement j’suis pas tout seul, mes potes m’appellent, on fait un foot , à peine que les uns cris, que les autres rient
On s’amuse à faire dingueriez et des sauteries
Le tee shirt rayé, bientôt craqué car j’serai tombé depuis ce vélo de compet, empruté à ton frère, la main sur le guidon, la gauche en train de lécher glace à la menthe bien fraîche
Une place à la mer, une petite saladiere, une bise à ma mère et les vagues en arrière nous POUSSENT
Rien n’est à refaire, on pense pas à taffer… on pense juste à faire les fous, on ne connaît aucune notion, les poches bien vides, laissant traîner la dévotion de p’tits curieux qui touchent à tout
On fera la manche, vous rigolerez de mon comique et du bonheur, j’en communique à vous
Mes potes d’été, mes potes d’hiver
C’est mon enfance, elle est derrière, il faut t’y faire
J’vois le soleil s’affaiblir
J’ai trente textes
Aucun parlait des ces images fébriles
A trente piges, les cloques sur le talon d’Achille ne font plus rire que moi
Humour d’enfant abandonné quelque part… sur vieux poste tv, sur un quai d’gare ou dans une maison d’retraite où ne passe plus le car/quart
Dans tous les cas, j’ai ma moitié… c’est mon enfance, qu'elle soit boîteuse, qu’elle soit heureuse ou bien peureuse, c’est notre enfance et c’est ce qui fait le monde
Un pays peuplé de jeunes enfants
Les cadres dans leurs costumes, maman dans cette maison cossue, laquelle fut conçue par les conseils de m’sieur l’architecte
Tu sais ce gosse qui rêvait de formes géométriques
Poussé par la physique quantique, donnait ses théories à la cantine
On vit dans les racines de notre enfance et c’est ce qui fait l’adulte que le marteau enfonce
J’vois le soleil s’affaiblir
Et le soleil vieillit, lui aussi
Il m’a fait prendre des grands chemins,
Je maintiens qu’l’enfance est belle, encore plus belle, encore plus splendide
Quand le laché prise fait qu’on peut plus se planter
S’planter, s’planter, on s’réveil au plan B
Plombier, plombier… il faut empêcher que tout coule
Enfoncer les clous à tout va, c’est cool on roucoule
Inutile de reculer, coup d’boule de la vie
Les yeux ouverts, mariés à une fille
Père et grand-père, mon dieu que ça défile
Knorr
Ok désolé du retard. J'ai lu ton texte il y a quelques jours alors que je sirotais un rhum coca dans un bar...
Quelle fraîcheur. Je te le redis mais, t'as vraiment un talent pour transmettre des ambiances, limite des souvenirs qui nous sont propres et ce, avec des mots et phrases terriblement bien choisis.
J'ai vraiment hate de t'entendre poser. (Et de t'avoir sur mon album )
Je vais donc citer les passages qui ont particulièrement fonctionnés chez moi.
Je citerai pas le début vu que sinon je quoterai tout, mais ça commence bien fort et feel-good avec la nostalgie des poches vides et du foot, une époque ou tout était plus simple. Très bon. Puis full-nostalgie avec cette phrase
j’en communique à vous
Mes potes d’été, mes potes d’hiver
C’est mon enfance, elle est derrière, il faut t’y faire
Puis on entre un peu plus dans le "vif" du sujet, oserai-je dire et t'a ça
J’vois le soleil s’affaiblir
J’ai trente textes
Aucun parlait des ces images fébriles
A trente piges, les cloques sur le talon d’Achille ne font plus rire que moi
Je sais pas quoi dire mais ça me touche, le "J'ai trente texte" qui sort dès la deuxième phrase et on comprend qu'on est dans le futur/présent, rien qu'avec le choix de quelques mots. La figur de style avec le talon d'Achille et les cloques est très bien trouvée, et bien placée dans le texte. Tu fais vraiment bien les liens entre les différentes parties et même les différentes phrases, celles qui précèdent et celles qui suivent. On perd jamais le sens, au contraire ça se solidifie et les expressions s'ancrent, nous ancrent mieux dans l'histoire.
Du très bon.
On vit dans les racines de notre enfance et c’est ce qui fait l’adulte que le marteau enfonce
Au départ je trouvais ça triste, mais la suite insère ça dans une espèce de cycle de la vie ou rien n'est à regretter, notamment avec
Je maintiens qu’l’enfance est belle, encore plus belle, encore plus splendide
Quand le laché prise fait qu’on peut plus se planter
J'espère en arrivé là, un "laché prise" qui fait tout fonctionner
Alors que j'écris ça, je me demande, t'as déjà pensé à raconter des histoires à l'audio? Genre avec une musique mixée dans le fond, une sorte de déclamation ou de prose je sais pas. J'ai entendu ta voix qu'une fois, maisje trouve que tes derniers textes se prêtent pas mal au format!
Ton texte donne vraiment envie d'avancer, peu importe la situation, sans que ce soit niais, au contraire, y'a des passages très durs mine de rien comme
S’planter, s’planter, on s’réveil au plan B
Plombier, plombier… il faut empêcher que tout coule
Le "Plan B" implique que tout s'est pas passé comme prévu, mais c'est pas plus grave et on continue. C'est dur, mais c'est beau. L'analogie avec la plomberie est vraiment bien trouvée, y'a un espèce de double, voire triple sens et, on croirait pas, mais généralement l'exercice du double sens est mal foutu chez la plupart des gens, pros comme amateurs, ils s'avent juste pas en faire ou alors c'est pas très poussé. Ici c'est excellent.
La suite et la chute n'en sont que tout aussi bonnes d'ailleurs (et la fille au réveil l'est également je n'en doute pas).
Mec, ton texte est d'une fluidité monstre, en plus du message bien transmis, il donne envie, me donne en vie. de me réveiller un de ces jours et de dire "Tout va bien!"
Merci pour ce texte!
Wow, que de jolis compliments. C’est bon d’en recevoir, Je dois l’avouer, surtout quand ces derniers sont soutenus par une solide argumentation.
Écoute, je suis touché que tu l’aies été. Comme je l’ai déjà dit, chose que je maintiendrai avec conviction le restant de mes jours, j’écris pour transmettre des sentiments. Globalement, c’est ça. Et, j’ai vécu une enfance magnifique où tout était très lisse pour moi ; je n’avais aucun souci à me faire. À tel point que, de temps en temps, je repense à ces moments d’insouciance et de simplicité, j’y ai fortement repensé il y a quelques mois, j’en ai donc fait un texte.
Je ne vais pas jouer le mec qui répond à une interview en vantant indirectement les louanges de son texte à travers une psychanalyse pompeuse, mais juste pour ajouter quelque chose : je pense sincèrement que l’enfance représente les racines d’un individu. Il se construit donc à base de ces racines, lesquelles ne sont pas toujours celles qu’on aurait souhaitées après réflexion, certes. Elles constituent néanmoins et indéniablement l’esprit et le corps d’un individu. C’est si complexe... mais pour conclure, je tiens tout de même à préciser qu’elles ne font pas TOUT. On peut déjouer les plans d’une enfance malheureuse, d’une enfance peureuse ou boiteuse (réf explicite au texte) toutefois.... c’est notre enfance et c’est ce qui fait le monde.
Ok, la fin est pompeuse. Navré
Je lis ton texte et le commente soit ce soir, soit demain !
Merci encore Shanks
Nos up sont intelligemment déguisés puisqu'ils servent notamment de critique, ou c'est la critique qui sert de up, disons
Shanks : Honnêtement, dur à lire. Attention, ce n'est pas un défaut. Dur à lire signifie que ce texte, au vu de sa construction globale, n'est pas à la portée de tous. Concrètement, c'est ce que j'aime. Pourquoi j'aime ça ? Car ce texte mérite une relecture. J'adore les relectures. Pourquoi ? Parce que me permettent de mieux comprendre, et comprendre alors que je ne comprenais pas est un exercice qui me satisfait beaucoup. Ce "ah mais oui ok la référence à...." ou "ok je viens de saisir la nuance" j'aime bien prononcer ce genre de phrase. A dire vrai, je les prononce rarement, je les pense. Quand je les prononce, c'est vraiment parce que j'ai été subjugué.
Ici, je ne peux pas dire que je le suis étant donné que j'ai saisi le texte. Une deuxième fois : attention, ce n'est pas un défaut. J'ai bien aimé le texte, sincèrement. Cependant, j'aimerais te voir dans la narration pure et dure, ne plus te lire sous un "tu" ou sous un "je" mais plutôt sous un "il"
Essaie Sinon, comme d'habitude, les rimes sont toujours aussi impressionnantes à tel point que tu me donnes envie d'en chercher de nouvelles qui pourraient concurrencer les tiennes, ces trouvailles que je considère être l'un des joyaux de la langue française. Tellement de possibilités...
Bravo.
Les fameux ups déguisés en pavés
En vrai, j'ai failli poster "Si possible commente pas le dernier texte" avant ton message, puisque je l'aime plus trop
Cela dit ton retour dessus est très intéressant. C'est que perso je l'ai à l'audio, et je l'ai mixé n'importe comment du coup je le trouve pas terrible. Je repasserai dessus et peut-être qu'une fois mieux mixé je l'apprécierai plus...
Aussi, tu pointes quelque chose de très, très intéressant sur ma manière d'écrire, et sache que j'y vois une critique positive. En effet, j'y pense depuis quelques années, de temps en temps la pensée me viens et je remarque que j'ai énormément de mal à sortir du "je" et du "tu" et ça me gonfle beaucoup. J'aimerai bien écrire au "il" comme tu le fais, il faut vraiment que je m'exerce. Merci de ton retour.
Je pense que je vais poster plus bas un texte écrit l'an dernier. Pas du rap, plus proche du slam. Je l'ai écrit et n'y ai plus touché depuis un an et demi, il traine en .docx alors je le dépoussière (tiens, je parle au "il" ) et le poste. Encore merci du retour!
Une Lettre
Puis un jour une lettre nous fut adressée: “Nous avons sucé le monde, à vous la tige d’en hériter...” Charactères fins, fautes imprimées, agneaux brimés, habitués, fumer tue, moutons comptés, intoxiqués par la fumée mais je suis innocent.
Maman, je suis innocent. Zen au sang, je ne suis qu’un enfant.
Attendant le facteur: celui aux épaules affaissées du poids des nouvelles apportées, qui portait à son poignet sa honte présente: un appareil sans précédent, sans analogue dans le monde d’hui, timbres et dialogues en un sens, oui.
J’arrive, Ma Mie... Que l’ami barde chante avant que l’on ne lui dépouille ripaille. Ni foi ni loi. Ni choix ni roi. Ni foin ni paille. Ma douce amie, ni toi ni moi n’y échaperons, donc aimons-nous avant d’heurter loup et chaperons, tu vois: Tue-moi d’une balle mais le facteur sonnera deux fois !
Des fois...qu’une affordance mondaine...nous pousse à l’héroïsme, à sauver l’homme de l’héroïne, à sortir le héro du Moïse, à leur offrir nos terres promises et dans un moment d’égoïsme : dire JE t’aime. Moi. C’est toi ma vie, la plus importante de toutes et JE t’aime. Mais je T’aime. Toi.
Les routes empruntées pour arriver à toi : Je les prends toutes, je les hais, je te veux toi, je me déteste.
Encore. Un masque de fantasmes. Encore.
Une histoire de fantômes. Encore des risques encourus à raccorder vie et mort dans l’inertie d’un long drap blanc, errant, maintenant vivant et vivant plus que toi, toi qui attends, comme nous tous, qu’un mort t’enseigne à enfin vivre, un jour! Un jour je mourrai, et pourtant l’impression est là, celle-là même d’avoir cracher mes tord-boyaux sur des glaciers. Nos forts sont las, sont dépassés : c’est l’air du faible, fou crie « Oyé! » je t’écouterai pose l’action « A » je serai bouchée Bée.
Tu veux parler je t’entenderai, fais-toi école et j’en changerai, chante-moi une fable, je t’enchanterai, enseigne-moi accapella, juste toi et moi et sans bruit de fond, si tu veux m’inspirer fais-le sans Hans Zimmer, sans inception et peut-être serons nous tous sauvés, sans exception. Ainsi, voici un jour, une lettre nous fut adressée: « Nous avons sucé le monde, à vous la tige d’en hériter...» si vous la méritez
En attendant que les petits potos se manifestent, voici une chanson faite au cours des 3 derniers mois.
Françoise (Space Neon pt.1 – prod. Just Dope)
(reference ça à Une Miss S’immisce de Françoise Hardy)
Ta logique implacable et quand t’as tout plaqué, j’ai couru
L’Amour rend aveugle alors dis-moi pourquoi j’ai tout vu?
Une nébuleuse m’égare, quand tu dévies est-ce que c’est voulu?
Une sonde dans l’vide, personne n’a répondu
C’était écrit…alors j’ai tout lu
Avance et laisse toi emporter par les ondes
Gavroche se prenait pour un super-héro
Je sais que notre duo a quelques défauts
On partage la même vision mais pas l’vaisseau
(Et moi j’suis bof, bof)
Un virage vers Orion sans aucun détour
Tu brillais beaucoup trop pour ce genre de métaux
Mon petit égo au point zero?
...J’avais besoin de faire le beau!
Beau
Zo…
Ro…
Beau…
Coup…
Trop…
Tôt…?
J’avais besoin de faire le beau...!
Ton petit égo au point zéro...!
J’avais besoin de faire le – UH!
Quand ton petit égo, au point mort...!
J’avais besoin de faire le beau
"T’avais besoin de faire le beau!"
Mon petit égo au point zéro!
Un petit égo au point...
"T’avais besoin de faire le beau, le zoro"
Beau…
Zo…
Ro…
Tôt?
Salut a tous,
Ca fait quelques temps que je ne suis pas venu sur le forum (trop occupé entre les cours et les textes ^^'). Mais là je reviens en vous demandant juste un avis sur mon tout premier son que j'ai sorti il y a quelques semaines, si ça ne dérange pas.
https://m.youtube.com/watch?v=oDx0iK9-NvM
N'hésitez pas a me dire honnêtement ce que vous en pensez, que ce soit positif ou non, tant que c'est constructif ^^
Bonjour bonjour,
Ça fait longtemps que je ne suis plus passé par ici, et l'entretien de ce fameux topic laisse à désirer.
Pris par les cours, pris par cette routine qui nous domine pendant un temps, jusqu'à ce qu'on décide de se bouger le cul. J'écrivais, moins mais j'écrivais.
Stayz : Bravo pour l'effort. Sincèrement, ce n'est pas une phrase moqueuse. Moi, je n'ai jamais eu l'audace de mettre un rap sur YT. Donc, déjà, bravo pour cet élan de courage. Ta prouesse artistique est discutable tant par la forme que par le fond : premièrement, ta voix. Trop monotone, pas assez incisive, elle ne nous emmène pas bien loin. Ton élocution n'est pas très bonne, tu ferais mieux d'articuler un peu plus. L'instru est sympa, pas très extravagante, mais elle passe bien. Le texte est sympa, lui aussi, je n'irai cependant pas au-delà en termes d'adjectifs. Les rimes sont plates, pas insipides car elles expriment réellement quelque chose, j'ai senti un semblant d'émotion, mais ça ne devrait pas être un "semblant" comprends-tu ? Chanter, parler, crier même... il faut que cela émotionne ton audience.
Il y a du travail, beaucoup de choses à retravailler, mais je crois en ton évolution.
Shanks : Texte du 7 septembre. Déconstruit. On reconnaît facilement ta patte. J'aime l'affection que tu portes aux mots. On n'en prend pas assez soin alors qu'ils sont nos plus fidèles alliés. Je ne suis pas fan, pour être tout à fait honnête. Trop de point d'exclamation, trop de points de suspens, qui, je le sais, veulent insérer une sphère qui t'es particulière, mais je ne parviens pas à pénétrer dans cette sphère, je n'en trouve pas l'entrée. Prochaine fois : poste nous un texte entier, qui narre une histoire que l'on peut plus facilement comprendre, ou même entrevoir. Voilà, c'est ton devoir.
Ici, un texte qui date de deux mois (vraiment du rap pour le coup) :
Placé le vinyle ; les yeux passés sous le temps, c’est fini… c’est l’temps qui passe sous les yeux. J'ai fini mon mémoire à défaut d’finir le film illustrant le petit qui file pour vivre sa vie de ville en ville
Regarde-moi, la vie dépend de ton regard
Aujourd’hui j’ai mis le pull à 500 cash
Les filles aux décolletés me tapent, les seins s’en cachent
Néons verts, néons rouges… on né, on roule vers l’absurdité
Au MCDO, en attendant le big MAC, j’analyse la p’tite qui s’explique mal
Reculée, j’vois les parents ; histoire d’hérédité, le père est brioché, la mère est prise au chef, résultat la p’tite est isocèle
poivre ou sel, je réfléchis seul sur le banc du carrousel
Noir ou blanc, c’est twitter qui par défaut le sait
On s’estime à s’exprimer pour définir qui de nous aura la palme de l’influencé
Placé, j’écoute du JAZZ avec ma fiancée
Je fais en sorte de financer les rêves anciens
Tout s’trompe, mais moi je prie en scred de voir la vie en rose
Ecrire des textes que j’interprète devant public qui s’élargit de fosse en fosse
A-t-on droit à l’échec ? Tomber de l’échelle, ça fait mal
Jouer la dame quand il joue le roi
Le seul ennemi, c’est soi-même…et ça fait mal
Avancer quand reculer n’est plus possible
Proverbe proféré par des pseudo prophètes ; c’est ridicule
Ta vie n’est ni plus ni moins qu’un rubicube
Gratter toujours plus loin dans l’espoir de délaisser le gros pécule
Je m’entête à parcourir les grandes montagnes
En fait, je suis pourvu d’un cran de sûreté
De ma vue, tout est glauque… ils font que s’insulter
Un jour j’me détendrai et j’me tirai comme un gloc
Et j’ferai un trait sur l’trait
Figures géométriques, les grands palaces sont faits pour les hommes tristes
Et j’suis pas là pour jalouser l’artiste
En effet, ma vie est un tétris, certes… j’accumule les blocs d’angoisses en trouvant des solutions
Je crains le Game Over, ptêtre…
Le jour d’ma parution, main droite réclamera mon chèque
Main gauche me servira à serrer les rides séchées croyant que l’expérience domine sur une dizaine de siècles
Non, tu vois qu’la nouveauté fait plus que s’essayer
Elle rentre dans ton plus cher costume pour exploser tous les boutons et sur tes chemises va s’essuyer
Pan… la balle fait mal
J’prendrai pas de prison
Car l’orgueil est invisible
De nous deux, à toi le grand sceptique
Tu ramasses les conséquences et dans ta geôle d’amertume, j’viendrai te rendre visite
Vinyle finit
Le 14 octobre 2020 à 14:58:15 knor_knor_knor a écrit :
Bonjour bonjour,Ça fait longtemps que je ne suis plus passé par ici, et l'entretien de ce fameux topic laisse à désirer.
Pris par les cours, pris par cette routine qui nous domine pendant un temps, jusqu'à ce qu'on décide de se bouger le cul. J'écrivais, moins mais j'écrivais.Stayz : Bravo pour l'effort. Sincèrement, ce n'est pas une phrase moqueuse. Moi, je n'ai jamais eu l'audace de mettre un rap sur YT. Donc, déjà, bravo pour cet élan de courage. Ta prouesse artistique est discutable tant par la forme que par le fond : premièrement, ta voix. Trop monotone, pas assez incisive, elle ne nous emmène pas bien loin. Ton élocution n'est pas très bonne, tu ferais mieux d'articuler un peu plus. L'instru est sympa, pas très extravagante, mais elle passe bien. Le texte est sympa, lui aussi, je n'irai cependant pas au-delà en termes d'adjectifs. Les rimes sont plates, pas insipides car elles expriment réellement quelque chose, j'ai senti un semblant d'émotion, mais ça ne devrait pas être un "semblant" comprends-tu ? Chanter, parler, crier même... il faut que cela émotionne ton audience.
Il y a du travail, beaucoup de choses à retravailler, mais je crois en ton évolution.
Shanks : Texte du 7 septembre. Déconstruit. On reconnaît facilement ta patte. J'aime l'affection que tu portes aux mots. On n'en prend pas assez soin alors qu'ils sont nos plus fidèles alliés. Je ne suis pas fan, pour être tout à fait honnête. Trop de point d'exclamation, trop de points de suspens, qui, je le sais, veulent insérer une sphère qui t'es particulière, mais je ne parviens pas à pénétrer dans cette sphère, je n'en trouve pas l'entrée. Prochaine fois : poste nous un texte entier, qui narre une histoire que l'on peut plus facilement comprendre, ou même entrevoir. Voilà, c'est ton devoir.
Ici, un texte qui date de deux mois (vraiment du rap pour le coup) :
Placé le vinyle ; les yeux passés sous le temps, c’est fini… c’est l’temps qui passe sous les yeux. J'ai fini mon mémoire à défaut d’finir le film illustrant le petit qui file pour vivre sa vie de ville en ville
Regarde-moi, la vie dépend de ton regard
Aujourd’hui j’ai mis le pull à 500 cash
Les filles aux décolletés me tapent, les seins s’en cachent
Néons verts, néons rouges… on né, on roule vers l’absurdité
Au MCDO, en attendant le big MAC, j’analyse la p’tite qui s’explique mal
Reculée, j’vois les parents ; histoire d’hérédité, le père est brioché, la mère est prise au chef, résultat la p’tite est isocèle
poivre ou sel, je réfléchis seul sur le banc du carrousel
Noir ou blanc, c’est twitter qui par défaut le sait
On s’estime à s’exprimer pour définir qui de nous aura la palme de l’influencéPlacé, j’écoute du JAZZ avec ma fiancée
Je fais en sorte de financer les rêves anciens
Tout s’trompe, mais moi je prie en scred de voir la vie en rose
Ecrire des textes que j’interprète devant public qui s’élargit de fosse en fosse
A-t-on droit à l’échec ? Tomber de l’échelle, ça fait mal
Jouer la dame quand il joue le roi
Le seul ennemi, c’est soi-même…et ça fait malAvancer quand reculer n’est plus possible
Proverbe proféré par des pseudo prophètes ; c’est ridicule
Ta vie n’est ni plus ni moins qu’un rubicube
Gratter toujours plus loin dans l’espoir de délaisser le gros péculeJe m’entête à parcourir les grandes montagnes
En fait, je suis pourvu d’un cran de sûreté
De ma vue, tout est glauque… ils font que s’insulter
Un jour j’me détendrai et j’me tirai comme un gloc
Et j’ferai un trait sur l’traitFigures géométriques, les grands palaces sont faits pour les hommes tristes
Et j’suis pas là pour jalouser l’artiste
En effet, ma vie est un tétris, certes… j’accumule les blocs d’angoisses en trouvant des solutions
Je crains le Game Over, ptêtre…
Le jour d’ma parution, main droite réclamera mon chèque
Main gauche me servira à serrer les rides séchées croyant que l’expérience domine sur une dizaine de siècles
Non, tu vois qu’la nouveauté fait plus que s’essayer
Elle rentre dans ton plus cher costume pour exploser tous les boutons et sur tes chemises va s’essuyer
Pan… la balle fait mal
J’prendrai pas de prison
Car l’orgueil est invisible
De nous deux, à toi le grand sceptique
Tu ramasses les conséquences et dans ta geôle d’amertume, j’viendrai te rendre visiteVinyle finit
Merci beaucoup pour ton avis, et je te remercie d'autant plus pour ta franchise, j'avais déjà relevé certains de ces défauts, que je compte bien corriger à l'avenir.
Je comprend parfaitement ton avis et le partage, pour ce premier son je n'osais tout simplement pas me "lâcher" et sortir toute la haine/tristesse enfouie en moi, et je sens que ça commence à venir au fur et à mesure que je m'entraîne à enregistrer,
Merci encore une fois pour ton avis
Premier son... il est normal que tu ne parviennes pas à te lâcher.
Personnellement, ça fait quatre ans que je me suis mis au rap, sous toutes ses formes : j'écris du rap et je rap. Il faut le préciser car ce sont deux exercices différents. Rapper n'est guère à la portée de tout le monde, si on admet qu'un certain talent d'élocution doit être un des composants au succès de la pratique. Comme toute pratique, il faut pratiquer. Si tu es monotone, c'est peut-être parce que tu te concentres sur les mots, sur les rimes ou que sais-je encore, sauf sur ta voix. Bon, je vais sans doute passer pour le démagogue de service (et je déteste cela) mais il me semble bon à pointer du doigt quelque chose : rapper n'est pas forcément parler. Je veux dire, même si cela demande un certain entraînement qui doit être plus régulier ce que l'on pourrait penser, il y a maintenant une démocratisation du "rap chanté".
Je l'affectionne aussi. Que récemment démocratisé par des gars tels que Lomepal qui, je trouve, a une jolie voix. Elle n'est pas extraordinaire, elle n'a évidemment rien d'un ténor, elle se colle bien à son style en tout cas. On peut aimer ce qu'il fait ou pas, il n'en demeure pas moins vrai que le rap chanté est une variante appliquée par de plus en plus de rappeurs.
Donc, tu n'es pas obligé de chanter si tu n'aimes pas ça, si tu ne sais pas le faire (essaie quand même tu pourrais être surpris) je te suggère cependant d'ajouter relief aux tonalités que tu exploites bien timidement pour le moment. J'ai bien employé le mot "exploite" bien conscient qu'il y a du potentiel à exploiter là-dessous.
Bon courage.
Merci beaucoup pour le temps que tu as pris pour écouter mon son et ensuite écrire tout ceci,
Bien évidemment je prend en compte chacune de tes remarques, notamment celle par rapport au rap chanté.
J'ai essayé de le faire et n'arrive pas a écrire du rap chanté (bien que je pense, sans prétention, avoir une voix chantée un minimum assez belle), j'ai plus de simplicité a trouver le flow à avoir avec du rap parlé on va dire.
Mais je ne me démotive pas et je continue de travailler sur mes défauts, j'ai quelques sons actuellement en cours d'enregistrement et de mixage.
J'ai une impression de mieux, mais je laisserai le forum en juger lors de la sortie de mes sons ahah
En tout cas je te remercie une fois de plus pour tout ce temps que tu m'as accordé et pour toutes ces critiques constructives.
C'est normal bro
Salut,
Je cherchais un endroit pour poster un petit texte que j'ai écris et je pense avoir trouvé ici.. Quand je vois les pavés que vous envoyez ça me fait un peu peur, j'ai sûrement pas le niveau mais bon, en même temps, je suis là pour recevoir des critiques en espérant qu'elles soient constructives
Voilà donc ce que j'ai commencé à écrire, j'envoie le début du deuxième couplet même si comme vous le verrez il n'est pas fini ^^
[couplet 1]
Visage souris même quand l'âme est triste
C'qui m'soignera c'est pas l'améthyste
Je suis très loin d'avoir la maîtrise
J'attends plus rien à part un plot twist
Mais si j'suis au top je serais pris d'vertiges
Je me connais j'aurais bien trop peur
Je suis bloqué dans une torpeur
Derrière moi je laisserais pas de vestiges
Mais une marre de sang et de pleurs
J'maîtrise plus rien j'me sens comme un doubleur
Et j'ai du mal avec tout ce qui n'est pas douleur
Désolé ma belle mais je n'aime pas ta douceur
Encore une fois l'amour m'a déçu
Et comme d'hab la mort m'a reçu
Y'a qu'elle et mes démons qui comprennent
Si j'ai une âme elle n'est que gangrène
[couplet 2]
Ok j't'avoue seul le spleen m'inspire
J'arrête d'y penser quand le spliff m'aspire
J'crois que ça m'aide pas j'vais de pire en pire
Teint pâle soif de sang comme un vampire
Les connaisseurs auront peut être remarqué que je me suis inspiré d'un rappeur pour les 3 premières lignes, je l'écoute en boucle en ce moment..
Je l'ai écris sur cette instru : https://www.youtube.com/watch?v=42jQrTVRZ7o
J'attends vos avis
Bonjour,
L'instrumentale est sympa, j'aime bien l'ambiance. Difficile à maîtriser au début car le beat se lance qu'à partir de 1:04. D'ailleurs, quelle est la phrase, et même le mot, qui débute cette "montée en puissance" afin que j'entre un peu plus dans le texte ?
Pourquoi l'améthyste ? Je connais la pierre, elle a une valeur spirituelle liée à la méditation. Est-ce vraiment le sens que tu as voulu donner à ce mot ou alors c'était davantage pour la rime ? Ne t'en fais pas, tu peux l'avouer si c'est pour la rime, on l'a tous fait.
En parlant de rimes, celles du premier couplet sont bonnes.
Deuxième "paragraphe": le schéma A-B-B-A est intéressant, il passe bien Le sens de ce deuxième couplet parle à beaucoup je pense, son universalité passe donc bien aussi, sans pour autant nous coller au nez cette puanteur banale que l'on retrouve dans de plus en plus de textes dont les lignes sont vraisemblablement toutes les miennes. Là, si on lit attentivement, on y retrouve la peur de l'échec après la réussite, c'est bien visualisé.
Troisième "paragraphe": Schéma moins intéressant, à savoir celui du A-A-B-B, la qualité des rimes est en-dessous, à part le "gangrène" qui, en plus d'être bien trouvé est un joli mot dont le champ lexical s'apparente bien au texte de manière générale.
Le couplet 2 est quasiment vide, et vraiment inférieur au premier.
De quel rappeur t'es-tu inspiré pour les trois dernières lignes ?
Salut, merci beaucoup pour ta réponse détaillée !
Alors au niveau de l'instru justement si je devais rapper dessus je commencerai à partir 1m04, je me servirai pas de la partie avant, avec ce texte en tout cas.
Après je laisserais un petit espace entre chaque phrase, à part de "je maîtrise plus rien.." jusqu'à "douceur" où je m'enerverai un peu plus ^^
Pour l'améthyste, c'est après avoir écouté "Le bruit des âmes" de Tsune dont je me suis un inspiré pour le début que je me suis un peu plus renseigné, elle serait réputée pour aider les problèmes d'addictions (tabac, alcool etc ..)
Bonne remarque sur le schéma de rimes, c'est vrai que j'y fais pas forcément attention je le pose en général comme ça vient ^^
Et oui y'a pas grand chose à dire sur le 2eme couplet en effet, je l'avais juste commence et j'en étais pas particulièrement fier mais vu que c'était là je me suis dit autant l'envoyer
Je le renverrais quand je l'aurais retravaillé ;)
Salutations et désolés d'avoir été si peu présent ces dernières semaines.
Knor_
Il est vrai qu'à l'écrit, le texte que j'avais posté passe beaucoup moins bien. Il est très axé sur les intonations, les suspensions, les effets de voix et l'ambiance sonore, ce qui se transmet difficilement avec des lettres. Je t'enverrai d'ailleurs une copie en privé histoire de me dire ce que tu penses du rendu à l'audio.
J'avais lu ton texte sans le commenter, la honte sur moi.
Un bon texte, j'y retrouve le même style que tes quelques précédents et ça fait plaisir de voir que tu restes dans cette évolution, j'ai envie de voir ou ça va te mener tout ça.
Le début avec le "Placé le Vinyl" me semblait sympa puis la fin avec "Vinyl finit" m'a fait me dire "ah il est fort le saligaud" très bien vu, très bon. De bonnes trouvailles tout le long.
En parlant de trouvailes, j'ai repris ton "J'avais pas d'avis avant de me ballader" dans une chanson que je te ferai écouter. Le morceau entier est improvisé, rien d'écrit, juste moi devant un micro. J'en ai également parlé (de la phrase) et les gens aiment beaucoup. Je considère d'ailleurs cela comme un pseud-aphorisme et ça m'aide vraiment beaucoup.
T'as peut-être juste écrit ça parce que tu trouvais ça cool mais t'as mis le doigt sur des concepts vachement intéressants renfermés dans cette phrase.
Les autres, je vois que l'ami Knor_ vous a répondu, continuez de poster, j'en ferai de même!
Je vais donc poster un texte, je sais pas encore lequel, je vais ouvrir mon dossier, en essayant de m'acquiter du devoir donné il y a quelques semaines, qui est de poster un texte avec narration et tout le bazarre.
P.S: J'essaie encore de trouver comment écrire au "il"; c'est vraiment pas évident.
Écrit et enregistré le 29 oct. 2020
7 ans (Marie-Louise) (prod. WESTCRASH)
Mes compétences se résument
À t’trouver un lien sur Reddit
Pour mater la coupe du monde et la beauferie qu’en résulte
En parlant d’beauf, t’as vu j’ai dit « qu’en » pas « qui en »
Y’a plus l’temps
En p’tite bande je crie m’man; publiquement j’suis client
Mes compétences se butent
À leur utilité dans un monde de plus
z'en plus automatique, de la chaleur,
mais y'a plus l'ombre d'un doute
Manque de couilles, dans un monde de pute
Bref un gosse de plus
En vrai t'abuses, comprends donc, mon grand t'as plus dix ans
T'as...
Plus vingt ans non, ça fait près de vingt ans que t'as plus dix ans
Quoi...
Des centilitres de sang à croire que tu serais de l'autre genre
12 000km et 7 ans pour un rêve d'enfant
Finir clodo, dormir solo, anneau de Frodon, froid
Tester Sodom, brûler Gomhorre, roulement d'tambours, joint
Coup de foudre pour coeur de caoutchouc, on s'entend bien
Coup de fouDre, change le "D" en "T" Un gosse en chemin
Fume tout, tu tueras ptètre l'avorton qu't'es
l'avorton même, de toute façons on s'aime quand même, et puis bon fausse alerte!
2 ans d'plus, t'es trop salé. Toujours pas célèbre.
Encore un peu et, à part Maman, la soeur, les nièces, les autres c'est toutes des putes?
On remet ça, des jambes en l'air et tu t'dégoutes;
Le monde est sale ouais, bah nettoie le balet que t’as dans l'cul
Je suis pas dans l'jeu, vu qu't'as cassé
Mes joysticks et autres manettes
Me suis pratiqué sur cassette
Putain astique-moi l'phallus
Bah ouais ouais!
Je fais pas que des phrases du style "il eusse fallu"
Le crier haut et fort que j'ai pensé, failli m'buter c't'année
C'est pas faute d'efforts entre cicatrices sur le front;
Et des actrices sur l'écran
Et des milliers dollars en rhum
M'éliminer sur fond sonore
Madonne, alors, me prendre? Allons-bon!
Grand pédant, j'me lançais, pensais que j'irai à l'encontre
Des sans-couilles et de la tendance, ptèt que j'ai fait comme tout le monde
Troquer tes égouts, tuyaux de Mario contre mes tonneaux d'Donkey Kong
C'est con, tu m'manques
20 ans plus tôt j'criais "Maman c'est quand qu'on mange"
7 ans plus tôt j'disais "Papa, je te ramène un diplôme"
Et au lieu de ça, je me nique le foie, la voix et la foi à la fois
In'Shalom on va savoir, si ça vallait l'détour de se perdre autant!
(Est-ce que ça vallait l'détour de se perdre autant
Marie-Louise, dit moi…)
Le 24 novembre 2020 à 08:12:58 Shanks-desu a écrit :
Salutations et désolés d'avoir été si peu présent ces dernières semaines.Knor_
Il est vrai qu'à l'écrit, le texte que j'avais posté passe beaucoup moins bien. Il est très axé sur les intonations, les suspensions, les effets de voix et l'ambiance sonore, ce qui se transmet difficilement avec des lettres. Je t'enverrai d'ailleurs une copie en privé histoire de me dire ce que tu penses du rendu à l'audio.
J'avais lu ton texte sans le commenter, la honte sur moi.
Un bon texte, j'y retrouve le même style que tes quelques précédents et ça fait plaisir de voir que tu restes dans cette évolution, j'ai envie de voir ou ça va te mener tout ça.
Le début avec le "Placé le Vinyl" me semblait sympa puis la fin avec "Vinyl finit" m'a fait me dire "ah il est fort le saligaud" très bien vu, très bon. De bonnes trouvailles tout le long.En parlant de trouvailes, j'ai repris ton "J'avais pas d'avis avant de me ballader" dans une chanson que je te ferai écouter. Le morceau entier est improvisé, rien d'écrit, juste moi devant un micro. J'en ai également parlé (de la phrase) et les gens aiment beaucoup. Je considère d'ailleurs cela comme un pseud-aphorisme et ça m'aide vraiment beaucoup.
T'as peut-être juste écrit ça parce que tu trouvais ça cool mais t'as mis le doigt sur des concepts vachement intéressants renfermés dans cette phrase.Les autres, je vois que l'ami Knor_ vous a répondu, continuez de poster, j'en ferai de même!
Je vais donc poster un texte, je sais pas encore lequel, je vais ouvrir mon dossier, en essayant de m'acquiter du devoir donné il y a quelques semaines, qui est de poster un texte avec narration et tout le bazarre.
P.S: J'essaie encore de trouver comment écrire au "il"; c'est vraiment pas évident.
Salut l'ami !
Wow, ça me fait très plaisir ce que tu viens de me dire ! Merci, ça me pousse encore plus à continuer.
Personnellement, je pense que l'auteur ne se rend jamais compte que tel ou tel morceau va fonctionner auprès des gens. C'est pareil pour un mot, pareil pour une phrase. D'ailleurs, pour reprendre une énième fois Monsieur Brel, ce dernier le clamait tout autant. Il a écrit des chansons incroyablement magnifiques (non ceci n'est pas une hyperbole), mais à aucun moment sur papier il ne s'est rendu compte de l'oeuvre intemporelle qu'il était en train d'écrire.
Loin, très loin de moi de me compare à cet artiste génial (je parle bien de l'artiste car je pourrai être déçu de l'homme), mais il va sans dire que les écrits demeurent dans le temps, et qu'ils ont cette parfaite capacité à nous sembler moins pâles qu'à leur naissance. Je m'étends un peu : j'ignore si c'est un phénomène que tu as déjà pu vivre à travers ta relation avec l'écriture, mais de nombreuses fois, il m'est arrivé de lire un ancien texte que je trouvais moyen, voire même mauvais, et qui pourtant m'apparaît aujourd'hui comme, peut-être pas bon, au moins intéressant de par son angle dont je n'avais perçu l'originalité, ou les sentiments qu'il émet.
Pour brièvement parler de ladite phrase : c'est ce que je ressens au plus profondément de moi. C'est un sentiment on ne peut plus sous-jacent car il referme d'un tas de choses, alors qu'au fin fond de nous, c'est ça. Il m'a fallu voyager pour apprendre de l'autre et reconsidérer mon avis, peu importe sa nature.
Cool de te revoir parmi nous, en tout cas.
Je commente ton texte soit ce soir, soit demain !