Sujet : Rap/Clash/Slam : Vos lyrics sur la place
-Between
J’avance à grand pas, à la vitesse d’un Intouchable
Mes textes foudroient, comme François, pète un câble
Taillade tes veines et les mots filent
Un appel à l’aide mais plus personne au bout du fil
Mon pote me parle sans cesse de sa chouette copine
elle n’est mannequin qu’en crash test
Chante – Chante des requiems à tutette
Je ne vois des poupées qu’à la dinette
Je n’ai plus peur de l’obscurité comme Ray Charles
Ne plus avoir de crainte c’est se débarasser de toute charge
Si notre étreinte a une fin elle se finit dans une décharge
Deux sacs d’os, plus de couleurs, dès là haut plus de couleuvres,
J’oublie les heures et les minutes, ma mort causerait un trou d’œuvres
Contempler sa beauté serait donner de l’importance au temps
Conter les histoires du chat botté pour oublier les errances du présent
Je suis resté ce gosse qui manque de cran..
Et d’un calibre, - A4-47 l’emporte sur l’écran
Usé comme une vieille pornstar
J’ai fait sonner l’alarme et laisser le costard
Avant que ne tombe la larme
Passe des rimes aux rides
Des rires à la codéïne
Le fond de teint coule avec l’averse
Pour maquiller Pandore il me faudra retourner ma veste
Mes chaînes en or sont une carte piège en reverse
La peuf pour deux-trois, quelques reufs mais peu me croient
Seul sur le toit je commence mon chemin de croix
J’ai jeté la pierre et la relancerai
D’hier à aujourd’hui je me perds, j’ai jeté mes cours de français
Alors oui parfois je cause beaucoup d’ennuis
Pour me défendre j’ai quelques mots dans mon étui
J’m’abats sur la jeunesse avec la puissance d’un Miyazaki
Je suis devenu un monstre, dis-moi la faute à qui ?
Je vois la concurrence en bavoir
Son innocence dans la baignoire
Hommes et femmes s’inclinent devant ma mémoire
Face à la vie active j’ai vu la porte d’Exit
Les rues de ma vile m’ont poussé àl’exile
Je mendis un regard dans les rues de Châtelet
J’ai laissé mon Roucarnage et mon chapelet
Pour m’évanouir dans les rouages de Chaplin
ecrivainphenix
Premier extrait textuel de ma prochaine mixtape ( bientôt enregistré )
Intro-version
D'un album en gestation
Comme une longue conversation
- Tinder on écrit puis on parle
On baise tout puis on s'barre
Extravertis restent au stade d'l'intro-version
Introverti mon âme fait des tractions
Pas dix milles choix pour être libre de ses actions
Une timide victoire
Tous ces guignols sont en retard du zoo
L'seul ennemi c'est soi
Donc à quoi cela sert de se perdre dans les autres ?
Ils parlent pour rien dire z'ont de l'air dans les os
Ils préfèrent la fuite ; et bien soit !
Qu'à cela n'tienne je deviendrai leur roi !
Ils en perdront les eaux
0nirik
J'oscille me pare de vide des barres de rire en cascade
Et en 4x4 j'fais un facepalm, en cas d'panne j'me barre gars
J'ai l'esprit en gaz là tournant dans la pièce en card-pla
Je sors plus hygiène de Pumba la zique' à fond
Un bon vieux boom-bap un jazz un Crimson
Vacances en Gascogne le sky cogne non j'me foule pas
Dans l'salon un Van Gogh mais un faux j'crois
Dans le lit le big boule d'une diva
Sur ses courbes je divague et le monde tombe en disgrâce
En cas d'guerre suis aps plongé dans le vert de ses yeux loin autre part
J'suis dingue d'elle bouffe des chips sous la douche et fais des rimes en secret
Fédérer les sentiments amères puis les mettre dans la benne
N'est qu'une utopie justement des plus amères
knor_knor_knor
Je dors dans un lit mouvant
Mes rêves sont voués à s’échouer sur une plage d’épouvante
Je crains la voix d’mon père qui se perd quand le couloir se referme
Les plafonds d’hôpital sont blancs et la nature est mourante
J’prends un sachet de bonbecs quand le distributeur est trop lent
Tout est si fragile… mon cœur un bistro dans lequel parlent des fumeurs et des alcoolos séniles
Ma p’tite copine est partie… chanson dépressive qu’un dimanche j’écris
Mes rimes sont fades et l’chat a besoin de croquettes
Les détails sont grands alors qu’ils étaient petits auparavant
J’déraille d’façon sanglante quand ma tête cogne sur cette meuf coquette
Mon stylo est à terre… les ciseaux ont taffé, ma liberté est à perdre quand les barreaux sont ma perte
Je crains le dernier jour de ma vie
Celui qui fera qu’on chantera sur un banc de minuit
L’alcool est une idée vaste… les drogues sont absurdes quand la lune dépasse ton dernier œil
On pense mourir sur une herbe bien fraîche, face aux oiseaux qui jouent un concert pendant que ses parents ont bien la pêche
Faux, pendant que tu respires y a des événements qui surgissent et modifient la partie
Rien n’est plus clair qu’avant le dernier soupire
Mon père attend la grâce d’une belle famille
Il a sauvé plus d’un de la merde pour leur redonner le sourire
Résultat : pas de visite, on s’en fout les fleurs sont belles et les paroles s’débitent si vite
Tant de choses à s’avouer depuis que tu subis des ponctions, que t’as perdu quelques fonctions, on pleure ensemble pour des bêtises qui n’ont jamais joué
Tandis que le noir du jour pointe son nez
Qu’les lampadaires s’allument et que l’hôpital aussi
Il est l’heure de partir, j’te revois demain pour une autre partie…
J’ai l’indécence de dire Game Over
M’en veux pas… mais tu sais que je m’effondre chaque jour sans tes conseils de grand, Papa
Tes dents écartées et tes lunettes si simples qu’elles en deviennent une rareté si humble
J’assume l’envie de me foutre une race
Les clichés d’accident de voiture ne m’font pas peur
Pas de trace de mes pneus quand pas de trace de ma vie
Mes yeux sont si bleus, je veux les marier avec le ciel de ma ville
Si j’avais su t’écouter depuis que je marche
A mon âge actuel j’aurai décroché un prix Nobel et monter sur Mars
T’en fais pas, je suis devenu une vielle canaille aguerri
Toujours le savoir parler quand il s’agit de draguer une fille
Mes blessures d’ado ont guéri, j’gueule plus quand il faut attendre 2h dans une file
Tout ça évolue, consciemment tes verbes se transforment en proverbes et me font recul chaque jour de cette merde
Avec mes gosses à la mer, je leur déblatère les histoires de grand-père
Ils sont à terre à m’écouter comme moi sur le tapis que j’déroulais
Tant tes anecdotes étaient marrantes quand tu m’racontais quel mec tu dérouillais
Papa… la vie t’a emporté
C’est pas la mort, c’est juste une façade qui saccade la qualité de nos rapports
C’est pas un trou noir qui m’empêchera de penser à ta grande personne
C’est pas les années qui me feront oublier tes souvenirs qui en moi raisonnent
C’est pas toi… je te pensais pas t’en aller
C’est trop vite, t’as même pas eu le temps de voir avec qui je me mariais
Papa
Alphadeter
J'me souviens du collège comme un mirage, comme un schéma vague
Arraché d'ma vibe je me crashais dans un virage :
Les premiers mollards crachés les premiers cours séchés
Les vêtements changeaient ; les cartables aussi
Les premiers baisers échangés les premiers 06
Comme celle des cigarettes qui commençaient à circuler
Le temps s'écoulait comme une fumée
Notre enfance entre les volutes expirées
Une autre vie se dessinait
Mais, les contours étaient peu net
Dans un rêve lent et étiré
Pressé d'rejoindre une autre planète
Sans savoir qu'rien n'est plus décevant que c'qui est désiré
Rentré dans l'moule une rumeur sourde me brisait les tympans,
Implicite et incompris, comme un grand changement
Se répandait comme de la poudre sur notre enfance.
Reptilovitch
bravo à tous 
ma dernière merde : https://soundcloud.com/drillski/philippe-buvard
0nirik
Je surfe dans la nuit sur un énième beat
Énième ligne énième texte arriviste comme Gaspard
Ça n'a pas d'sens mais j'aime ça j'mets en r'tard
La question de l'av'nir et annule l'espoir
J'vois pas tout en gris mais c'est mon terroir
Je peux délirer mais c'est trop fastoche
Et mettre des mots bizarre c'est apotropaïque
Sombre orchidoclaste t''es bancroche
Superfétatoire loin d'la diarrhée chronique
J'arrête ça le shit et toutes ces conneries
Dans trois mois promis