j'ai pas tout lu, suis fatigué je finirai demain, mais c'est franchement drôle et bien écrit, on prend plaisir à lire les aventures du pseudo dr house, c'est romancé mais j'adore

Moi je veux savoir si tu vas réussir à mettre Orlane dans ton pieu.

GG l'auteur t'a une très bonne expression.
Essaye de placer quelques smileys par ci par la histoire d'avoir un pavé moins indigeste et puis ca donne de la fraicheur et plus d'humour a ton histoire.

Pourquoi j'ai mi le smiley " " moi?
*

Je préfère sans smileys, ou juste des petits comme le ou le

Ca colle mieux avec le style du texte.

Quand est-ce que tu baises Orlane putain !!!

Salut Dr House =)
Je dois avouer que j'aime beaucoup ton humour "noir" et que j'adorai avoir le même.
J'aime beaucoup se que tu fais et j'atttend la suite avec impatience (vite j'ai pas eu ma dose ^^)

On attendddddddddd ........ !!!!!!!

Nous ne te mettons pas la pression, hein!

Pourquoi il drague pas Orlane ? Il est con lui.

T con sarah? Fais la toi non de dieu. T'arrêtes de faire le gamin et le caca nerveux. Maintenant tu passes aux choses serieuses

Jeudi 6 mai

Putain ce qu'il fait froid...
Quand mon réveil a sonné, mon premier réflexe a été de vérifier la date. 6 mai, bah voyons. Je me suis fait la promesse de chercher plus tard le nom et l'adresse du type qui avait inventé le dicton " en mai, fais ce qu'il te plait". Connard. On est en mai, et ce qui me plairait, c'est de ne pas avoir à me lever à 6h pour porter une blouse immonde et courir après des toxicos qui n'envisagent pas leurs vies sans un ou deux fix par jour. Pourtant je n'ai pas le choix. Je crois que ce qui me plait le plus dans ce métier -ce qui me plait tout court finalement- c'est le processus. La façon d'appréhender l'addiction, de remonter à sa source, à son origine. Pas forcément de régler le problème...pour la morale, on repassera.
Ces putains de méditations m'ont fait perdre un temps considérable : 10 minutes. Du coup, j'ai bu mon café en speed, et comme dans une pub pour vanish oxi-action, j'ai fait une belle tâche sur mon t-shirt blanc. J'ai tenté de l'interpréter comme chez un psy mais tout ce que j'ai vu, c'est une immense tâche brunâtre. Eh merde.

Quand j'ai déboulé dans le vestiaire, j'ai vu une longue chevelure peroxydée qui masquait le haut de mon casier, une chute de rein ma foi pas désagréable, se chargeait de masquer le bas, juste au niveau du trou de la serrure du dit-casier.
Elle s'est retournée, la chevelure : 1m75 au garrot, la trentaine. Genre actrice porno sur le retour. Pommettes refaites, seins refaits, nez, hélas, non refait. Il était busqué et une simple verrue posée sur le bout ne m'aurait en aucun cas incité à accepter une pomme de cette femme.
"Bonjour" m'a t-elle lancé en tendant la main.
"Cynthia, intérimaire aide-soignante. J'ai pris deux semaines de vacances, c'est moi habituellement qui assiste Monsieur [José Sébastien] XXX en fait.
J'ai serré la main tendue.
-Enchanté
-T'es là depuis combien de temps en fait ?
-Un peu plus d'une semaine
-OK, on n'a pas beaucoup de stagiaires ici. j'ai l'impression que c'est pas un secteur très prisé en fait. On a bien eu quelques IFSI mais bon...
Le mot de passe était "en fait". Je l'ai noté et conservé précieusement.
-Mon neveu a eu fait pas mal de demandes, mais il a été refusé, t'as dû ramer...
-Pas plus que ça.
-Tant mieux. La période sans doute. T'aurais eu demandé à la même que lui, qui sait..."
Oh putain. C'est quoi cette conjugaison de merde ? C'est laid. Un mélange de futur antérieur et de plus-que-parfait. Le futur-plus-que-parfait. Un peu ambitieux.
Quand le conjugueur (a) eu(t) fini de jacter, j'ai grommelé un truc sur mon retard et me suis tiré.

Je suis allé me prendre un p'tit café histoire de bien démarrer la journée. Sauf qu'à la machine, y avait Hors-line, histoire de bien me la gâcher. J'ai voulu faire demi-tour, mais son radar m'avait détecté.
-Hey ! (franck dubosc avec des loches)
-Salut...
-Hier je t'ai vu rentrer à pied
-T'avais tes lunettes double foyer ?
-T'es trop bizarre, t'as de l'humour, même si t'es super cynique, je suis sûre que t'es sympa, mais t'es trop agressif aussi...
-Objection
-Oui ?
-Hum...t'as l'intention de faire l'inventaire de tout ce que je dégage ? Parce-que là t'en as pour un moment, et si tu préfères, on va tous claquer en 2012 et y'a deux-trois trucs que j'aimerais faire avant. T'écouter déblatérer n'en fait pas spécialement partie.
-C'est quoi ?
-C'est quoi quoi ?
-tes trucs...
-Ah...bah apprendre l'Araméen par exemple, draguer le plus de filles possible, en draguer en Araméen aussi.
Boire mon urine.
-T'es dégueux.
-Ça peut être bon.
Elle a pouffé de rire (décidément bien difficile à rembarrer).
Sans prendre de café, j'ai dit :
-Bon j'y vais, même si les nouvelles têtes me font chier...
Joignant le geste à la parole, j'entrepris d'inaugurer les nouvelles toilettes près de la salle de repos. En sortant, je suis tombé nez à groin avec José. Je suis parvenu à distinguer quelques bribes de mots à travers son épais buisson. Télégrammés, les mots.
-Consult'. Sucre. Tout de suite.
-Roger that.
-Au fait...je vous lâcherai plus tôt aujourd'hui, on a une call conference en fin de journée.
-Une "call conference" ?
-C'est de l'anglais.
(Tu jures sur la vie de ta truie ?)
-D'accord.

Y a vraiment certains clichés persistants que l'on voudrait s'ôter de la cervelle. Prenez celui sous-entendant que si vous êtes gourmand, vous êtes forcément obèse. Vous pesez 50kg ? Dites à une connaissance que vous vous enfilez pas moins de 6 tablettes de chocolat par jour, elle dira quoi ?
"ah ouais, on dirait pas". Foutaises...question de morphologie et/ou de répartition. Aussi, j'ai failli m'étouffer avec ma gencive supérieure quand la patiente pour addiction aux sucres s'est pointée. Damn. Sublime. Si José me dit de sortir, je lui plante mes incisives dans le mollet, je suis vacciné contre le Tétanos, rien à foutre. 25 ans, 1m65 grand max, environ 55 kg, un sourire à vous damner un saint, une poitrine à vous donner le sein...
Je sais pas si c'est l'aveuglante lumière blanche sur les murs tout aussi blancs typiques des hostos, ou une aura divine, mais cette fille portait merveilleusement bien l'auréole. José quand à lui, portait on ne peut mieux les auréoles, chacun son sex-appeal.
Elle portait également admirablement bien les jeans serrés "le printemps des cerises", le haut moulant "D&G" de même. A tomber...quoi ? On peut venir des cieux et porter des fringues griffées, ça s'appelle l'infiltration, et accessoirement, le goût. Très honnêtement, j'espère que l'Iphone a bien fait son boulot car tout ce que j'ai pu entraver de la conversation c'est : "je ne peux pas me passer de sucre. Le diabète ? Rien à carrer. Le midi c'est steak au sucre, le soir, pâtes à la confiture." Pour le reste, le dicta me le soufflera, car j'ai passé les 70 minutes de la consult' à essayer de remonter ma mâchoire inférieure à hauteur normale. Quand "tout ce qu'il faut là où il faut" fut partie, le contraste fut d'autant plus saisissant que je me suis retrouvé face à la paire perdante : le conjugueur et le laideron cendré. Si l'enfer existe, je fais mon stage à l'étage du dessous...

La matinée a été plutôt chargée. Beaucoup de paperasses et d'administratif.
"Tu sais taper à la machine ?" a vociféré ou plutôt éructé José.
Taper à la machine ? Ça se dit encore ça ?
(je sais taper le numéro de ma boisson chaude à la machine à café, ça compte ?)
-Je me débrouille chef.
Le pauvre...il serait choqué. J'ai dû consigner l'essentiel de ses dossiers patient en à peine 1 heure. On est passé de "vous allez bouffer sur votre temps de pause pour finir le taff" à "bon allez les jeunes, on déjeune plus tôt ce midi".

Qui dit "plus tôt" ne veut pas obligatoirement dire sans Orlane. Fidèle au poste, au taquet, choisissez votre expression, la grande gigue m'a décoché un de ses plus beaux sourires (et moi soupirs). La bombasse de la matinée n'était pas oubliée, mais Orlane se démerdait bien dans son genre. Une jolie brune d'1m70, un corps à rendre n'importe quelle bimbo jalouse. Intelligente de surcroît. Le beau parti. Le bon coup. La fille à mariée. Dans le coin droit, moi : le mec con.
-Mais nan il te sous-estime pas...
-J'ai fait des trucs que même pas la moitié des clampins qui fourmillent dans cet hosto seraient capables de faire, il me fait toujours pas confiance, t'appelles ça comment au juste ?
-Il te connait pas encore assez bien, et t'es stagiaire mon coco, t'attends pas à pratiquer une opération à cœur ouvert.
Elle avait pas tort mais..."mon coco" ? Berk.
-On passe d'une extrême à l'autre là.
-C'est bon, t'es pas un moins que rien non plus...
-J'ai pas dit ça. OK alors comment je vois les choses :
pour moi y a différents types de grades, différents échelons, et donc différentes perspectives d'évolution.
Le moins que rien : le quidam invisible environ 78 ans de sa vie.
Le rien : invisible mais avec assez de couilles pour construire sa vie, peut-être avec un simili-rien au féminin.
Le tout : le mec qui a bien vécu. Il chialera pas sur son lit de mort, ou alors par hypocrisie.
Le plus-que-tout (en opposition au moins que rien) : Le mec qu'on envie, il a tout pour plaire, a plusieurs cordes à son arc et s'il ne joue pas au con, fera partie des 0,001 % d'habitants de cette planète dont on se souviendra.
-Toi tu te situes où ?
-Nulle part, ça c'est pour la vie active. Ici, au stage je suis entre la :
Merde : celle qui ramasse les chewing-gums des autres, même ceux collés sous les tables, qui fait des heures sup' pour pas un gramme de reconnaissance.
Et la sous-merde : celle qui colle le chewing-gum sous sa table.
-...
-J'ai plombé l'ambiance c'est ça ? Je compte en faire un métier.
-Non...c'est juste que t'es...space, mais t'as de la tchatche. Faut se méfier de l'eau qui dort.
(rapport ?)
-La vache, profond ça.

Sur ces bonnes paroles, je lui roulai une putain de galoche mémorable sous le porche de l'hôpital, allant titiller son intestin grêle avec le bout de ma langue. On me dit dans l'oreillette que ce genre d'emportement ne fonctionne plus pour personne dans le récit. OK j'arrête.
On est rentré.

Après-midi calme. J'ai bouquiné le dernier Coben. J'ai fait chier personne et la réciproque inversement proportionnelle fut valable.
J'ai quitté plus tôt comme promis et n'ai donc pas eu le déplaisir de débattre avec Orlane.
Demain, je me promets d'arrêter d'être gentil avec elle, elle ne le mérite pas...

chaud la fille qui raconte ça vie !!!
va voir 1 psy

C'est pas une fille
crétin

"C'est pas une fille
crétin "

Je crois que cette journée, c'est celle qui ma le plus plus.
Que de phrase culte, si tu écrivais un bouquoin comme sa et que je tiendrais une maison d'édition je signerai directe !!! =)

bravo encore, moi aussi je suis en stage en se moment et te lire me fais beaucoup sourire !!!!

• tenais une*

oula pas très bon en orthographe je suis ^^

"En sortant, je suis tombé nez à groin avec José. Je suis parvenu à distinguer quelques bribes de mots à travers son épais buisson. Télégrammés, les mots.
-Consult'. Sucre. Tout de suite.
-Roger that.
-Au fait...je vous lâcherai plus tôt aujourd'hui, on a une call conference en fin de journée.
-Une "call conference" ?
-C'est de l'anglais.
(Tu jures sur la vie de ta truie ?) "

OMFG ce passage m'a achevé.
Et oublie ce que j'ai dis pour les smileys, finalement ca se lis très bien comme ca et ca convient mieux a ton style.
J'attends la suite avec impatience. Et GG.

Mamamia. Tu t'améliores de jour en jour.

Putain d'excellent

je crois que je vais imprimer et me les lire au taff

continue, j'espère que ton stage s'éternisera