J'adores la philosophie.

//Maison Taylor//
//14 avril 1745//
//Redorer le blason _ Partie 1//
//William a [25] ans//

Je me réveillai doucement dans mon lit et observais la marque des Assassins sur mon annulaire. Elle ne me faisait plus mal à présent. Je m’habillai puis je descendis vers la cuisine. Le petit déjeuner était déjà prêt. Mon père, inhabituellement aux fourneaux, demanda de bonne humeur :

-Ah ! Bonjour, fils ! Bien dormi ?
-Très bien, même. Que me vaut l’honneur d’être servi de si bon matin ?
-Et bien, cela fait deux jours que tu es officiellement un Assassin et aujourd’hui, tu vas effectuer ta toute première mission en tant que tel. J’espère n’avoir pas trop fait griller le bacon...
-Il est parfait, père.
J’attendais impatiemment ce moment. Ma première mission ! Il fallait que je sois en forme et les œufs et le bacon que mon père m’avait préparé étaient particulièrement bien choisis.
-Tu connais certainement Sir Curtis Lewis ?
-Oui, il vend des fruits près du pub.
-Oui, mais pas essentiellement : il fait également passer des armes et des denrées à nos confrères dans toute la Grande-Bretagne. C’est un allié précieux qui est utile à la Confrérie en toutes circonstances.
-Est-ce qu’il lui est arrivé quelque chose ?
-Rien de grave pour Sir Curtis, mais pour nous, oui. Il a été agressé, puis pillé la nuit dernière. Tout son stock d’arme qui devait partir pour Édimbourg est maintenant dans les mains d’on-ne-sait-qui.
-Je m’en charge. Je vais commencer par aller voir Sir Curtis, j’en apprendrais peut-être un peu plus.

Je m’apprêtais à partir quand mon père me pris le bras.
-Attends ! Tu ne peux pas y aller comme cela ! dit-il en montrant mes vêtements.
-Il y a un problème avec ma tenue ?
-Bien sûr ! Attends un instant, je vais chercher de quoi t’équiper...

Puis mon père prit à l’étage pour chercher je-ne-sais-quoi. Enfin, si, j’avais ma petite idée, mais je me demandais à quoi elle allait ressembler...

Mon père descendit avec un coffre qu’il tenait à bout de bras.
-Tout ce dont tu as besoin est dans ce coffre. Il t’appartient, vas-y !

J’ouvris le coffre et y découvris ce que je m’imaginais : une panoplie complète d’Assassin ! Le coffre contenait une tunique imposante de couleur blanche avec des teintes de rouge sur les avant-bras et sur le bas de la tunique, avec, bien sur, une capuche. Il y avait également des armes : une courte épée et son fourreau ( : http://www.theroyalsword.com/media/catalog/product/cache/3/image/634x220/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/e/x/ex-produit-image-gabarit.jpg ) Une dague anglaise ( : http://medias.expertissim.com/objet/2012/11/20/12136588/665x665_dague1_1N.jpg ) Un vieux pistolet ( : http://shop.coutel.fr//images/catalogue/P1228.jpg ) Des couteaux de lancers ainsi que, bien évidemment, une lame secrète.

-Tout ça t’appartenait ? demanda-t-il à mon père.
-J’ai racheté une épée et une dague. Sinon, le reste était à moi, puis à ton frère, puis à toi.
-Merci, père.
-De rien. Allez, va te changer ! Les malfrats sont peut-être déjà loin à l’heure qu’il est !
J’enfilai rapidement la tunique et préparai le matériel à disposition. Sur la ceinture, il y avait une dizaine de petits étuis pour les couteaux de lancers. J’accrochai le fourreau sur la gauche de la ceinture et y déposai mon épée, puis je mis ma dague de l’autre côté. Il y avait également un étui à pistolet sur la gauche, je vérifiai si l’arme à feu était chargée et la mis dans l’étui. Pour finir, je m’équipai de la lame secrète à mon poignet gauche.

Je descendis et me dirigeai vers la porte d’entrée, prêt à commencer ma mission, quand mon père me dit :
-William... Notre blason a été bafoué...Redore-le...
-Bien, père.

J’avais répondu avec conviction. C’était comme une promesse que je m’étais faite à moi-même et à la Confrérie.

Je rabattis la capuche de la tunique sur ma tête puis je me mis en route vers le commerce de Sir Curtis. La journée était belle, la ville était vivante, les pêcheurs ramenaient leurs stock aux poissonniers. Tout semblait normal. J’avais beau me sentir voyant avec mes armes apparentes et ma capuche alors qu’il y a un grand soleil, mais personne ne semblait me remarquer. Je me montrais, mais j’étais invisible... Le premier précepte des Assassins...
J’étais content de moi quand je suis arrivé sans problème au comptoir de Sir Curtis. Ce dernier avait l’air perdu dans ses oranges quand il remarqua ma présence.
-Hmm ? L’épicerie est fermée, revenez... Demain !
-Sir Curtis ? Je m’appelle William Taylor, je suis le fils de Bill Taylor...
L’épicier leva la tête vers moi et ouvrit la porte de son magasin.
-Oh, William ! Je ne t’avais pas reconnu ! Entre, garçon, entre !

Je prenais place dans le magasin. Tout était magnifiquement bien rangé en étalage et en section. On sentait directement en entrant ici qu’on avait affaire à un homme ordonné et expérimenté.

-Que veux-tu ? Ton père t’envoie chercher ses framboises ? Je te ferais une réduction, bien sûr !
-Il ne s’agit pas de fruit, Sir. Vous avez eu un souci la nuit dernière, et je viens pour retrouver les malfaiteurs. Expliquai-je au vendeur.
-Oh, je me disais bien que, vu ton accoutrement, tu n’étais pas venu faire les courses... répondit-il avec une toute autre expression sur le visage
-Je peux vous poser quelques questions ?
-Bien sûr, bien sûr...
-Combien était les agresseurs ?
-Ils étaient quatre, ils avaient tous une dague pour me menacer, l’un d’eux avait une énorme hache. Je crois n’avoir jamais eu aussi peur de toute ma vie...
-Ils vous ont directement agressé ?
-J’ai une petite entaille vers le genou, mais rien de grave, non. En revanche, ils ont volés plusieurs fruits, une semaine de récolte partie en l’air ! ajouta-t-il violemment.
-Heu...Et les armes que vous faites transiter ?
-Ah... Elles restent dans la cave, personne n’y va jamais, je cache régulièrement la clé...
-Est-ce que vous avez pu entendre quoi que ce soit sur un quelconque endroit où ils pourraient être ?
-Ils ont parlés de Barbican. C’est au nord-est de Plymouth, c’est un secteur de port de pêche, je pense que si tu veux les arrêter, tu devrais commencer par là. Oh, et je crois que celui avec la hache s’appelle Brent.
-Merci, Sir. Je vous promets que ces voyous seront arrêtés avant ce soir.
-Merci à toi, Wiliam.

Je sortis du magasin et me dirigeai vers Barbican. Ce n’est pas grand, je trouverais forcément ce que je cherche.

//Redorer le blason _ Partie 2//

Arrivé à Barbican, le quartier était presque vide. Seul quelques vendeur à la sauvette venait m’interrompre dans ma marche et dès que je leur signalais mon épée, ils s’enfuyaient en courant. J’arrivai devant un hangar gardé par deux hommes. Je m’approchai d’eux et engageai la conversation :
-Bien le bonjour messieurs ! Est-ce que je vous connaissez Brent ?
-Dégage, tête de nœud ! répondit un premier garde.
-Je vois que je n’ai pas affaire à de parfait gentlemen...
-Qu’est-ce qu’il a dit, là ? demanda l’autre.
-Appelle Br...

Sans prévenir, je pris une tête dans chaque main et je les ramenai vers elles de manière à ce que leurs têtes s’entrechoquent entre elles. Puis je passai la porte du hangar.
J’entendais des bruits. Deux personnes parlaient, peut-être trois. Je décidai de prendre un couteau de lancer dans chaque main et de les envoyer vers ceux qui semblaient le moins massif. Il n’y en eu qu’un de touché sur les deux.

-Hé ! Brent ! C’est qui, ça ? demanda l’homme que je visais.
-Hmpf... ‘Gêneur...
-C’est vous, Brent ? Je vous cherchais.
-Qui t’es ?... demanda ce dernier.
-Je suis... Un Assassin, dis-je en portant un vif coup de poing dans la mâchoire de Brent.

Le coup a bien atteint sa cible, mais ce ne fut pas la bonne personne qui eut mal... Cet homme devait être fait en brique...On aurait dit une pâle copie de Douglas Grant, le cerveau en moins. Il parlait lentement en mâchant ses mots.
Soudain, Brent leva sa hache et l’abattit vers moi. J’eus juste le temps de faire un pas de côté pour esquiver. Puis j’entendis un cri de guerre et l’homme qui restait se précipita vers moi, une épée à la main. Je sortis la mienne et me préparais à combattre.
Il s’élançait vers moi, il n’avait pas l’air très expérimenté. Je m’apprêtais à le parer quand Brent lança sa hache vers moi. Je me mis à terre rapidement et vis le corps de l’homme à l’épée faire de même, à la différence qu’il avait une hache plantée en plein milieu du visage.
-L’était pas utile, remarqua Brent.
-Pourquoi avoir agressé Sir Curtis hier soir ? demandai-je, mais n’attendant aucunement de réponse précise.
-‘F’s’ait des bons fruits, mais trop cher.
-Quoi, c’est tout ?
-Ah. Aussi pa’s que y traficotait des armes avec les Asaz...Les Ashas...
-Les Assassins.
-Heu...Ouais... C’est ça, les Zacha-truc.
-Qu’est-ce que tu as contre les Assassins ? Comment savais-tu pour les armes ? Et pour qui travailles-tu ?
-Tr...Trop d’questions...
Je commençais à me dire que je n’obtiendrais rien de ce crâne vide, et je décidai d’en finir rapidement.
Je sortis ma lame secrète et me mis en position, prêt à combattre.
J’engageai le combat en me plaçant derrière lui et en lui entaillant le bas du dos.
-Ayeuh ! ‘Fait mal !
Brent se retourna et m’asséna une baffe mémorable. Je tombai à terre et me décala rapidement pour esquiver le coup de pied qu’il s’apprêtait à me donner. Quand il était en colère, rien ne pouvait l’arrêter, je tentais de lui envoyer des couteaux de lancer : aucun ne l’ont effleuré. Puis je sortis mon épée, lui enfonça dans le ventre et la décalai vers la droite. Résultat : une énorme balafre dans le bas-ventre de son nombril jusqu'à l’extrême gauche de son ventre.

Brent s’écroula, se tenant sa coupure.
-Aaaaayeeeuuh...
-Pour qui travailles-tu ? Qui t’as dit d’agresser Sir Curtis ? Réponds !!
Mais le bougre était déjà mort, vidé de son sang.
-Et merde !
Je sortis du hangar et me lavai les mains pleines de sang dans la Manche. J’avais accompli ma mission. Mais j’aurais pu aller plus loin. J’aurais pu en savoir plus. Je décidai de rentrer chez moi et de faire un compte-rendu à mon père.

Il était déjà trois heures et demie quand je suis rentré et je n’avais toujours pas déjeuné. Mon père était assis sur une chaise, il lisait le journal.
-William ! Comment vas-tu ? La mission s’est bien passée ? s’exclama mon père.
-Oui, très bien, oui. Le...Le blason est redoré...
-Magnifique, je suis fier de toi mon garçon ! Oh, j’ai failli oublier !

Mon père parti dans la pièce à vivre et pris de l’argent sur la cheminée.

-Père, je te vois venir, il n’est pas nécessaire de...
-Fils, dit mon père en m’interrompant brusquement, tu pars ce soir pour Londres.

Mes yeux s’écarquillèrent. Je ne m’y attendais pas. C’était une excellente nouvelle !
-Superbe ! A quelle heure pars-t-on ?
-A dix-neuf heures. Mais tu seras seul dans la calèche, mon fils.

Le sourire qui s’était formé sur mes lèvres disparut aussi vite qu’il était venu.
-Comment ça ? Père...
-N’insiste pas, ce voyage est au frais des Assassins. Sir Bradley a voulu personnellement que tu le rejoignes pour la capitale le plus vite possible.
-Père, je ne partirais pas sans toi ! Tu m’as tout appris ! Comment...
-Et je n’ai plus rien à t’apprendre. William. Tu es un homme. Tu as vingt-cinq ans et toute la vie devant toi. Je ne veux pas que tu reste bloqué à Plymouth juste parce que j’habite ici. Si tu as peur pour ma vie, ne t’en fais pas, je sais me défendre.
-Père...
- Ne dit rien. Rien ne pourra me faire venir avec toi. Et puis, si je viens, qui gardera la maison ? Qui viendra remplacer les fleurs sur la tombe d’Andrew ?

J’étais réticent à l’idée que mon père ne me suive pas à Londres. Mais il avait raison. Il fallait bien qu’à un moment je prenne mes responsabilités et que je me débrouille seul. Ce moment était arrivé. J’allais partir pour Londres, me faire des amis, des ennemis mais je serais libre et responsable. Tout ce dont j’ai toujours voulu être.

-Fils, je...
Je ne l’ai pas laissé terminé sa phrase et le l’ai serré dans mes bras. Sans dire un mot.
-Au revoir, fils...dit-il en sanglot
-A bientôt, père...

Puis je sortis de la maison familiale. Celle où je suis né. Celle où j’ai grandi. Celle où je me suis entraîné. Celle que je quitte à présent.

J'ai dû faire deux parties, JVC ne pouvait pas supporter le tout J'espère que c'est pas "trop" long...

Okay, j'avoue ! C'est bon !

C'est moi qui ait mangé le chocolat.

Jet ? Tu te motive pour me corriger ?

Tu ... tu as mangé le chocolat ?!

Je m'excuse

C'est pas sérieux, tout ça On peut en revenir au texte ? je suis plutôt content de celui-ci

Jeeeeeeet corrige mouaaaaaaaa steupléééééééé

En plus j'ai une nouvelle anecdote et j'ai très envie de la mettre

Le texte est très bien, bilbo et/ou jet te corrigeront

Tu écris bien , continues comme ça

Tiens il est encore vivant le RP.

Ouaip ;) Vu que celui de Watch Dogs est mort, j'ai migré vers celui-ci

Y avait un rp sur watch dogs ? oO

Oui ça s'appelait The Satanhack, mais malheureusement ça n'aura pas duré longtemps. Mais c'est dommage, ça avait un énorme potentiel et l'idée était plus que bien pensée

Désolé, je ne pourrais pas te corriger ce soir, j'ai une soirée à 19h (bordel pourqsuoi je suis encore chez moi?)

Bref, normalement demain c'est bon

Jet ? Hier t'avais dit demain et demain c'est aujourd'hui (?) ...

Oui, mais laisse moi te rapeller que aujourd'hui est valable jusqu'a 23h59

Bien sûr, mais j'eut peur que tu avais oublié

Y vas me corriger à 23h59. Le salaud