Okay mon pitit Aqua

Moi je vais me coucher... Bonne nuit !

'Nuit o/

Koukou !

Je tiens à prévenir que je vais commencer à rédiger le chapitre 12. Il arrivera dans la semaine si tout se passe bien

Oh je n'avais même pas vu que tu avais finalement intégré le fameux Teruki à ton histoire

Je lirais et te dirais s'il est aussi sadique que je l'espérait

Il est moins sadique que dans ta fic

Mais c'est quelqu'un qui voit que par le combat

Il développera son sadisme au cours de l'histoire ^^

Tu m'as même pas prévenu pour la suite ??

Yo !

Pour inaugurer mon année de seconde (et accessoirement l'anniversaire de mon cousin), et la reprise de ma fic, je poste un nouveau chapitre !

Désolé à Bee de ne pas avoir continué
Tu (et vous) remercieras (remercierez) mon ami parce qu'il voulait la suite, c'est grâce à lui que je me suis remis à Sans Identité !

Grosse dédicace mon Toto !

Bref, je poste mon chapitre au prochain poste

Chapitre 12

Le désert, à la base recouvert de grands rochers ça et là, était en ruine suite au combat des deux adversaires, qui ne demandaient qu’à gagner. L’affrontement titanesque avait mit en difficulté les deux opposants, mais la mort rôdait autour des deux. Ces derniers avaient réussis, de longues minutes durant, à repousser les attaques.
Teruki, plus hargneux que jamais était parvenu à reprendre l’avantage, et, le récit de Ryukô dont il se souvenait les moindres détails n’avaient pas réussi à l’apaiser. Au contraire, il l’écrasait de son pied. Ryukô ruminait pour trouver une stratégie en serrant des dents.

- Tu as beau m’avoir raconté toute l’histoire, cela ne fait pas de toi un « saint » ! Tu as laissé la mort d’Hinoto, qui aurait pu me servir, vaine. Je vais te faire déguster à mon terrible courroux minable. Tu n’as pas vu le quart de ta punition !
- Même si je ne suis pas un Saint, Teruki… J’ai pu t’observer. Tu es influençable. Tu vas te faire tuer. Tu travailles pour Pain, mais…

Teruki lui décrocha un coup de pied qui le fit s’écraser contre la paroi solide de roche. Il ordonna le silence, puis il reprit son souffle. Il déclara, d’une voix doublée par la haine :

- Ne parle pas de lui ! Tu sais ce qu’il a causé ?! Le chef va prendre l’ascendance sur le monde bientôt… Alors que c’est moi qui le dois !

Ryukô essuya le sang de sa plaie et posa un genou à terre en essayant de se relever. Il regardait la photo d’Hinoto, cela lui remémorant tant de souvenirs.

[Flash-Back, 3 ans plus tôt]

- Tu ne sais pas ce que tu fais ! Tu as beau avoir une puissance foudroyante… Tu ne pourras pas réussir à le vaincre !
- Je me moque bien pourquoi je ne pourrai le vaincre. Si à un instant je peux le faire souffrir ça me va.

Un homme, à terre, essayait de ramper en arrière pour s’en sortir. Il était face à un adversaire monstrueux. Il se tenait avec des yeux noirs comme la nuit. Son corps, doublé de deux sabres se croisant, et son corps étant dur et musclé. Il marchait tranquillement vers sa victime.

- Tu…n’as donc pas vu ? Notre maître à tous, a été victime d’un complot…
- Un complot ? Qu’est ce que tu veux dire ?
- Oui… C’est le chef suprême. Mais il a été victime des plus grands, ce qui a provoqué sa souffrance… Qui veut donc lui amener à faire de tels actes. Nous aussi d’ailleurs.
- Comment ça ?
- La mort de tes compagnons… ne fut pas aléatoire. Je te l’ai dis, il faut frapper plus haut, Ryukô…
- De tels actes se justifient par le passé et se justifieront par le futur. Pain nous aurait promis qu’illusions. Très bien. Mais peu importe. Je vais donc gravir les échelons pour arriver en haut, même si ça doit passer par ta mort. Adieu, Shingo …

Ryukô leva son sabre, sa pointe blanche et reflétant au soleil inexistant, allait frapper son adversaire.

[…]

Le sang ruisselait tel une fontaine, agrémenté par la pluie qui coulait le long du visage de l’homme impassible. Il regardait le ciel, l’eau des nuages se confondant avec celle de ses yeux. Il baissa la tête. A ses pieds se trouvait une flaque de sang. Silencieux, il regarda ce qu’il tenait de la main : un pendentif. Très longuement. Une femme aux yeux de tigres, avec un sourire figé sur le papier. Un sourire, qu’il ne reverra plus jamais. Des yeux avec une volonté de flamme. Après un petit temps, il dit :

- Hinoto. Ça ne fait qu’un homme, responsable de notre douleur, parti, en plus. Je ferai en sorte de monter mon niveau à celui derrière Pain et de…le tuer !

[Fin du Flash-Back]

Le regard déterminé de Teruki, de l’abattre, lui fit revenir à la raison. Il posa une main sur le sol, pour prendre appui. Il essaya de se relever. Crachant du sang, il parla d’un ton stressé :

- Tss… Tu ne comprendras donc jamais… Celui qui tire les ficelles, ce n’est pas Pain. C’est un homme plus puissant encore ! Une entité qui va réduire le monde à l’état d’esclavage. Pain n’est qu’un jouet, comme toi et moi ! La douleur régnera sur le monde. C’est une certitude !
- Beau discours. Tu as fini ? Maintenant, tu vas pouvoir crever en paix.

Teruki était à deux pas de Ryukô. Son Sharingan activé, il vit la réaction de chakra en chaîne. Un mudra, et une fissure sortit du sol, comme si une chose se dirigeait en dessous du sol, vers l’Uchiha. Ryukô chargeait sa technique encore et de son corps sortait de nombreuses runes. De nombreux tentacules négatifs sortaient de son corps. Grâce au Sharingan, Teruki en esquiva une partie mais il fut pris dans le Fuuinjutsu.

- Fuuinjutsu ! Yami Sekai no Chikara – Jigoku no Kaihi ! Pouvoir ténébreux – Ouverture de la Porte Infernale ! Ha !!

Le sceau violet entourait les deux guerriers. Ryukô se trouvait en son centre, et il ne souriait plus. Les deux, en fait. Il regardait Teruki et lui dit :

- Tu t’en rappelles ? Teruki, ce Fuuin. Tu sais ? Je vais te montrer mon véritable enfer… Les ténèbres seront aspirées, mais tout ceci cause des soucis à son propriétaire. Peu importe mon destin futur, je vais te prouver une dernière fois que la douleur sera répandue sur Terre !
- Pauvre fou ! Je vais te tuer !

Teruki essaya de bouger mais il n’y parvint pas. Les ténèbres commençaient à recouvrir doucement le sceau. De nombreux tentacules, s’arpentant bientôt à des bras de morts vivants, agrippèrent les deux ninjas. Ryukô continua, la couche de ténèbres le recouvrant presque :

- Tu ne pourras pas en réchapper ! Même avec toute ta force !
- Il a raison, pensa Teruki en rugissant. Mais je dois avoir une dernière carte à jouer !!

La technique continua son ascension. Les ténèbres firent une sorte de gouffre. Soudain, les Runes se chargèrent et Ryukô, composant un ultime Mudras :

- Une dernière parole ?!
- … Meurs…
- Adieu !!!

Soudain, les runes se fermèrent tel une prison. Teruki activa alors son Mangekyô Sharingan. Mais trop tard. La surtension présente dans la technique aspira le tout sous une forme de sphère sombre et lumineuse. Une sphère qui se referma sur elle-même. Puis, elle rapetissa avant de disparaître en créant une onde de choc.

Bientôt, le terrain était légèrement détruit. L’ombre régnait depuis. Mais cette ombre devint rougeâtre. L’écarlate de l’œil démoniaque. « Le pouvoir n’a pas fini de s’accroître. Les ténèbres mêmes si ils m’ont été privés reviendront… ». Le silence se mit à régner…

Suspense… Teruki serait-il vivant ? Et qu’en est-il de Ryukô ? Et que devient Naruto ? Pleins de mystères découleront de l’homme au Sharingan, et de l’enfant du dragon ! A suivre…

Petit Up !

C'est parti.

J'ai envie de lire ta fic Umi, seul problème, manque de temps !

Alors, Bee?

Gaaratoncul Bah lance-toi, c'est le Vii-kend !

Bonjour à tous !

Voilà un moment que vous attendez le nouveau chapitre (ou pas). Mais faute de temps, et pire encore car plus de connexion durant un mois, je viens seulement de terminer mon nouveau chapitre !

Un chapitre bien long, comme vous les aimez ! Un chapitre triste et inspiré, de la VF (bouuh, je pouvais pas faire autrement ) de l'épisode 126 "Crépuscule" de Naruto Shippuden.

Pour vous mettre l'eau à la bouche... :

"L'Hokage sourit, et regarda la baie – vitrée, juste derrière son vieil ami et camarade, observant une génération future qui devra vivre de nombreuses aventures, et qui en eux portent une flamme transmise depuis bien longtemps, à travers les nombreux héros qui servent de modèles aux jeunes, et qui perdurera durant un temps encore indéfini, qui permet depuis l'époque du Shodaime Senju Hashirama de croire en l'autre et ne pas abandonner ; cette flamme brillante dans les yeux des enfants de Konoha, n'étant autre que la Volonté du Feu."

Enjoy it !

Chapitre 13

Un passé commun, peut produire une douleur au cœur. Une amitié solide, qui connaît des rebondissements. Un sentiment partagé. Juste une décision. Et tout peut changer. En revanche, notre incapacité à accepter ce changement n’est pas feinte. Mais c’est grâce à certains événements, que notre société et nos mentalités peuvent évoluer …

Enfin, au village de Konoha, régnait un temps calme et le soleil était présent. Les grandes portes donnaient un air de supériorité au village, certain de sa puissance mais aussi témoin de sa grande modestie. Konoha était avant tout un village qui se voulait passif et prêt à tout pour faire régner la paix. Les rayons du soleil éclairaient de leur force le village.
Et devant ces portes, se trouvait une petite escouade de ninjas, accompagnés de personnages assez étrange.

- Nous allons partir d’ici quelques minutes, pour le mont Myoboku, déclara Fukasaku en sautillant pour s’approcher de son futur élève.
- Je vous souhaite bonne chance, fit Tsunade en regardant le groupe, une main sur la hanche, un sourire se dessinant sur son visage.
- Merci, Mamie Tsunade. Répliqua seulement Naruto, perdu dans ses pensées.
- Fais bien attention Naruto. Tu serais capable de nous causer certains soucis, dit joyeusement la belle Sakura, néanmoins inquiète pour son ami, ne fais rien d'imprudent surtout !

Le petit groupe commença à se mettre en route mais le Jinchuuriki de Kyubi s'arrêta, se gratta la tête et se retourna pour regarder ses aînés, et faire une remarque :

- Au fait, euh. Comment on y va, à votre mont, là ?

Le vieux crapaud – sage fit un grand sourire, et fit un unique mudra. Il expliqua la démarche :

- A pied, il nous faudra 10 mois, il faudra trouver de quoi vivre, d’une manière ou d’une autre, sinon on mourra de faim, déclara Fukasaku avec une pointe de ricanement dans sa voix.
- Hein ?!!! S'égosilla le Jinchuuriki de Kyubi, trop surpris pour y croire.
- Mais non, je plaisantais, Naruto ! Comme vous le savez, les Shinobi utilisent le Kuchiyose no jutsu. Mais nous, invocations que nous sommes, nous utilisons le procédé inverse. Le Gyaku Kuchiyose no Jutsu permettra de se rendre au mont Myoboku en un quart de seconde ! Comme le petit Jiraya, autrefois...
- Ah, Jiraya...

A la pensée de son Sensei le jeune Uzumaki se referma et son regard se fit plus dur. Un silence pesant s'installa, bien vite rompu par la princesse limace qui posa sa main sur la hanche :

- Bon. Jiraya est mort mais pas en vain. Tandis que vous vous rendrez au mont Myoboku, nous allons nous lancer dans la réussite de la mission : décrypter le secret de Pain.
- Yosha ! Je vous fais confiance, Tsunade-Baachan,'ttebayo ! Déclara Naruto avec un sourire.
- Bien. Je crois qu'il est temps d'y aller ! Déclara Fukasaku. On va être en retard, baasan va encore faire des siennes sinon.
- Okay. On vous fait confiance, fit Sakura.
- Merci, Sakura – chan, on fera de notre mieux. Répliqua le Jinchuuriki de Kyubi.
- Bon, on y va. Jaa ne, les amis ! Gyaku Kuchiyose ! Termina l'ermite crapaud, en emportant avec lui le jeune ninja, dans un nuage de fumée.

Le nuage de fumée disparut aussi vite qu'il n'était apparut. Le petit groupe resta un moment dans un long silence. A penser à l'avenir du village. Un mauvais pressentiment était dans la tête de certains, d'autres étant insouciant. Une courte discussion démarra. Tous se concertèrent et prirent une décision, avant de se rendre chacun à leur poste, pour déchiffrer le secret du chef de l'Akatsuki. Sakura partit alors vers la bibliothèque de Konoha pour commencer des recherches sur l'étrange ninja, Shizune s'occupa du corps de Pain, ramené par le défunt Sannin, tandis qu'Ino accompagna son père dans la section des renseignements du village, pour exploiter le cerveau et les souvenirs du ninja d'Amegakure no Sato.
Tsunade préféra marcher à travers les rues du grand village pour se changer les idées. Les événements passés, tel que la mort de son ami d'enfance, l'affligea beaucoup. Et l’environnement ne changeait en rien la douleur dans son cœur. Le souvenir d’un passé, dansant comme les feuilles de l’arbre à côté de cette partie du village. Une partie calme et déserte. L'ancienne discussion qu'elle eût avec Jiraya lui revint alors en tête...

[Flash-back, Konoha, bar]

Dans le bar, plutôt calme, dans un coin du village, se trouvaient les deux ninjas. Assis à une table, ils discutaient plutôt bien. La Kunoichi médecin se servit un verre d'alcool, tandis qu'Ero Sennin avait un regard ailleurs, il se recala sur le petit banc de l'établissement, passa un bras derrière le fauteuil pour se soutenir, tandis que son autre main était posée sur la table. Son regard visant le liquide entrant dans la tasse avec quelques remous.

L'Hokage sourit, et regarda la baie – vitrée, juste derrière son vieil ami et camarade, observant une génération future qui devra vivre de nombreuses aventures, et qui en eux portent une flamme transmise depuis bien longtemps, à travers les nombreux héros qui servent de modèles aux jeunes, et qui perdurera durant un temps encore indéfini, qui permet depuis l'époque du Shodaime Senju Hashirama de croire en l'autre et ne pas abandonner ; cette flamme brillante dans les yeux des enfants de Konoha, n'étant autre que la Volonté du Feu.

Les deux ninjas se connaissaient depuis fort longtemps, et nul doute qu'ils étaient devenus de très grands amis. Alors ils trinquèrent à leur santé. Bien sûr, les événements qui se passaient depuis peu perturbait le village. Et Tsunade, en bon Hokage, devait s'en occuper. Alors après un long travail, elle s'était promise de passer un peu de bon temps avec son meilleur ami. Meilleur ami pour qui elle se posait des questions sur ses décisions. Son rôle d'Hokage ne lui empêchait pas de s'inquiéter, bien au contraire. Jiraya le savait et il se devait de la rassurer. Sa mission prochaine était pourtant risquée, et il en savait les conséquences.

- Le village d'Ame est un village fermé, pourtant une rumeur circule comme quoi le chef de l'Akatsuki était là-bas. Commença Jiraya.
- Ame gakure no Sato est une zone dangereuse, et peu ouverte aux autres pays, ils contrôlent chaque information qui circule, comme avec l'Examen Chunin et tu le sais très bien.
- Oui, c'est vrai. D'ailleurs, on dit que depuis des années une guerre civile a éclaté, à Ame. On dit que l'un des protagonistes est le chef de l'Akatsuki.
- Une guerre ? Ame est contrôlée. De par sa situation géographique entre Hi, Tsuchi et Kaze no kuni, ce pays a été le théâtre de bien des batailles, je doute que l'Akatsuki et son groupuscule puisse établir une dictature là-bas.
- Non, au contraire. Le chef de l'Akatsuki a pu très bien diriger Ame en utilisant le nom de l'ancien dirigeant et en abattant tous ceux qui auraient pu laisser un quelconque indice sur son identité. Je pense que je vais y aller, pour enquêter.

Son interlocutrice fut surprise et ne dit qu'une vague protestation, mais l'Ermite ne lui laissa finir sa phrase :

- Ne me sous-estime pas Tsunade, je suis un des trois grands Sannins, tu sais que je suis l'homme de la situation.
- Hmm... Quand j'y pense, je te refile les missions périlleuses. Dire qu'en ce moment tu devrais être le Godaime Hokage Jiraya. C'était le vœu du Sandaime Hiruzen-Sensei. Mais je sais que tu souhaites toujours arrêter Orochimaru.

L'homme rit franchement pendant quelques secondes avant de reprendre :

- Oui, tu sais que je veux ma liberté, c'est pour ça que je n'ai pas accepté ce poste. Et c'est en partie pour « lui », aussi. Le bon côté des choses c’est que je vais pouvoir sortir mon roman plus tôt.
- Je ne pensais pas que ce serait possible qu’il disparaisse. La fiction dépasse la réalité, on dirait bien. Tu te souviens du passé ? De ce que nous disais le troisième ?
- Certainement, répondit Jiraya. Tu étais une très jolie jeune fille, planche à repasser mais jolie. Tu t’en souviens ? Maintenant tu as déjà cinquante années derrière toi.

Tsunade rougit un peu plus, peu importe que ce soit par état d’ébriété ou parce que Jiraya avait touché un point sensible.

- Et tu sais aussi qu'il faut parfois faire une croix sur le passé, ajouta l’Ermite crapaud en buvant, tu es mieux placée que quiconque pour le savoir Tsunade, à quoi bon se relier avec, tu peux me le dire ? Surtout que ça n’est pas fini, ça ne fait que commencer.

Tsunade regarda Jiraya après avoir pris un troisième verre qu'elle avala. Les deux comparses se levèrent et Tsunade dit :

- Tu sais, tu n'es pas obligé d'y aller.
- Je n'ai pas le choix. Répondit Jiraya. A mon avis on ne doit pas s’apitoyer sur son sort. Mon rôle s’arrête au fait que je doive servir l’Hokage. Je le fais pour la nouvelle génération, je ne me pose pas de questions et je suis prêt à sacrifier ma vie pour la cause, et c'est selon moi ce qui fait la valeur d'un homme, et ce, peu importe son âge.

Les deux ninjas se levèrent. Tsunade voulut boire à nouveau un nouveau verre, mais sa condition d'ivresse l'en empêcha. Jiraya l'aida donc à sortir de l'établissement, après avoir payé leurs consommations, regrettant certainement ceci pour son pauvre porte-monnaie en peau de serpent, avec une forme de grenouille cependant. L'Ermite était quand même l'invocateur des crapauds, ne l'oublions pas !

Après cette sortie et cette discussion, ils marchèrent un court instant pour se diriger vers un coin calme du village. Finalement, ils arrivèrent devant un parc où certains enfants jouaient. Ils s'assirent et se mirent à rêvasser en regardant la nouvelle génération, celle qui devra protéger Konoha dans un futur proche.

Tsunade, regardant le sol, appuya son bras sur l'arrière du banc et déclara :

- Les membres de l'Akatsuki sont tous des guerriers puissants. D'ailleurs on ne connait pas vraiment la limite de leurs forces. Si tu veux mon avis, aller à Ame c'est se jeter dans la gueule du loup.
- Tu sais, je le fais pour Konoha. Bon, je vais y aller Tsunade, j'ai une mission qui m'attend.

L'homme prit son rouleau et se leva. La princesse limace sentit alors son cœur se serrer, imaginant qu'un événement dramatique était sur le point de se passer. Son regard se dirigea vers son camarade, et elle finit par dire d’un ton bas, qui annonçait une tristesse en son être :

- Je t’en prie, reviens moi. Si tu m’abandonnais aussi Jiraya… Je ne le supporterai pas.
- Ah ? C’est très gentil que tu t’inquiètes pour moi, j’en suis flatté. Mais tu te souviens de Dan ? T’étais accro à l’époque, répliqua son ami tandis qu’elle poussa un juron avec une pointe d’amusement indirect.

Tsunade soupira et resta muette un court instant, mais Jiraya ne lui laissa pas le temps de répliquer :

- Ecoute. Je te propose qu’on joue à un jeu. A chaque fois que je partirai en mission, tu devras parier sur ma défaite.

L’Hokage releva la tête, surprise, ses yeux noisette reflétant au soleil couchant, derrière les habitations, tandis qu’il continuait son monologue :

- Et moi, de mon côté je devrai tout mettre en œuvre pour te faire perdre. Autrement dit, je dois rester en vie. Qu’en penses-tu ?

Moment de silence. Un affrontement amical de surprise, un affrontement oculaire, muet. La complicité des deux se dévoilait, Tsunade affichant un visage incrédule, Jiraya, lui, restant neutre. Puis il éclata de rire, un de ces rires francs qui composent l’originalité de ce personnage.

- Ha ha ha ! Rit-il. Mais non, je plaisantais, ne t’inquiètes pas. Je te suis reconnaissant, tu sais…
Il sortit son roman, un de ces petits ouvrages qui démontrent par théorèmes de mathématiques le talent de l’écrivain, une œuvre romantique et romanesque également.

- Quand une femme quitte un homme, il devient plus fort. Un homme ne devrait jamais entretenir de relations trop sérieuses avec une femme, car son courage et sa détermination s’émousserait au fil du temps. Ce genre de choses doit rester un amusement.
- Et pour toi, c’est si important d’être fort ? Demanda Tsunade.
- Bien sûr, oui. Et il y a une autre chose d’importante. Un homme ne devrait pas courir après le bonheur. Répliqua-t-il en faisant un sourire.
- Tu ne crois pas que tu exagères ? Les hommes ont besoin des femmes et vice-versa, notamment pour se faire quitter.
- Ah, tu marques un point, conclut Jiraya.

Un autre moment de silence. Intenses réflexions pour la princesse limace, son cœur balançant en raison et passion. Elle finit par dire :

- Si tu as besoin de quoi que ce soit, fait le moi savoir par crapaud, je te rejoindrai sur le champ.
- Non, surtout pas. Tu ne dois pas quitter le village. Un Hokage doit pouvoir donner confiance à ses hommes.
- Tu sais, la place d’Hokage est très voulue. Beaucoup veulent siéger à ce bureau.
- Oui, mais un gouvernement ne peut être stable si il change de chef tout les quatre matins. En plus, je ne vois pas qui pourrait exercer ce rôle aussi bien que toi.
- Hm. Tu exagères, tu ne trouves pas ? Kakashi est apte à le faire, et dans quelques années, Naruto aussi.
- Depuis le début, tu as eu un faible pour lui, hein ? Moi aussi je l’aime bien. Il me rappelle Nawaki, ton petit frère, et ton grand amour Dan.

Tsunade leva les yeux vers le ciel et se rappela de ces deux hommes prêts à tout pour devenir Hokage. Tout deux avaient péri dans la deuxième grande guerre ninja, au grand désespoir de la princesse.

- Naruto est encore loin du niveau de Kakashi qui lui, est dans la force de l’âge, il a toutes ses possibilités.
- Ce n’est pas faute de l’avoir formé, tu lui as même enseigné le Rasengan.
- Oui, c’était par nostalgie, j’avoue. Ça me rappelait la grande époque de Minato.
- Minato Namikaze, hein ? Ouais. Une petite ressemblance, déclara Tsunade en se rappelant sa jeunesse.
- Minato était quelqu’un de très gentil et brillantissime. Le fait qu’il soit devenu Kage très tôt le prouve. Un tel génie ne reverra sûrement jamais le jour.
- Au final, quand on compare les deux… Se remémora Tsunade.
- C’est sûr, tu vas me trouver ridicule mais j’aurais vraiment été heureux si j’aurais été le père de Minato.
- Naruto est plutôt à foncer dans le tas, désobéissant et têtu. Pas vraiment le fils idéal comparé à son père. Il a plus hérité de sa mère.
- Attends, elle venait du pays des tourbillons, non ?
- Oui, Naruto utilise les mêmes techniques que Kushina Uzumaki.
- Ah, Kushina Uzumaki ! Oui, elle était rousse, avec la langue bien pendue ! Il ne fallait pas trop la chatouiller.
- C’était une très jolie femme tu sais, elle avait beaucoup de succès. D’apparence, Naruto a plutôt pris de son père.
- C’est vrai, quand je le vois je ne peux pas m’empêcher de penser à lui. C’est aussi pour ça que je le considère comme mon petit-fils.
- Konoha voit sa force grandir, car les idéaux et les rêves de chacun se transmettent, génération après génération…

Les deux amis restèrent un moment silencieux. Seul le bruit des grillons dehors était présent, annonçant la nuit prochaine, une nuit qui enclencherait une tristesse perçante dans le cœur de Tsunade. Jiraya prit son rouleau, ce qui permit à la princesse de sortir de son état nostalgique, pour revenir dans un état de surprise et de peine.

- Bon, il faut que je parte, Tsunade. Déclara-t-il. Ne t’inquiètes pas.

Elle ne répondit pas. Elle regardait de ses yeux marron son camarade le plus proche, qui lui faisait dos, prêt à partir en route vers Ame. Le vent qui sifflait entre les branches rappelait en elle un état d’incertitude, et de colère refoulée. Elle crispa sa main droite en entendant l’homme faire deux ou trois pas.

- Au fait, j’ai un dernier conseil : méfies-toi des membres de la racine, veux-tu ?
- Oui, ne t’en fais pas, je suis sur mes gardes, dit-elle d’un ton monotone.

Car oui, en cette soirée-là, autre chose avait percuté la princesse, qui se retrouvait prise par ses sentiments. Elle ne doutait pas de Jiraya mais bien des réussites de la mission, une vague tristesse refoulée, un sentiment sûrement partagé, s’installa à nouveau en elle et il fallait que ce soit une période de crise, qui fasse que son meilleur ami parte.
Son ami fit quelques pas, tandis qu’elle glissa un « bonne chance », il leva le pouce en l’air et dit d’un ton sûr une phrase marquante, une de celles qui scellent une promesse, une de celles pour laquelle on éprouve une amertume car c’est le contraire : « A la prochaine ! ».

Tsunade se froissa à ses paroles. Elle regardait son seul ami, son seul camarade, partir. Alors, une rangée de souvenirs s’installa en elle. Alors, elle lâcha une larme de mécontentement. Une larme qui perla au coin de chaque œil, une larme sincère, une larme d’un grand amour.

[Fin du Flash-Back]

Les feuilles dansantes de l’automne, le zénith cette fois-ci, l’arbre, le banc. Un coin douloureux. Pourtant, Jiraya le lui avait dit : « Un homme ne devrait pas entretenir de relations trop sérieuses avec une femme ». Elle pensait que la phrase s’appliquait à la gente féminine également. Les ninjas doivent compter sur le Hokage. Alors elle décida qu’il ne fallait plus faiblir. Que la mémoire de ce héros ne doit pas être déshonorer par une inactivité due à de trop grands sentiments. Il fallait agir. En l’honneur de l’Ermite crapaud. Elle se remit à marcher d’un pas vif, vers son bureau.

Pendant ce temps, au pays de la Terre, la tension était palpable. Le pont semblait protéger et il fallait passer. Décidément, ce temple leur poserait problème. Il fallait trouver une solution, et ceci de manière rapide. Le temps presse. Cette mission ne devait pas trop tarder. Reiichi n’avait aucune envie de faire passer son groupe pour un boulet. L’Akatsuki lui en devait beaucoup. Il fit alors le point sur la situation. Le groupe s’était propulsé contre le pont et les fondations devinrent chargés en énergie : un mur invisible les avait repoussés de manière fulgurante. Reiichi en avait déduit que c’était un Fuuinjutsu. C’est pourquoi il se préparait, avec son équipe, à détruire le sceau. Mais avant tout, il fallait que la clef soit découverte.

- J’ai repéré les fondements du sceau ! Tu as fini, Hana ? Demanda Reiichi, pressé.
- J’y viens, j’ai bientôt terminé le décodage d’invisibilité du sceau.
- Et toi, Kazuki ?
- Je fais en sorte de préparer un contre-sceau !
- Bien ! Akiji ?
- J’ai activé mes facultés sensorielles !
- Okay. Faites vite, sinon, on ne pourra détruire ce sceau !

Hana composa un dernier mudra. Elle posa ses mains contre le vide, et le mur invisible apparut aux yeux de tous. Kazuki poussa un cri d’approbation, Akiji et Reiichi se contentèrent de sourire. Ils s’apprêtaient à passer à l’action :

- « … Détruire… »

La formation des quatre ninjas allait passer à l’action :

- « … Ce Fuuin… ? »

Les shinobis se concentrèrent. Le plan était en route. Ce sceau allait se faire exploser en un seul coup. Mais alors que Reiichi allait passer à l’action, Hana s’arrêta et dit :

- Attendez ! Je ressens un puissant chakra… Juste là ! Déclara-t-elle en pointant du doigt l’arrière du temple, éclairé par une lumière.
- C’est vrai, je ressens une présence. Hana est vraiment trop douée pour repérer les chakra ! Déclara le membre au Katon, Kazuki
- Bien joué, se contenta de dire Akiji.

Reiichi sourit. Il observa la lumière qui éclaira un homme. Plutôt grand, il était habillé d’une tenue de ninja traditionnelle. Pantalon et haut moulants, dessinant ses pectoraux, bras découverts, ils étaient musclés. Son torse bombé, ses jambes de taille normale, il croisait les bras pour toiser le groupe de l’Akatsuki. Force est de constater que cet homme avait de la prestance. Mais le pire, c’était son sourire machiavélique qui contrastait pourtant avec des yeux remplis d’une lumière douce et puissante. Il semblait sûr de lui.

- Vous ne passerez jamais. Commença-t-il.
- Qui es-tu, et que veux-tu ? Le coupa Kazuki.
- Qui suis-je ? La lumière. Que voudrais-je ? Arrêter les criminels dans votre genre.
- Tu es bien orgueilleux. Notre but ce n’est pas la mort, juste la paix.
- Beaucoup créent des concepts de paix illusoires. Tant qu’ils y trouvent leur compte, les gens sont heureux, et ne se soucient pas de la paix des autres. De nombreux malheurs sont crées.
- Tu sais, il y a autant de réalités que de personnes, dans ce monde. La notre, c’est un monde déjà en proie aux forces maléfiques. Nous mènerons notre quête dans le but de proliférer une paix collective et universelle. Quand bien même il y aura des sacrifices, le monde connaîtra un pouvoir durable. Dit Reiichi.
- Vous m’avez l’air bien plus louables que les vauriens d’avant. La lumière sur ce monde est différente selon la personne. Comme vous êtes pas ordinaires, je vais vous dire mon nom : Shiryû.
- Mon nom est Reiichi, fit son interlocuteur.
- Très bien, Reiichi. Je me demande qui de la tienne ou de la mienne vaut la peine d’être éclairée.
- Un seul moyen de régler ça. Voyons quelle lumière est plus intense, Shiryû !
- On va devoir s’y mettre à quatre ! Déclarèrent les trois autres. Un peu d’action !

Le vent souffla sur le prochain champ de bataille. La terre, le temple. Tout serait sujet à l’affrontement. Bien sûr, ce combat déciderait de la suite de la quête des quatre déserteurs. Les cinq protagonistes se mirent en position de combat. Le début de la joute était imminent…

Qui de Shiryû ou du groupe à Reiichi va gagner ? Comment va se passer l’entraînement de Naruto ? Quel est le secret de Pain ? Quel est l’avenir du monde ninja ? Tant de questions dont les réponses s’écriront plus tard…. Suspense…

Plagiat ! Tu as copié mes fins de chapitre...

J'avais breuveté le " suspense "

Qu'as tu à dire pour ta défense ?

Hmm... Que ce mot est dans le dictionnaire, et que donc môsieur l'a pas inventé

Et que tu es mon tout mignon Sempaï (j'attends toujours le résumé de l'histoire de Raime au fait )

Et que je te fais honneur.

Bref, t'en penses quoi ?

enfaite je t'avoue ne pas avoir lu Mais je suis passé pour voir l'évolution des opérations !

Ah oui l'histoire de Raime... J'avais complètement zapé ! Tu la veux toujours ?

euh, ouais je veux bien

Bah tant que tu es là, je t'offre un thé pour lire mon chapitre ?