Merci, suite prévue ce soir.
D'accord
La suite!!La suite!!La suite!! :D
Tom Bradley, héros d'un soir ! titrait ce matin-là le supplément sport du quotidien régional. Mon attaquant de pointe fétiche nous avait qualifié pour les 16èmes de finale de la F.A. Youth Cup. Sa superbe reprise de volée à 20 mètres, dans les arrêts de jeu, avait crucifié le portier adverse pour porter la marque à 3-2 en notre faveur, au bout du suspense. Après Accrington et Bury, nous venions d'ajouter Hartpool au tableau de chasse des clubs professionnels éliminés. Ces succès eurent cependant un impact mesuré, malgré l'article dans le journal, car ceux-ci provenaient de l'équipe U19 et non des Seniors, mais ils ne passèrent pas inaperçus auprès des initiés. Ainsi, j'avais reçu les félicitations de la totalité de mes collègues, du Président jusqu'au traceur de lignes et je me faisais même interpellé dans la rue par des inconnus qui m'encourageaient à continuer mon travail avec les jeunes. Cet excellent parcours en coupe compensait notre début de saison en championnat qui se révélait plus que mitigé. Actuellement avant-dernière de la 1ère division régionale, l'équipe U19 trouvait néanmoins les ressources nécessaires pour aller décrocher ces victoires de prestige. Prochaine équipe à nous défier (quoi mes chevilles ? ), Tottenham pour un derby qui promettait beaucoup. En effet, bon nombre de mes joueurs étaient supporters d'Arsenal par rapport à notre proximité avec le quartier de Londres correspondant. Le fait que Tottenham évolue au plus haut échelon national renforçait encore plus le désir d'arracher la qualification.
Depuis 5 ans, l'American Dream rencontrait un grand succès chez nous. La recette ? Prenez un jeune coach (Steve) ainsi que le meilleur joueur de sa génération (Tom), les deux originaires des Etats-Unis, mélangez pour obtenir un duo complice et faites chauffer dans un plat contenant 10 autres joueurs, pas mauvais non plus, durant quelques entraînements. Saupoudrez le tout de réussite et servez à haute température, attention aux projections de beau jeu qui risqueraient de brûler votre rétine. Ainsi, durant cinq saisons, j'avais remporté à chaque reprise le championnat dans lequel mon équipe était engagée. Excellent coach ? Pas seulement ! J'avais eu la chance de "suivre" Tom: 1 saison en U15, 2 autres en U17 et les 2 dernières en U19. En effet, un départ forcé de l'ancien coach U17 et une négociation féroce avec le Président pour manager les U19 m'avaient permis d'accompagner mon poulain au fil des catégories.
Pourquoi tant d'attachement ? La question mérite d'être posée effectivement. Depuis ma première saison en tant que coach, je suis persuadé que Tom va percer Il n'y en a pas 2 des comme lui: physiquement intelligent (à la fois vif, rapide et endurant), l'adolescent devenu jeune homme possède un sens du jeu hors du commun et un toucher de balle exceptionnel. Mais sa qualité la plus appréciable est sans aucun doute l'état d'esprit qu'il s'est forgé au fil des rencontres. Le foot est passé de loisir à passion pour lui le jour où il a pris conscience de ses capacités. A partir de ce moment, mon jeune compatriote a fait le maximum pour améliorer sa condition physique et son niveau de jeu, sous ma tutelle. En effet, je restais avec lui jusqu'à une heure après la fin de l'entraînement, à lui crier dessus pendant qu'il enchaînait les séries de pompes ou de jongles. Non pas qu'il était puni, je faisais exprès de lui donner des coups pour qu'il les rende plus forts sur le terrain.
Sa progression fut exponentielle, si bien que je dû organiser plusieurs rendez-vous entre les parents de Tom et les recruteurs de bons clubs. Ces derniers m'avaient sollicité à chaque fois pour jouer le rôle d'intermédiaire, ce que j'acceptais contre un petit billet que je partageais avec mon poulain. Chaque fois, les responsables légaux de la pépite américaine avaient refusé les différentes offres de sport-études proposées par les représentants des équipes intéressées. La mère de Tom semblait particulièrement réticente tandis que j'avais senti le beau-père plus ouvert à une proposition. Celle-ci refusait chaque dialogue que je lui proposais dans le but de régler cette situation frustrante pour Tom, qui m'avoua qu'il s'était résolu à attendre ses 18 ans pour pouvoir enfin signer un contrat. Un jour de match, en 2010, le bruit avait même courru qu'Arsène Wenger était venu superviser en personne Tom Bradley.
Le match opposant notre formation U19 à l'équipe jeune de Tottenham approchait à grands pas, de même que l'anniversaire de Tom qui allait devenir majeur...
Tout simplement Excellent.
Super J'adore
Viens suivre une autre super Story de _Hazard17_
avec l'ASSE .
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-28771-395950-1-0-1-0-story-allez-les-verts.htm
Je suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
iiiiiiiiiis
Magnifique suite
Futur ballon d'or
Thanks
Babaza Bien la pub pour la story de _Hazard17_ sur sa demande ?
Mendes On attendra que Messi prenne sa retraite pour que Tom puisse prétendre au BO.
Vraiment super story, à chaque fois j'ai hate de lire la suite
Plutôt Ronaldo, non
j'adore je sens la story aussi bien que celle de Noors
Superbe !
Pas de suite ce soir mais 2 sont au programme demain !
Merci pour vos commentaires !
Mendes -> le gros Ronaldo alors
Je suis et j'aime bien. Tu écris bien mais je trouve que l'histoire avance trop vite (ce n'est que mon avis, no rage les gens)
J'ai créé un topique pour recenser nos Story met y la tienne
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-28771-463015-1-0-1-0-officiel-recensement-des-story.htm
Jerem2201 -> C'est fait exprès !
Plus l'échéance approchait, plus le tension montait. La semaine précédent le 16ème de finale face à Tottenham, j'avais rajouté un entraînement supplémentaire avec les 11 titulaires prévus. Nous n'avions ni suspendus, ni blessés à déplorer. Cela m'arrangeait énormément car nous allions devoir lutter avec toutes nos armes pour espérer bousculer le club résidant à White Hart Lane. Le match était programmé à 15h sur notre terrain d'honneur, samedi prochain. Pour la première fois de son histoire, le club avait dû établir un placement défini des spectateurs pour éviter un débordement de la capacité du stade. La demande se trouvait être très forte, sûrement grâce au challenge que représentait Tottenham pour le petit poucet de la compétition. Je sentais mes joueurs extrêment concernés par cet affrontement: il n'y avait eu aucun retard aux derniers entraînements et j'avais eu beaucoup de mal à les renvoyer chez eux. Bien évidemment, on avait travaillé les penaltys... au cas où.
Jour de match... je n'avais pas trouvé le sommeil de la nuit. Dans ma tête, les scénarios plus fous les uns que les autres s'étaient succédés et bien évidemment, nous étions toujours gagnants à la fin. Afin d'évacuer la pression, j'effectuai un petit footing dans le parc en fin de matinée puis me précipitai au grec du coin pour me remplir le ventre. Après une bonne douche, je me rendis au stade détendu, presque somnolent à cause des sandwichs turcs qui me pesaient sur le bide. Un ça va, c'est quand y'en a plusieurs que ça pose des problèmes.
L'avant-match se déroula sereinement. Après une petite causerie, j'avais laissé mon assistant gérer l'échauffement pendant que je piquais un petit somme sur le banc.
...
"Excusez-moi !"
J'émergeai des bras de Morphée tout doucement et vis l'arbitre qui me déclara:
"Il serait temps d'aller signer la feuille de match, la rencontre débute bientôt."
Il s'éloigna, j'en profitai pour me lever, essuyant au passage un petit filet de bave, et m'étirer. Le survet' du club avait vraisemblablement rapetissé au lavage: je sentis un courant d'air frais au niveau de mon ventre en levant les bras. Je grattai l'étiquette du pantalon qui me démangeai et me retournai.
Ce fut comme des milliers d'apparitions: il n'y avait plus un espace de disponible dans la tribune. Beaucoup de personnes me fixaient, se demandant sûrement qui était ce touriste qui venait de se réveiller. Pour ma part, le spectacle proposé était grandiose: les supporters avaient sorti leurs plus beaux maillots, dont certains anciens que j'avais porté durant ma période de joueur. Des banderoles d'encouragement étaient déroulées tout le long du grillage, deux drapeaux aux couleurs du club flottaient dans les airs et on pouvait même distinguer le bourdonnement de quelques vuvuzelas. Je me rendis dans le vestiaire des arbitres avec de petits yeux, le visage encore rouge et une sérieuse envie d'aller au petit coin. L'officiel et l’entraîneur de Tottenham discutaient. Alors que je signais la feuille de match, le coach adverse demanda à l'homme en noir:
"Attendez, pourquoi c'est le jardinier qui signe ?"
Je le fixai.
" Je rigole ! Bon match."
Il attrapa ma main pour la serrer puis celle de l'arbitre. Je tendis la feuille à ce dernier et lui souhaita un bon match. Il me retourna l'encouragement. Je quittai le vestiaire sous le regard amusé des deux hommes. Cinq minutes plus tard, une voix grave s'éleva du vestiaire où nous nous trouvions, la mienne:
"GO ON THE FIELD AND F*CK THEM ! "
Je tapais un à un le visage de mes joueurs, amicalement, avant qu'ils entrent sur le terrain. Seul Tom échappa à cela, ce gamin était déjà motivé à 200%, cela se ressentait même jusqu'à la buvette.
Encore une excellente suite, continues et bat Tottenham