Alors que je préparais mes dernières affaires dans la précipitation, la sonnette retentit. Ma mère s'empressa d'ouvrir.
"Bonjour John ! Entre, je t'en prie." s'exclama celle-ci.
Il passa le pas de la porte alors que je lassais mes chaussures. Mon père descendit les escaliers en trombe. Après avoir salué John, il enchaîna:
"Dépêchez-vous les p'tits gars, le coach va pas être content si vous arrivez en retard."
On se dirigea vers la voiture à toute vitesse. Heureusement, mon ami remarqua une petite chose qui avait cependant toute son importance.
"Steve, ton sac !"
Difficile d'envisager un match de foot sans celui-ci, effectivement. Je me redirigeai vers la maison à toute vitesse. Une fois mes affaires dans le coffre, mon père démarra à toute allure, direction le stade.
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Salut à tous ! Voici une première introduction de ma story, plutôt courte mais qui sera très bientôt complétée par la sweet. Ce n'est pas ma première puisque j'en ai rédigée une sur le forum Fifa 11 (les aventures de Vincent Noors pour les "anciens") qui avait duré pas mal de temps. Celle-ci sera encore plus longue je l'espère.
Comme pour la première, il y aura une introduction assez complète avec les personnages, les lieux, quelques histoires avant de me lancer dans le grand bain de la carrière. Sweet à venir !
J'avais suivi sur Fifa 11 , Noors c'était trop classe .
Les storys marchent de moins en moins mec.
Parole d'ancien.
Dommage J'essaye en tout cas, si ça bide... eh bien tant pis Mais ça me fait plaisir de retenter l'aventure.
Quelques heures plus tard
A la toute dernière minute du match, nous avions une possession. Notre entraîneur fit signe à John de venir le voir durant une interruption. Ce dernier revint sur le terrain. Nos regards se croisèrent, j'avais vu le signe. John alla se placer. Quelques secondes plus tard, le ballon lui vint. Il fit un pas en avant pour éviter le plaquage d'un joueur qui avait transpercé notre mur défensif. Celui-ci s'écrasa derrière lui, ce qui me fit rigoler intérieurement. Cependant, je ne me concentrais plus sur l'action. John était encore en possession du ballon, tout aller se jouer en quelques secondes. Sa voix se fit entendre dans tout le stade:
"STEVE !"
Ce cri me fit démarrer en trombe. Ça y est j'étais lancé, un peu plus tard que prévu à cause de mon moment de flottement. Mon ami m'avait remarqué. Notre mur céda sous la pression, je voyais 3 défenseurs foncer vers John qui commença à effectuer quelques pas en arrière. Comme d'habitude, ma pointe de vitesse eut raison des espoirs du joueur à mon marquage de me rattraper. Mais c'était peut être trop tard !
John arma son geste pour lancer au dernier moment le ballon. A ce moment, les trois colosses s’abattirent sur lui. Il avait du prendre bien cher. L'ovale de cuir s'éleva très haut dans le ciel ensoleillé. Bizarrement, sa trajectoire n'était pas celle à laquelle je m'attendais, en effet, il redescendait très vite.
Je me déportai de mon couloir pour croiser ma course et attraper le précieux avant que celui-ci ne rebondisse sur le sol. Un défenseur, véritable placard sur pattes, était mieux positionné. Je lui grillai la politesse en réceptionnant le ballon sous son nez, en 2 temps, avant que mon pied d'appui soit violemment stoppé à cause d'une cuillère de la dernière chance effectuée par ce défenseur. Je chutai tellement vite que mon élan me fit faire une roulade avant. Je me retrouvai miraculeusement debout, le ballon dans les mains, à un pied (au sens propre comme au sens figuré) de la zone de touchdown. Je franchis cette dernière encore étonné.
Mes coéquipiers vinrent me féliciter, John en premier qui s'était visiblement bien remis de son choc. Nous avions gagné ce match assez largement. Notre duo avait une fois de plus marché à merveille. Les Bombers de Bismark étaient les plus forts !
Au dîner du soir, alors que toute la famille était réunie, ma mère annonça la nouvelle:
"Les enfants, nous partons chez nos cousins à nos prochaines vacances !"
Super ! J'adorais prendre l'avion pour aller voir ma famille qui habitait dans le New Jersey. J'avais un cousin du même âge que moi et une cousine un tout petit peu plus âgée.
"Oncle George a dit oui ?!" s'exclama mon grand frère.
"Nous déménageons chez nos cousins d'Angleterre Jesse, à côté de Londres. " rétorqua mon père entre 2 bouchées de pizza.
A l'annonce de cette nouvelle, le monde s'effondra pour moi.
Mon père avait accepté la mutation dans la filiale anglaise de son entreprise. Toute la famille prépara ses cartons afin de traverser l'océan Atlantique. Je fis mes adieux à mes camarades de classes, à ma copine et à l'équipe des Bombers. John allait sacrément me manquer mais on s'était promis de rester en contact. J'avais passé les 13 premières années de ma vie à Bismark aux Etats-Unis, et je n'y reviendrais sûrement jamais.
Le jour du départ, les visages de mes deux grands frères et de ma petite soeur étaient aussi fermés qu'une école le jour de Thanksgiving. De mon côté, j'appréhendais notre future vie en Angleterre. C'était le pays des sir qui prenaient le thé à 5 heures de l'après-midi sous une photo de la reine après tout. Serions-nous obligés de respecter cette tradition ? J'avais déjà pensé à demander du Coke à la place de cette boisson imbuvable.
A la sortie de l'aéroport, on fut accueillis par Alfred, un guide qui allait nous introduire à notre nouvelle vie anglaise. Déguisé en garde de la reine, il nous gratifia d'un:
"Hello Yankees, welcome to London !"
Au bout de quelques semaines, je réussis à me fondre dans l'univers britannique. Et pour tout dire, l'uniforme scolaire ne m'allait pas si mal. Bien sûr, on rigolait de mon accent et expressions typiquement américains mais ça c'est leur humour, on y peut rien.
Un mercredi, après la fin des cours, ma mère me fit une surprise:
"Viens avec moi dans la voiture et prépare-toi à ne pas revenir avant 2 bonnes heures."
Il faisait moche et je n'avais pas envie de bouger du canapé après une journée de cours assez fatigante. Mais bon, y'avait rien à la télé...
Une fois installé dans notre petite Ford, ma mère annonça qu'elle m'avait inscrit au club de football local. Un sac se trouvait dans le coffre avec toutes mes affaires. Je la remerciai mille fois, les larmes aux yeux.
Arrivé au stade, elle me déposa. Chose étrange, il n'y avait qu'un terrain de soccer. Je rejoignis les vestiaires afin de me changer. A mon entrée, les gars de l'équipe se turent et me regardèrent en silence. Le coach arriva derrière moi:
"- Salut le nouveau, dépêche-toi t'es pas en avance.
- Désolé coach, je vais me changer.
- C'est un gros sac que t'as là !
- Oui, lui répondis-je un peu étonné par cette réflexion, et encore j'ai pas pris mon casque.
- Ton casque ?! A la Petr Cech ?
- Qui ?!
- Laisse tomber, c'est quoi ton prénom ?
- Steve
- Très bien Steve. On se retrouve dans 5 minutes sur le terrain, les autres dehors."
Je me mis en tenue à toute vitesse. A la sortie des vestiaires, je ne trouvai pas mes coéquipiers sur le terrain. Soudain, j'entendis des rires dans mon dos. L'équipe se trouvait dans la tribune, en tenue de soccer, alors que j'étais en tenue de foot ! Le coach, visiblement en plein speech, se retourna pour voir ce qui faisait tant rire son équipe. Il explosa en me voyant ainsi habillé.
"Steve, c'est une équipe de foot, Pied-Ballon, pas le football qui se joue avec les mains. "
J'étais dégoûté. Ma mère m'avait emmené à l'entrainement de ce sport pour filles. Je retournai dans les vestiaires la tête basse, en plus, je n'avais plus aucun moyen de rentrer chez moi. J'étais bloqué ici jusqu'à ce qu'on vienne me chercher... L'entraîneur vint à ma rencontre:
"T'as le droit de pas aimer le soccer comme vous dites là-bas, mais tu n'as pas le droit de ne pas essayer. "
J'enlevai mes protections, direction le terrain pour mon premier et dernier entrainement.
Je suis
Je suis
Merci
Je suis, j'espère une story d'aussi bonne qualité que celle au Toronto FC
Je suis + Je me souviens de Vincent Noors
Et c'est toi qui m'a fais aimé Toronto
Yoooooooooooooooooooo ! J'suis super content de te revoir Vince ! Si tu veux un journaliste , je suis là ! . Bonne chance !
Je suis ! j'avais aussi suivie ta story sur le 11 donc obligé que je suive
Il commence à y avoir du monde Merci pour vos messages et ces petits moments de nostalgie avec le Toronto FC. Pierrot, y'a pas de problème, je te recontacte pour un taf de journaliste plus tard, quand l'histoire aura avancé. Pour les suiveurs de la première story, si vous avez changé de pseudo depuis l'époque de Vincent Noors, n'hésitez pas à le dire histoire que je puisse vous reconnaître !
La suite arrive en début d'après-midi.
C'est vrai que les story ne fonctionnent plus vraiment , le FUT a pris la place ... Mais , tu peux toujours essayer , en tout cas , si les anciens de FIFA 11 viennent ici, cela devrait fonctionné ! .
Suite
Ça coûte rien d'essayer effectivement Et puis j'espère que mon histoire va plaire à tout le monde, pas seulement aux "anciens" Je me mets à la suite de ce pas.
Une goutte, puis deux et enfin l'averse. Nous étions à l'échauffement depuis 10 minutes, et voilà que se joignait à nous cette pluie typiquement anglaise, fine, continue, comme un crachin. Le ciel avait revêtu l'un de ses plus sombres habits en ce début octobre. Et pour ne rien arranger, le vent commença à souffler par rafales.
Mon maillot des Bombers de Bismark arrivait jusqu'à la moitié de mes cuisses car j'avais dû enlever mes protections. Le coach m'avait prêté un short et des chaussures à crampons vissés: j'avais l'impression de porter des sabots. Elles étaient serrées au possible en plus, je ne sentais presque plus mes pieds.
Après les quelques exercices physiques au cours desquels ma vitesse et mon accélération avaient impressionné le coach, on passa aux exercices avec ballon. Alors que mes coéquipiers faisaient une passe à 10, je m'entraînais à l'écart. Mon objectif: taper le plus de fois dans le ballon sans le faire tomber, ils appelaient ça le jonglage. Un, deux, quatre, cinq, six, sept et... non, je arrêtais là mon record pour cette demi-heure de pratique assez fastidieuse il faut bien le dire.
Je rejoignis ensuite un groupe de 3 autres joueurs: un géant, un excité et un myope qui avait oublié ses lunettes. On commença à se faire des passes: au bout de quelques minutes, le géant prit une balle en pleine poire de la part de l'excité. Il alla demander des explications à ce dernier, le ton commença à monter. Le myope se mit à sprinter l'endroit où étaient rangés les équipements. Les deux joueurs en train de ce chamailler furent interloqués par la scène qui se déroulait à 20 mètres d'eux: le myope insultait 2 poteaux placés côte à côte, leur disant de se séparer et de se calmer. On explosa tous les trois de rire.
Pour finir l'entraînement, toujours sous cette pluie devenue battante, le coach organisa un petit match avec tous les joueurs de l'équipe. Je fus placé en milieu droit et je vécus un véritable cauchemar. A chaque fois que je réceptionnais le ballon, souvent avec difficulté, les gars de l'équipe adverse se jetaient sur moi en taclant ou en me mettant des coups physiques qui, à chaque reprise, me faisaient terminer dans la boue qui avait remplacé la pelouse du stade.
Je terminai l'entraînement fatigué, lessivé, crevé. Mes ongles de main étaient noirs, tout comme mon visage, mes bras, mes jambes. Mes cheveux avaient doublé de poids à cause de la terre. Ma mère me ramena chez nous, choquée par ma saleté. C'était décidé, j'en avais fini avec le soccer. Je fis la tête durant plusieurs jours. Elle essayait de me convaincre d'y retourner, je lui retournais continuellement un non catégorique.
Le mercredi suivant
Installé dans le canapé, je zappais de chaîne en chaîne, m'ennuyant comme un jeune américain privé de foot US. Tout à coup, la porte claqua, ma mère venait de rentrer. Après l'avoir embrassée, je lui déclarai:
"- M'man, y'a foot ce soir ! On pourra passer acheter un maillot avant mon entraînement ?
- Tu veux aller au soccer ?!
- Pas au soccer, je veux aller à l'entraînement de foot, le même que la semaine dernière mais bien équipé cette fois-ci."
Un sourire illumina le visage de ma mère, je ne savais toujours pas ce qui m'avait pris de lui dire cela, j'avais détesté mon premier entraînement et pourtant, j'étais en train de la supplier de me conduire au second. Incompréhensible.
J'aime bien, je suivrai du mieux que je peux.