Sweet sweet sweet !
Magic
Superbe , sweet !
Magnifique story.J'avais lu la story sur vincent noors en entier mais sans jamais commenté.
Sweet
Sweeeet ?
Vos commentaires font toujours autant plaisir ! Merci
Aragonche Oui c'est ça !
Je regarde le match d'Arsenal ce soir donc sweet demain.
Tu as perdu ton temps face a cette mediocre préstation des gunners.
Oui, Koscielny a cruellement manqué en défense centrale.
Suite ce soir !
On attend !
Le contrat me liant au Plymouth Argyle F.C. fut signé le lendemain de mon arrivée dans la ville située à l'extrême sud-ouest de l'Angleterre. James Brent, le président du club, m'avait bien fait comprendre que ma prise de fonction en tant qu'entraîneur de l'équipe première demeurait temporaire: dès que le conseil d'administration aurait trouvé un "vétitable coach", je serai limogé sur le champ, sans indemnisation.
La signature de ce contrat aux clauses abusivement défavorables pour moi représentait déjà un premier coup dur. Pour la direction, Mister Freeze s'apparentait à un bouche-trou qui aurait signé même pour une bouchée de pain mensuelle. Je pris alors compte de la situation dans laquelle je m'étais fourré ! Mais pas le temps de se lamenter sur le destin que le sort m'avait réservé, je devais faire de mon mieux pour ne rien regretter. Pour Tom !
Ainsi, mon premier chantier fut d'établir un rapport des forces en présence. Cette tâche de longue haleine se révéla plus accessible que prévue. En effet, j'avais pris Gronvalski comme assistant. Le petit vieux était sûrement muet car je n'avais jamais entendu un son sortir de sa bouche: quand je lui demandais quelque chose, le polonais d'origine répondait avec des hochements de tête. Cela avait le mérite de simplifier grandement les conversations. En effet, je désignais un joueur et, de par sa grimace ou son sourire, je pouvais déterminer si j'avais à faire à un joueur atout ou handicapant pour l'équipe.
Gronvalski était l'âme de ce club: il a supporté Plymouth toute sa vie, la moitié de cette dernière passée entre enfance et vie active, l'autre à la retraite. Ce vétéran de la Seconde Guerre Mondiale avait, lors de son adolescence, prévu d'embarquer pour les Etats-Unis à partir de la célèbre ville portuaire, comme mes ancêtres quelques siècles plus tôt, mais une femme rencontrée ici l'avait finalement retenu à quai toute son existence. Certaines rumeurs le désignaient même comme le fondateur du club, qui a fêté ses 125 ans récemment.
Même s'il ne parlait pas, l'ancien aida énormément à mon intégration. Grâce à son savoir, les connaissances que j'avais acquises durant les premiers jours passés au centre d'entraînement m'avaient permis de comprendre la situation actuelle du club et pourquoi il y avait tant de tensions au sein de celui-ci. Durant la séance du matin, 2 joueurs en étaient venus aux mains pour un désaccord d'auto arbitrage. La défaite du 14 avril dernier face à Swindon avait visiblement mis les nerfs à vif de pas mal de monde. Pour ma part, j'adorais cet esprit de compétition.
Prochain match à domicile face à Oxford United, une équipe surprise de ce championnat puisque qu'ils jouent les places pour les plays-off de la montée alors que l'équipe vient d'être promue en League Two ! Nous possédions un petit matelas de points d'avance sur la zone de relégation, il était donc hors de question de tout faire foirer. J'avais déjà ma petite idée en tête concernant la tactique à adopter pour samedi prochain.
Concernant Tom, j'attendais d'avoir mathématiquement obtenu le maintien avec Plymouth avant de reprendre contact avec lui. J'espère qu'il tient le coup à Tottenham.
Sweet!
Enorme !
Belle suite
Need sweet
Ce soir pour la sweet !
On attend
Plymouth Argyle F.C. vs Oxford United 1-1 score final
Je quittai la pelouse du Home Park furieux. Suite aux contre-performances de nos adversaires dans la course au maintien, notre place en League Two était assurée pour la saison prochaine. Un entraîneur qui réussit la mission qui lui a été confiée se retrouve à bout de nerfs, paradoxal non ?
En fait, la gestion de l'équipe m'avait échappé au profit d'un sbire du Président James Brent. Jack, c'est son prénom, avait pris ma place de manager de la causerie d'avant-match jusqu'à la célébration du maintien dans les vestiaires, à laquelle je n'avais pas participé. Il connaissait soi-disant mieux le groupe et son organisation. Durant toute cette rencontre, j'avais été relégué au rang d'assistant, pire même puisque ma seule initiative fut de remplir les gourdes à la mi-temps pour que les joueurs puissent se désaltérer. Gronvalski avait été envoyé en tribunes alors qu'il devait normalement être à mes côtés, et moi à la place du sbire !
Je ressentais un dégoût profond: déjà que mon intégration avait été rendue difficile à cause du climat tendu au sein de l'effectif et de l'accueil désagréable des dirigeants, voilà que ceux-ci ne me faisaient pas du tout confiance en présentant un incompétent les jours de matchs. Car oui, Plymouth avait peut-être assuré le maintien, mais le jeu développé était loin d'être reluisant. Sur mon petit carnet, placé dans la poche intérieure de mon haut de survet', étaient griffonnés des tas de schémas tactiques malheureusement inutilisés lors de cette rencontre. De même, la composition en 5-4-1 que Jack avait concocté me paraissait vraiment farfelue vu que l'on jouait un match où le but était de prendre un point, alors pourquoi pas tenter des choses au lieu de faire mourir d'ennui nos supporters qui se comptaient en quelques milliers à peine.
Je ruminais ma colère durant la nuit suivant la rencontre. Cette trahison humiliante risquait de me discréditer complètement auprès du vestiaire de Plymouth. La bonne nouvelle était que je disposais de beaucoup de temps maintenant, presque 3 mois, pour préparer la saison prochaine. Les joueurs allaient reprendre l'entraînement début juillet pour préparer la saison 2012-2013 qui s'annonçait d'ores et déjà dantesque. Enfin, avec une équipe dirigeante comme celle de Plymouth, le plaisir risquait d'être de courte durée. Déjà que je me trouvais sur la sellette, il fallait que ces clowns m'aient collé l'autre boulet dans les basques.
Les deux derniers matchs de la saison furent négociés tranquillement: les "Pilgrims" finirent à la 21ème place de League Two 2011-2012. Lors du dernier entraînement de la saison, j'en profitais pour rendre une petite visite improvisée au Président. Celui-ci m'accueillit dans son bureau le sourire aux lèvres. Il annonça que mon remplaçant avait été trouvé, celui-ci prendra ses fonctions à la rentrée, date à laquelle Brent avait prévu de m'informer du licenciement. Grâce à mon initiative, j'avais gagné quelques précieuses semaines au lieu de travailler inutilement pour le compte du club. Cette enflure de Président souriait tellement que ses lunettes arrivaient au niveau du front.
Mon avenir allait pâtir de cet échec annoncé à Plymouth. Fallait-il que je retourne à Londres pour espérer retrouver l'ancien coach et négocier avec lui pour retrouver ma vie d'avant? Cela constituait une bien longue question, à laquelle la réponse se trouva être non. J'allais me débrouiller tout seul pour trouver un nouveau club. Les quelques économies placées de côté durant mes années de plombier allaient bien me servir, le moins longtemps possible j'espérais. Mais avant de repartir à la chasse, j'avais comme mes (anciens) joueurs de Plymouth besoin de congés. Une ou deux semaines dans mon pays natal allaient me faire du bien, et qui sait, pourquoi pas nouer des contacts professionnels avec des clubs de MLS ?
Tres bonne suite mais si tu entraines un club de MLS, j'espere que la story ne ressemblera pas à celle de Noors
Oh mais noooooooooooooon ! Pourquoi autant de suspens ?
SWEEEEEEEEEEEEEEEET !