Hop ! Je vais écrire la nouvelle sur le terrorisme. J'ai pas encore lu les autres, donc s'il y a des similarités entre la mienne et celle d'un autre, je m'en excuse
A toute
Bon texte mais assez lacunaire.
Finalement, tu ne fais que décrire très brièvement ce que pourrait ressentir la victime d'un drame.
J'aurais bien aimé que ce soit un peu plus approfondi. Là, il est triste parce qu'il va mourir et laisser sa famille. Compréhensible mais peu recherché. Déjà que tu reprenais des faits réels, tu aurais au moins pu approfondir les choses.
Après, faut bien admettre que ton histoire est touchante. Là est sa force.
Avec Toi, Dans Ce Monde Ou Dans L'autre
Boston, 1er Juillet 2001
Jerry Downstream était un jeune New Yorkais de 20 ans, issu d'une famille aisée. Il passait l'année à aller à la FAC, étudier les arts de la science, sortir avec ses amis... Une vie bien simple, mais qui lui convenait. Un été, il alla chez son cousin Tom dans le Massachusetts, à Boston. Tom habitait un appartement d'étudiant en plein centre ville. Ainsi, début Juillet passa, sans réel engouement, Jerry lisait beaucoup, sortait peu, contrairement à Tom qui insistait en vain pour sortir son cousin. Mais la fin du mois fut bien différente. Un soir, Jerry fut convaincu par Tom de sortir en ville. Les deux cousins restèrent donc toute la soirée dans les bars, et autres lieux amusants. Jusqu'à l'heure précise de 23h21. Tom voulu rentrer, contrairement à Jerry, qui le laissa retourner au domicile. En passant devant une ruelle, Jerry fut témoin d'une agression. Il voyait deux hommes coincer une femme à peine visibles contre le mur de la ruelle. Notre héros fut pris d'une colère sans précédent.
"-Hey ! Bande d'enculés !! Qu'est-ce que vous foutez !?"
Avant qu'un des hommes pu se retourner, Jerry en saisit un par les épaules et le mis à terre avant de lui frapper le visage de son pied. L'autre sorti un couteau.
"-Pour qui tu te prends connard ? T'as rien à voir là-dedans, alors tu vas payer la blessure de mon pote."
Il tenta un coup direct que Jerry esquiva, mais la lame s'enfonça un peu dans son ventre. La douleur était terrible. Sa vision se troublait, se floutait... Dans un instant de pure folie, Jerry frappa le malfrat d'un crochet au visage, enchaîna un direct au ventre et finit d'un coup de pied circulaire en pleine joue...avant de s'effondrer au sol en même temps que son adversaire.
Jerry ouvrit les yeux. La première chose qu'il ressenti fut sa blessure au ventre. Alors qu'il ressassait les derniers évènements, il se rendit compte qu'il n'était pas chez lui. Il se trouvait dans une chambre. Le lieu ressemblait à l'appartement de son cousin : miteux, sale, mais pourtant agréable.
En se redressant, Jerry ne put s'empêcher de crier, faute de la plaie saignante. Il regarda vivement cette blessure, avant de se rendre compte qu'elle était bandée. Quelqu'un l'avait amené chez lui et l'avait soigné. Combien de temps s'était-il écoulé depuis l'agression ? Il regarda l'heure sur la pendule sur le mur en face de lui : 11h18.
Une jeune femme entra alors dans cette pièce.
"-Doucement, rallonge-toi, la plaie ne s'est pas correctement refermée."
Alors qu'elle regardait sa blessure, lui, fixait son visage. Elle avait le teint clair, une chevelure blonde, de magnifiques yeux bleus et des traits de toute beauté.
"-Moi c'est Marylin, mais appelle moi Mary, ça te coutera moins de souffrance pour parler. Si t'as besoin de quelque chose, je suis dans la pièce d'à côté.
-Pourquoi... Pourquoi je suis pas à l'hôpital..? demanda-t-il faiblement.
-Parce que je n'ai pas les moyens pour payer les frais, et toi non plus.
-Comment... Comment tu peux le savoir..?
-Tu n'as pas d'argent ou de carte d'identité sur toi, que veux-tu que j'y fasse ? Répondit-elle d'un air vexé.
-Rien... Merci."
Avant même de finir sa phrase, ses yeux se fermèrent seuls.
Il fut ensuite réveillé par la sonnerie de son téléphone.
"-Allô ?
-Jerry ? Bordel t'es où ? Jme suis inquiété toute la nuit cousin !! J'ai même appelé les flics putain !
-Je te raconterai... Plus tard l'ami, je rentre...plus tard.
-Ca veut dire quoi ça ? Putain Jerry tu..."
Il raccrocha sans laisser Tom finir sa phrase.
Mary rentra à nouveau dans la pièce.
"-Tout va bien ? C'est que... Je t'ai entendu parler alors je me suis demandé ce que tu faisais. Oh, et ne t'inquiète pas je suis pas une folle et dangereuse psychopathe te séquestrant dans le seul but de te faire du mal. Je suis juste en train de payer ma dette.
-Bien sûr. Répondit-il en riant. Attends...quelle dette ?
-C'est moi que tu as...sauvée hier soir. Et tu en as payé le prix.
-Et j'en ai payé le prix, en effet. Putain j'ai super mal, mais ça m'empêche pas de vouloir te remercier pour ce que tu...fais. Merci, Mary.
-Derien. Je peux m'asseoir ? Demanda-t-elle en montrant le lit où était allongé Jerry.
-Si c'est pas sur moi, oui ! Répondit-il l'air rieur."
Elle s'approcha lentement de lui, s'assit au niveau de son buste et lui caressa la joue.
"-T'es chaud. Comment tu t'appelles au fait ?
-Jerry.
-Jerry, tu es chaud. Hum... Tu veux boire quelque chose, histoire de te rafraîchir ?
-Nan, ça va aller, merci.
-OK... Bon... Je peux au moins désinfecter cette blessure sur ton front ?
-Quelle...
-Quand tu es tombé, coupa-t-elle, tu t'es heurté au sol. J'ai eu mal pour toi alors jt'ai ramené ici. Mon entrée donne sur la ruelle, donc j'ai pas eu trop de mal à t'allonger dans mon lit.
-Ton.. Ton lit ?
-Ouais, j'ai un canapé sinon, mais ma mère m'a toujours dit que l'invité était Roi alors...
-Fallait pas Marylin."
Les deux personnes se regardaient attentivement. Se fixant dans les yeux, ou regardant ailleurs. La main de Mary était toujours posée sur le visage de Jerry. Elle lui baisa le front, puis se leva et sortit de la pièce.
Jerry en était certain, lui qui était anti-superstitieux, se rendit compte qu'il venait de subir un coup de foudre. Une attaque tout droit sortie de l'éclair de Zeus, une choc électrique à vous glacer le sang... Il n'y croyait pas, pourtant il le vivait.
Le temps passa, Jerry partit à contrecœur de l'appartement de Mary, celle-ci étant aussi chagrinée que lui, mais tout deux ne voulant pas risquer de l'avouer à l'autre. Il se voyait quelque fois le soir, au bar. Tom rentrait toujours aussi tôt, s'attendant à ne pas voir son cousin le matin, sachant que celui-ci était chez sa nouvelle amie. Mais cela ne le dérangeait pas. Quelques fois, Tom allait même avec eux et la soirée de déroulait calmement et lentement, dans la joie et l'esprit festif.
Boston, 30 Juillet 2001
Jerry frappa à la porte de Mary, qui ouvrit rapidement.
"-C'est ce soir pas vrai ? demanda-t-elle, prête à pleurer.
-Que... Comment ça ?
-C'est le dernier soir hein ? Ensuite tu repars à New York ? C'est bien ça ? Demain tu pars ? elle éclata en sanglots.
-Oui, mais pleure pas Mary s'il te plait !! Écoute, je voudrais te demander une chose...
-Si c'est ce que tu demandes, oui je t'aime Jerry, je t'aime comme j'ai jamais aimé personne."
Celle-ci l'embrassa en le faisant entrer dans son appartement. La chaleur de son corps contre le sien faisait rêver Jerry, qui se croyait au septième ciel. Les deux amants commençaient à se déshabiller, donnant ainsi lieu au fruit de l'amour.
Jerry se réveilla en sursaut dans le lit de sa bien-aimée. Celle-ci dormait si bien qu'il la laissa dormir.
Il s'habilla, écrivit un mot et parti rejoindre son cousin pour rentrer à New York.
Mary se réveilla, une heure après, et se sentait heureuse. Elle alla dans la cuisine, pensant y retrouver son amour, mais n'y trouva qu'un mot :
"Mary, je t'aime, je t'aime. Je pourrai te le dire toute la vie, je te le promets. Cette nuit, comme tous les autres moments que j'ai passés en ta compagnie, furent les meilleurs de toute ma vie. Malheureusement, j'ai du partir, et cela me déchire le cœur de ne pas pouvoir te dire aurevoir. Nous nous reverrons, c'est promis. Je rentre aujourd'hui à New York, mais je te laisse mon numéro au dos de la feuille. Appelle-moi, je t'en supplie.
Jerry
PS : Je T'aime."
Le mot se finissait ainsi. Mary nota en larmes le numéro de son bien-aimé.
Le temps passa une nouvelle fois. Mary appelait Jerry chaque soir, et il parlaient de tout et de rien... Lorsqu'ils raccrochaient, Mary pleurait et Jerry était triste.
New York, 10 Septembre 2001
Jerry entendit son téléphone sonner. Il venait de sortir d'un entretien d'embauche dans un grand bâtiment du World Trade Center. C'était Mary, qui l'appelait plus tôt que prévu.
"-Jerry ? Oh, mon amour, ça me fait tellement de bien de te parler... Écoute j'en peux plus de pas te voir, j'ai pris un billet d'avion pour San Francisco, demain à 7h59 pour allez voir de la famille. Ensuite je prends le train pour New York ! Jte retrouve là-bas ? J'arriverai dans la soirée ou la nuit.
-Parle moins vite, ma chérie ! Bien sûr, je serai là !
-Demain soir, on est ensembles alors ?
-Oui !!
-Super, jte rappelle quand je pars ?
-Oui ! Je t'aime.
-Je t'aime."
Le soir, Jerry parla de l'arrivée de Mary à Brad son colocataire et ami de longue date, qui se fit un plaisir d'accueillir cette jeune femme, alors qu'en même temps, à Boston, elle faisait ses valises.
(Mettez cette musique http://www.youtube.com/watch?v=-L8ZLohHnA0&feature=related )
New York, World Trade Center, 11 Septembre 2001
Jerry n'arrivait pas à se concentrer sur son job, qu'il avait obtenu après une longue recherche. Pour le moment, il se contentait d'être comptable. Pour le moment. Il ne cessait de penser à Mary.
Vol 11 - American Airlines - Boeing 767-200ER
Mary était excitée à l'idée de retrouver son amour. Elle avait un énorme sourire. Elle comptait les secondes. Elle constata bizarrement que l'avion avait changé sa trajectoire.
New York, World Trade Center, 11 Septembre 2001
Jerry se leva de son fauteuil de bureau et regarda par la fenêtre. Tout semblait normal. Le ciel était paisible. Il vit alors qu'un avion fonçait droit vers lui. Croyant à une hallucination, il se frotta les yeux. Il regarda à nouveau, l'avion avançait à vive allure. Il cria. Le nez de l'avion le percuta en plein torse. En mourant, il cru voir Mary morte à l'intérieur du monstre.
Ceci n'est pas un récit d'exploits extraordinaires. C'est la fin de la vie de mon ami et elle mérite d'être mise en statut public. Il l'aurait voulu.
Brad Uptown
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Alors ?
Putain Dark ton texte est... OUAH
Bravo
On peut voter pour plusieurs personnes ?
+dsl triple post
Vraiment pas mal. Les trois quarts de l'histoire racontent le début d'une histoire d'amour très bien mise en scène, émouvante.
On en oublie presque le thème qui ressurgit violemment à la fin. De ce fait, on est d'autant plus attristé de voir les choses se terminer ainsi.
Très bon texte.
Merci beaucoup
Rises Le décompte n'a aucun rapport avec l'arrivée de l'avion Il s'agit des étages qui défilent pendant la chute du personnage principal On le comprend â la fin du texte, quand j'écris qu'il est mort d'une chute depuis le 105ème étage
Merci à tous pour vos critiques
Dark, as-tu lu mon texte ?
Altair Ton texte est magnifique Bravo
Pour ce qui est des votes, ils débuteront quand 8 nouvelles seront en lice Plus que 2 On pourra voter pour 3 personnes
Je m'absenterai entre le 27 et le 31 août. Quelqu'un est motivé pour me remplacer pendant ces 5 jours ? Il aura à gérer la clôture de la rédaction ( à partir de 8 nouvelles ) et l'ouverture des votes. Je cloturerai les votes le 31 et ouvrirai la phase 2
Merci beaucoup
Okay je sais déjà pour qui voter
Je ne me sens pas capable de le faire, pour cause de passages irréguliers sur ce site (ça veut dire que je viens pas des masses, pour les moins bons adeptes de la langue française )
Puis-je me taper l'incruste.
Je viens de lire le texte de ce forumeur, DarkApple.
Un texte qui m'a fait laisser pensif, l'utilisation des chiffres pour désigner les étages (si j'ai bien compris c'est ça, dit moi si je me trompe ) est un excellent procédé, accélérant le rythme du récit.
Je ne vais pas participer à ce jeu, je viens juste de passer, et par le plus grand des hasards, je tombe sur ton texte.
"bravo" est le seul mot que je trouve à te dire.
Tu as trot bob, c'est vraiment cool pour toucher à des thèmes que l'on aurait pas abordé sinon.
Altair, sympa, mais tu axe trop sur la vie des deux amants à mon gout. Bon tu vas me dire, ils ont pas trop le temps de voir que c'était un attentat, mais bon. Mais pour ce qui est de la vie, elle est bien
Merci Bob
C'est la dernière fois que je passe ici avant le 31, j'espère donc que quelqu'un me remplacera pendant ce temps, sinon topic en stand-by jusqu'au 31
Jet : L'objectif étant de s'attacher aux personnages pour les voir mourir à la fin (technique de sadique ), je me suis dit que de faire "oublier" au lecteur le thème pour le faire ressurgir à la fin comme l'a dit scrupuleux.
Après chacun voit les choses comme il le veut, ton texte m'a bien plu
Don't kill that game !
[DarkApple], Altair998... vous avez beau avoir utilisé le même attentat, vos deux textes sont différent... J'ai adoré ! J'ai failli pleuré sur celui d'Altair (j'ai mis la musique ça doit être pour ça !)J'ai d'ailleurs une préférence pour le tien.
Ahlala... maintenant j'hésite entre 2 textes ! Vous écrivez trop bien les mecs ! ^^'
Tiens, c'est mad world, de gary jules. Très belle musique
Au faite Jet_lag, je disais que L'ACROSTICHE de mon poème était en Japonais ! Je ne parlais pas du poème en entier ! D'ailleurs personne n'a essayer de deviné ?
Je ne sais pas qui est Aoi Tenshi