Raaahhhh ils foutent quoi à ne pas aider Dhorasso !
on vire le flood
Ohlala quel beau geste d´Anelka dommage que l´action n´abouti pas, et pourquoi sagnol à droite (Giuly le mal aimé...)
nan mais n´importe quoi !! !
que faisait sagnol milieu droit?
sincerement la france n´a pas bien joué hier.
Ils n´insistait pas assez sur le milieu de terrain
aucune liaison entre l´arriere et l´avant
Pour ça,il faut laisser sagnol derriere
et faire rentrer Robert
Bah c´est vrai que Sagnol a été plutôt transparent... Et si Domenech est vraiment fâché avec Pires, il pourrait mettre Giuly ou Ribery milieu droit, je pense que ces deux sont assez performants à ce poste...
Oué sagnol milieu droit ca a pas été concluant
c´est bien domenech ca...
Quel mauvais cotching au lieu de mettre pires milieu droit il met Sagnol .......
Ouais c´est clair fan_de_lens mon meilleur ami
Arkan qui remonte son pic
ca va etre long jusko prochain match de l´edf
allez la france
C´est clair il faut le mettre à jour jusqu´au mois de mars
LES EFFORTS SANS LE SCORE
L´équipe de France, un peu lasse après l´agitation de ces derniers jours, a concédé un 0-0 frustrant à l´Allemagne, samedi au Stade de France. Consciencieux mais mal inspiré en attaque, le cocktail de Raymond Domenech a souffert au coeur de la seconde période et s´en est remis à Coupet pour éviter le pire. Une bouteille à moitié pleine.
Domenech reste invaincu en Bleu
Le match nul est logique, la viriginité du score pas beaucoup moins, et la situation arrange finalement deux sélections qui espèrent offrir davantage dans sept mois au moment de la Coupe du monde. Le 0-0 entre la France et l´Allemagne va leur permettre de passer l´hiver tranquillement. Aux deux sélectionneurs aussi. Raymond Domenech n´a perdu aucun de ses dix-sept matches à la tête des Bleus et a retrouvé une équipe inviolée (cinq fois sur sept cette saison). Jürgen Klinsmann opposera à la presse populaire de son pays les deux arrêts décisifs de Coupet, de loin les plus chauds du match, et la copie propre rendue par sa jeune défense Mertesacker - Huth face à Henry, Trezeguet, Anelka puis Cissé. C´est le cinquième 0-0 de l´équipe de France au Stade de France depuis l´Euro mais celui-ci ne s´inscrit pas dans la même logique que ses prédécesseurs. Le dernier, contre la Pologne il y a un an, était celui d´une équipe désorientée par ses devoirs - aller à la Coupe du monde sans ses cadres - et son manque de repères collectifs. Celui de samedi soir est l´oeuvre d´une équipe qui n´avait pas assez d´essence pour diriger le jeu avec constance, bien assise sur ses piliers défensifs, notamment Thuram et Makelele, les grandes trouvailles de l´année. L´absence de Zidane n´explique pas tout le déchet offensif de l´équipe, puisque les occasions n´étaient jamais loin, mais le constat est là : les Bleus ont gagné leur seul match à Saint-Denis. C´était avec le prince de Madrid, contre Chypre (4-0).
La première période avait laissé une impression mitigée. Il fallait voir les deux gardiens se réchauffer dans leur coin pour comprendre que les deux équipes avaient un mal fou à mener à bien leurs préparations, malgré une sincère volonté de jouer. Côté français, le non-début de match du Costa Rica (3-2) n´était plus qu´un obscur souvenir. Mais le 4-4-2 expérimental de Raymond Domenech, avec Sagnol milieu droit et Dhorasoo en électron libre, ne permit que trop rarement la gestation de séquences abouties. A l´exception de deux débuts d´entente Henry-Trezeguet (3e, 4e), et un beau contrôle orienté du premier à la réception d´un coup franc de Thuram, suivi d´une frappe à côté (19e), pas un début d´occasion. Mais les sensations d´une équipe ne s´apprécient pas forcément au nombre de tirs. Aussi, deux séquences entre Henry, Gallas, Dhorasoo et Malouda à gauche (20e), puis une autre entre Dhorasoo, Sagnol et Réveillère à droite (29e), montraient que les Français, délestés de la pression du court terme, étaient aussi capables de jouer sans congitation infinie à cause de cette peur de mal faire qui avait pollué l´essentiel de leur campagne de qualification. A leur décharge, le jeu dur allemand n´a pas contribué à fluidifier les débats. Malouda et Dhorasoo se demandent encore ce qu´ils ont fait pour mériter ça.
Quatre attaquants, zéro but
Plutôt joueuse, l´équipe de France a surtout souffert d´un manque d´automatismes et de relais clair en milieu de terrain. Il eut pour conséquence de brider Réveillère, de déséquilibrer le jeu vers la gauche, et de ne pas offrir à Dhorasoo le poids espéré. L´équipe était souvent coupée en deux, obligeant les défenseurs à se prendre pour Platini et à chercher la transversale ultime. Les Allemands eurent de ce point de vue le mérite de faire les choses plus simplement et rapidement. Ils portaient le danger grâce à Ballack, Deisler ou Podolski, même si Coupet n´eut pas à se coucher avant la 37e minute, sur un centre à sa portée. A la 53e, le Stade de France scanda son nom suite à un arrêt décisif devant Schweinsteiger, heureux destinataire d´une passe lumineuse de Ballack, puis sur une nouvelle frappe du premier dix minutes plus tard. Ils n´étaient alors que quatre Français à avoir dans les jambes le match de la Martinique plus la première période, mais c´est comme si leur lassitude avait gagné toute l´équipe. Les Bleus possédaient moins le ballon et défendaient plus bas, avec assez de lucidité pour quadriller efficacement le terrain et ne pas s´exposer autrement que sur coups de pied arrêtés. La puissance d´Anelka, entré à la mi-temps, ne débouchait que sur une déviation mal exploitée par Trezeguet (52e), une séquence perso qui a agacé le Turinois autant que Gallas, monté jusqu´à la surface (58e) et un centre sans destinataire (77e).
Le renouvellement total du trio offensif à l´heure de jeu (Rothen - Cissé - Anelka) n´eut pas d´impact réel, la conservation du ballon étant devenu le problème numéro un des Bleus. L´entrée de Diarra à la place de Dhorasoo (76e) ajouta un peu de saignant, directement à l´origine d´une occasion mal cadrée par Cissé (82e) et d´une fin de match plus enlevée, avec Cissé dans un rôle d´ailier droit, où sa vitesse est précieuse. Il y avait mieux à espérer mais sans doute pas davantage à offrir. Le public francilien ne l´a pas admis, gratifiant de sifflets l´effort des deux équipes. Raymond Domenech a vu que Thuram était un vrai patron de défense, que Gallas faisait le métier sans état d´âmes apparent, que Makelele connaissait son rôle, que Coupet tenait le bon bout. Le problème, c´est qu´il savait déjà tout ça. Les données sont moins claires devant, où tout reste laborieux. Pour la première fois cette saison, l´équipe de France n´a pas marqué. Ce n´était pas la conclusion rêvée au vu des ressources disponibles. Il restera France - Slovaquie, le 1er mars, pour faire le tri avant la dernière ligne droite. Ça passera très vite.
A RETENIR
LES REACTIONS FRANCAISES
Raymond Domenech (sélectionneur) :
«Le terrain n´est pas digne d´un match de ce niveau. J´ai vu deux belles équipes. C´est un résultat équitable. Ils ont eu des occasions peut-être plus tranchantes et la maîtrise du ballon à certains moments. Mais on a été solide, on a essayé de repartir. On a eu un moment difficile en milieu de seconde période, mais on a bien réagi. On a su trouver les ressources pour repartir lors du dernier quart d´heure. C´est un bilan intéressant sur les deux matches. Avec deux matches différents. On a fait de très bonnes séquences. Mais ce match contre l´Allemagne, dans une espèce de maturité tactique, a été très intéressant. Greg ? Il a fait ce qu´il fallait faire quand il fallait le faire.»
David Trezeguet (attaquant) :
«C´était un match délicat face à une équipe bien en place, disciplinée et regroupée. A titre personnel, ça a été difficile, je n´ai pas eu beaucoup de ballons. On est content du match qu´on a fait même si on n´a pas trouvé les solutions qu´il fallait. Il ne faut pas oublier non plus que trois jours après la Martinique (contre le Costa Rica 3-2), les joueurs étaient fatigués. On n´était pas forcément dans les conditions qu´il fallait. On est quand même content par rapport à ces conditions. C´est un peu la fatigue, un peu l´état de la pelouse qui ne nous a pas aidés aussi... Il reste six mois avant la Coupe du monde, on est sur la bonne voie, on a envie.»
Lilian Thuram (défenseur) :
«C´était un très bon match, difficile. On a joué contre une équipe très bien organisée. Le match a opposé deux équipes de haut niveau qui se craignent. Ce qui m´a plu, c´est qu´on avait l´impression que l´équipe de France dégageait une grande maturité. C´était un match assez difficile après le voyage en Martinique (mercredi) et, justement, on a bien su le gérer. L´équipe ne s´est pas dissipée. (Sur son retour en équipe de France) Au départ, c´était une très très mauvaise nouvelle, je n´y tenais pas trop. Aujourd´hui, et maintenant que l´équipe de France est qualifiée pour la Coupe du monde, je dois dire que les choses vont de mieux en mieux.»
Thierry Henry (attaquant) :
«Je fais un bon bilan des deux matches. Sur un plan personnel, je me suis senti en jambes. On a vu un match de très haut niveau sur le plan tactique. Pour nous, c´était un match d´une grande maturité défensive. On a essayé d´empêcher Ballack de construire, on y est arrivé. Personne ne voulait perdre. Les Allemands attendaient une erreur pour nous contrer. J´ai eu l´impression que c´était comme un match de qualification. Personne ne voulait prendre de but. On est dans la préparation à la Coupe du monde. Il n´y a aucun problème avec la concurrence entre les quatre attaquants, quoi qu´il arrive, c´est l´équipe de France qui va en profiter.»
LES REACTIONS ALLEMANDES
Jürgen Klinsmann (sélectionneur) :
«C´est une bonne conclusion pour cette année. Nous nous sommes montrés très agressifs et nous sommes parvenus à empêcher dès le début de la rencontre les Français de jouer. Nous nous sommes créés plus d´occasions de buts que la France, c´est une très grande satisfaction. Nous avons été très critiqués pour nos dernières performances contre la Turquie et la Chine, je crois que nous avons montré que nous avions du répondant contre une grande équipe. Nos jeunes en défense ont réussi à museler des attaquants de classe mondiale comme Thierry Henry ou David Trezeguet, c´est une très bonne expérience pour eux.»
Michael Ballack (capitaine) :
«J´ai trouvé ce match très intense. Les deux équipes n´ont rien lâché. Elles ont eu de bonnes occasions toutes les deux. Le résultat est équitable. J´ai pris un coup au bout de cinq minutes. A la mi-temps, le kiné a bien fait son boulot et j´ai décidé de continuer. Pour les Français, après leur qualification difficile, jouer contre l´Allemagne, c´était un match de prestige devant leur public très nombreux. Les deux équipes ont pris le match de la même façon, commis très peu d´erreurs. On a joué un peu différent de d´habitude. On avait décidé de renforcer le milieu pour empêcher les Français de jouer par les ailes, ce qu´ils n´ont pas fait.»
LES BLEUS CHANGENT DE DIVISION
A peine qualifiée, l´équipe de France s´est assignée pour objectif de gagner la Coupe du monde 2006 et d´acquérir un volume de jeu en adéquation avec ses moyens. Elle n´aura pour ça que deux matches amicaux et un stage de préparation. C´est peu, déplore Raymond Domenech.
« Espérer la gagner, c´est être réaliste»
C´est l´histoire d´une équipe qui est passée ric-rac dans un groupe de qualifications moyen, mais qui ne fait pas dans la nuance au moment de définir son objectif. C´est la posture d´un sélectionneur aux choix souvent contestés, au manque de résultat parfois inquiétant, mais qui n´a plus d´autre horizon que le 9 juillet prochain et la finale de la Coupe du monde, à Berlin. Il parle d´«aller au bout» et ne renie plus la référence à 1998. «J´ai placé la barre là haut et on fera le bilan à la fin, tranche Raymond Domenech. Si je défendais autre chose, on me dirait que je ne suis pas ambitieux. Espérer gagner, pour moi, c´est être réaliste. Espérer se faire éliminer en quart, c´est être défaitiste.» Une Coupe du monde se gagne souvent avec un sélectionneur contesté. Elle ne s´offre pas toujours aux équipes ayant donné le plus de garanties six mois avant le tournoi, le Brésil et l´Allemagne de 2001 et 2002 étant les exemples les plus récents, sans parler des France de 1997 et 1998. Le patron des Bleus sait tout ça : «Depuis la Coupe des confédérations, nous sommes tous d´accord pour dire que le Brésil semble au-dessus. Il y a cette capacité d´accélération, cette puissance à tous les niveaux. Mais la Coupe du monde c´est dans huit mois.»
Aucun ne sera de trop pour hisser l´équipe de France au niveau espéré. Malgré le carton contre Chypre mercredi (4-0) et malgré le retour de trois cadres, elle est encore loin d´avoir recouvré l´autorité technique qui avait fait d´elle un favori légitime de l´Euro 2004. «On sait qu´on est loin d´être à la plénitude de nos moyens, reconnaissait lucidement Grégory Coupet mercredi. Il faut faire profil bas, rester humble, et abattre beaucoup de travail pour ne pas faire de la figuration en Allemagne.» « Les qualifications ont révélé une équipe qui n´était pas conquérante dans le jeu, se montrait irrégulière dans ses performances et s´en est sorti par une bonne solidité défensive, décrypte notre consultant Angel Marcos. La France a des gardiens sûrs d´eux et des joueurs puissants, forts dans les duels, capables de rattraper des erreurs de placement. C´est une base. Mais pourquoi a-t-elle autant de problèmes au milieu contre presque toutes les équipes ? Avec, c´est induit, un jeu offensif déficitaire ? La France, si elle se pose les bonnes questions, doit pouvoir profiter de cette assise défensive sécurisante pour arriver à mettre les attaquants dans la meilleure position possible. Elle doit mener à la fois un travail sur la préparation des actions et un travail, minutieux et poussé, sur la finition, car une Coupe du monde se joue à partir des huitièmes de finale sur des matches à deux ou trois occasions. Ce qui est sûr, c´est qu´avec des Henry , Trezeguet, Govou, Wiltord, Malouda et Cissé, cette équipe doit mieux faire que ça. »
Deux matches amicaux jusqu´en mai
Cette montée en puissance vers le mois de compétition qui débute le 9 juin est le nouveau fil rouge du staff. Les dossiers liés à l´intendance ont été débroussaillés depuis la Coupe des confédérations 2005, où le sélectionneur a vu presque autant d´hôtels que des matches. «L´idée est d´avoir un camp de base et de faire les déplacements ensuite. Je n´ai pas de préférence, c´est l´environnement immédiat de l´installation qui me préoccupe, notamment pour les transports. Il y a des pistes. Il faut finaliser. Je dois y aller pour confirmer : je ne dis pas que j´aime bien tout faire mais j´aime bien tout voir. » La préparation pré-compétition - stage et matches amicaux - sera une période capitale pour une groupe où les trentenaires ont repris le pouvoir, l´échec de 2002 ayant brouillé les repères. « Je n´ai pas à juger ce qui a été fait à l´époque, et d´ailleurs il y avait eu des choses très bien, répond Domenech au sujet de ce précédent. Il n´y a pas eu le résultat escompté mais tout ce qui allait autour était peut-être bien. » Sur le plan technique, le sujet est plus ardu. Domenech n´a «pas envie d´un tournoi » mais de «matches, avec le temps de se reposer tranquillement». Exactement ce dont il manquera jusqu´à la fin du mois de mai.
Les Bleus devront se contenter de deux matches de préparation, contre l´Allemagne en novembre (le 12) et la Slovaquie en mars (le 1er). «Le plan de travail est simple : les joueurs sont dans leur club, sourit à moitié Domenech. On a le droit de faire deux matches amicaux. C´est peu pour préparer une Coupe du monde. Se réunir deux jours et jouer n´apporte pas grand-chose. Notre vraie préparation commencera à la fin des championnats et de la finale de la Ligue des champions, où on aura quelques joueurs, aux alentours du 20 mai. Ça me fait drôle d´entendre dire qu´il faudrait ménager les joueurs, sauf si les clubs décident de le faire. En deux matches, on ne va pas les fatiguer beaucoup. »
Les réserves de Thuram sur sa capacité de résistance n´émeuvent pas le sélectionneur. «Sur ce qu´il me montre sur le terrain, il peut jouer en club et en sélection sans souci. Pour le reste, personne ne peut garantir sa participation à la Coupe du monde, personne ne sait dans quel état il sera.» Il n´a pas une idée mais «trois» pour le poste de gardien (Barthez, Coupet, Landreau). Quant au débat soulevé par Michel Platini sur le sens de la reconstruction et du retour des anciens, le sélectionneur ne l´a pas entamé. Il a interrompu la conférence de presse en entendant le nom de son ancien partenaire et prédécesseur. «Il faudra beaucoup d´énergie, de palabres, d´interrogations et d´incertitudes pour aller au bout» avait-il prévenu avant. Mais il n´a pas retrouvé le goût des palabres.
A RETENIR
L´HOMMAGE DU AU PUBLIC
Raymond Domenech a regretté, jeudi, au lendemain de la qualification de l´équipe de France pour la Coupe du monde, que les Bleus n´aient pas salué le public du Stade de France à l´issue du match. Interrogé sur un décalage des émotions exprimées par les plus jeunes joueurs de son groupe et les plus anciens, le sélectionneur a défendu l´idée que battre Chypre (4-0) n´était pas un exploit. «Les joueurs étaient un peu comme moi, a-t-il déclaré. Ils avaient compris que cette qualification n´était qu´une étape. L´exploit, ils l´ont fait en Irlande, et là il y a eu une vraie explosion de joie, un vrai bonheur. Le reste, c´était des étapes obligatoires, nécessaires. Qu´ils ne soient pas allés saluer le public me dérange un peu. Mais pour eux, ce qu´ils ont fait était normal, naturel, ils l´ont enregistré et vécu comme ça.»
Il a aussi confirmé qu´il serait le sélectionneur des Bleus à la Coupe du monde. «Je crois avoir entendu le président Escalettes en parler. Ce n´est pas à moi de le faire. Pour moi, c´est acquis. J´ai prouvé pendant un an et demi que ce qui pouvait se dire autour n´était pas mon souci. Que l´équipe avance et qu´on aille au bout. Si j´écoute tout, je vais souffrir et me poser des questions, c´est clair. J´ai besoin de tranquillité pour ne pas me laisser influencer par des courants d´opinion qui diront noir quand je dirai blanc. J´ai une mission, aller à Berlin le 9 juillet (date de la finale). Il faut construire toute l´organisation.»
Il n´a en revanche ni confirmé ni infirmé la rumeur selon laquelle son staff serait élargi avant l´été. «Je pourrais l´étoffer... ou pas. Le staff actuel a très bien fonctionné jusqu´à présent, même pendant des stages d´une dizaine de jours, qui se rapprochent de la réalité d´une Coupe du monde. Ils ont tous très bien travaillé. Je me vois mal leur dire qu´on va prendre quelqu´un d´autre. Quand tout le monde fait bien son travail, comme c´est le cas chez nous, il n´y a pas besoin d´une armée républicaine pour encadrer une équipe.»
C´EST COMPLET !
L´Espagne et la République tchèque ont levé leur option face à la Slovaquie (1-1) et la Norvège (1-0) alors que la Suisse, au terme d´un match épique, s´est qualifiée malgré la défaite en Turquie (2-4). L´Australie a éliminé l´Uruguay aux tirs au but, mercredi matin (1-0, 4-2) et Trinidad-et-Tobago a gagné à Bahreïn (1-0), obtenant pour la première fois une qualification pour une Coupe du monde.
Turquie - Suisse : 4-2 (0-2)
Le match promettait d´être intense après la défaite des Turcs à l´aller (0-2) et l´arrivée houleuse des Helvètes en terre turque. Et comme prévu, la Suisse a bien vécu l´enfer à Istanbul. Mais elle en a réchappé et s´est qualifiée pour la prochaine Coupe du monde au terme d´un match épique où elle a eu la bonne idée de marquer deux buts (4-2). Sur l´ensemble des deux matches, les deux équipes terminent à égalité (4-4) mais c´est donc bien la Suisse, avec ses deux buts à l´extérieur, qui ira en Allemagne. Un pays cher dans le coeur des Turcs, qui ne s´imaginaient pourtant pas rater ce rendez-vous. Il ne leur a finalement manqué qu´un but pour aller défendre leur troisième place de 2002. Le bouillant public turc est d´ailleurs passé par toutes les émotions, lui qui y a cru plus le chronomètre égrenait les minutes.
Tout avait mal commencé pour la Turquie qui se voyait infliger un penalty - transformé par Alexander Frei - après seulement 27 secondes pour une main d´Alpay. Malgré quatre buts à remonter, les Turcs de Fatih Terim n´ont pas baissé la tête et ont enfilé les buts comme certains enfilent les perles. Après deux tentatives infructueuses de Hakan Sükür (5e et 11e), Tunçay a inscrit in doublé de la tête en un quart d´heure (24e et 38e, 2-1). Dans les temps, la Turquie impose toujours sa loi en seconde période et marque un troisième but sur penalty par Necati (51e). Un but qui rapproche la Turquie de l´Allemagne et qui affole les spectateurs du stade de Fenerbahce. Il ne reste alors plus qu´un but à marquer. Mission accomplie à la 89e minute par ce diable de Tunçay. Mais entre-temps, la Suisse, par Streller, s´était mis à l´abri sur un contre meurtrier (83e). La sélection helvète a perdu son premier match des éliminatoires mais a gagné son billet pour la Coupe du monde. Et pour Köbi Kuhn, le sélectionneur, c´est bien là l´essentiel.
République tchèque - Norvège : 1-0 (1-0)
Avec un but à remonter à l´extérieur, la tâche de la Norvège s´annnonçait ardue. A Prague, devant son public, la République tchèque n´a pas tremblé avec une petite victoire à la clé (1-0). Les coéquipiers de Smicer et Nedved ont su imposer leur technique malgré un terrain lourd et répondre au défi physique des Scandinaves. Les Tchèques ont été en tout cas mercredi peu après 22 heures la dernière sélection qualifiée pour le Mondial 2006. Après trois échecs consécutifs, la République tchèque participera à la première phase finale de la Coupe du monde depuis la partition de la Tchécoslovaquie en 1993. La dernière participation de la Tchécoslovaquie à une Coupe du monde date de 1990. La solution et la délivrance est venue peu après la demi-heure de jeu par Tomas Rosicky. Le petit milieu de terrain du Borussia Dortmund a décoché une frappe splendide qui ne laissa aucune chance au portier norvégien (35e). Avec deux buts à remonter, la Norvège a poussé, à l´image du Lyonnais John Carew qui s´est heurté à plusieurs reprises à un Petr Cech intraitable.
Slovaquie - Espagne : 1-1 (1-5)
Avec quatre buts à remonter, la Slovaquie se devait de réussir un véritable exploit face à une formation espagnole qui lui avait infligé une sacré correction quelques jours plus tôt (5-1). Le miracle n´a donc pas eu lieu à Bratislava où les deux équipes se sont neutralisées (1-1). Grande nation de football, l´Espagne obtient donc finalement son billet, le 31e en jeu, et pourra défendre ses chances en juin prochain pour sa 12e phase finale. Après une première période stérile, les Slovaques ont ouvert la marque dès le retour des vestiaires. Le remplaçant Filip Holosko a profité d´un dégagement raté de Michel Salgado pour tromper Iker Casillas du gauche. Mais cette réaction n´était évidemment pas suffisante pour se mettre à la hauteur du challenge proposé. D´autant que le joueur de Valence David Villa, bien lancé par Fernando Morientes, égalisait vingt minutes plus tard, inscrivant au passage son premier but pour sa quatrième sélection. Malgré une campagne de qualification assez poussive, l´Espagne reste invaincue depuis 17 matches.
Australie - Uruguay : 1-0, 4-2 t.a.b. (0-1 à l´aller)
C´est un petit morceau d´histoire qu´ont écrit Aloisi et ses équipiers, mercredi au bout de la nuit, en qualifiant l´Australie pour la Coupe du monde aux dépens de l´Uruguay. Cela ne lui était arrivé qu´une fois, en 1974, et c´était déjà en Allemagne, où elle n´avait marqué aucun but. C´est aussi la première fois depuis 1982 et la présence de la Nouvelle-Zélande en Espagne qu´une équipe de l´Océanie participera à l´événement sportif le plus suivi de la planète. L´hystérie collective qui s´est emparée de Sydney traduit l´impatience et la somme d´efforts déployée pour en arriver là. L´Australie a eu besoin des tirs au but pour accéder à son rêve contre l´équipe qui l´avait sortie dans des circonstances comparables en 2001 (1-0, 0-3). Malgré l´échec de Viduka, comme tétanisé par la pression, l´équipe australienne s´en est remis à Aloisi et Schwartzer. Le premier a inscrit le tir décisif, et le second, dans son but, avait mis ses hommes sur la voie grâce à des arrêts nets sur des tentatives de Rodriguez et Zalayeta. Durant les 120 minutes précédentes, seul Bresciano avait trouvé le chemin des filets au terme d´une superbe action collective, remettant ainsi les deux équipes à égalité sur les deux matches (0-1, 1-0). Avec ce nouveau fait d´armes, Guus Hiddink n´en a pas fini avec sa réputation de magicien. Demi-finaliste en 2002 avec la Corée du Sud, performant avec le PSV Eindhoven, le sélectionneur à mi-temps avait repris les Socceroos après une Coupe des confédérations alarmante (10 buts encaissés à 3 matches).
Bahrein - Trinidad-et-Tobago : 0-1 (1-1)
Virtuellement éliminé au coup d´envoi, Trinidad-et-Tobago est allé chercher sa qualification en Asie face à Bahrein. Une petite victoire (1-0) mais ô combien importante. Historique même puisque l´équipe des Caraïbes sera présente pour la première fois en phase finale de Coupe du monde. Un but de Dennis Lawrence de la tête sur un corner de Dwight Yorke a été suffisant en début de seconde période (50e).
A RETENIR
MATCHES AMICAUX
LUNDI
Arabie Saoudite - Ghana : 1-3
MARDI
Maroc - Cameroun : 0-0
Irlande du Nord - Portugal : 1-1
MERCREDI
Japon - Angola : 1-0
Corée du Sud - Serbie-ontenegro : 2-0
Qatar - Argentine : 0-3
Pologne - Estonie : 3-1
Côte-d´Ivoire - Italie : 1-1
Egypte - Tunisie : 1-2
JEUDI
Mexique - Bulgarie
LES 32 PAYS QUALIFIÉS
EUROPE
Allemagne, Ukraine, Pays-Bas, Italie, France, Croatie, Suède, Angleterre, Pologne, Portugal, Serbie-Monténégro, Suisse, Espagne, République tchèque.
AFRIQUE
Angola, Côte d´Ivoire, Ghana, Togo, Tunisie.
AMSUD
Argentine, Brésil, Paraguay, Equateur.
ASIE
Arabie Saoudite, Corée du sud, Iran, Japon.
CONCACAF
Etats-Unis, Mexique, Costa Rica, Trinidad-et-Tobago.
OCÉANIE
Australie
LES REACTIONS
Köbi Kuhn (sélectionneur de la Suisse), cité par l´agence suisse Sport Information : «Incroyable ! Après le but de Streller, je croyais que l´affaire était pliée. Puis la Turquie a marqué le 4-2 et nous avons dû encore trembler quatre minutes. Certes, nous avons bénéficié d´un coup de chance avec le penalty de la première minute. Mais, après, la réussite ne nous a pas vraiment accompagnés en seconde période. Nous aurions dû marquer le deuxième but bien avant la 85e.»
Luis Aragones (sélectionneur de l´Espagne) : «Je pense qu´il s´agissait d´un match équilibré. Nous avons fait des efforts pour contrôler la situation dès le début. Bien sûr, le match n´était pas excellent mais le résultat de la première rencontre (5 à 1 pour l´Espagne en barrages aller samedi à Madrid) nous a permis un tel jeu. La qualification pour le Mondial 2006 était pour nous une obligation, car ces trente dernières années, l´Espagne s´était toujours qualifiée.»
Ladislav Petras (assistant du sélectionneur de la Slovaquie) : «Les joueurs slovaques ont réalisé de bons résultats au cours des matches de qualification pour le Mondial 2006. Nous sommes arrivés jusqu´aux barrages, ce qui est déjà un succès pour la Slovaquie. Mais il était très difficile pour nous de passer une équipe aussi forte que l´Espagne.»
Karel Brückner (sélectionneur de la République tchèque) : «C´est sans nul doute le plus grand succès de ma carrière d´entraîneur. Ce barrage a été un véritable enfer. Les Norvégiens ont combattu pour chaque mètre carré de la pelouse. J´ai beaucoup d´admiration pour Rosicky, qui a joué malgré ses ennuis de santé et a couronné sa performance par le but de la victoire. Il faut avouer que les forces commençaient à nous quitter petit à petit à la fin de la rencontre».
Aage Hareide (sélectionneur de la Norvège) : «Nous avons joué aujourd´hui contre l´une des meilleures équipes du monde. Nous avons bien commencé mais avec le temps, notre tactique s´avérait de moins en moins efficace. Nous nous sommes procurés plusieurs bonnes occasions durant la seconde mi-temps, mais Cech a prouvé une fois de plus qu´il est un gardien hors de commun. Deux de ses arrêts ont été littéralement fantastiques».