http://www.lequipe.fr/Foo/Football/FRA_CHY_05_STAT.html complet
Voila pour les dernières news
Salut Arkanteas !
Ca va être chaud ce soir , j´éspere qu´il y aura un grosse ambiance au stade de france
j´ai 3 souhaits croyez vous qu´il pourrait etre exaucer :
- pires soit selectionné car il manque quand meme beaucoup je trouve et parce qu´il connait tres bien henry
ainsi que sylvestre car il n´y a pas de raisons qu´il ne soit pas selectionné tout comme dacourt et SAHA car c´est un tres bon joeur mais il a pas de bol 2 bourrins lui ont piqué sa place juste car ils sont plus mediatiques et arrive a marquer contres des petites equipes (rooney et cissé ) je ne vois pas comment cissé avec sa technique pourrait passer un defenseur allemand et en plus il gene henry
-que domeynech se fasse virer car il est mauvais dans ces choix techniques et de selection , on ira ps en demi avec lui
-qu´il arrete de ne pas selecionner les joeurs avec les quels il sest disputé ou qu´au moinsil s´escuse et fasse out pour les recuperer
Faut faire confiancre à domenech il est bien là ou il est pour l´instant. Il nous a quand même remonter la pente en deux mois
Je reviendrais sûrement pas ce soir donc essayer de commenter le match @+ ALLEZ LA FRANCE
La france serait quand meme mieux avec Robert Pirès
il connai bien henry et sait faire plus de chose que malouda
enfin il a remonté la pente mais c´est lui qui a crée la cote et je dirai plus qu´il a crée la cote et que les anciens l´ont remonté
ne sous estimez pas les chypriotes lors jme souvi1 ke lors du dernier si lon avait pas u un grand barthez nous naurions pas du gagner
Cissé
je trouve qu´il a encore trop vendangé en plus face à Chypre, qu´on ne me dise qu´il est en manque de temps de jeu car avec le nombre d´occaz qu´il a eu il aurait du marquer
La qualification : bilan chiffré
Les chiffres, les phrases et les faits qui permettent de dresser le bilan de la campagne qualificative de la France, directement qualifiée pour la Coupe du monde depuis mercredi soir
5 VICTOIRES, 2 BUTS ENCAISSES, 0 DEFAITE
L´équipe de France a terminé en tête de son groupe qualificatif après une pénible série de résultats nuls (cinq, dont trois 0-0 à domicile) et une victoire qui aura décidé de tout, celle remportée en Irlande le 7 septembre dernier (1-0). Avec 20 points, elle a de loin le moins bon total de tous les vainqueurs de groupe. L´Angleterre, raillée chez elle, a cinq unités de plus. Avec le même bilan, l´Espagne devra disputer les barrages. L´équipe de France s´est surtout caractérisée par sa solidité. Avec deux buts encaissés, elle a le deuxième résultat de la zone Europe (derrière la Serbie-Monténégro, un but). Raymond Domenech retient que l´équipe «a des joueurs solides, car il fallait résister à tout, au jeu, à l´adversaire, l´équipe n´a pas flanché. Les joueurs n´ont pas abandonné. Ils ont souffert mais n´ont pas lâché.» La France n´a pas perdu mais la statistique est trompeuse. Sept autres équipes peuvent s´en vanter dont une, Israël, est éliminée.
34 JOUEURS
En utilisant 34 joueurs pour encore plus de convocations (Armand, Escudé ou Z. Camara n´ont pas joué), Raymond Domenech a procédé à un «large tour d´horizon des possibilités de l´équipe de France» en quinze mois de mandat. C´est beaucoup plus que le chiffre de 23 sur lequel il devra s´arrêter en juin. Il ne manque pas de cadres (Vieira, Gallas, Wiltord, Coupet, sans compter les trois revenants plus Henry et Trezeguet), possède quelques chouchous (Diarra, Dhorasoo, Malouda, la paire Givet-Squillaci, pourquoi pas Mavuba) et se dit prêt à rafraîchir les troupes si les huit mois de compétition à venir l´y invitent (Ribéry ? Sinama-Pongolle ?) . Officiellement, «la porte reste ouverte à toutes les options, à tout le monde», mais certaines vedettes tricolores sont devenues défaitistes. Au moins Anelka, Micoud, Dacourt, Pires ou Silvestre. Un critère est déjà jugé capital dans la perspective d´un long tournoi : la capacité à vivre ensemble.
GALLAS ET CISSÉ ONT SCORÉ
William Gallas est le seul joueur utilisé à tous les matches par Raymond Domenech, à chaque fois dès le coup d´envoi. Patrick Vieira n´en a manqué qu´un (France - Irlande, 0-0) pour suspension. Avec huit apparitions et deux buts, Sylvain Wiltord a confirmé qu´il était incontournable à ce niveau, quel que soit son rôle. Les blessures et les suspensions ont réduit la participation de Henry et Trezeguet (six et deux matches), ce qui explique en partie le faible bilan offensif des Bleus (14 buts marqués dont... 11 contre Chypre et les Féroé). Pour les mêmes raisons, il y eut une alternance dans le but qui promet un vrai casse-tête au sélectionneur (six matches pour Coupet et quatre pour Barthez). Le meilleur buteur tricolore est Djibril Cissé avec quatre réalisations (trois contre les Féroé). Mais le plus précieux du lot fut Thierry Henry, auteur de deux buts. A chaque fois pour une victoire à l´extérieur.
DEFENSE A QUATRE
Après une heure de jeu sans suite en 3-5-2 contre Israël (0-0) lors de la première journée, l´équipe de France a stabilisé sa défense autour d´une ligne de quatre, seul point commun entre tous les systèmes de jeu alignés (4-4-2, 4-3-3, 4-2-3-1, 4-1-3-2...). Plus que sur cette profusion des organisations, qui a le mérite de la réactivité, c´est par des options tactiques parfois étonnantes que Domenech a suscité des interrogations. En tête de liste : son choix de déplacer puis de ne pas remplacer Wiltord en Israël (1-1), puis celui de se priver Cissé dans le onze de départ en Suisse (1-1), enfin celui de remplacer Dhorasoo plutôt que Vieira à la mi-temps du match de Berne. «Des erreurs, j´ai dû en commettre des centaines, assure Domenech avec le recul. Je n´ai pas lu les journaux tous les jours pour savoir lesquelles. Tout ce que je peux dire, c´est que si j´avais fait autre chose, on me ferait peut-être les mêmes reproches. Ce que j´ai fait me semblait être la meilleure solution. On n´avance pas avec des regrets». Cette attitude contient en elle quelques promesses après une Coupe du monde 2002 et un Euro 2004 en partie gâchés par la fixette de Roger Lemerre et Jacques Santini pour leurs 4-2-3-1 et 4-4-2. A la seule condition qu´elle soit bien comprise et digérée par les joueurs. Avant France - Chypre, Zidane annonçait deux attaquants. Pour Domenech, au même moment, il n´y en aurait qu´un.
ZIDANE EST A 28
Le capitaine de l´équipe de France a rejoint mercredi soir Youri Djorkaeff au sixième rang des buteurs sous le maillot bleu, pour sa 98e sélection, inscrivant son 28e but, le premier du match face à Chypre (4-0). Le meilleur buteur français de tous les temps reste Michel Platini (41 unités en 72 matches). David Trezeguet est deuxième (31 en 59 sélections) mais le meilleur en activité, et Thierry Henry n´en est plus très loin (30). Sylvain Wiltord est huitième avec 24 buts en 75 apparitions. Anecdote : en entrant en jeu pour cinq petites secondes à la place de Sidney Govou, le latéral bordelais Franck Jurietti est par ailleurs devenu le joueur français à posséder la plus courte carrière internationale de l´histoire. Le record datait de 1975, quand le Nîmois Bernard Boissier avait revêtu le maillot de l´équipe de France pour deux minutes lors de son unique sélection. Franck Jurietti pourrait toutefois perdre ce record en cas de nouvelle apparition sous le maillot bleu.
ET LE HÉROS GAGNE À LA FIN...
L´équipe de France a fini par se qualifier pour la Coupe du monde 2006 grâce à sa victoire contre Chypre (4-0, buts de Zidane, Wiltord, Dhorasoo, Giuly) et au résultat nul entre l´Irlande et la Suisse (0-0) à Dublin. L´équipe helvète a eu beaucoup d´occasions mais ne sera que barragiste. La France du foot respire un grand coup.
Zéro défaite, deux buts encaissés en dix matches
Les héros du match étaient à Saint-Denis mais l´homme qui a tout fait basculer regardait la télé à Londres, forcément avec la même euphorie. Comme prévu, la France a battu Chypre au Stade de France (4-0). Comme espéré, la Suisse n´a pas marqué à Dublin le but qui l´aurait expédié à la Coupe du monde à la place des Bleus, et c´est bien le but archi-précieux inscrit par Henry le 7 septembre dernier à Lansdowne Road qui aura permis à l´équipe de France de prendre le bon virage, celui qui mène à l´Allemagne sans passer les périlleux barrages du mois de novembre. C´est un gigantesque soulagement pour tout le football français, ses dirigeants, ses joueurs, ses cadres sur le retour, son sélectionneur, ses diffuseurs, ses supporters, venus en nombre au Stade de France pour assister à ça : le succès le plus ample de l´ère Domenech, qui connaît par ailleurs sa première victoire au Stade de France quinze mois après sa nomination.
Malgré la beauté de l´instant et même si c´est bon pour l´audience, il aurait été plus simple de gagner quatre fois 1-0 plutôt qu´une fois 4-0 au dernier match. Tout le monde l´a dit et répété : cette campagne éliminatoire n´aura rien eu d´un chef-d´oeuvre. Elle aurait dû être bouclée beaucoup plus tôt. Mais puisque « les accouchements difficiles font parfois de beaux bébés », dixit le sélectionneur, il reste à espérer que les neuf mois qui séparent tout le monde de la Coupe du monde serviront à combler les nombreuses lacunes d´une équipe en rodage permanent. La performance du jour s´apprécie davantage au regard de ces chiffres : c´est la première fois depuis 1985 que la France se qualifie pour un Mondial par les voies normales (elle était organisatrice en 1998 et championne en titre en 2002), la première fois depuis 1965 qu´elle le fait en se passant de Michel Platini. Avec aucune défaite et deux buts encaissés en dix matches, la France a par ailleurs la deuxième défense des éliminatoires derrière la Serbie-Monténégro. Ses gardiens, Barthez et Coupet, encore trop sollicité à Saint-Denis, y sont pour beaucoup.
Zidane ouvre le score
Derrière la façade de l´addition présentée aux hommes de Nicosie, se cache une rencontre qui n´a pas obéi aux canons attendus. Chypre, loin de la machine à défendre le bout de gras décrite avant le match, a mis un coeur à l´ouvrage et une certaine vivacité technique dans les débats. Si cette attitude a débouché sur quelques moments de danger très crispants, notamment entre la 5e et la 10e minute, cela a surtout offert aux Bleus quelques espaces aux courses de Govou, Cissé, Wiltord et Zidane, l´immense majorité des buts et des occasions ayant résulté d´actions de contres. Trop de précipitation n´a pas permis aux Tricolores de concrétiser leur bonne entame de match, marquée, entre autres, par une tentative de lob de Zidane inspirée de son coup de génie de 1995 avec Bordeaux sur la pelouse du Betis (2e). Au moment où Vieira quittait la pelouse en grimaçant, laissant la place à Alou Diarra (25e), un coup tordu n´était pas encore à exclure puisque le score restait à 0-0. Zidane s´est saisi du moment pour libérer la foule en délire et des équipiers malheureux en battant Morfis, le gardien numéro deux chypriote, de près côté gauche, à la reprise d´un centre de Sagnol (29e, 1-0). Ce but décisif ouvrit la voie à un quart d´heure d´efficacité gratifiant : but de Wiltord (son cinquième devant Chypre) servi par Cissé (32e, 2-0), puis de Dhorasoo lancé par Wiltord (44e, 3-0).
Toujours en contre, l´équipe de France a eu une profusion d´occasions plus nettes les unes que les autres, pendant que Frei en manquait à peine moins de l´autre côté de la Manche. Djibril Cissé, titularisé, a connu une soirée très difficile, avec plusieurs occasions nettes manquées (41e pour la plus flagrante) et Govou n´a pas été récompensé d´un petit but pour sa très grosse activité au soir de sa première titularisation en éliminatoires (73e, 77e). Rentré en toute fin de match, Giuly marquait un quatrième but nécessaire pour entretenir l´excitation à quelques minutes de la fin, en reprenant de près une offrande de Zidane (84e, 4-0). A défaut de cinquième but, Raymond Domenech finit par donner à la France un trente-quatrième joueur utilisé en dix matches éliminatoires, en faisant rentrer Franck Jurietti pour sa première sélection. Comme Zidane, comme beaucoup d´autres dans le stade, il souriait déjà à pleines dents au moment de ses quelques foulées, pour quelques secondes d´une participation symbolique. C´était drôle, et encore meilleur d´être là.
A RETENIR
LES REACTIONS
Vikash Dhorasoo résumait mieux que quiconque le sentiment de soulagement qui animait les Bleus après leur qualification pour la Coupe du monde 2006. «On est content, très content, a déclaré le trosième buteur contre Chypre. C´était la joie dans le vestiaire. C´était crispant. Si les Suisses gagnaient, il nous fallait mettre cinq buts. A chaque but, on ne pouvait pas être heureux, puisqu´il en fallait encore. C´était étrange comme situation. Sur mon but, j´étais content, mais sur le moment, on se dit que ça mène à rien. Je n´ai pas laissé éclater ma joie. C´est la qualification qu´on jouait. Battre Chypre 3 ou 4-0, cela ne servait à rien si la Suisse gagnait... On a vécu une situation difficile pendant toute cette campagne. Mais, on est arrivé à se qualifier sur le terrain. La victoire en Irlande était un bon moment pour nous tous (1-0 le 7 septembre). Maintenant, il y a la Coupe du monde. Pour moi, à 32 ans, c´est important.»
Alou Diarra, entré à la 25e minute, regarde tout ça avec un oeil bien neuf. «Pour moi, c´est un rêve de gosse qui se réalise. J´ai toujours rêvé de participer à une Coupe du monde, c´est la compétition ultime. Le premier but nous a soulagés, on a eu plein d´occasions et le score aurait pu être plus lourd. Mais on a réussi l´essentiel qui était de gagner. On a vraiment senti que le public et tout un pays étaient derrière nous. C´est cela qui nous a poussés à jouer de la sorte, à être plus agressifs... Depuis le début, j´y ai cru, mais il y a eu des moments difficiles. Cela n´a pas été très facile pour nous. On a été critiqué.»
Grégory Coupet, de son côté, a confirmé qu´il espérait conserver son poste de titulaire. «Honnêtement, je n´espère pas retourner sur le banc, a déclaré le Lyonnais sur LCI. C´est le coach qui aura cette décision à prendre. Mais il vaut mieux avoir deux bons gardiens que de se demander qui mettre dans les buts». Fabien Barthez n´est plus sous le coup de sa suspension et reprendra sa carrière dimanche à Marseille. Sur le match, Coupet partage l´impression de Dhorasoo mais la nuance. «C´était plus un soulagement qu´une euphorie particulière. Maintenant, on va travailler pour être plus forts, car il faudra être plus forts à la Coupe du monde. J´espère qu´on n´ira pas en Allemagne pour faire de la figuration.»
Pour Ludovic Giuly, «au début, ça faisait un peu flipper d´avoir six ou sept occasions sans marquer. Mais le but de "Zizou" nous a délivrés. C´est un très grand joueur, un vrai capitaine.» Djibril Cissé a eu du mal à se fondre dans la bonne ambiance générale. «Sur le plan personnel, c´est un match à oublier a-t-il reconnu après tous ses échecs. C´était la malédiction, et ça aurait fait tache de ne pas se qualifier.»
Officiellement, «la porte reste ouverte à toutes les options, à tout le monde», mais certaines vedettes tricolores sont devenues défaitistes. Au moins Anelka, Micoud, Dacourt, Pires ou Silvestre.
ça veut dire quoi ?
les joueurs cités sont défaitistes ?
Thuram continuera si...
Après avoir pris la peine de démentir la rumeur d´un possible arrêt de sa carrière internationale, mercredi dans "L´Equipe", Lilian Thuram a laissé planer un doute dans les couloirs du Stade de France après France - Chypre (4-0). «C´est une bonne question, elle fait partie de ma réflexion, a-t-il déclaré. Le haut niveau demande beaucoup d´énergie. On verra comment je serai physiquement. Au fur et à mesure que l´année avance, on verra comment je suis. Je reste persuadé que l´équipe de France aurait pu se qualifier sans les retours de Thuram, Zidane et Makelele, mais peut-être que je me trompe. Je suis en train de réfléchir si je vais pouvoir faire une saison pleine en jouant en club et en équipe de France, je n´ai plus 25 ans, j´en aurai 34 en janvier. Vais-je pouvoir tenir le rythme? C´est une réflexion naturelle de ma part»
Sur le fond, certains de ses propos dans "L´Equipe" avaient déjà laissé planer cette interrogation, qui rejoint les fortes réserves émises le mois dernier par son entraîneur à la Juventus, Fabio Capello. «Déjà l´année dernière, je n´avais pas très bien fini la saison sur le plan physique, avait dit Thuram. Donc, avec l´équipe de France en plus, peut-être que je ne serais pas à la hauteur physiquement pour disputer une Coupe du monde. Cela ne sert à rien que les gens comptent sur toi si tu ne peux pas être à la hauteur. Si je vois que je suis carbonisé en fin de saison, je passerai la main. Mais ce n´est pas le cas pour le moment. Si, physiquement, ca va, il n´y a pas de doute à avoir en ce qui me concerne.»
Zinédine Zidane, de son côté, a déclaré cet été qu´il jouerait en équipe de France jusqu´à la fin de sa carrière, ce qui exclut qu´il renonce à disputer sa troisième Coupe du monde.
Zidane a montré la voie
Face à l´exigence du résultat et à la contrainte de marquer un maximum de buts, Raymond Domenech avait fait le choix, devenu inéluctable, de l´offensive. Disposée en 4-2-1-3, l´équipe de France a évolué avec trois attaquants (Wiltord, Cissé et Govou) répartis sur la largeur avec Zidane en soutien dans l´axe. A la place de Makelele, suspendu, Dhorasoo a été placé aux côtés de Vieira, qui a quitté prématurément la pelouse. Diarra a remplacé le Turinois et s´est montré plus à l´aise en seconde période. Laissé en tribunes à Berne, Giuly a pris le couloir droit à l´heure de jeu tandis que Govou a glissé à gauche pour la dernière demi-heure.
COUPET : Autoritaire dans ses sorties (8e), le gardien de l´OL a passé une soirée relativement tranquille. Toujours vigilant, il s´est bien couché sur son unique arrêt du match (62e).
SAGNOL : Sa qualité de centre était très attendue. Il n´a pas déçu malgré quelques premières tentatives approximatives. Il a offert à Zidane un ballon très propre pour l´ouverture du score. Sa complicité avec le meneur de jeu tricolore est évidente. Il n´a cependant pu s´empêcher de faire quelques fautes.
THURAM : Il a soulagé sa défense dès que le besoin s´en ait fait ressentir. N´a jamais été pris en défaut et ses relances ont été précises. Un sans-faute.
BOUMSONG : Vite dépassé, il a montré quelques signes de fébrilité. Le défenseur de Newcastle a mal géré son premier ballon et les Chypriotes auraient pu en profiter pour marquer (6e). S´est blessé tout seul sur une montée (7e) mais est reparti au combat. Plus attentif par la suite mais pas toujours sûr de lui. Des hésitations et des relances incertaines.
GALLAS : A l´instar de Boumsong, il a peiné pour entrer dans la partie. Auteur de relances imprécises, il a eu du mal à se dépétrer du «marquage» serré de Charalambides. Moins offensif qu´à l´accoutumée.
VIEIRA : Après une prestation très décevante face à la Suisse, il avait à coeur de se reprendre. Malheureusement pour lui, il n´a pas eu le temps de le faire. Blessé, il a dû céder sa place après 25 minutes à Alou DIARRA. Le Lensois a joué la sécurité mais a parfois eu du mal à se situer. S´est montré plus tranchant après la pause.
DHORASOO : Face au milieu de terrain adverse très fourni, il a surtout cherché à exister. A son actif, quelques passes en profondeur bien dosées pour Cissé et une frappe enroulée au-dessus (36e). Le Parisien a inscrit le troisième but des Bleus avec un élégant extérieur du droit (44e). Moins présent après le repos.
ZIDANE : Il a vite essayé de mettre le feu avec une frappe cadrée de 40 mètres d´entrée de jeu. Les minutes qui ont suivi ont été plus délicates avec plusieurs pertes de ballons. Son volume s´est ensuite étoffé ce qui lui a permis de se muer en capitaine-sauveur. Il a montré la voie à suivre en marquant le premier but libérateur (29e). Proche des attaquants, le Madrilène a été le relais parfait lors de la dernière passe.
GOVOU : Inégal, le Lyonnais a alterné le bon - une bonne frappe (5e) et une reprise de volée au-dessus (18e) - comme le moins bon - un centre dans les tribunes (17e). Il lui manque encore un soupçon d´impact physique. Une belle occasion de but en seconde période sur un bon service de Zidane (71e). Remplacé par JURIETTI dans le temps additionnel.
WILTORD : Dans un rôle de milieu gauche inhabituel pour lui, il a souvent cherché la profondeur pour Cissé. Repiquant souvent dans l´axe, il n´a pas démérité et a été récompensé à la demi-heure de jeu avec le deuxième but du match d´une pichenette (32e). Remplacé par GIULY à l´heure de jeu. En touchant peu de ballons, le joueur du Barça a tout de même trouvé le moyen d´inscrire le quatrième but sur un service de Zidane. Une entrée décisive.
CISSE : Une soirée très frustrante pour le meilleur buteur français de ces éliminatoires. Il a d´abord manqué le cadre à trois reprises (14e, 22e et 31e). Son abattage dans la surface a profité à son pote Wiltord pour le deuxième but. Maladroit juste avant la mi-temps alors qu´il était seul devant le gardien. En manque de confiance, il a même pêché par altruisme (62e) et a trouvé le chemin des filets pour un but finalement refusé (85e). Il a souvent manqué quelques centimètres.
Dhorasoo il est trop bon ^^
voila les dernières news et la FRANCE EST QUALIFIE POUR LA COUPE DU MONDE 2005
FRANCE EST QUALIFIE POUR LA COUPE DU MONDE 2006
Foot : L´hommage dû au public selon Domenech
Raymond Domenech a regretté, jeudi, au lendemain de la qualification de l´équipe de France pour la Coupe du monde, que les Bleus n´aient pas salué le public du Stade de France à l´issue du match. Interrogé sur un décalage des émotions exprimées par les plus jeunes joueurs de son groupe et les plus anciens, le sélectionneur a défendu l´idée que battre Chypre (4-0) n´était pas un exploit. «Les joueurs étaient un peu comme moi, a-t-il déclaré. Ils avaient compris que cette qualification n´était qu´une étape. L´exploit, ils l´ont fait en Irlande, et là il y a eu une vraie explosion de joie, un vrai bonheur. Le reste, c´était des étapes obligatoires, nécessaires. Qu´ils ne soient pas allés saluer le public me dérange un peu. Mais pour eux, ce qu´ils ont fait était normal, naturel, ils l´ont enregistré et vécu comme ça.»
Il a aussi confirmé qu´il serait le sélectionneur des Bleus à la Coupe du monde. «Je crois avoir entendu le président Escalettes en parler. Ce n´est pas à moi de le faire. Pour moi, c´est acquis. J´ai prouvé pendant un an et demi que ce qui pouvait se dire autour n´était pas mon souci. Que l´équipe avance et qu´on aille au bout. Si j´écoute tout, je vais souffrir et me poser des questions, c´est clair. J´ai besoin de tranquillité pour ne pas me laisser influencer par des courants d´opinion qui diront noir quand je dirai blanc. J´ai une mission, aller à Berlin le 9 juillet (date de la finale). Il faut construire toute l´organisation.»
Il n´a en revanche ni confirmé ni infirmé la rumeur selon laquelle son staff serait élargi avant l´été. «Je pourrais l´étoffer... ou pas. Le staff actuel a très bien fonctionné jusqu´à présent, même pendant des stages d´une dizaine de jours, qui se rapprochent de la réalité d´une Coupe du monde. Ils ont tous très bien travaillé. Je me vois mal leur dire qu´on va prendre quelqu´un d´autre. Quand tout le monde fait bien son travail, comme c´est le cas chez nous, il n´y a pas besoin d´une armée républicaine pour encadrer une équipe.»