Merci BD je comprend ton point de vue he suis d'accord pour il y ai des commentaire sur t'es chapitre d'ailleurs pour ton ancienne fic sa ne me genais pas du tout mais mtn il ya un tas de commentaire inutile et c'est veaiment chiant.

Bah, tes commentaires font partie de la 2nde catégorie

Polala, arrêtez de vous prendre la tête deux minutes quoi, et attendez patiemment la suite qui arrive bientôt

"je suis d'accord pour dire qu'il y ait des commentaires"

C'est pas ta fic à ce que je sache, je pense pas que la décision t'appartienne.

Si les posts entre les chapitres ne t'intéressent pas fais comme moi et sûrement un tas d'autres personnes, tu les lis pas.

Chapitre 19: A travers les ombres - partie 2.

Nous restâmes immobiles durant de longues minutes, guettant la silence ambiant à la recherche de la créature qui semblait finalement avoir quitté les lieux...
-Je crois que c'est parti...Murmura alors Martin Phillida tout en me relâchant doucement, sans toutefois quitter des yeux le plafond.

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-Mais enfin qu'est-ce que c'était ? Questionnai-je enfin à voix basse tout en suivant calmement l'Impérial à travers le petit couloir de maintenance pour mieux retourner dans la grande pièce.
-Je n'en sais absolument rien...
-Mais tu as bien dû le voir non ? Je t'ai vu observer le haut des escaliers...

L'officier progressa silencieusement durant quelques minutes, gagnant l'étage supérieur et traversant la grande salle d'un pas léger tout en guettant constamment les environs.
-...Je ne suis pas sûr de ce que j'ai vu...Lança-t-il enfin.
-Comment ça ? Répondis-je, interloquée.
-Je croyais voir une silhouette bouger faiblement dans la pénombre, mais le coin était tellement sombre que je ne pouvais pas vraiment en être certain...

L'Impérial s'interrompit quelques instants, m'entrainant silencieusement dans une série de couloirs, l'oreille tendue.

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-...Et puis j'ai remarqué ton absence...Enchaina finalement Martin Phillida après quelques minutes de concentration. Alors je t'ai cherché. Je me doutais que tu n'étais pas très loin...D'ailleurs, je t'ai retrouvé tout de suite. Le problème, c'est que j'ai réalisé entre temps que ce que j'avais cru voir était en fait bien réel...
-Et donc ? Qu'est-ce que tu as vu ?
-Je te l'ai dit...Une silhouette vaguement humaine, c'est tout...

Nous marchâmes ainsi durant prêt de vingt minutes, complètement silencieux, enchainant couloirs et salles sombres à l'affut du moindre bruit ou mouvement suspect.

Pour être tout à fait honnête, cette histoire de silhouette ne me plaisait pas du tout, et même si les intentions de cet étrange individu à notre égard n'étaient pas vraiment claires, la lucidité et l'instinct de survie de Martin Phillida me paraissaient désormais trop importants que pour oser les ignorer...
Après tout, c'était lui qui nous avait sauvé dans la caverne de glace, lui qui m'avait arraché de ma tétanie à trois reprises, et également lui qui continuait à m'entrainer à travers ce labyrinthe Dwemer dans le but d'y trouver une autre sortie alors que j'aurais personnellement perdu tous mes moyens, et donc mes maigres chances de survie à la première occasion...

Ainsi, et bien que cette créature n'ait pas encore vraiment annoncé la couleur, le simple fait de voir l'Impérial mettre un point d'honneur à vouloir l'éviter était probablement un signe avant-coureur de son hostilité à notre égard...
-Mais tu es sur qu'il...Enfin ça...Est dangereux ? Insistai-je quand même après quelques minutes de silence. Parce qu'à part pleurer et rire en même temps...
-Justement. Que provoquent ces rires et ces pleures chez toi ?

Je ne répondis pas tout de suite, retournant lentement la question dans mon esprit, avant d'admettre, un peu à contrecoeur d'ailleurs:
-...D'ignobles frissons...
-Moi aussi, et c'est justement pour ça qu'il faut l'éviter. Conclut l'officier du tac au tac. L'instinct est une arme formidable Nilvyn, ne l'oublie jamais...
-M'ouai...

A vrai dire, je n'étais pas vraiment convaincue...
Après tout, n'était-ce pas justement l'instinct qui avait poussé la quasi-totalité des détenus de Fort Tullius à commettre l'irréparable ?
N'était-ce pas l'instinct, pourtant si formidable, que la raison elle même mettait pourtant si souvent en échec ?

L'instinct était une arme oui, et c'était bien ça le problème...
-...Et si tu ne me crois pas, fies toi au comportement de la chose. Poursuivit l'Impérial en réponse à ma mine réservée. Tu l'as bien vu toi même, non ? Elle a probablement détecté notre présence. Peut-être même m'a-t-elle vu reculer en l'apercevant...Toujours est-il qu'elle a arpenté cette pièce pendant prêt de dix minutes...Elle savait que nous étions là, quelque part. Elle nous cherchait !

Je ne pus hélas réprimer une grimace de frayeur à l'idée d'imaginer cet individu trainant sa silhouette difforme dans une inspection avide...
Cette vision avait quelque chose de malsain, d'effrayant...
-En tout cas, je suis persuadé que...Commença l'Impérial, avant de s'interrompre subitement tout en me stoppant dans ma progression d'une main tendue.
-Quoi ? Qu'est-ce que...
-Chut !

Je tendis aussitôt l'oreille, non sans me rapprocher subtilement du capitaine au passage, espérant vaguement jouir d'une meilleur protection si je restais collée à lui...
-Martin, qu'est-ce que...Insistai-je, avant de m'interrompre à mon tour et de comprendre moi même la cause de ce brusque arrêt.

En effet, des bruits de pas précipités approchaient désormais dangereusement de notre position...
-Reste derrière moi ! Souffla aussitôt Martin Phillida tout en dégainant son épée, avant de se plaquer contre le mur et de se préparer à recevoir au mieux la visite de celui qui allait bientôt dépasser l'angle de notre couloir.
-Ils...Ils sont plusieurs...Fis-je remarquer tout en restant bien collée au capitaine.

Et enfin, et après quelques secondes d'une attente interminable, déboulèrent finalement Miara et Bedrir, complètement essoufflés, la mine blafarde.
Le Nordique fut d'ailleurs le premier à nous apercevoir, et s'arrêta si brusquement dans sa course que la Dunmer vint alors le percuter de plein fouet, sans toutefois le faire bouger d'un centimètre malgré la violence de l'impact...
-Vous...Commenta le colosse d'une voix neutre, chassant son essoufflement avec une telle soudaineté que je le soupçonnai fortement de l'avoir simulé.
-Oui, nous...Répondit Martin Phillida d'un même ton, sans toutefois abaisser son épée, toujours pointée vers le Nordique.
-Martin...Pourquoi tu...Tu peux abaisser ton arme mainten...Commençai-je, embarrassée.
-Comment s'appelaient nos deux compagnons disparus ? Coupa brusquement Bedrir.
-Ji'riska et Dar'Vassa. Répondit l'Impérial du tac au tac.
-Bien...
-Et comment s'appelle celle qui se trouve juste derrière moi ? Enchaina le capitaine dans un dialogue complètement aberrant auquel je ne comprenais décidément rien.

Avais-je loupé un épisode ?
-Nilvyn Serethi. Conclut le Nordique.

Martin Phillida abaissa finalement sa garde, jugeant probablement l'identité de son interlocuteur authentique, alors que je comprenais enfin le but de cette étrange manoeuvre, visiblement destinée à prévenir toute imposture, ce qui n'était finalement pas si stupide quand on savait qu'un monstre d’origine inconnue avait bien réussi à imiter la voix d'un Khajiit de notre groupe quelques heures plus tôt...
-On vous croyait morts...Fit remarquer Bedrir.
-Figurez-vous qu'on se disait justement la même chose...Enchaina l'officier.
-Vous cherchez une sortie n'est-ce pas ?
-Quelle perspicacité...
-Et bien, nous pouvons d'ors et déjà vous assurer qu'il n'y en a pas derrière nous. Conclut le Nordique.

Je jetai un bref coup d'oeil à Miara, restée en arrière, et remarquai soudain que ses vêtements étaient tachés de sang, alors que de profondes entailles parcouraient ses avant bras.

A l'évidence, ils avaient rencontré des ennemis bien pires que les nôtres...
-Comment ça ? Vous voulez dire que le chemin est barré ? Poursuivit l'Impérial d'un air soupçonneux.
-On peut dire ça comme ça oui...
-Mais dans ce cas...
-N'avez-vous pas traversé divers carrefours pendant votre progression ? Coupa le Nordique.
-Et bien...Si...
-Dans ce cas, je propose que l'on revienne sur vos pas, et que l'on emprunte un autre itinéraire.

Le capitaine Phillida ne broncha même pas, visiblement bien conscient de la bonne foi de Bedrir vu son état, ainsi que celui de sa compagne...
Nous entreprîmes donc de revenir un peu en arrière sans trop trainer, histoire de prendre une autre direction au premier carrefour qui se présenterait. Du moins, en espérant que rien ni personne ne nous tomberait sur le dos en chemin, car une chose me tracassait...
-D'où veniez-vous ? Questionnai-je enfin après quelques minutes de progression silencieuse. Pourquoi étiez-vous en train de courir ? On aurait dit que vous fuyiez quelque chose...

Martin Phillida releva aussitôt la tête, visiblement intéressé par la question lui aussi, même si Bedrir et Miara ne répondirent pas tout de suite...
Nous marchâmes donc pendant une bonne minute encore, tous les sens en alerte, même si une bonne partie de mon attention se dirigeait personnellement vers mes deux nouveaux compagnons, attendant impatiemment une réponse qui tardait à arriver...

Enfin, et après quelques instants d'un profond silence, le Nordique prit finalement la peine de donner une réponse:
-Vous avez raison, nous fuyions bel et bien quelque chose...

Un nouveau silence s'installa, mais bien plus court celui-ci, car mon interlocuteur ne tarda pas à conclure:
-Tout ce que je peux vous dire, c'est que contrairement aux apparences, à ces couloirs et à ces pièces abandonnées, et à ce silence insondable, nous ne sommes pas seuls ici...

Je trouve ça encore plus effrayant que les souterrains...

Non les souterrains étaient plus sombres. Et c'était gros comme une maison qu'ils allaient retrouver Miara et le Nordique.. Dommage.

Ben en même temps, par déduction, c'était soit les retrouver vivants, soit les retrouver morts, donc bon, si on va par là, c'était de toute façon téléphoné

Ca me fait penser aux souterrains, j'adore! Continue! (s'il te plait )

Ils auraient pu etre portés disparu, et il y aurait pu réellement avoir un monstre qui leur fonce dessu ^^

Moi je l'aurai pas parier qu'ils étaient encore vivant.

Chapitre 20: A travers les ombres - partie 3.

Nous progressâmes durant prêt d'une heure, traversant inlassablement pièces et couloirs à la recherche d'une autre issue, le tout dans un silence dérangeant, mais néanmoins nécessaire à notre sécurité.
De fait, rester discrets et attentifs était encore le meilleur moyen de prévenir tout bruit ou mouvement suspect parmi les ombres.
il nous fallait donc parler peu, et avancer vite...
-Quand vous dites qu'on est pas seuls, vous voulez parler de mécanismes Dwemers et de Falmers ? Questionnai-je malgré tout après une bonne demi heure de mutisme, même si je connaissais hélas déjà la réponse...
-Nilvyn...Commença Martin Phillida d'un air contrarié, cherchant visiblement à m'intimer le silence.
-Non, je pense qu'il n'y a pas de danger ici. Coupa Bedrir d'un voix rassurante alors que nous traversions une salle identiques aux dix mille salles précédentes.

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-Et non, je ne parles bien évidemment pas de Falmers ou d'automates encore en activité. Enchaina sans détour le Nordique. Ceux là semblent avoir définitivement quitté les lieux. Ceux qui ont pris leur place par contre...
-Vous les avez vu ? Questionnai-je aussitôt, effrayée mais néanmoins avide de savoir.
-Et bien, figurez-vous que non...
-Mais pourquoi fuyiez-vous alors ?
-Pour la même raison que vous vous êtes cachés pendant prêt d'un quart d'heure...Conclut le colosse.

Je jetai alors un regard mécontent à Martin Phillida, excédée par cette propension qu'avait ce dernier à révéler trop vite certaines choses, quitte à tendre des perches énormes à un Nordique lui même peu enclin à nous révéler ses secrets...
-Et dans la caverne ? Insistai-je néanmoins en reportant mon attention sur Bedrir. Que s'est-il passé ? Vous étiez juste devant nous et...
-On vous a attendu pendant bien dix minutes...Fit remarquer ce dernier. Le problème, c'est qu'un autre s'est montré avant vous...
-Et lui ? Vous l'avez vu ? Que s'est-il passé ?
-On a entendu ta voix...Intervint cette fois-ci Miara dans ma direction, quittant subitement son silence. Tu appelais au secours...
-Quoi ?! Mais je...Je n'ai jamais...
-Je sais. Mais le temps qu'on le comprenne, c'était déjà trop tard...
-Donc, vous l'avez vu ? Insistai-je une nouvelle fois.
-Non plus...Confia la Dunmer, mal à l'aise. Sa voix à subitement changé au fur et à mesure que l'on s'approchait de ses appels. Alors on a compris, et on a prit la fuite...Et c'est là qu'on a perdu Ji'riska et Dar'Vassa...Ils étaient juste derrière nous, et puis, au détour d'un couloir, j'ai remarqué leur absence, de même que celle de notre poursuivant...Ils étaient partis, tous les trois...

Je me remémorai aussitôt les deux Khajiits retrouvés morts dans les cavernes, même si en y repensant de plus prêt, leurs corps ensanglantés ne portaient pas la moindre marque de griffe ou de morsure, et ne présentaient d'ailleurs aucune blessure visible en dépit de la quantité phénoménale de sang les entourant...
-Et tes avant-bras ? Lançai-je alors, plus froidement cette fois-ci, car j'avais désormais l'étrange impression que mes compagnons ne me disaient pas tout. Tu te blesses souvent en te battant contre des choses que tu ne peux même pas voir ?

La Dunmer se renfrogna brusquement, visiblement vexée de mon air soupçonneux.
-Ça n'a rien avoir ! C'est un mécanisme Dwemer, un piège, qui s'est déclenché à mon passage ! J'ai réussi à l'éviter de justesse !
-En y laissant seulement quelques éraflures ?
-Exactement !
-Les pièges Dwemers sont extrêmement bien conçus, ils ne loupent jamais leurs cibles...Fis-je remarquer d'un air faussement innocent, alors que le capitaine Phillida, resté en retrait, écoutait la conversation avec un intérêt mal dissimulé.
-Et bien ils m'ont loupé moi ! Qu'est-ce que tu veux que je te dise d'autre ?!
-Du calme. Intervint finalement Bedrir de sa grosse voix autoritaire, clôturant ainsi une dispute qui n'avait pas vraiment lieu d'être.

Nous continuâmes notre progression pendant un bon quart d'heure, croisant et dépassant divers mécanismes de déploiement visiblement hors service vu l'absence de vapeur dans cette partie des ruines, et donc d'énergie propre à leur utilisation.

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L'occasion d'ailleurs de me questionner quand à la sincérité de Miara, qui prétendait ouvertement avoir échappé de justesse à un piège Dwemer, ce qui paraissait difficilement crédible quand on savait que ces derniers, du moins si ils demeuraient en état de marche, avaient été étudiés et placés avec une intelligence et un vice tels que personne n'en réchappait jamais...

Je n'eus néanmoins pas vraiment l'occasion d'étudier d'avantage la question, car nous traversâmes bientôt une zone envahie par d'étranges structures.

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-Des Falmers...Fis-je remarquer, sans toutefois prendre la moindre mesure de sécurité vu l'inoccupation flagrante des lieux.
A l'évidence, les résidents de cet endroit étaient parti depuis bien longtemps eux aussi...

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-Ne me regardes pas, continue à marcher...Murmura soudain Martin Phillida dans mon dos, profitant visiblement des quelques mètres de distances qui s'étaient bien vite créés entre Bedrir, Miara et moi le long de notre progression.

Je m'exécutai aussitôt, marchant nonchalamment à la suite du Nordique tout en gardant une certaine distance entre lui et moi alors que l'Impérial, toujours dans mon dos, entamait son étrange confession:
-Bedrir ne m'inspire pas confiance, mais il est honnête, je le sens. La Dunmer par contre...
-Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe avec elle ? Questionnai-je d'un même ton, même si à vrai dire, les aveux de l'officier ne faisaient que confirmer mes craintes...
-Elle nous cache quelque chose, son attitude n'est pas celle d'une personne qui dit la vérité.
-Et comment tu le sais ?
-J'ai passé dix ans sur le front, à me battre et à interroger des prisonniers de guerre. Je sais reconnaitre quelqu'un qui ment...

Nous stoppâmes la conversation pendant plusieurs minutes, feintant une progression silencieuse en réponse aux regards intermittents du Nordique jetés dans notre direction.
-...Tu veux dire qu'elle sait quelque chose ? Qu'elle nous cache des informations essentielles ? Repris-je enfin une fois l'attention du colosse détournée.
-Probablement oui...
-Mais quoi donc ?
-Justement, je comptes bien le savoir...

Les salles transformées en quartiers d’habitation Falmers furent bientôt remplacées par d'autres pièces et couloirs sombres, bien plus communs ceux-ci.

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Pour être tout à fait honnête, et aussi étonnant que cela puisse paraitre, l'absence prolongée de tout signe de vie ne me rassurait pas vraiment, et je ressentais même une étrange tension dans l'air, un peu comme si une menace latente nous pendait constamment au dessus de la tête...

A croire que les propos du capitaine Phillida avaient eus plus d'impact que je ne voulais bien l'admettre...

"Comme on le dit toujours, c'est quand les ennemis habituels rôdent dans les parages que tout va bien. Si jamais ils viennent à disparaitre...Et bien disons que...C'est là qu'il faut vraiment commencer à s’inquiéter... "

Qui avait donc bien pu forcer des mécanismes Dwemers, des Falmers, des bandits, des récupérateurs et toutes sortes d'insectes à quitter si brusquement les lieux ?
Quelque chose de pire encore ?

Je fus bientôt interrompue dans mes réflexions, arrachée à mes pensées par l'apparition soudaine d'une grande antichambre, visiblement située au sommet d'une immense caverne vue d'ici...

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-Wow...Lançai-je, admirative.
-Pas si vite. Coupa aussitôt Bedrir en me retenant, la mine concentrée. On ne sait pas ce qu'il y a au delà...

Le petit groupe se déploya aussitôt, contournant l'étrange ouverture dans le sol pour approcher doucement l'entrée de l'antichambre, donnant sur l'ouverture en contrebas.

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Vu d'ici, la structure Dwemer semblait entourée d'une enceinte métallique, et surplombait visiblement une caverne gigantesque s'étendant à ses pieds sur des centaines de mètres...
-M'ouai...Commenta Martin Phillia, blasé, alors que j'observai la scène quelques pas en arrière.

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-Ça mène peut-être vers une autre sortie...Suggéra Miara. Après tout, ces ruines sont très étendues...
-Ça mène surtout vers les profondeurs de Tamriel...Rétorqua l'Impérial.
-On dirait qu'il y a une autre entrée en face, au delà de la caverne.
-Surement vers les profondeurs de Tamriel...
-Vous ne savez dire que ça ?
-Et toi ? On est déjà à combien de mètres sous terre à ton avis ? Tu penses vraiment trouver la sortie en t'enfonçant encore plus profondément dans ces ruines ? Tu as vu la pente ? Tu crois vraiment que l'issue se trouve dans une trappe au sol, située tout en bas des cette caverne ?

La Dunmer ne répondit rien, offusquée, alors que le Nordique observait quand à lui l'immense grotte un contrebas d'un regard insondable.
-Alors ? Qu'est-ce qu'on f...Enchaina l'officier, avant de s'interrompre brusquement.

Je sentis aussitôt mes cheveux se dresser sur ma tête, et compris bien vite que je n'étais pas la seule à l'avoir aperçu vu la mine effarée de mes compagnons.
-Euh...C'est moi où...
-Non, je l'ai vu aussi...Coupa Miara d'un air épouvanté.

En effet, et alors même que j'avais cru rêver l'espace d'une demi seconde, j'étais maintenant forcée d'admettre que la silhouette difforme que j'avais cru voir traverser rapidement l'espace ouvert en contrebas, bien au delà des grillages métalliques, était bien réelle...
-Bon d'accord, n'allons pas par là ! Lança d'emblée Miara en faisant demi tour, remontant les escaliers quatre à quatre pour revenir vers l'antichambre, bientôt suivie du reste du groupe.
-T'es pas sérieuse quand même ! Tu comptes pas entrer là dedans ! Pesta bien vite Martin Phillida en voyant la Dunmer observa rapidement l'ouverture dans le sol.

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-Je n'y connais rien en mécanismes Dwemer, mais tu vois le verrou sur le réceptacle ?! Enchaina l'Impérial d'un air scandalisé. Ça veut dire que cet escalier était condamné, CONDAMNÉ ! Tu sais ce que ça veut dire dans un endroit comme celui-ci ?! Qui sait vers où mène cette ouverture !

La Dunmer n'écouta, sondant minutieusement l'entrée de ce qui devait à la base être un passage secret, ignorant superbement les recommandations alarmées du capitaine au passage.
-...Est hors de question que je descende là dedans ! Je préfère encore...!
-Chut ! Intima soudain Bedrir d'un geste autoritaire, le regard plongé dans le vide, l'oreille visiblement tendue.

Un profond silence frappa aussitôt le groupe, apportant bientôt avec lui son regain de frayeur.
De fait, des bruits de pas précipités se faisaient désormais entendre au loin, martelant le sol dur de la caverne en contrebas, probablement à plusieurs dizaines de mètres de distance.
Naturellement, personne n'osa aller jeter un oeil par delà l'antichambre, et le capitaine lui même abandonna aussitôt ses réticences pour se jeter tête la première dans l’ouverture secrète, soucieux d'éviter la confrontation avec celui ou celle qui nous fonçait désormais droit dessus.

Nous le suivîmes immédiatement, dévalant les escaliers à la queue-leu-leu dans une course effrénée.
-Tu cours plus vite que moi ! Passe devant ! Lança bientôt l'Impérial après que je l'eus rattrapé.

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A vrai dire, l'escalier en lui même n'était pas spécialement long, mais l'étroitesse de ses marches et des murs l'entourant rendait sa descente particulièrement difficile, surtout pour des hommes colossaux tels que Bedrir, ou vêtus d'armures encombrantes comme Martin Phillida...
-Là ! Une porte ! Lançai-je bientôt, étant désormais la première du petit groupe.

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-Et ben qu'est-ce que t'attends ?! Ouvre là nom de dieu ! Siffla l'Impérial.

Je m'exécutai aussitôt, tirant de toutes mes forces les lourds battants rouillés dans un grincement tonitruant avant de m'engouffrer à l'intérieur de l'ouverture, immédiatement suivie par mes compagnons qui fermèrent quand à eux la porte sur leur passage.

• IIIIIIII*

• BONG*

-Vite ! Il faut...Enchaina l'officier, avant de s'interrompre net, l'air bête. Ben merde alors...

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Nous restâmes tous les quatre immobiles, cloués sur place, oubliant presque notre intense poursuite face à ce qui se présentait désormais devant nous.
-Par les dieux...C'est Griffenoire...Nous venus d'entrer dans Griffenoire...Commenta le Nordique tout en observant, abasourdi, l'immense caverne.
-C'est quoi Griffenoire ?
-C'est...

• IIIIIIII*

• BONG*

Je me raidis brusquement, tétanisée par ce que je venais d'entendre, et perçus même la respiration de Miara, située juste à côté de moi, s'arrêter net...

Personne n'osa se retourner bien sûr, et a vrai dire, nul d'entre nous n'en avait besoin, car bientôt, et après seulement quelques dixièmes de seconde d'un silence épouvanté, nous parvinrent des rires et de pleurs mêlés, proches, très proches...

Suite

Ok, là c'est flippant à souhait

Le monstre me fait penser au monstre difforme de RE1 :D

BONG!

Need...

Sweet...

j'étais SUR à 100% qu'ils allaient atterrir dans griffenoire !

vite la suite !!!

T'avais pas dit deux sweet jeudi ?

courage, vous êtes presque sortit... oopas