Chapitre 17 :

Dix heures, Cité Impériale…

Le vent avait soufflé toute la nuit dans la région et un véritable déluge s’était abattu sur la cité. Mais étrangement, ce matin il faisait beau. Les oiseaux chantaient, le soleil illuminait les rues et réchauffait les passants…
Pourtant, personne ne se préoccupait du temps.
La rumeur de la mort d’Ephron le marchand avait traversé toute la ville en à peine quelques heures. En effet, les gardes avaient découverts le cadavre de l’homme chez lui, dans sa chambre.
Il avait été atrocement mutilé.
Ses quatre membres avaient été tranchés et son visage avait été réduit à un état si horrible qu’un des gardes avait vomit en le voyant. Le sol de la pièce était imbibé de sang et de la cervelle étaient encore collée aux murs. On avait même retrouvé une dent sous le lit, encore attaché à un morceau de chaire.
Un spectacle des plus macabres qui avait terrifié les habitants de la ville.
Heureusement, Zéros avait fait un long discours sur la place publique affirmant que le tueur serait bientôt arrêté et mit sous les verrous, puis, exécuté. Maintenant, le Prophète était en route pour le lieu de la pendaison des hérétiques.
Igrim, lui, n’avait pas prit la peine d’écouter le discours de son ennemi.
Il avait préféré pénétrer dans sa demeure et l’y attendre, ne laissant que des cadavres éventrés derrière lui.
Le Nordique n’avait plus rien du bienveillant guerrier qui avait affronté les tempêtes et les dangers aux côtés d’Erold. Il était devenu un monstre, assoiffé de vengeance. Et rien ne l’apaiserait plus que de tuer celui qui était la cause de la mort de sa sœur.
Zéros.

Skyrim…

Peil s’essuya le front. Deux jours de marche et le point noir à l’horizon ne grossissait pas. Mira et le jeune Bréton avaient l’impression de faire du sur place. C’était rageant alors qu’ils touchaient au but.
-Comment ça se fait qu’on ne s’en rapproche pas ? demanda Peil un jour.
-Je ne sais pas. Le Mur des Mondes n’est pas un lieu ordinaire. Il est peut être protégé par un puissant sort d’illusion ou alors… Ou alors il recule à chaque fois qu’on avance.
-Grotesque, répondit le jeune mage.
-En tout cas, il est hors de question d’abandonner maintenant.
Un sourire féroce se dessina sur le visage de Peil.
-Tu rigoles ? On n’a pas fait tout ça pour rien.
Une brise de vent caressa l’Elfe qui frissonna. Elle fronça les sourcils et tourna la tête. Peil la regarda.
-Qu’est-ce qu’il y a ?
-On nous suit…
-Encore ?
-Je ne sais pas, c’est étrange. Soit ils nous suivent de très loin, soit ils sont protégés par un enchantement d’un niveau très élevé, soit… Soit ils ont un véritable talent pour se dissimuler.
-Ou alors c’est à cause du fait que l’on se rapproche du Mur. Tes sens sont brouillés. Moi-même, j’ai du mal à utiliser ma magie. J’ai l’impression… que quelque chose m’en empêche. Une magie encore plus puissante que la mienne. Beaucoup plus puissante. D’une tout autre dimension.
La Bosmer haussa les épaules.
-Peut être. Bon, assez parlé. Continuons.
Le duo se remit en marche.

Un peu plus loin…

Erold, caché derrière un rocher, à quelques dizaines de mètres des Chiens d’Argent, observait la troupe.
Tous avaient abandonnés leurs montures et progressaient à pied, menés par Gregor.
L’Orque avait toujours une expression féroce sur le visage. Il semblait dérangé par quelque chose. Une chose invisible qui l’entourait, comme un voile.
Erold ressentait, lui-aussi, une étrange sensation depuis deux jours.
Et il avait un mauvais pressentiment. Quand il regardait le point noir, au loin, dressé au milieu de l’horizon, un frisson glacé remontait le long de son dos. Ce frisson, c’était celui de la peur.
Il ne l’avait que très rarement ressenti et il ne comprenait pas pourquoi, aujourd’hui, il le sentait.
L’Impérial secoua la tête, sortant de ses pensées. La troupe des Chiens d’Argent s’était un peu éloigné. Erold sortit de sa cachette et, se déplaçant de buisson en buisson, entreprit de suivre Gregor et ses hommes.
Il avait remarqué leur excitation. Eux-aussi le ressentaient, ce frisson. L’Impérial fronça les sourcils.
Il y avait un mystère qui flottait autours de ce point, et Erold avait décidé de l’éclaircir.

Je sais qu'il ne se passe pas grand chose dans ce chap mais l'action revient dans la suite

Un petit com' ?

rien à dire, parfait.

Toujours aussi bien ! Sa fait une pause dans l'histoire, c'est pas bon si il n'y a que de l'action !

Il y a deux Peil dans deux fic différentes du même forum?

Je ne sais pas, je vais aller lire la fic de live_bean pour savoir.
Dans ma fic j'ai repris mon personnage que j'avais dans l'arène, donc je sais pas pour lui.

Non, je n'ai vu nul part dans la fic de live_bean "Peil le Flamboyant" ou quelqu'un lui ressemblant.

Chapitre 18 :

Erold fronça les sourcils. Le ciel était subitement devenu orange. Des reflets bleus et verts dansaient au milieu des nuages. Et le vent soufflait fort.
Depuis quelques heures de marche, les arbres s’étaient mis à se raréfier, laissant place à de petits arbustes gris sans feuilles et à des buissons de ronce. Le sol, auparavant recouvert d’herbe et d’une fine couche de neige, était devenu sec, poussiéreux et parsemé de cailloux.
C’était loin des paysages blancs et glacés de Skyrim.
Qui plus est, le point noir à l’horizon s’était soudainement mit à grossir de plus en plus à mesure qu’ils s’en approchaient alors que depuis deux jours ils semblaient faire du surplace.
Tout cela cachait quelque chose.
De plus, les Chiens d’Argent avaient commencés à accélérer, comme s’ils se rapprochaient de leur cible.
L’instinct d’Erold lui disait que lui aussi s’approchait du but.

Un peu plus loin…

Peil leva la tête. Il observa un moment les teintes roses et orange du ciel et les filaments bleus et verts, dansant au-dessus des nuages. C’était un spectacle d’une beauté à couper le souffle mais qui n’avait rien de naturel.
Le jeune Bréton sentait que le lieu était enveloppé d’une épaisse couche de magie. Et elle brouillait ses sens et ses pouvoirs.
Il posa ensuite ses yeux sur sa compagne, Mira.
La jeune Bosmer regardait quelque chose devant elle avec une expression émerveillée. Un sourire béat était étalé sur son visage.
Peil tourna la tête pour voir, lui aussi, ce qui rendait Mira si joyeuse. La bouche du jeune Bréton s’entrouvrit de surprise.
Le Mur des Mondes se dressait devant eux, à quelques dizaines de mètres.
Haut d’environ vingt mètres et large du double, il était fait d’énormes pierres noires soudées entre elles. Sa surface était irrégulière et parsemée de bosse, tout comme ses bords. Au milieu du Mur, Peil aperçut une sorte de gigantesque porte en acier.
Mais il était trop loin pour la voir en détail.
Mais même à cette distance, Peil ressentait le puissant flux de magie qui circulait dans le Mur.
Elle rentrait par tous les pores de sa peau et vibrait dans ses os et son sang. L’extrémité de son sceptre tremblait, comme animé d’une vie propre. Il semblait vouloir se rapprocher du Mur.
« Puisque c’est ce que tu veux… »
Peil se mit à courir. Il se rapprocha du Mur à grand enjambée, foulant le sol sec et rocailleux et soulevant un nuage de poussière à chacun de ses pas. Mira le suivit.
Le jeune Bréton, s’appuyant sur son bâton, gravit une petite colline et s’y arrêta.
Le Mur des Mondes était devant lui.
Il leva la main et effleura la porte d’acier du bout des doigts. Des gravures la parsemait, montrant des énormes bêtes écailleuses vomir des torrents de flamme sur des êtres humanoïdes. Ils avaient une expression de terreur.
Un peu plus haut, on pouvait voir la tête d’un titanesque dragon, ouvrant sa gueule en grand et crachant des boules de feu dans les cieux.
Peil frissonna.
Mira arriva et se plaça à ses côtés.
-On y est arrivés, souffla-t-elle. Le Mur des Mondes, la Frontière des Univers, la Porte de Dieu.
La Bosmer tourna la tête vers Peil.
-Ouvre là.
Le jeune Bréton hocha la tête et, avec un regard déterminé, inspira et posa le bout de son sceptre contre la porte.
Il ferma les yeux et fit jaillir toute sa magie.
La porte s’illumina et les gravures se mirent à bouger. Les poignées tremblèrent et une sorte de mini-séisme se mit à secouer le Mur. Mira regarda autours d’elle avec une expression inquiète. Peil était trop concentré pour s’apercevoir de ce qui se passait autours de lui.
Finalement, les deux panneaux de la porte s’écartèrent en grinçant, inondant le Bréton et la Bosmer d’un aveuglant flot de lumière.
Mira croisa ses deux bras devant son visage tandis que Peil brandissait son bâton devant lui.
Il mit un pied en avant, puis un autre. Lentement. Son sceptre dressé devant lui, le Bréton pénétra dans le Mur des Mondes.
Il traversa la lumière et s’arrêta.
Là, il ouvrit les yeux.
Il était dans une gigantesque caverne. Le plafond, arrondi et recouvert de stalactites, se trouvait à plus de cinquante mètres de haut.
Au milieu de la caverne, un titanesque bloc de glace.
A l’intérieur, on pouvait voir l’imposante silhouette d’un dragon noir aux ailes repliées autours de lui. Sa tête était baissée et ses yeux étaient fermés. Près de lui, un petit coffret en or.
Peil entendit un bruit derrière lui. Il se retourna.
C’était Mira qui avait franchi la porte de lumière. Elle regarda autours d’elle avec un silence quasi-religieux.
Peil lui fit un signe. Elle porta son regard sur le dragon emprisonné dans la glace. Enfin, elle aperçut à son tour le coffret et un sourire se dessina sur son visage.
-Ca y est Peil, on l’a !
Le jeune Bréton ne répondit pas et se dirigea vers le bloc de glace.
Le coffret se trouvait à environ deux mètres au-dessus de lui. Le jeune Bréton leva son sceptre en l’air et une petite boule de feu en jaillit. Elle alla s’écraser contre la glace, la faisant fondre juste assez pour que le coffret en tombe.
Peil le rattrapa avant qu’il ne touche le sol.
Il le caressa un instant. Mira le rejoignit et, tout en dévorant le coffret des yeux, elle posa sa main sur l’épaule de Peil.
-Vas-y. Il n’y a que le Dovahkiin qui peut l’ouvrir et éveiller le médaillon.
Peil inspira de nouveau et souffla sur le coffret. L’or scintilla et le cadenas, bloquant le couvercle, se brisa. Peil ouvrit lentement le petit coffre et en sortit le contenu.
Un médaillon d’un or tout aussi, si ce n’est plus, magnifique que le coffret.
Peil sourit. Mira, elle, était au comble de l’excitation.
-Eveille-le ! Vite !
Peil, conformément à ce que disait la Prophétie, tint le médaillon au creux de sa main et ferma les yeux. Le médaillon se mit à trembler et une fine fumée blanche en sortit. Un flot de magie incroyable jaillit des mains de Peil.
Mira plissa un peu les yeux quand une intense lumière, plus vive encore que celle de la porte, entoura le médaillon.
Finalement, la lumière disparut.
Le médaillon, entre les doigts de Peil, avait changé de couleur.
Il était devenu gris argenté et une émeraude était apparue au milieu. Il dégageait une beauté indescriptible et un grand respect.
-On a réussi, fit Mira.

Toujours aussi bien écrit, cela devient fortement intéressant.

Sweet

Intéressant,la suite maintenant!

Ah ! L'histoire commence maintenant ! Très bien écrit comme toujours, we need sweet !

Arrêtez de commenter, j'ai toujours l'espoir que ce soit la suite.

Je ne pense pas que la suite sera ce soir car je assez tard mais sans doute demain

je finis*

"je finis*"

"finis*"

"finis"

QUOIIIII c'est dja la fin

j'ai eu un espoir de suite

trou96 : Mais non Je veux dire que j'ai finis tard le collège aujourd'hui Du coup, j'ai du me concentrer sur mes devoirs.

En plus je viens d'avoir Dark Souls ( ce jeu ).